8-9 Sortie de l'arche
8:1 Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l'arche; et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s'apaisèrent.
2 Les sources de l'abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la pluie ne tomba plus du ciel.
3 Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s'en allant et s'éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours.
4 Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes d'Ararat.
5 Les eaux allèrent en diminuant jusqu'au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes.
6 Au bout de quarante jours, Noé ouvrit la fenêtre qu'il avait faite à l'arche.
7 Il lâcha le corbeau, qui sortit, partant et revenant, jusqu'à ce que les eaux eussent séché sur la terre.
8 Il lâcha aussi la colombe, pour voir si les eaux avaient diminué à la surface de la terre.
9 Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour poser la plante de son pied, et elle revint à lui dans l'arche, car il y avait des eaux à la surface de toute la terre. Il avança la main, la prit, et la fit rentrer auprès de lui dans l'arche.
10 Il attendit encore sept autres jours, et il lâcha de nouveau la colombe hors de l'arche.
11 La colombe revint à lui sur le soir; et voici, une feuille d'olivier arrachée était dans son bec. Noé connut ainsi que les eaux avaient diminué sur la terre.
12 Il attendit encore sept autres jours; et il lâcha la colombe. Mais elle ne revint plus à lui.
13 L'an six cent un, le premier mois, le premier jour du mois, les eaux avaient séché sur la terre. Noé ôta la couverture de l'arche: il regarda, et voici, la surface de la terre avait séché.
14 Le second mois, le vingt-septième jour du mois, la terre fut sèche.
Après avoir envoyé le déluge pendant quarante jours, qui représente souvent dans la Bible, une période de grandes difficultés ou une grande épreuve, le verset 1 nous dit que Dieu se souvint de Noé. Cela ne signifie pas que Dieu avait oublié Noé, et c'est en vérité ce que peut penser tout chrétien qui passe par une longue épreuve. Il peut parfois se sentir abandonné parce que Dieu a permis qu'il passe par des temps difficiles. Dieu envoya le déluge; et une fois que le déluge eut accompli son but, Dieu se tourne vers Noé pour agir envers lui avec bonté et grâce. Car Dieu n’oublie jamais ceux qui Lui sont obéissants et qui recherche en Lui la protection. Il va arrêter le déluge car Noé et les animaux avec lui, doivent sortir de l'arche pour demeurer en vie. Alors Dieu arrête le déluge et il faudra encore 150 jours (5 mois) pour que les eaux diminuent.
Dieu envoya un vent pour apaiser les flots, et très probablement que l'activité sismique produisit des failles sur la croûte terrestre où les eaux se rassemblèrent pour former les océans que nous avons encore aujourd'hui. Probablement aussi que le vent vint pour assécher la Terre une fois que les eaux furent parties.
On pense toujours lorsque l'on lit la bible mais que l'on se souvient de certaines œuvres d'artistes que l'arche s'est posée sur la montagne Ararat et l'on a souvent en tête l'image d'un petit bateau au sommet d'un pic. Or le texte dit bien "les" montagnes de l’Ararat, car en plus d'être un sommet, le nom est surtout lié à une chaîne de montagnes, de même que le Mont Blanc recouvre plus que le sommet qui culmine à 4807 m mais englobe tout un massif de montagnes au dessus des 4000m. Et c'est quelque part dans ce massif que l'arche se posa.
Ce n'est pas tant localiser l'arche qui est important, mais bien plus, les leçons que le texte nous enseigne. De nombreuses personnes sont parties à la recherche de l'arche, espérant la trouver et trouver en même temps célébrité et richesse. Or il est fort probable que le bois fut utilisé à d'autres fins par Noé et les générations après lui. Peut être pour la construction d'une habitation, ou pour faire du feu, voire même pour offrir des sacrifices. Localiser le lieu où l'arche se posa peut même devenir un lieu d'idolâtrie et un lieu de pèlerinage. Des morceaux d'arche peuvent s'arracher et être présentés pour devenir objet de dévotion de fidèles bien intentionnés mais mal conseillés ou mal informés.
Dans la Bible les noms des lieux, les nom des personnes et même les nombres sont souvent porteurs de sens. Cela ni signifie pas que le texte a été écrit de cette manière mais que dans les faits, la réalité soit autre. Dieu dans sa souveraineté se sert de ces symboles dans la vie réelle des personnages de la Bible.
Le septième mois, le dis-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes. Le jour mentionné, le dix-septième du mois est un jour plein de symbolisme biblique. C'est en ce jour que l'arche se posa sur les montagnes. Dans le chapitre 12 du livre de l'Exode, Dieu change le calendrier des Juifs et le septième mois du calendrier civil devient leur premier mois du calendrier religieux. Or, en considérant le chapitre 12 de l"Exode, on lit d'abord que la Pâques de l’Éternel avait lieu le quatorzième jour, et nous verrons dans le Nouveau Testament que c'est exactement ce jour-là que Jésus fut crucifié. Quel rapport avec le dix-septième jour ? Eh bien le dix-septième jour vient juste 3 jours plus tard que le quatorzième jour, et Jésus ressuscita trois jours après qu'il fut crucifié.
Ainsi le dix-septième jour est symbole de nouveau départ (ou de résurrection) de salut et de bénédiction.
Exemples de libération et de bénédictions où nous retrouvons le chiffre 17 (souvent 10+7)
Ce n'est probablement pas si anodin si L'arche sorti saine et sauve du déluge et que les hommes et les animaux à l'intérieur furent sauvés et purent commencer une nouvelle vie. L'apôtre Pierre dans sa première lettre, nous apprend que les eaux du déluge sont une image du baptême (1 Pierre 3:17-22), qui est "l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu", (le mot traduit en français "l'engagement" signifie en grec "chercher sérieusement"). Il faut donc avoir un profond désir, une entière motivation, prendre une décision irréversible d'arrêter tout ce qui peut offenser Dieu et rechercher à Lui plaire. C'est en quelque sorte, comme Noé, une détermination de vivre juste au milieu d'une génération méchante, perverse et foncièrement mauvaise.
Une fois que l'arche fut posée sur les montagnes de l’Ararat, Noé attendit quarante jours avant de relâcher un corbeau. Noé ne se précipite pas pour sortir de l'arche, il attend patiemment. Noé avait de la patience quand il prêchait la justice et construisait l'arche pendant cent ans quand personne ne voulait l'écouter, il démontre sa patience maintenant durant les quarante jours avant d'envoyer le corbeau pour vérifier si la terre était maintenant sèche. Noé était un homme de foi qui se caractérisait par sa patience, capable d'attendre et attendant le moment où Dieu lui dirait qu'il pouvait maintenant sortir de l'arche. Il n'agit pas inconsidérément, sans réfléchir, marchant par la vue plutôt que par la foi.
En attendant l'ordre de Dieu de sortir de l'arche, Noé envoie deux oiseaux pour s'enquérir de la situation à l'extérieur. Le premier, un corbeau classé impur (Lévitique 11:13-16) qui se nourrit entre autre de cadavres d'animaux. Le fait qu'il ne revint pas vers l'arche prouve qu'il n'est pas digne de la mission qui lui est confié mais montre en même temps que les eaux ont dû considérablement descendu et bien que le monde dehors est encore inhospitalier mais que les conditions s'amélioraient.
Le deuxième oiseau que Noé relâcha est une colombe, oiseau classé pur et utilisé dans les sacrifices. La colombe sortit une première fois mais revint mais montrant que les conditions ne s'étaient pas suffisamment amélioré. Les montagnes étaient maintenant apparentes, mais le sol était encore trop gorgé d'eau pour que la colombe puisse poser la patte.
La deuxième fois que la colombe est relâchée, sept jours plus tard, elle revient le soir avec une feuille d'olivier dans le bec. Le fait qu'elle revint vers le soir signifie probablement que la colombe est sortie plus longtemps que la première fois et la feuille d'olivier montre que la végétation a commencé à repousser.
De nouveau, sept jours plus tard la colombe est envoyée, mais cette fois-ci elle ne revient pas. Les conditions devaient être maintenant bonnes pour la colombe, qui peut se débrouiller toute seule. Elle n'a plus besoin de revenir à Noé dans l'arche. Mais pour Noé et les autres animaux, il faut encore un peu de patience mais la sortie s'annonce imminente.
Ce n'est qu'au verset 13 que nous apprenons que l'arche avait une "couverture", donc quelque chose qui recouvrait l'arche pour la protéger de la pluie. Cela était certainement aussi pour éviter que l'eau entre partout et ne rende le bois de l'arche glissant et que toute l'arche s'en trouve humide. Cette arche empêchait en même temps Noé de voir l'état extérieur. Noé qui vient de passer dix mois à l'intérieur de l'arche a dû commencer à trouver le temps très long, et devait vivement désirer sortir de l'arche et retrouver la terre ferme. Mais au lieu de commettre l'erreur de sortir de l'arche, il va plutôt ôter la couverture. Parfois pour avoir une bonne vue sur une certaine situation, il faut accomplir un certain effort. Pour avoir une belle vue du haut d'une montagne, il faut grimper des heures avant d'arriver au sommet. De même, pour avoir une bonne compréhension des Écritures, il faut les étudier attentivement. Noé put enfin voir la terre ferme, les eaux avaient reculé et la terre s'était asséchée. Mais Noé ne se fie pas seulement à ce qu'il voit, il attendra encore deux mois jusqu'à ce que Dieu lui ordonne de sortir de l'arche. Trop souvent, le croyant a tendance lorsqu'il observe une situation, à faire son jugement et ne pas attendre que Dieu lui parle clairement. En fait on prie souvent pour demander aide et direction à Dieu, et pour rechercher Sa volonté, mais on n'a pas appris à attendre que Dieu nous parle clairement avant de nous engager dans la voie qu'Il nous montre. Dans le cas de Noé, l'erreur fatale aurait été de juger lui-même de la situation et, voyant la terre ferme, de prendre sur lui la décision de sortir de l'arche. Mais Noé, en homme de foi expérimenté, a su apprendre à ne pas céder à l'impatience et sait que Dieu ne le laissera pas dans l'arche. Le moment viendra et Dieu lui dira quand il pourra le faire. Apprendre à marcher par la foi et non par la vue semblera déraisonnable à beaucoup, y compris dans nos cercles chrétiens. Et apprendre à marcher par la foi, c'est aussi apprendre à marcher avec Dieu, à son rythme, ni plus vite, ni plus lentement, et quand Dieu s'arrête, accepter de s'arrêter aussi et d'attendre: Ne pas devancer Dieu ni traîner quand Dieu nous montre le moment venu. Une comparaison sera peut être difficile à accepter à certains, mais à bien des égards, le chrétien a à apprendre d'un chien qui regarde constamment à son maître pour savoir avancer en même temps que son maître, s'arrêter et repartir et la direction à prendre.
Dieu envoya un vent pour apaiser les flots, et très probablement que l'activité sismique produisit des failles sur la croûte terrestre où les eaux se rassemblèrent pour former les océans que nous avons encore aujourd'hui. Probablement aussi que le vent vint pour assécher la Terre une fois que les eaux furent parties.
On pense toujours lorsque l'on lit la bible mais que l'on se souvient de certaines œuvres d'artistes que l'arche s'est posée sur la montagne Ararat et l'on a souvent en tête l'image d'un petit bateau au sommet d'un pic. Or le texte dit bien "les" montagnes de l’Ararat, car en plus d'être un sommet, le nom est surtout lié à une chaîne de montagnes, de même que le Mont Blanc recouvre plus que le sommet qui culmine à 4807 m mais englobe tout un massif de montagnes au dessus des 4000m. Et c'est quelque part dans ce massif que l'arche se posa.
Ce n'est pas tant localiser l'arche qui est important, mais bien plus, les leçons que le texte nous enseigne. De nombreuses personnes sont parties à la recherche de l'arche, espérant la trouver et trouver en même temps célébrité et richesse. Or il est fort probable que le bois fut utilisé à d'autres fins par Noé et les générations après lui. Peut être pour la construction d'une habitation, ou pour faire du feu, voire même pour offrir des sacrifices. Localiser le lieu où l'arche se posa peut même devenir un lieu d'idolâtrie et un lieu de pèlerinage. Des morceaux d'arche peuvent s'arracher et être présentés pour devenir objet de dévotion de fidèles bien intentionnés mais mal conseillés ou mal informés.
Dans la Bible les noms des lieux, les nom des personnes et même les nombres sont souvent porteurs de sens. Cela ni signifie pas que le texte a été écrit de cette manière mais que dans les faits, la réalité soit autre. Dieu dans sa souveraineté se sert de ces symboles dans la vie réelle des personnages de la Bible.
Le septième mois, le dis-septième jour du mois, l'arche s'arrêta sur les montagnes. Le jour mentionné, le dix-septième du mois est un jour plein de symbolisme biblique. C'est en ce jour que l'arche se posa sur les montagnes. Dans le chapitre 12 du livre de l'Exode, Dieu change le calendrier des Juifs et le septième mois du calendrier civil devient leur premier mois du calendrier religieux. Or, en considérant le chapitre 12 de l"Exode, on lit d'abord que la Pâques de l’Éternel avait lieu le quatorzième jour, et nous verrons dans le Nouveau Testament que c'est exactement ce jour-là que Jésus fut crucifié. Quel rapport avec le dix-septième jour ? Eh bien le dix-septième jour vient juste 3 jours plus tard que le quatorzième jour, et Jésus ressuscita trois jours après qu'il fut crucifié.
Ainsi le dix-septième jour est symbole de nouveau départ (ou de résurrection) de salut et de bénédiction.
- C'est comme nous l'avons vu, le jour où l'arche sort du déluge et repose sur les montagnes de l’Ararat.
- La fête des prémices (premiers fruits) intervenait le premier dimanche après la Pâques (donc le 17eme jour), lorsque Dieu sauva Israël de l’esclavage en Égypte.
- Les Juifs quittèrent l’Égypte le quatorzième jour et traversèrent la Mer Rouge e dix-septième jour.
- Le peuple Juif était menacé d'extinction par Hamman. Le treizième jour du premier mois Esther fit publié trois jours de jeûne avant de se rendre elle-même demander grâce au Roi le lendemain = 13 + 3 jours de jeûne + 1 jour pour la demande d'audience prévue le lendemain =17 (voir Esther 3:1-12; 4:16).
- C'est comme nous l'avons vu, 3 jours après la Pâques, le jour de la résurrection de Jésus (Luc 24:1-8)
- Christ est les prémices de ceux qui sont morts (1 Corinthiens 15:20-23)
Exemples de libération et de bénédictions où nous retrouvons le chiffre 17 (souvent 10+7)
- Romains 8:35-39 nous cite sous forme de questions 7 périls qui pourraient nous séparer de l'amour de Christ et en réponse à cela, Paul nous assure qu'aucune d'entre elles ni des dix suivantes ne pourront nous séparer de l'amour du Christ.
- Hébreux 12:18-24 nous cite 7 choses dont nous ne devons plus craindre et 10 autres qui sont des bénédictions pour le croyant.
- Le psalmiste cite 10 ennemis qui se coalisèrent contre Israël, mais donne 7 autres ennemis qui furent puissants autrefois mais dont Dieu les avait libéré. Psaume 83:6-11
Ce n'est probablement pas si anodin si L'arche sorti saine et sauve du déluge et que les hommes et les animaux à l'intérieur furent sauvés et purent commencer une nouvelle vie. L'apôtre Pierre dans sa première lettre, nous apprend que les eaux du déluge sont une image du baptême (1 Pierre 3:17-22), qui est "l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu", (le mot traduit en français "l'engagement" signifie en grec "chercher sérieusement"). Il faut donc avoir un profond désir, une entière motivation, prendre une décision irréversible d'arrêter tout ce qui peut offenser Dieu et rechercher à Lui plaire. C'est en quelque sorte, comme Noé, une détermination de vivre juste au milieu d'une génération méchante, perverse et foncièrement mauvaise.
Une fois que l'arche fut posée sur les montagnes de l’Ararat, Noé attendit quarante jours avant de relâcher un corbeau. Noé ne se précipite pas pour sortir de l'arche, il attend patiemment. Noé avait de la patience quand il prêchait la justice et construisait l'arche pendant cent ans quand personne ne voulait l'écouter, il démontre sa patience maintenant durant les quarante jours avant d'envoyer le corbeau pour vérifier si la terre était maintenant sèche. Noé était un homme de foi qui se caractérisait par sa patience, capable d'attendre et attendant le moment où Dieu lui dirait qu'il pouvait maintenant sortir de l'arche. Il n'agit pas inconsidérément, sans réfléchir, marchant par la vue plutôt que par la foi.
En attendant l'ordre de Dieu de sortir de l'arche, Noé envoie deux oiseaux pour s'enquérir de la situation à l'extérieur. Le premier, un corbeau classé impur (Lévitique 11:13-16) qui se nourrit entre autre de cadavres d'animaux. Le fait qu'il ne revint pas vers l'arche prouve qu'il n'est pas digne de la mission qui lui est confié mais montre en même temps que les eaux ont dû considérablement descendu et bien que le monde dehors est encore inhospitalier mais que les conditions s'amélioraient.
Le deuxième oiseau que Noé relâcha est une colombe, oiseau classé pur et utilisé dans les sacrifices. La colombe sortit une première fois mais revint mais montrant que les conditions ne s'étaient pas suffisamment amélioré. Les montagnes étaient maintenant apparentes, mais le sol était encore trop gorgé d'eau pour que la colombe puisse poser la patte.
La deuxième fois que la colombe est relâchée, sept jours plus tard, elle revient le soir avec une feuille d'olivier dans le bec. Le fait qu'elle revint vers le soir signifie probablement que la colombe est sortie plus longtemps que la première fois et la feuille d'olivier montre que la végétation a commencé à repousser.
De nouveau, sept jours plus tard la colombe est envoyée, mais cette fois-ci elle ne revient pas. Les conditions devaient être maintenant bonnes pour la colombe, qui peut se débrouiller toute seule. Elle n'a plus besoin de revenir à Noé dans l'arche. Mais pour Noé et les autres animaux, il faut encore un peu de patience mais la sortie s'annonce imminente.
Ce n'est qu'au verset 13 que nous apprenons que l'arche avait une "couverture", donc quelque chose qui recouvrait l'arche pour la protéger de la pluie. Cela était certainement aussi pour éviter que l'eau entre partout et ne rende le bois de l'arche glissant et que toute l'arche s'en trouve humide. Cette arche empêchait en même temps Noé de voir l'état extérieur. Noé qui vient de passer dix mois à l'intérieur de l'arche a dû commencer à trouver le temps très long, et devait vivement désirer sortir de l'arche et retrouver la terre ferme. Mais au lieu de commettre l'erreur de sortir de l'arche, il va plutôt ôter la couverture. Parfois pour avoir une bonne vue sur une certaine situation, il faut accomplir un certain effort. Pour avoir une belle vue du haut d'une montagne, il faut grimper des heures avant d'arriver au sommet. De même, pour avoir une bonne compréhension des Écritures, il faut les étudier attentivement. Noé put enfin voir la terre ferme, les eaux avaient reculé et la terre s'était asséchée. Mais Noé ne se fie pas seulement à ce qu'il voit, il attendra encore deux mois jusqu'à ce que Dieu lui ordonne de sortir de l'arche. Trop souvent, le croyant a tendance lorsqu'il observe une situation, à faire son jugement et ne pas attendre que Dieu lui parle clairement. En fait on prie souvent pour demander aide et direction à Dieu, et pour rechercher Sa volonté, mais on n'a pas appris à attendre que Dieu nous parle clairement avant de nous engager dans la voie qu'Il nous montre. Dans le cas de Noé, l'erreur fatale aurait été de juger lui-même de la situation et, voyant la terre ferme, de prendre sur lui la décision de sortir de l'arche. Mais Noé, en homme de foi expérimenté, a su apprendre à ne pas céder à l'impatience et sait que Dieu ne le laissera pas dans l'arche. Le moment viendra et Dieu lui dira quand il pourra le faire. Apprendre à marcher par la foi et non par la vue semblera déraisonnable à beaucoup, y compris dans nos cercles chrétiens. Et apprendre à marcher par la foi, c'est aussi apprendre à marcher avec Dieu, à son rythme, ni plus vite, ni plus lentement, et quand Dieu s'arrête, accepter de s'arrêter aussi et d'attendre: Ne pas devancer Dieu ni traîner quand Dieu nous montre le moment venu. Une comparaison sera peut être difficile à accepter à certains, mais à bien des égards, le chrétien a à apprendre d'un chien qui regarde constamment à son maître pour savoir avancer en même temps que son maître, s'arrêter et repartir et la direction à prendre.
15 Alors Dieu parla à Noé, en disant:
16 Sors de l'arche, toi et ta femme, tes fils et les femmes de tes fils avec toi.
17 Fais sortir avec toi tous les animaux de toute chair qui sont avec toi, tant les oiseaux que le bétail et tous les reptiles qui rampent sur la terre: qu'ils se répandent sur la terre, qu'ils soient féconds et multiplient sur la terre.
18 Et Noé sortit, avec ses fils, sa femme, et les femmes de ses fils.
19 Tous les animaux, tous les reptiles, tous les oiseaux, tout ce qui se meut sur la terre, selon leurs espèces, sortirent de l'arche.
20 Noé bâtit un autel à l'Éternel; il prit de toutes les bêtes pures et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l'autel.
21 L'Éternel sentit une odeur agréable, et l'Éternel dit en son cœur: Je ne maudirai plus la terre, à cause de l'homme, parce que les pensées du cœur de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse; et je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme je l'ai fait.
22 Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.
9:1 Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre.
2 Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains.
3 Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: je vous donne tout cela comme l'herbe verte.
4 Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.
5 Sachez-le aussi, je redemanderai le sang de vos âmes, je le redemanderai à tout animal; et je redemanderai l'âme de l'homme à l'homme, à l'homme qui est son frère.
6 Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé; car Dieu a fait l'homme à son image.
7 Et vous, soyez féconds et multipliez, répandez-vous sur la terre et multipliez sur elle.
8 Dieu parla encore à Noé et à ses fils avec lui, en disant:
9 Voici, j'établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous;
10 avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l'arche, soit avec tous les animaux de la terre.
11 J'établis mon alliance avec vous: aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n'y aura plus de déluge pour détruire la terre.
12 Et Dieu dit: C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours:
13 j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre.
14 Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue;
15 et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.
16 L'arc sera dans la nue; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre.
17 Et Dieu dit à Noé: Tel est le signe de l'alliance que j'établis entre moi et toute chair qui est sur la terre.
Le moment est maintenant venu où Dieu ordonne à Noé de sortir de l'arche lui et toute sa famille. Dieu n'a pas oublié Noé et Noé a du attendre deux mois entiers depuis que l'arche s'était posée dans les montagnes de l’Ararat. Noé n'avait pas non plus oublié que Dieu est et doit demeurer le maître de nos circonstances. Lui seul connaît le meilleur moment. Et comme la Bible témoigne souvent de Noé, il exécuta tout ce que Dieu lui avait commandé sans discuter, questionner ou tergiverser (6:22; 7:5). Noé montra sa reconnaissance à Dieu qui l'a sauvegardé et maintenu en vie, et avec lui, sa famille et tous les animaux. Nous ne devons pas nous offusquer de lire que Noé sacrifia à Dieu des animaux qui venaient juste d'échapper au déluge. Dieu avait demandé à Noé de prendre avec lui, sept couples d'animaux purs. C'est en partie la raison pour laquelle il fallait plus d'animaux purs, afin que des sacrifices puissent être offerts à Dieu.
On pourrait se poser la question comment Noé savait reconnaître et différencier les animaux purs des animaux impurs, étant donné que ce n'est que dans le livre du Lévitique que l'on trouve ces listes que Dieu donna à Moïse. La réponse est que Dieu les avait certainement déjà communiqué aux générations avant Moïse mais qu'elles ne furent consignées dans la Bible qu'au livre du Lévitique afin de ne s'appliquer qu'au peuple d’Israël à qui furent donnés les lois.
Dieu en réponse au sacrifice de Noé, contracte une alliance avec lui et toute la Création avec lui. Cette alliance est inconditionnelle dans le sens que Dieu ne demande rien en échange à Noé ni ni pose des conditions. Cette alliance est donnée à Noé, ses descendants avec lui et à toute la Création et Dieu la confirme en donnant un signe, l'arc en ciel. Cette alliance se base uniquement sur la fidélité de Dieu qui promet de ne jamais plus détruire l'homme, la Création par un déluge semblable. Par contre la Bible dit que le monde sera détruit par le feu à la fin des temps (2 Pierre 3:10-11; Apocalypse 20:9, 21:1). Dieu promet qu'aussi longtemps que le monde vivra, il y aura toujours des semailles, des moissons mais aussi que rien ne viendra arrêter les cycles des saisons, pas même le réchauffement climatique dont on parle beaucoup de nos jours.
Dieu donne à l'homme les mêmes commandements qu'Il avait donné à Adam (1:28-30), celui de procréer et cela au début et à la fin quand Il s'adressa à Noé dans les verset 1 et 7 du chapitre 9. Ce qui change par contre d'avec la situation d'avant le déluge, c'est que les animaux se mettront à craindre l'homme et que l'homme pourra désormais manger la viande de ces animaux à l'exception du sang. Aux yeux de Dieu, le sang représente l'âme, la vie de l'homme ou de l'animal. Le sang doit garder un caractère sacré. La vie d'un homme doit être sacrée et le meurtre ne doit pas être toléré ni rester impuni. La vie d'un homme a un grand prix aux yeux de Dieu, et Dieu désire qu'elle soit de même aux yeux de l'homme. Aussi le rend il pleinement responsable de la vie de son prochain, l'homme ne doit rien faire qui puisse tuer un autre homme et il doit considérer le meurtrier comme un danger pour la société et la victime comme son frère qu'il doit protéger, aider et aimer.
La vie de l'animal doit aussi être sacrée et préservée. L'homme peut tuer l'animal pour se nourrir mais pas pour le jeu. La chasse et la pèche, si ce n'est pas pour nourrir l'homme ou pour le protéger, ne devrait pas être pratiquée.
Le sang humain ou d'un animal, lorsqu'il n'est pas cuit peut contaminer l'homme de toutes sortes de maladies, et à l'époque de Noé où les réfrigérateurs n'existaient pas, le danger n'en était que plus grand. Beaucoup de chrétiens se posent la question à savoir si l'interdiction de consommer du sang s'applique toujours aujourd'hui ou non. C'est une question à laquelle nous répondrons lors de notre étude en Actes 15
Dieu veut donner l'arc en ciel comme un signe pour toute la Création que jamais plus il ne fera venir un déluge comme celui du temps de Noé sur la Terre. Ce signe servait comme un témoignage aux yeux de Dieu de la promesse qu'Il avait faite à l'homme lorsque le mal se répandrait à nouveau sur toute la Terre et de ne pas envoyer de catastrophe autre que celles qui ont été prévues pour la fin des temps. Ce signe sert aussi à l'homme et la Création pour leur montrer que la vie peut reprendre son cours sans garder la crainte permanente que le déluge puisse se renouveler et ne pas pouvoir en réchapper si cette catastrophe devait se répéter. Cela devait les aider à ne pas céder à la panique ou la terreur lorsque viendrait le prochain violent orage. Ici, c'est Dieu qui s'engage, rien ne l'y obligeait, et il ne demande rien en retour à Noé. C'est une grâce que Dieu nous a fait de pouvoir nous souvenir de ce qui s'était autrefois passé et de la promesse que Dieu a faite motivée par Sa compassion et son déplaisir de faire périr l'homme et le reste de la Création.
On pourrait se poser la question comment Noé savait reconnaître et différencier les animaux purs des animaux impurs, étant donné que ce n'est que dans le livre du Lévitique que l'on trouve ces listes que Dieu donna à Moïse. La réponse est que Dieu les avait certainement déjà communiqué aux générations avant Moïse mais qu'elles ne furent consignées dans la Bible qu'au livre du Lévitique afin de ne s'appliquer qu'au peuple d’Israël à qui furent donnés les lois.
Dieu en réponse au sacrifice de Noé, contracte une alliance avec lui et toute la Création avec lui. Cette alliance est inconditionnelle dans le sens que Dieu ne demande rien en échange à Noé ni ni pose des conditions. Cette alliance est donnée à Noé, ses descendants avec lui et à toute la Création et Dieu la confirme en donnant un signe, l'arc en ciel. Cette alliance se base uniquement sur la fidélité de Dieu qui promet de ne jamais plus détruire l'homme, la Création par un déluge semblable. Par contre la Bible dit que le monde sera détruit par le feu à la fin des temps (2 Pierre 3:10-11; Apocalypse 20:9, 21:1). Dieu promet qu'aussi longtemps que le monde vivra, il y aura toujours des semailles, des moissons mais aussi que rien ne viendra arrêter les cycles des saisons, pas même le réchauffement climatique dont on parle beaucoup de nos jours.
Dieu donne à l'homme les mêmes commandements qu'Il avait donné à Adam (1:28-30), celui de procréer et cela au début et à la fin quand Il s'adressa à Noé dans les verset 1 et 7 du chapitre 9. Ce qui change par contre d'avec la situation d'avant le déluge, c'est que les animaux se mettront à craindre l'homme et que l'homme pourra désormais manger la viande de ces animaux à l'exception du sang. Aux yeux de Dieu, le sang représente l'âme, la vie de l'homme ou de l'animal. Le sang doit garder un caractère sacré. La vie d'un homme doit être sacrée et le meurtre ne doit pas être toléré ni rester impuni. La vie d'un homme a un grand prix aux yeux de Dieu, et Dieu désire qu'elle soit de même aux yeux de l'homme. Aussi le rend il pleinement responsable de la vie de son prochain, l'homme ne doit rien faire qui puisse tuer un autre homme et il doit considérer le meurtrier comme un danger pour la société et la victime comme son frère qu'il doit protéger, aider et aimer.
La vie de l'animal doit aussi être sacrée et préservée. L'homme peut tuer l'animal pour se nourrir mais pas pour le jeu. La chasse et la pèche, si ce n'est pas pour nourrir l'homme ou pour le protéger, ne devrait pas être pratiquée.
Le sang humain ou d'un animal, lorsqu'il n'est pas cuit peut contaminer l'homme de toutes sortes de maladies, et à l'époque de Noé où les réfrigérateurs n'existaient pas, le danger n'en était que plus grand. Beaucoup de chrétiens se posent la question à savoir si l'interdiction de consommer du sang s'applique toujours aujourd'hui ou non. C'est une question à laquelle nous répondrons lors de notre étude en Actes 15
Dieu veut donner l'arc en ciel comme un signe pour toute la Création que jamais plus il ne fera venir un déluge comme celui du temps de Noé sur la Terre. Ce signe servait comme un témoignage aux yeux de Dieu de la promesse qu'Il avait faite à l'homme lorsque le mal se répandrait à nouveau sur toute la Terre et de ne pas envoyer de catastrophe autre que celles qui ont été prévues pour la fin des temps. Ce signe sert aussi à l'homme et la Création pour leur montrer que la vie peut reprendre son cours sans garder la crainte permanente que le déluge puisse se renouveler et ne pas pouvoir en réchapper si cette catastrophe devait se répéter. Cela devait les aider à ne pas céder à la panique ou la terreur lorsque viendrait le prochain violent orage. Ici, c'est Dieu qui s'engage, rien ne l'y obligeait, et il ne demande rien en retour à Noé. C'est une grâce que Dieu nous a fait de pouvoir nous souvenir de ce qui s'était autrefois passé et de la promesse que Dieu a faite motivée par Sa compassion et son déplaisir de faire périr l'homme et le reste de la Création.
18 Les fils de Noé, qui sortirent de l'arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan.
19 Ce sont là les trois fils de Noé, et c'est leur postérité qui peupla toute la terre.
20 Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.
21 Il but du vin, s'enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.
22 Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.
23 Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.
24 Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet.
25 Et il dit: Maudit soit Canaan! qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères!
26 Il dit encore: Béni soit l'Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
27 Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu'il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave!
28 Noé vécut, après le déluge, trois cent cinquante ans.
29 Tous les jours de Noé furent de neuf cent cinquante ans; puis il mourut.
Nous avons ici un événement qui nous est rapporté, qui a lieu quelques temps après la sortie de l'arche. Il est fort probable que Canaan soit né à Cham quelques temps après la sortie de l'arche.
Dans ce passage, Ici, comme en Genèse 3, c'est un fruit qui donne l'opportunité à l'homme de pécher, s'ensuit alors la découverte de la nudité, la nécessité de couvrir l'homme, et enfin un conflit entre les enfants. Le mal est dans le cœur de l'humanité. Les eaux ont peut être nettoyé la Terre mais, contre le péché, la racine du mal, il faut un autre remède (1 Jean 1:7).
La nature de ces événements déconcerte souvent les chrétiens, et lorsque l'on considère attentivement le texte, ces événements sont accablants pour Cham.
Pour commencer, Noé se met à cultiver la terre et planter une vigne. Cela ne veut pas dire comme certaines personnes l'ont pensé que c'est Noé qui produisit pour la première fois du vin ou des liqueurs. Mais Jésus en parlant des temps avant le déluge semble indiquer que la consommation (et donc la production) d'alcool existait bien avant le déluge (Matthieu 24:37-39).
La conduite de Noé a de quoi désoler, car non seulement il s’enivre, et ce, devant sa famille mais en plus il se dénuda
Cet événement montre combien la nature de l'homme après le déluge n'a en rien changé avec celle d'avant le déluge.
On ne sait pas si Noé avait une raison particulière pour laquelle il se serait mis à boire et il ne sert à pas grand chose de spéculer sur elles. L'homme n'a en réalité pas besoin d'avoir de raisons pour pécher, il le fait parce que c'est dans sa nature. Même s'il est vrai que des expériences traumatisantes peuvent être un facteur important, et Noé s'il entendant les hommes tambouriner à la porte de l'arche et les entendait hurler le suppliant de leur ouvrir la porte peut être une raison pour laquelle il aurait pu se mettre à boire, mais dans ce cas pourquoi ne serait ce que lui et pas toute sa famille puisqu'ils ont connu ces événements aussi ?
En raison de sa position de chef de famille, Noé aurait du montré l'exemple et ne pas s'adonner aux excès de vins et y ajouter l'impudicité. Les personnes ayant un rôle et une autorité dans l’Église doivent d'autant plus se méfier de leurs faiblesse et propension à pécher que du mauvais exemple qu'ils ne manqueront pas de donner, et des inévitables difficultés qui peuvent en découdre.
Il semblerait que Cham en ai parlé ouvertement à ses frères qui eux, animés d'un respect pour leur père, vont prendre les mesures qui conviennent pour cacher sa nudité. (Proverbes 17:9).
Mais lorsque Noé se remet de son vin, il entre dans une grande colère en apprenant ce qu'avait fait Cham. Et dans une société qui donne une grande importance aux relations familiales, il est accepté que si le chef de famille pèche, c'est toute la famille qui en subit la punition. (Josué 7:22-25). C'était en principe un garde-fou que de penser que d'autres peuvent subir les conséquences de nos péchés. Mais de nos jours aussi, des innocents souffrent des mauvaises actions de certaines personnes. Israël avait un proverbe qui illustrait cela (Jérémie 31:29; Ézéchiel 18:2) mais Dieu fait savoir à Ézéchiel que l'homme ne portera pas les conséquences éternelles des péchés de ses ancêtres, mais que chacun mourra pour son propre péché. (Ézéchiel 18:3-4).
La condamnation est sans appel, une malédiction est prononcée sur le fils de Cham, Canaan, la descendance de Canaan sera soumise aux esclaves de ses frères, elle sera dans la servitude. (il est intéressant de voir le superlatif employé; "l'esclave des esclaves" qui ressemble à son contraire "roi des rois"). Certains ont voulu faire croire que les personnes affectées par cette malédiction sont les personnes à la peau noire, il s'agit ici d'un courant de pensée raciste qui fut utilisé par les avocats de ceux en faveur de l'esclavage. Or, ce n'est pas toute la descendance de Cham qui est concernée par cette malédiction mais celle d'un de ses fils. Devenir l'esclave des esclaves de ses frères, ne signifie pas que Canaan deviendra l'esclave des esclaves des frères de son père (Sem et Japhet) mais bien plutôt qu'il deviendra l'esclave des esclaves de ses frères, nés du même père, Cham. Il est raisonnable de penser que Canaan ait pu avoir une participation active dans le péché de Noé et peut être contribuer à dégrader Noé (par moqueries, commérages ou autre chose plus active) et de son père Cham, bien que le texte ne soit pas explicite sur la nature du péché qu''aurait pu commettre Canaan.
Sem et Japhet sont eux bénis pour leur acte de noblesse en couvrant la nudité de leur père. Il est important qu'un mauvais acte soit réprouvé et qu'une bonne action soit récompensée. Japhet, l'ainé, se voit promettre de grands territoires mais c'est la descendance de Sem qui aura la prominence des trois. En fait, Sem reçoit une bénédiction spirituelle et c'est de sa lignée que naîtra le Messie, Japhet reçoit une bénédiction matérielle.
Le chapitre 9 se termine avec la mort de Noé, 350 ans après la sortie de l'arche, à l'âge de 950 ans.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer.
Dans ce passage, Ici, comme en Genèse 3, c'est un fruit qui donne l'opportunité à l'homme de pécher, s'ensuit alors la découverte de la nudité, la nécessité de couvrir l'homme, et enfin un conflit entre les enfants. Le mal est dans le cœur de l'humanité. Les eaux ont peut être nettoyé la Terre mais, contre le péché, la racine du mal, il faut un autre remède (1 Jean 1:7).
La nature de ces événements déconcerte souvent les chrétiens, et lorsque l'on considère attentivement le texte, ces événements sont accablants pour Cham.
Pour commencer, Noé se met à cultiver la terre et planter une vigne. Cela ne veut pas dire comme certaines personnes l'ont pensé que c'est Noé qui produisit pour la première fois du vin ou des liqueurs. Mais Jésus en parlant des temps avant le déluge semble indiquer que la consommation (et donc la production) d'alcool existait bien avant le déluge (Matthieu 24:37-39).
La conduite de Noé a de quoi désoler, car non seulement il s’enivre, et ce, devant sa famille mais en plus il se dénuda
Cet événement montre combien la nature de l'homme après le déluge n'a en rien changé avec celle d'avant le déluge.
On ne sait pas si Noé avait une raison particulière pour laquelle il se serait mis à boire et il ne sert à pas grand chose de spéculer sur elles. L'homme n'a en réalité pas besoin d'avoir de raisons pour pécher, il le fait parce que c'est dans sa nature. Même s'il est vrai que des expériences traumatisantes peuvent être un facteur important, et Noé s'il entendant les hommes tambouriner à la porte de l'arche et les entendait hurler le suppliant de leur ouvrir la porte peut être une raison pour laquelle il aurait pu se mettre à boire, mais dans ce cas pourquoi ne serait ce que lui et pas toute sa famille puisqu'ils ont connu ces événements aussi ?
En raison de sa position de chef de famille, Noé aurait du montré l'exemple et ne pas s'adonner aux excès de vins et y ajouter l'impudicité. Les personnes ayant un rôle et une autorité dans l’Église doivent d'autant plus se méfier de leurs faiblesse et propension à pécher que du mauvais exemple qu'ils ne manqueront pas de donner, et des inévitables difficultés qui peuvent en découdre.
Il semblerait que Cham en ai parlé ouvertement à ses frères qui eux, animés d'un respect pour leur père, vont prendre les mesures qui conviennent pour cacher sa nudité. (Proverbes 17:9).
Mais lorsque Noé se remet de son vin, il entre dans une grande colère en apprenant ce qu'avait fait Cham. Et dans une société qui donne une grande importance aux relations familiales, il est accepté que si le chef de famille pèche, c'est toute la famille qui en subit la punition. (Josué 7:22-25). C'était en principe un garde-fou que de penser que d'autres peuvent subir les conséquences de nos péchés. Mais de nos jours aussi, des innocents souffrent des mauvaises actions de certaines personnes. Israël avait un proverbe qui illustrait cela (Jérémie 31:29; Ézéchiel 18:2) mais Dieu fait savoir à Ézéchiel que l'homme ne portera pas les conséquences éternelles des péchés de ses ancêtres, mais que chacun mourra pour son propre péché. (Ézéchiel 18:3-4).
La condamnation est sans appel, une malédiction est prononcée sur le fils de Cham, Canaan, la descendance de Canaan sera soumise aux esclaves de ses frères, elle sera dans la servitude. (il est intéressant de voir le superlatif employé; "l'esclave des esclaves" qui ressemble à son contraire "roi des rois"). Certains ont voulu faire croire que les personnes affectées par cette malédiction sont les personnes à la peau noire, il s'agit ici d'un courant de pensée raciste qui fut utilisé par les avocats de ceux en faveur de l'esclavage. Or, ce n'est pas toute la descendance de Cham qui est concernée par cette malédiction mais celle d'un de ses fils. Devenir l'esclave des esclaves de ses frères, ne signifie pas que Canaan deviendra l'esclave des esclaves des frères de son père (Sem et Japhet) mais bien plutôt qu'il deviendra l'esclave des esclaves de ses frères, nés du même père, Cham. Il est raisonnable de penser que Canaan ait pu avoir une participation active dans le péché de Noé et peut être contribuer à dégrader Noé (par moqueries, commérages ou autre chose plus active) et de son père Cham, bien que le texte ne soit pas explicite sur la nature du péché qu''aurait pu commettre Canaan.
Sem et Japhet sont eux bénis pour leur acte de noblesse en couvrant la nudité de leur père. Il est important qu'un mauvais acte soit réprouvé et qu'une bonne action soit récompensée. Japhet, l'ainé, se voit promettre de grands territoires mais c'est la descendance de Sem qui aura la prominence des trois. En fait, Sem reçoit une bénédiction spirituelle et c'est de sa lignée que naîtra le Messie, Japhet reçoit une bénédiction matérielle.
Le chapitre 9 se termine avec la mort de Noé, 350 ans après la sortie de l'arche, à l'âge de 950 ans.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
- Chapitre 8 La relation de Dieu avec Noé : Dieu se souvint (v1), Dieu parla à Noé (v15), veille sur lui pour le protéger (v21;22). C'est aussi ainsi qu'il agit envers nous. Dieu nous porte dans son cœur, Il nous parle, nous guide, et IL nous assure de sa bénédiction.
- Chapitre 9 L'Alliance de grâce Dieu promet, Dieu pourvoit, Dieu s'engage. Noé et ses fils pouvaient se reposer sur le signe donné par Dieu, l'arc en ciel, et de me nous devons nous reposer sur la grâce abondant et immuable de Dieu.
- Dieu donne toujours beaucoup de temps afin qu'une personne parvienne à la repentance, et au croyant pour le préparer pour quelque chose de nouveau.
- Le respect des parents doit toujours être observé, sans tenir compte de leur âge, ni de leurs mauvais choix et mauvaises actions passés.
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer.
- Offrons notre vie et nos offrandes soient de bonne odeur à Dieu comme Christ le fit (Éphésiens 5:1-2)
- Ne pas participer à la médisance, ni aux commérages, et si nous sommes témoins de quelque chose que nous n'aurions pas du voir, ne le partageons pas avec des personnes qui ne devraient pas le connaître.