4-5 Propagation du péché sur toute l'humanité
1 Adam connut Eve, sa femme; elle conçut, et enfanta Caïn et elle dit: J'ai formé un homme avec l'aide de l'Éternel.
2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur.
3 Au bout de quelque temps, Caïn fit à l'Éternel une offrande des fruits de la terre;
4 et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L'Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande;
5 mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande. Caïn fut très irrité, et son visage fut abattu.
6 Et l'Éternel dit à Caïn: Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu?
7 Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui.
8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
9 L'Éternel dit à Caïn: Où est ton frère Abel? Il répondit: Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère?
10 Et Dieu dit: Qu'as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu'à moi.
11 Maintenant, tu seras maudit de la terre qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère.
12 Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre.
13 Caïn dit à l'Éternel: Mon châtiment est trop grand pour être supporté.
14 Voici, tu me chasses aujourd'hui de cette terre; je serai caché loin de ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera.
15 L'Éternel lui dit: Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l'Éternel fit connaître à Caïn que quiconque le trouverait ne le tuerait point.
16 Puis, Caïn s'éloigna de la face de l'Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l'orient d'Éden.
Au chapitre précédent, nous avons pu connaître comme le péché est entré dans le monde. Dans ce chapitre nous allons apprendre comment il se propage en se développant et s'exprimant tout d'abord dans la première famille. Nous sommes ici dans les "premières fois" , la première grossesse, la première naissance, la première famille, le premier meurtre et le premier martyr. Tout cela dans ce chapitre 4.
Adam et Eve connurent leur premier enfant Caïn dont le nom en Hébreu signifie possession ou acquisition. Eve montre par là sa foi en Dieu en ce que ce n'est pas elle, ni son mari qui ont formé cet enfant, mais Dieu qui l'a formé alors qu'il croissait dans son ventre. Elle espère sans doute que ce fils sera celui que Dieu avait promis et qui vaincrait et écraserait la tête du serpent. Nous avons dans ce chapitre les différents types de relations typique d'une famille, relation conjugale, les parents, les enfants, les relations entre frères et sœurs. Ce sont toutes ces relations que l'on trouve dans la famille, le modèle que Dieu a pensé pour la société. Les premiers parents, Adam et Eve, bien que chassés du jardin d’Éden semblent avoir gardé le souvenir de leur relation avec Dieu et gardé précieusement dans leur mémoire la promesse d'un descendant qui vaincra Satan. Il y a aussi des choses que l'on ne lit pas dans ce chapitre mais que l'on devine Adam et Eve avoir transmis à leurs enfants. L'origine des sacrifices, et la vengeance sanglante qui veut que le sang d'un meurtrier soit aussi versé. Adam et Eve semblent avoir bien joué leur rôle de parents et avoir transmis ce qu'ils ont reçu de Dieu à leur enfants.
Caïn et Abel son frère, ont un caractère différent. Les deux croient en Dieu et viennent avec une offrande en signe d'adoration à Dieu. Caïn, qui est devenu laboureur apporte une partie de sa récolte, des fruits de la Terre. Abel, son frère, est devenu éleveur et apporte auprès de Dieu des premiers-nés avec leur graisse de ses troupeaux.
Dieu accepta l'offrande d'Abel mais rejeta celle de Caïn. A première vue cela peut paraître injuste car le texte ne nous donne pas d'explications claires sur le mal que Caïn a pu commettre en venant à Dieu avec son offrande. Dieu n'est certainement pas injuste pour rejeter une personne sans une bonne raison. On peut discerner ici trois raisons :
Dans l'Ancien Testament, Dieu montrait son approbation du sacrifice en le consumant par le feu. (Exemple en 2 Chroniques 7:1). On ne peut prétendre que ce fut le cas pour le sacrifice d'Abel mais une chose est sûre, c'est qu'en consumant par le feu le sacrifice qu'il agrée, Il montre aux yeux de tous que ce sacrifice là Lui est donnée d'une manière qui Lui plaise. Certainement qu'il fut évident que Dieu approuvait le sacrifice d'Abel et que l'offrande de Caïn ne lui était pas agréable.
L'attitude de la personne qui vient à Dieu compte tout autant que le sacrifice, ainsi Dieu porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande alors qu'Il rejeta autant Caïn que son offrande.
L'attitude de Caïn est mise à jour quand au lieu de se repentir, Caïn se mit en colère et le laissait voir sur son visage. De la même manière que pour Adam et Eve dans le jardin d’Éden, la parole de Dieu doit être prise comme faisant autorité et devant être prise comme Elle nous est donnée. Si Dieu déclare que le sacrifice de Caïn était inacceptable, elle doit être acceptée ainsi. Ce que Dieu attendait de Caïn, c'est qu'il lui offre un sacrifice qui soit acceptable. C'est le conseil que Dieu lui donne.
Le cœur de Caïn est mis en évidence par la manière dont Il s'adresse à Dieu et envers son frère Abel.
L'attitude que nous avons envers nos semblables reflète l'état de notre relation avec Dieu.
Caïn sans aucun doute préméditait dans son cœur de se venger contre son frère et projetait de commettre le premier meurtre.
Dieu, comme Il l'avait fait quand Adam et Eve avaient péché, confronte Caïn pour lui faire avouer son péché et admettre sa culpabilité. De même , nous aussi nous aurons un jour à rendre compte devant Dieu de nos actes et paroles (Matthieu 12:36; Romains 14:12 et 1 Pierre 4:4-5).
Mais Caïn, au lieu de se repentir et de s'humilier préféra parler de manière arrogante à Dieu. Caïn qui en tant que fils premier né avait le devoir et la responsabilité d'honorer et de protéger son frère plus jeune. Au lieu de cela, il ment sans remord et montre la dureté et la froideur de son cœur en disant à Dieu "Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère ?" Caïn montre bien par là qu'il n'est pas un enfant de Dieu mais une postérité du serpent dont parle le chapitre précédent en 3:15). Caïn choisit sciemment de devenir un impie.
Lorsque Caïn répond avec arrogance à Dieu "suis je le gardien de mon frère ?"; la réponse est que dans l'absolu, la réponse est non car personne ne peut assurer la protection d'un autre quand l'autre personne n'est pas présente. Mais nous sommes tous responsables aux yeux de Dieu de nos actes envers nos semblables. Le meurtre, les violences physiques et toute action inspirée par l'égoïsme et la haine ne seront pas laissées impunies et chacun devra en rendre compte à Dieu. Ce que Dieu attend de nous tous, ce sont des actes inspirés par l'amour et la justice; nos actes doivent être bienveillants envers les autres.
Dans sa réponse à Caïn, Dieu dit "la voix du sang de ton frère crie de la Terre jusqu'à moi", ce qui signifie qu'aucun péché n'est ignoré de Dieu, mais aussi qu'un péché en entraîne souvent un autre et finit par être mis en évidence. (Nombres 32:23). Caïn commença à pécher quand il voulut offrir une offrande qui lui convenait à Dieu. Le péché est toute désobéissance à la volonté de Dieu. A ce premier péché s'ajoute la colère contre Dieu et contre Abel, le manque de respect envers Dieu, la haine envers son frère, le meurtre, le refus de se repentir .... Ce qui donc commença à l'intérieur du cœur finit par se montrer tant dans l'attitude que les actes et les paroles de Caïn. (1 Jean 3:11-12, 15; 1 Samuel 15:22).
En conséquence du péché de Caïn, Dieu maudit la terre pour qu'elle ne donne plus facilement ses fruits. Il lui faudra dorénavant travailler à la sueur de son front pour obtenir ce qu'il veut récolter. Les ronces, les mauvaises herbes, les pierres et tout obstacle à une bonne récolte trouvent leur raison d'être dans cette malédiction. La terre devient elle aussi pauvre en elle même, inégale, manquant des éléments nutritifs vitaux pour la croissance des plantes.
En plus de cela, Caïn vivra comme un fugitif, un nomade, dans la peur. Car le péché produit aussi cela, la peur.
Au lieu d'avoir des regrets sur ce qu'il a fait à Abel et d'accepter le châtiment comme une juste rétribution pour ses mauvaises actions, Caïn va se plaindre à Dieu de s'être montré trop dur dans son jugement. Les souffrances et les torts causés sont ignorés, et c'est ainsi qu'encore aujourd'hui on agit en trouvant des circonstances atténuantes pour l'auteur des crimes qui finit par être "condamné" à peu de choses sinon à ne pas recommencer. Il n'y a aucune repentance dans les paroles de Caïn; il voit sa propre souffrance et ne considère pas celle, bien plus grande qu'il a infligé à Abel et à ses parents Adam et Eve.
On aurait peut être tendance à penser que puisque la bible ne mentionne que trois des enfants d'Adam et Eve par leur nom, qu'il n'y avait qu'eux sur Terre à ce moment là. Or, la réponse de Caïn montre bien que d'autres enfants étaient nés d'Adam et Eve comme le verset 4 du chapitre suivant 5:4. Caïn montre également qu'il comprend bien que son crime était suffisamment grave pour mériter sa propre mort.
Dieu montre toute sa grâce devant un pécheur non repentant en l'assurant de sa protection. Personne ne portera sa main et personne ne le tuera.
Le verset 16 est un terrible verset mais qui s'avère aussi vrai pour toutes les personnes qui rejettent Dieu et choisissent la voie du mal. Il finit par choisir un châtiment pire que celui que Dieu lui donnait : Dieu lui avait promis le désert, la malédiction du sol et cela est pourtant préférable quand Dieu est présent qu'un jardin et un confort quand Dieu n'y est pas. Caïn se choisit le désert, le sol maudit et une vie de fugitif loin de Dieu. L'obstination a ceci de dangereux, c'est qu'elle peut être sans limite.
Adam et Eve connurent leur premier enfant Caïn dont le nom en Hébreu signifie possession ou acquisition. Eve montre par là sa foi en Dieu en ce que ce n'est pas elle, ni son mari qui ont formé cet enfant, mais Dieu qui l'a formé alors qu'il croissait dans son ventre. Elle espère sans doute que ce fils sera celui que Dieu avait promis et qui vaincrait et écraserait la tête du serpent. Nous avons dans ce chapitre les différents types de relations typique d'une famille, relation conjugale, les parents, les enfants, les relations entre frères et sœurs. Ce sont toutes ces relations que l'on trouve dans la famille, le modèle que Dieu a pensé pour la société. Les premiers parents, Adam et Eve, bien que chassés du jardin d’Éden semblent avoir gardé le souvenir de leur relation avec Dieu et gardé précieusement dans leur mémoire la promesse d'un descendant qui vaincra Satan. Il y a aussi des choses que l'on ne lit pas dans ce chapitre mais que l'on devine Adam et Eve avoir transmis à leurs enfants. L'origine des sacrifices, et la vengeance sanglante qui veut que le sang d'un meurtrier soit aussi versé. Adam et Eve semblent avoir bien joué leur rôle de parents et avoir transmis ce qu'ils ont reçu de Dieu à leur enfants.
Caïn et Abel son frère, ont un caractère différent. Les deux croient en Dieu et viennent avec une offrande en signe d'adoration à Dieu. Caïn, qui est devenu laboureur apporte une partie de sa récolte, des fruits de la Terre. Abel, son frère, est devenu éleveur et apporte auprès de Dieu des premiers-nés avec leur graisse de ses troupeaux.
Dieu accepta l'offrande d'Abel mais rejeta celle de Caïn. A première vue cela peut paraître injuste car le texte ne nous donne pas d'explications claires sur le mal que Caïn a pu commettre en venant à Dieu avec son offrande. Dieu n'est certainement pas injuste pour rejeter une personne sans une bonne raison. On peut discerner ici trois raisons :
- Abel apporta son offrande avec sa foi. C'est dans le nouveau testament, dans Hébreux 11:4 que nous est donné la différence entre la manière dont fut données le deux offrandes. Abel vint avec ce que Dieu voulait qu'on lui amena. La différence est qu'Abel essayait de plaire à Dieu alors que Caïn non.
- Abel amena le meilleur de ce qu'il avait, les premiers nés de son troupeau. Dieu, dans l'Ancien Testament demande souvent à ce que la première partie de la récolte et les premiers nés des troupeaux lui soient offerts. Il n'est pas dit que Caïn ait apporté les premiers et les meilleurs fruits de sa récolte, il est seulement dit qu'il amena des fruits. Or nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu pour lui donner nos restes, ou ce dont nous ne voulons pas pour nous-mêmes. Caïn montre déjà par ceci que bien qu'il croit en Dieu; il ne se soucie pas de lui plaire.
- Pour venir à Dieu et apporter son offrande, il faut avant tout, régler avec Lui le problème de son propre péché. Dans le livre du Lévitique, il est fait mention des différents sacrifices que l'on peut offrir à Dieu. Bien qu'il existe des sacrifices non sanglants, comme le sacrifice qui consiste à apporter un gâteau sans levain, il ne pouvait être apporté qu'une fois que l'adorateur avait sacrifié un agneau parfait et innocent pour le pardon de ses péchés. Le sacrifice de gâteau sans levain était là pour l'adorateur qui voulait montrer sa reconnaissance et sa joie à Dieu pour le pardon de ses péchés. Caïn devait offrir un animal en sacrifice pour le pardon de ses péchés. C'est ensuite qu'il pouvait amener le meilleur de sa récolte en offrande à Dieu (Hébreux 9:22).
Dans l'Ancien Testament, Dieu montrait son approbation du sacrifice en le consumant par le feu. (Exemple en 2 Chroniques 7:1). On ne peut prétendre que ce fut le cas pour le sacrifice d'Abel mais une chose est sûre, c'est qu'en consumant par le feu le sacrifice qu'il agrée, Il montre aux yeux de tous que ce sacrifice là Lui est donnée d'une manière qui Lui plaise. Certainement qu'il fut évident que Dieu approuvait le sacrifice d'Abel et que l'offrande de Caïn ne lui était pas agréable.
L'attitude de la personne qui vient à Dieu compte tout autant que le sacrifice, ainsi Dieu porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande alors qu'Il rejeta autant Caïn que son offrande.
L'attitude de Caïn est mise à jour quand au lieu de se repentir, Caïn se mit en colère et le laissait voir sur son visage. De la même manière que pour Adam et Eve dans le jardin d’Éden, la parole de Dieu doit être prise comme faisant autorité et devant être prise comme Elle nous est donnée. Si Dieu déclare que le sacrifice de Caïn était inacceptable, elle doit être acceptée ainsi. Ce que Dieu attendait de Caïn, c'est qu'il lui offre un sacrifice qui soit acceptable. C'est le conseil que Dieu lui donne.
Le cœur de Caïn est mis en évidence par la manière dont Il s'adresse à Dieu et envers son frère Abel.
L'attitude que nous avons envers nos semblables reflète l'état de notre relation avec Dieu.
Caïn sans aucun doute préméditait dans son cœur de se venger contre son frère et projetait de commettre le premier meurtre.
Dieu, comme Il l'avait fait quand Adam et Eve avaient péché, confronte Caïn pour lui faire avouer son péché et admettre sa culpabilité. De même , nous aussi nous aurons un jour à rendre compte devant Dieu de nos actes et paroles (Matthieu 12:36; Romains 14:12 et 1 Pierre 4:4-5).
Mais Caïn, au lieu de se repentir et de s'humilier préféra parler de manière arrogante à Dieu. Caïn qui en tant que fils premier né avait le devoir et la responsabilité d'honorer et de protéger son frère plus jeune. Au lieu de cela, il ment sans remord et montre la dureté et la froideur de son cœur en disant à Dieu "Je ne sais pas; suis-je le gardien de mon frère ?" Caïn montre bien par là qu'il n'est pas un enfant de Dieu mais une postérité du serpent dont parle le chapitre précédent en 3:15). Caïn choisit sciemment de devenir un impie.
Lorsque Caïn répond avec arrogance à Dieu "suis je le gardien de mon frère ?"; la réponse est que dans l'absolu, la réponse est non car personne ne peut assurer la protection d'un autre quand l'autre personne n'est pas présente. Mais nous sommes tous responsables aux yeux de Dieu de nos actes envers nos semblables. Le meurtre, les violences physiques et toute action inspirée par l'égoïsme et la haine ne seront pas laissées impunies et chacun devra en rendre compte à Dieu. Ce que Dieu attend de nous tous, ce sont des actes inspirés par l'amour et la justice; nos actes doivent être bienveillants envers les autres.
Dans sa réponse à Caïn, Dieu dit "la voix du sang de ton frère crie de la Terre jusqu'à moi", ce qui signifie qu'aucun péché n'est ignoré de Dieu, mais aussi qu'un péché en entraîne souvent un autre et finit par être mis en évidence. (Nombres 32:23). Caïn commença à pécher quand il voulut offrir une offrande qui lui convenait à Dieu. Le péché est toute désobéissance à la volonté de Dieu. A ce premier péché s'ajoute la colère contre Dieu et contre Abel, le manque de respect envers Dieu, la haine envers son frère, le meurtre, le refus de se repentir .... Ce qui donc commença à l'intérieur du cœur finit par se montrer tant dans l'attitude que les actes et les paroles de Caïn. (1 Jean 3:11-12, 15; 1 Samuel 15:22).
En conséquence du péché de Caïn, Dieu maudit la terre pour qu'elle ne donne plus facilement ses fruits. Il lui faudra dorénavant travailler à la sueur de son front pour obtenir ce qu'il veut récolter. Les ronces, les mauvaises herbes, les pierres et tout obstacle à une bonne récolte trouvent leur raison d'être dans cette malédiction. La terre devient elle aussi pauvre en elle même, inégale, manquant des éléments nutritifs vitaux pour la croissance des plantes.
En plus de cela, Caïn vivra comme un fugitif, un nomade, dans la peur. Car le péché produit aussi cela, la peur.
Au lieu d'avoir des regrets sur ce qu'il a fait à Abel et d'accepter le châtiment comme une juste rétribution pour ses mauvaises actions, Caïn va se plaindre à Dieu de s'être montré trop dur dans son jugement. Les souffrances et les torts causés sont ignorés, et c'est ainsi qu'encore aujourd'hui on agit en trouvant des circonstances atténuantes pour l'auteur des crimes qui finit par être "condamné" à peu de choses sinon à ne pas recommencer. Il n'y a aucune repentance dans les paroles de Caïn; il voit sa propre souffrance et ne considère pas celle, bien plus grande qu'il a infligé à Abel et à ses parents Adam et Eve.
On aurait peut être tendance à penser que puisque la bible ne mentionne que trois des enfants d'Adam et Eve par leur nom, qu'il n'y avait qu'eux sur Terre à ce moment là. Or, la réponse de Caïn montre bien que d'autres enfants étaient nés d'Adam et Eve comme le verset 4 du chapitre suivant 5:4. Caïn montre également qu'il comprend bien que son crime était suffisamment grave pour mériter sa propre mort.
Dieu montre toute sa grâce devant un pécheur non repentant en l'assurant de sa protection. Personne ne portera sa main et personne ne le tuera.
Le verset 16 est un terrible verset mais qui s'avère aussi vrai pour toutes les personnes qui rejettent Dieu et choisissent la voie du mal. Il finit par choisir un châtiment pire que celui que Dieu lui donnait : Dieu lui avait promis le désert, la malédiction du sol et cela est pourtant préférable quand Dieu est présent qu'un jardin et un confort quand Dieu n'y est pas. Caïn se choisit le désert, le sol maudit et une vie de fugitif loin de Dieu. L'obstination a ceci de dangereux, c'est qu'elle peut être sans limite.
17 Caïn connut sa femme; elle conçut, et enfanta Hénoc. Il bâtit ensuite une ville, et il donna à cette ville le nom de son fils Hénoc.
18 Hénoc engendra Irad, Irad engendra Mehujaël, Mehujaël engendra Metuschaël, et Metuschaël engendra Lémec.
19 Lémec prit deux femmes: le nom de l'une était Ada, et le nom de l'autre Tsilla.
20 Ada enfanta Jabal: il fut le père de ceux qui habitent sous des tentes et près des troupeaux.
21 Le nom de son frère était Jubal: il fut le père de tous ceux qui jouent de la harpe et du chalumeau.
22 Tsilla, de son côté, enfanta Tubal Caïn, qui forgeait tous les instruments d'airain et de fer. La soeur de Tubal Caïn était Naama.
23 Lémec dit à ses femmes: Ada et Tsilla, écoutez ma voix! Femmes de Lémec, écoutez ma parole! J'ai tué un homme pour ma blessure, Et un jeune homme pour ma meurtrissure.
24 Caïn sera vengé sept fois, Et Lémec soixante-dix-sept fois.
25 Adam connut encore sa femme; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donnée un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué.
26 Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel.
Dans cette deuxième section du chapitre 4, nous avons la descendance de Caïn. Pour ceux qui se poseraient la question d'où vient la femme de Caïn, la réponse la plus plausible est à lire ici. Caïn bâtit une ville comme le feront plus tard les hommes à Babel et il donna le nom de son fils à cette ville. En ce court passage, on trouve quand même un indice qui se reconnaît encore aujourd'hui. Caïn qui rejette Dieu, et qui aurait quand même du l'adorer, finit par s'adorer lui-même au travers de son fils. Il honore son fils plutôt que Dieu. Combien de parents font de même aujourd'hui ?
C'est quatre générations plus tard que l'on trouve un autre indice significatif, quand avec Lémec, non content d'avoir une femme, en prend une deuxième et c'est ainsi que naît la polygamie. Dieu avait prévu un homme et une femme, et c'est de Lamec que l'on trouve pour la première fois trace de ce mal que l'on continuera de rencontrer dans l'Ancien Testament et que l'on retrouve toujours aujourd'hui chez des peuples dans certaines parties du monde. Lamec était animé du même esprit que Caïn, il glorifie la violence et le meurtre.
La bible mentionne trois fils et une fille qui naquirent des deux femmes de Caïn.
D'Ada, sa première femme, naquit Jabal qui fut le premier à élever du bétail et très probablement du mode de vie nomade. Le deuxième fils Jubal était lui, le père de la musique et notamment de la harpe et du chalumeau qui est l'ancêtre de la flûte.
Tubal-Caïn naquit lui de Tsilla, la deuxième femme de Lémec. Il fut le premier forgeron. Avec le fer ou l'airain il fut certainement le premier à fabriquer des instruments de musique, mais aussi des armes et même des ustensiles de cuisine.
Dans les paroles de Lémec, nous y trouvons un sens perverti de la justice. Sa justice à lui à un fort relent de vengeance et de violence. En réclamant la justice; Lémec fait comme bon nombre de nos semblables, en demandant justice; tout simplement pour que celui qui lui a fait du mal soit lui même frappé du même mal. La vengeance est encore prônée de nos jours, mais elle n'est pas la justice. Et la vengeance, est généralement exercée par la personne qui estime qu'on lui a fait du mal, et en retour il demande à ce que le mal soit rendu. Mais la vengeance est toujours terrible, elle n'est pas raisonnable et finit par faire toujours plus de mal et la violence ne fait qu'escalader dangereusement. Plus tard, dans le Nouveau Testament, Jésus nous enseignera que nous devons bien plutôt pardonner et même, à le faire plus souvent que l'offense est faite, c'est là un principe biblique que le bien doit surabonder par rapport au mal Ainsi Lamech demande vengeance 77 fois pour l'offense faite; Jésus lui ordonne plutôt de pardonner 70x7 fois =490 fois (Matthieu 18:21-22; Romains 5:19-20; 1 Timothée 1:12-14)
D'Adam et Eve naquit un troisième fils, Seth. Et c'est en Lui qu'Eve reconnut une nouvelle descendance donnée par Dieu pour remplacer Abel. Heureusement la Bible ne s'arrête pas au mal, mais offre toujours un message d'espoir. Ainsi ce chapitre ne se termine pas sur la violence, la polygamie et l'injustice. Non, Dieu prend soin de nous y présenter le départ d'une nouvelle lignée qui elle sera meilleure, juste et marchera avec Dieu. Et c'est cette lignée là que nous étudierons dans le prochain chapitre.
C'est quatre générations plus tard que l'on trouve un autre indice significatif, quand avec Lémec, non content d'avoir une femme, en prend une deuxième et c'est ainsi que naît la polygamie. Dieu avait prévu un homme et une femme, et c'est de Lamec que l'on trouve pour la première fois trace de ce mal que l'on continuera de rencontrer dans l'Ancien Testament et que l'on retrouve toujours aujourd'hui chez des peuples dans certaines parties du monde. Lamec était animé du même esprit que Caïn, il glorifie la violence et le meurtre.
La bible mentionne trois fils et une fille qui naquirent des deux femmes de Caïn.
D'Ada, sa première femme, naquit Jabal qui fut le premier à élever du bétail et très probablement du mode de vie nomade. Le deuxième fils Jubal était lui, le père de la musique et notamment de la harpe et du chalumeau qui est l'ancêtre de la flûte.
Tubal-Caïn naquit lui de Tsilla, la deuxième femme de Lémec. Il fut le premier forgeron. Avec le fer ou l'airain il fut certainement le premier à fabriquer des instruments de musique, mais aussi des armes et même des ustensiles de cuisine.
Dans les paroles de Lémec, nous y trouvons un sens perverti de la justice. Sa justice à lui à un fort relent de vengeance et de violence. En réclamant la justice; Lémec fait comme bon nombre de nos semblables, en demandant justice; tout simplement pour que celui qui lui a fait du mal soit lui même frappé du même mal. La vengeance est encore prônée de nos jours, mais elle n'est pas la justice. Et la vengeance, est généralement exercée par la personne qui estime qu'on lui a fait du mal, et en retour il demande à ce que le mal soit rendu. Mais la vengeance est toujours terrible, elle n'est pas raisonnable et finit par faire toujours plus de mal et la violence ne fait qu'escalader dangereusement. Plus tard, dans le Nouveau Testament, Jésus nous enseignera que nous devons bien plutôt pardonner et même, à le faire plus souvent que l'offense est faite, c'est là un principe biblique que le bien doit surabonder par rapport au mal Ainsi Lamech demande vengeance 77 fois pour l'offense faite; Jésus lui ordonne plutôt de pardonner 70x7 fois =490 fois (Matthieu 18:21-22; Romains 5:19-20; 1 Timothée 1:12-14)
D'Adam et Eve naquit un troisième fils, Seth. Et c'est en Lui qu'Eve reconnut une nouvelle descendance donnée par Dieu pour remplacer Abel. Heureusement la Bible ne s'arrête pas au mal, mais offre toujours un message d'espoir. Ainsi ce chapitre ne se termine pas sur la violence, la polygamie et l'injustice. Non, Dieu prend soin de nous y présenter le départ d'une nouvelle lignée qui elle sera meilleure, juste et marchera avec Dieu. Et c'est cette lignée là que nous étudierons dans le prochain chapitre.
5:1 Voici le livre de la postérité d'Adam. Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressemblance de Dieu.
2 Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d'homme, lorsqu'ils furent créés.
3 Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth.
4 Les jours d'Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans; et il engendra des fils et des filles.
5 Tous les jours qu'Adam vécut furent de neuf cent trente ans; puis il mourut.
6 Seth, âgé de cent cinq ans, engendra Énosch.
7 Seth vécut, après la naissance d'Énosch, huit cent sept ans; et il engendra des fils et des filles.
8 Tous les jours de Seth furent de neuf cent douze ans; puis il mourut.
9 Énosch, âgé de quatre-vingt-dix ans, engendra Kénan.
10 Énosch vécut, après la naissance de Kénan, huit cent quinze ans; et il engendra des fils et des filles.
11 Tous les jours d'Énosch furent de neuf cent cinq ans; puis il mourut.
12 Kénan, âgé de soixante-dix ans, engendra Mahalaleel.
13 Kénan vécut, après la naissance de Mahalaleel, huit cent quarante ans; et il engendra des fils et des filles.
14 Tous les jours de Kénan furent de neuf cent dix ans; puis il mourut.
15 Mahalaleel, âgé de soixante-cinq ans, engendra Jéred.
16 Mahalaleel vécut, après la naissance de Jéred, huit cent trente ans; et il engendra des fils et des filles.
17 Tous les jours de Mahalaleel furent de huit cent quatre-vingt-quinze ans; puis il mourut.
18 Jéred, âgé de cent soixante-deux ans, engendra Hénoc.
19 Jéred vécut, après la naissance d'Hénoc, huit cents ans; et il engendra des fils et des filles.
20 Tous les jours de Jéred furent de neuf cent soixante-deux ans; puis il mourut.
21 Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah.
22 Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles.
23 Tous les jours d'Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans.
24 Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit.
25 Metuschélah, âgé de cent quatre-vingt-sept ans, engendra Lémec.
26 Metuschélah vécut, après la naissance de Lémec, sept cent quatre-vingt deux ans; et il engendra des fils et des filles.
27 Tous les jours de Metuschélah furent de neuf cent soixante-neuf ans; puis il mourut.
28 Lémec, âgé de cent quatre-vingt-deux ans, engendra un fils.
29 Il lui donna le nom de Noé, en disant: Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que l'Éternel a maudite.
30 Lémec vécut, après la naissance de Noé, cinq cent quatre-vingt-quinze ans; et il engendra des fils et des filles.
31 Tous les jours de Lémec furent de sept cent soixante-dix sept ans; puis il mourut.
32 Noé, âgé de cinq cents ans, engendra Sem, Cham et Japhet.
Dis fois dans le livre de la Genèse, nous trouvons dans l'hébreux d'origine, le mot Toledot qui fut traduit en français par 'voici le livre des générations ...", "voici la généalogie de ..." ou encore "voici l'origine de ...". Nous avons dans ce chapitre la seconde fois où ce terme est utilisé (la première fois est en 2:4; les autres sont en 5:1; 6:9; 10:1; 11:10; 11:27; 25:12; 25:19; 36;1 et 37:2). A chaque fois l'auteur du livre de la Genèse nous montre le développement qui suit le nom mentionné dans cette phrase.
Ainsi en Genèse 5:1; l'auteur nous montre ce qui advient d'Adam et de sa descendance choisie par Dieu.
Il y a plusieurs choses dans ce chapitre qui peuvent susciter le doute dans l'esprit à la lecture de ce chapitre. La première de ces choses est sans doute la longévité des hommes enregistrée dans cette généalogie. Cette page offre quelques éléments de réponses plausibles mais nous rappellerons aussi que si Adam et Eve n'avaient pas désobéi à Dieu, ils n'étaient pas destinés à mourir. La mort spirituelle intervint immédiatement et l'homme naît aujourd'hui pécheur avant même de sortir du ventre de sa mère. Il naît en fait, mort dans ses péchés. La mort physique elle n'a pas été immédiate et cette généalogie nous montre que Dieu laissa vivre l'homme pratiquement mille ans. Personne dans cette généalogie qui comporte 10 noms ne vivra au delà de mille ans qui pour les peuples d'alors aurait pu symboliser en quelque sorte la divinité. Mais une chose est certaine; c'est que dans la mémoire des peuples, il a été conservé le souvenir d'hommes ayant vécu très longtemps, bien plus longtemps que nous aujourd'hui. Si dans la grande majorité des traditions des peuples, la vérité s'est estompée pour finalement tomber dans l'oubli, nous avons dans la Bible, un rapport réaliste et significatif de la longévité que connurent les hommes autrefois. (Cliquez sur ce lien Vivre 900 ans avant le déluge ? ).
Nous observons aussi le changement qui s'opère entre le verset 1 et le verset 3. Dieu créa l'homme à son image, mais lorsque l'homme devint pécheur, il naquit de lui, une descendance non plus à l'image de Dieu mais à l'image de son parent pécheur. Bien que l'homme est toujours à l'image de Dieu, il est malheureusement aussi à cause du péché, à l'image de l'homme uniquement, car en Dieu on ne trouve pas d'égoïsme, d'orgueil, de méchanceté ou de vanité.
Une autre chose que nous remarquons dans ce chapitre est l'omniprésence de la mort qui est comme martelée pour chaque génération qui passe rappelant les paroles de Paul en Romains 5:12-14.
Mais derrière ce triste portrait de la généalogie d'Adam où la mort règne, Dieu, a souverainement pris soin d'y glisser un message d'espoir.
Si l'on prend chacun de ces noms et que l'on aligne leur signification, alors on peut lire :
L'homme rendu mortel, se lamente, (mais) béni de Dieu descendra (du ciel) pour enseigner, "et" sa mort apportera (aux) humiliés (du) repos. Bien entendu les mots entre parenthèses sont mis pour rende la phrase compréhensible. Mais par l'association des racines linguistiques de ces noms, Dieu continue de nous faire entrevoir celui qui viendra donner sa vie en rançon pour le salut de ceux qui mettent leur confiance en Lui.
Pour ce qui concerne Hénoc, il convient de mentionner qu'il marchait avec Dieu et qu'il ne vit point la mort car Dieu le prit dans les airs pour être avec Lui. La mort pour le chrétien n'est pas à craindre, car pour lui c'est retourner à la maison. Mais Dieu n'allait pas envoyer le déluge sur l'humanité sans les prévenir pour qu'ils se repentent. C'est ce que fit Hénoc avant son enlèvement. Aujourd'hui encore, les chrétiens ont pour tâche de prêcher la repentance et le pardon des péchés, il arrivera un moment peu de temps avant que le jugement soit prononcé que Dieu enlèvera son Église. Il est intéressant de noter que le message d'Hénoc était le jugement à venir, et c'est pour cela qu'il réfère déjà à cette époque le retour du Christ, avant même sa première venue en humilité pour apporter la grâce (Jude 14-15).
Il est aussi remarquable de constater que Métuschélah ne porte pas son nom par hasard. Et si l'on se penche sur les âges de ces patriarches on peut voir qu'Hénoc connut son aïeul Adam pendant 57 ans et que Métuschélah avait lui, 243 ans quand Adam mourut. En fait Adam connut tous ses descendants jusqu'à Lémec, le père de Noé. On peut donc légitimement penser qu'Adam transmit ce que Dieu lui avait dit à chacun de ses descendants. Noé lui vint sur scène 126 ans après la mort d'Adam.
Métuschélah est le patriarche qui vécut le plus longtemps : 969 ans et comme son nom annonce le jugement, nous ne devrions pas être surpris que sa mort coïncide justement avec l'année où le déluge tomba.
En effet Métuschélah avait 187 ans quand il eut son fils Lémec, et Lémec avait 182 quand son fils Noé vint au monde. A cela nous rajoutons les 600 années de la vie de Noé quand vint le déluge annoncé (Génèse 7:6). Ce qui nous donne 187+182+600=969 ans. Dieu dans sa grâce pour les pécheurs fit mourir Métuschélah 969 ans avant de faire venir le déluge. (2 Pierre 3:9; 1 Pierre 3:18-20).
Mais 100 avant que le déluge ne vienne, Noé eut trois fils Sem, Cham et Japhet qui l'aideront à construire l'arche selon les plans que Dieu lui avait montré.
Ce que ces deux chapitres nous apprennent :
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer :
Ainsi en Genèse 5:1; l'auteur nous montre ce qui advient d'Adam et de sa descendance choisie par Dieu.
Il y a plusieurs choses dans ce chapitre qui peuvent susciter le doute dans l'esprit à la lecture de ce chapitre. La première de ces choses est sans doute la longévité des hommes enregistrée dans cette généalogie. Cette page offre quelques éléments de réponses plausibles mais nous rappellerons aussi que si Adam et Eve n'avaient pas désobéi à Dieu, ils n'étaient pas destinés à mourir. La mort spirituelle intervint immédiatement et l'homme naît aujourd'hui pécheur avant même de sortir du ventre de sa mère. Il naît en fait, mort dans ses péchés. La mort physique elle n'a pas été immédiate et cette généalogie nous montre que Dieu laissa vivre l'homme pratiquement mille ans. Personne dans cette généalogie qui comporte 10 noms ne vivra au delà de mille ans qui pour les peuples d'alors aurait pu symboliser en quelque sorte la divinité. Mais une chose est certaine; c'est que dans la mémoire des peuples, il a été conservé le souvenir d'hommes ayant vécu très longtemps, bien plus longtemps que nous aujourd'hui. Si dans la grande majorité des traditions des peuples, la vérité s'est estompée pour finalement tomber dans l'oubli, nous avons dans la Bible, un rapport réaliste et significatif de la longévité que connurent les hommes autrefois. (Cliquez sur ce lien Vivre 900 ans avant le déluge ? ).
Nous observons aussi le changement qui s'opère entre le verset 1 et le verset 3. Dieu créa l'homme à son image, mais lorsque l'homme devint pécheur, il naquit de lui, une descendance non plus à l'image de Dieu mais à l'image de son parent pécheur. Bien que l'homme est toujours à l'image de Dieu, il est malheureusement aussi à cause du péché, à l'image de l'homme uniquement, car en Dieu on ne trouve pas d'égoïsme, d'orgueil, de méchanceté ou de vanité.
Une autre chose que nous remarquons dans ce chapitre est l'omniprésence de la mort qui est comme martelée pour chaque génération qui passe rappelant les paroles de Paul en Romains 5:12-14.
Mais derrière ce triste portrait de la généalogie d'Adam où la mort règne, Dieu, a souverainement pris soin d'y glisser un message d'espoir.
- Adam : qui signifie homme, être humain. C'est le premier nom de cette généalogie.
- Seth : signifie donné à la place, rendu; substitué Ce nom fut donné par Eve quand elle dit "Dieu m'a donné un autre fils à la place d'Abel"
- Énosch : homme, genre humain, c'est en faite toute la race humaine; mais dans le sens de faible et misérable, mortel.
- Kénén : peut être rendu "possession" et vient du mot "qin" qui veut dire, se lamenter, chanter une complainte
- Mahalaleel : Béni de Dieu; Loué de Dieu
- Jéred : descendu, descendra
- Hénoc : qui enseigne, ou qui prophétise (Jude 14-15)
- Métuschélah: peut se traduire par "homme du javelot", et l'origine de ce nom vient de deux mots, l'un "mut" signifie la mort, et l'autre "schalah" apportera
- Lémec : signifie puissant et provient de deux mots "le" signifiant "pour" et le verbe "muk" qui siginifie abaissé, humilié
- Noé : signifie "repos" avec plusieurs possibilité pour la signification "apportera le repos", "deviendra un lieu de repos", etc ...
Si l'on prend chacun de ces noms et que l'on aligne leur signification, alors on peut lire :
L'homme rendu mortel, se lamente, (mais) béni de Dieu descendra (du ciel) pour enseigner, "et" sa mort apportera (aux) humiliés (du) repos. Bien entendu les mots entre parenthèses sont mis pour rende la phrase compréhensible. Mais par l'association des racines linguistiques de ces noms, Dieu continue de nous faire entrevoir celui qui viendra donner sa vie en rançon pour le salut de ceux qui mettent leur confiance en Lui.
Pour ce qui concerne Hénoc, il convient de mentionner qu'il marchait avec Dieu et qu'il ne vit point la mort car Dieu le prit dans les airs pour être avec Lui. La mort pour le chrétien n'est pas à craindre, car pour lui c'est retourner à la maison. Mais Dieu n'allait pas envoyer le déluge sur l'humanité sans les prévenir pour qu'ils se repentent. C'est ce que fit Hénoc avant son enlèvement. Aujourd'hui encore, les chrétiens ont pour tâche de prêcher la repentance et le pardon des péchés, il arrivera un moment peu de temps avant que le jugement soit prononcé que Dieu enlèvera son Église. Il est intéressant de noter que le message d'Hénoc était le jugement à venir, et c'est pour cela qu'il réfère déjà à cette époque le retour du Christ, avant même sa première venue en humilité pour apporter la grâce (Jude 14-15).
Il est aussi remarquable de constater que Métuschélah ne porte pas son nom par hasard. Et si l'on se penche sur les âges de ces patriarches on peut voir qu'Hénoc connut son aïeul Adam pendant 57 ans et que Métuschélah avait lui, 243 ans quand Adam mourut. En fait Adam connut tous ses descendants jusqu'à Lémec, le père de Noé. On peut donc légitimement penser qu'Adam transmit ce que Dieu lui avait dit à chacun de ses descendants. Noé lui vint sur scène 126 ans après la mort d'Adam.
Métuschélah est le patriarche qui vécut le plus longtemps : 969 ans et comme son nom annonce le jugement, nous ne devrions pas être surpris que sa mort coïncide justement avec l'année où le déluge tomba.
En effet Métuschélah avait 187 ans quand il eut son fils Lémec, et Lémec avait 182 quand son fils Noé vint au monde. A cela nous rajoutons les 600 années de la vie de Noé quand vint le déluge annoncé (Génèse 7:6). Ce qui nous donne 187+182+600=969 ans. Dieu dans sa grâce pour les pécheurs fit mourir Métuschélah 969 ans avant de faire venir le déluge. (2 Pierre 3:9; 1 Pierre 3:18-20).
Mais 100 avant que le déluge ne vienne, Noé eut trois fils Sem, Cham et Japhet qui l'aideront à construire l'arche selon les plans que Dieu lui avait montré.
Ce que ces deux chapitres nous apprennent :
- Notre relation avec Dieu affectera nos relations avec les hommes
- La parole de Dieu, qu'Elle nous plaise ou non, doit être considérée comme étant la parole de Dieu et nous devons Lui obéir.
- Toutes les Écritures sont inspirées et utiles, y compris les généalogies. Certaines portions des Écritures ne semblent pas nous concerner directement mais elles ont une valeur certaine qui dépend du but de l'auteur.
- Dieu est patient et ne veut pas que le pécheur périsse.
- Dieu est concerné par notre mariage car le mariage est le fondement d'une société juste.
- Seule la grâce de Dieu peut nous épargner du Jugement à venir.
- Dieu est souverain et c'est lui qui détermine la durée de notre vie.
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer :
- Soyons vigilants de ce que la bénédiction de Dieu ne soit pas une occasion de chute pour d'autres.
- Ne laissez pas l'orgueil vous empêcher d'obéir à Dieu.
- Considérez avec qui vous vous marierez. Les mariages qui laissent le côté spirituel de côté peuvent apporter de grandes souffrances (1 Corinthiens 7:39; 2 Corinthiens 6:14-18).
- Recherchez, acceptez et vivez de la grâce de Dieu et sa faveur.