9:18-38 La puissance de restauration du Messie
18 Tandis qu'il leur adressait ces paroles, voici, un chef arriva, se prosterna devant lui, et dit: Ma fille est morte il y a un instant; mais viens, impose-lui les mains, et elle vivra.
19 Jésus se leva, et le suivit avec ses disciples.
20 Et voici, une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans s'approcha par derrière, et toucha le bord de son vêtement.
21 Car elle disait en elle-même: Si je puis seulement toucher son vêtement, je serai guérie.
22 Jésus se retourna, et dit, en la voyant: Prends courage, ma fille, ta foi t'a guérie. Et cette femme fut guérie à l'heure même.
23 Lorsque Jésus fut arrivé à la maison du chef, et qu'il vit les joueurs de flûte et la foule bruyante,
24 il leur dit: Retirez-vous; car la jeune fille n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui.
25 Quand la foule eut été renvoyée, il entra, prit la main de la jeune fille, et la jeune fille se leva.
26 Le bruit s'en répandit dans toute la contrée.
La troisième série de miracles démontre que le Messie est venu restaurer l'homme. Le péché avait souillé, affaibli et estropié l'homme et le Seigneur veut nous montrer que nous sommes tous des personnes qui avons besoin d'être guéries par Lui. Nous avons tous besoin de son toucher dans nos vies.
Jésus était encore en train de parler avec les disciples de Jean et les pharisiens lorsque un chef vînt l'implorer de venir chez lui auprès de sa fille morte il y a peu avec l'espoir que Jésus la guérisse. Matthieu, dans ce récit, passe sous silence tout détail concernant ce chef et sa fille. Il se concentre sur Jésus, le Messie, et cherche à épurer ses récits pour ne pas donner d'occasions aux Juifs de tirer de la fierté de ce qu'ils soient hommes, Juifs ou de leur religion. Par les évangiles de Marc et Luc, nous apprenons que ce chef se nomme Jaïrus et qu'il est un des chefs de la synagogue de Capernaüm (peut-être la synagogue même que l'officier romain du chapitre précédent avait fait construire ?). En fait Jaïrus était venu quelques moments plus tôt quand sa fille n'était pas encore morte. Matthieu prend l'histoire en cours quand Jaïrus vient d'apprendre que sa fille venait de mourir.
C'est à un moment très critique dans la vie de Jaïrus, la perte de sa fille, qu'il vient à Jésus. Combien d'hommes et de femmes ont du passer par des moments aussi dramatiques que douloureux pour qu'ils viennent à Jésus. En fait, c'est l'une des raisons pour laquelle Dieu laisse l'Histoire suivre son cours, malgré les fléaux dont les origines se trouvent dans le péché et qui remontent à la chute de l'homme. C'est souvent lorsque les choses vont mal, que la foi (ou le manque de foi) se révèle. La véritable foi conduit l'homme à Jésus, que les circonstances soient bonnes ou mauvaises. Croire en Dieu quand tout va bien et ne pas Le rechercher dans les situations de crise ne fait que révéler une foi superficielle et défaillante. Il faut la mort de la fille de Jaïrus pour qu'il vienne à Jésus et implore son aide.
La foi de Jaïrus contraste avec celle de l'officier romain, du centenier romain du chapitre précédent qui ne demandait qu'une parole de Jésus, croyant que ce serait suffisant pour guérir son serviteur. Jaïrus lui, implore Jésus de venir chez lui et d'imposer les mains à sa fille. Malgré les imperfections de la foi de Jaïrus, Jésus accepte de Le suivre, nous montrant par là que Jésus ne rejette personne qui vient à Lui, même si cette foi est encore petite. Jésus veut l'encourager et aider cette personne à grandir dans la foi.
Jaïrus a dû éprouver une certaine irritation, un peu de colère et de l'amertume quand il voit que Jésus s'arrête de le suivre pour parler à une femme qui vient de Le toucher.
En effet, c'est à ce moment là qu'une femme vient s'approcher de Jésus par derrière dans l'espoir d'être guérie de pertes de sang dont personne n'a pu l'aider à guérir, et qu'elle traîne depuis 12 ans (la fille de Jaïrus avait elle aussi 12 ans). La loi déclarait impur jusqu'au soir une femme dans sa période de menstruation, ainsi que toute personne qui la toucherait (Lévitique 15:25-27). C'est peut-être bien pour cette raison que cette femme comptait juste toucher le bord du vêtement de Jésus, considérant que cela ne serait pas vraiment le toucher et ne l'exposerait pas à être impure jusqu'au soir. Elle espérait aussi que Jésus ne s'en apercevrait pas. Or, Jésus sait très bien qu'une personne vient de le toucher, et probablement qu'il sait qui est cette personne mais attend une confession de sa part afin qu'elle sache qu'Il ne recherche pas à la réprimander pour ce qu'elle fait, mais qu'il sait ce qu'elle a fait et qu'Il connaît aussi sa condition. Elle n'a donc rien à craindre de Lui, mais cette occasion de témoigner publiquement de sa guérison lui permettra de ne plus garder secret le mal dont elle vient d'être libérée, en même temps que son embarras et la peur d'être rejetée.
Dans certaines traductions, il est traduit, comme dans la langue originale "ta foi t'a rendu complète" indiquant par là que Jésus lui a rendu la santé qu'elle avait perdue. Aux yeux du Seigneur, la foi a une grande valeur, et la célébrité et la fortune aucune.
Une fois qu'il en eut fini avec la femme atteinte d'une perte de sang, Jésus reprend sa route avec Jaïrus et le suit jusqu'à sa maison. A cette époque, on recrutait des personnes pour se lamenter bruyamment de la mort d'un être cher. En les voyant, Jésus leur annonce que la petite fille n'est pas morte mais qu'elle dort. Jésus n'était ni naïf, ni ignorant, mais parle en connaissant l'état réel des choses, Lui qui a vaincu le diable, a aussi vaincu la mort (1 Corinthiens 15:23-28). Jésus savait par avance qu'après les souffrances et la mort, il ressusciterait, prouvant que la mort est vaincue - Lire ceci). Malheureusement, en entendant cela, la foule se rit, et ridiculise Jésus. L'homme naturel ne peut comprendre les voies du Seigneur. Du coup, ils se trouvent exclus de ce qui allait arriver. Aujourd'hui encore, pour ceux qui se moquent et manquent de respect à Jésus, ils se privent de la bénédiction de Dieu et devront faire face un jour au Jugement.
Arrivé auprès de la petite fille, Jésus prend la main de la jeune fille, la ramène à la vie, et l'aide à se lever. En prenant la main de la jeune fille, le Seigneur montre toute sa compassion et Son amour pour cet enfant. La guérison, comme les autres, est immédiate et le bruit s'en répandit dans toute la contrée. Mais là aussi ce n'est pas la foi qui rendit Jésus populaire, les gens s'émerveillent et parlent de Lui mais peu sont ceux qui ont connu ce réveil que chacun doit expérimenter pour être sauvé. (Jean 3:14-21).
Ce récit nous apprend plusieurs choses quand on considère, du point de vue de Jaïrus, le retard engendré pour guérir la femme souffrant de pertes de sang. Il peut nous arriver aussi de prier pour un sujet important à nos yeux, et d'espérer voir Jésus répondre rapidement à nos prières. Mais comme pour Jaïrus, l'attente peut être une occasion pour nous de montrer une attitude dénuée d'égoïsme, et nous encourager à nous montrer patient. Car si du point de vue humain, on peut croire une situation perdue, elle ne peut pas l'être plus que ne l'était celle de Jaïrus quand sa fille mourut.
A noter aussi que les deux miracles parlent de restauration de la vie, en ressuscitant la fille de Jaïrus et en guérissant la femme de sa perte de sang (dans la bible le sang représente la vie - Lévitique 17:10-14). Jésus nous rend la vie spirituelle que nous avions perdue lors de la chute de l'homme, c'est cette vie spirituelle qui nous permet de vivre avec Dieu et de Le connaître intimement.
Jésus était encore en train de parler avec les disciples de Jean et les pharisiens lorsque un chef vînt l'implorer de venir chez lui auprès de sa fille morte il y a peu avec l'espoir que Jésus la guérisse. Matthieu, dans ce récit, passe sous silence tout détail concernant ce chef et sa fille. Il se concentre sur Jésus, le Messie, et cherche à épurer ses récits pour ne pas donner d'occasions aux Juifs de tirer de la fierté de ce qu'ils soient hommes, Juifs ou de leur religion. Par les évangiles de Marc et Luc, nous apprenons que ce chef se nomme Jaïrus et qu'il est un des chefs de la synagogue de Capernaüm (peut-être la synagogue même que l'officier romain du chapitre précédent avait fait construire ?). En fait Jaïrus était venu quelques moments plus tôt quand sa fille n'était pas encore morte. Matthieu prend l'histoire en cours quand Jaïrus vient d'apprendre que sa fille venait de mourir.
C'est à un moment très critique dans la vie de Jaïrus, la perte de sa fille, qu'il vient à Jésus. Combien d'hommes et de femmes ont du passer par des moments aussi dramatiques que douloureux pour qu'ils viennent à Jésus. En fait, c'est l'une des raisons pour laquelle Dieu laisse l'Histoire suivre son cours, malgré les fléaux dont les origines se trouvent dans le péché et qui remontent à la chute de l'homme. C'est souvent lorsque les choses vont mal, que la foi (ou le manque de foi) se révèle. La véritable foi conduit l'homme à Jésus, que les circonstances soient bonnes ou mauvaises. Croire en Dieu quand tout va bien et ne pas Le rechercher dans les situations de crise ne fait que révéler une foi superficielle et défaillante. Il faut la mort de la fille de Jaïrus pour qu'il vienne à Jésus et implore son aide.
La foi de Jaïrus contraste avec celle de l'officier romain, du centenier romain du chapitre précédent qui ne demandait qu'une parole de Jésus, croyant que ce serait suffisant pour guérir son serviteur. Jaïrus lui, implore Jésus de venir chez lui et d'imposer les mains à sa fille. Malgré les imperfections de la foi de Jaïrus, Jésus accepte de Le suivre, nous montrant par là que Jésus ne rejette personne qui vient à Lui, même si cette foi est encore petite. Jésus veut l'encourager et aider cette personne à grandir dans la foi.
Jaïrus a dû éprouver une certaine irritation, un peu de colère et de l'amertume quand il voit que Jésus s'arrête de le suivre pour parler à une femme qui vient de Le toucher.
En effet, c'est à ce moment là qu'une femme vient s'approcher de Jésus par derrière dans l'espoir d'être guérie de pertes de sang dont personne n'a pu l'aider à guérir, et qu'elle traîne depuis 12 ans (la fille de Jaïrus avait elle aussi 12 ans). La loi déclarait impur jusqu'au soir une femme dans sa période de menstruation, ainsi que toute personne qui la toucherait (Lévitique 15:25-27). C'est peut-être bien pour cette raison que cette femme comptait juste toucher le bord du vêtement de Jésus, considérant que cela ne serait pas vraiment le toucher et ne l'exposerait pas à être impure jusqu'au soir. Elle espérait aussi que Jésus ne s'en apercevrait pas. Or, Jésus sait très bien qu'une personne vient de le toucher, et probablement qu'il sait qui est cette personne mais attend une confession de sa part afin qu'elle sache qu'Il ne recherche pas à la réprimander pour ce qu'elle fait, mais qu'il sait ce qu'elle a fait et qu'Il connaît aussi sa condition. Elle n'a donc rien à craindre de Lui, mais cette occasion de témoigner publiquement de sa guérison lui permettra de ne plus garder secret le mal dont elle vient d'être libérée, en même temps que son embarras et la peur d'être rejetée.
Dans certaines traductions, il est traduit, comme dans la langue originale "ta foi t'a rendu complète" indiquant par là que Jésus lui a rendu la santé qu'elle avait perdue. Aux yeux du Seigneur, la foi a une grande valeur, et la célébrité et la fortune aucune.
Une fois qu'il en eut fini avec la femme atteinte d'une perte de sang, Jésus reprend sa route avec Jaïrus et le suit jusqu'à sa maison. A cette époque, on recrutait des personnes pour se lamenter bruyamment de la mort d'un être cher. En les voyant, Jésus leur annonce que la petite fille n'est pas morte mais qu'elle dort. Jésus n'était ni naïf, ni ignorant, mais parle en connaissant l'état réel des choses, Lui qui a vaincu le diable, a aussi vaincu la mort (1 Corinthiens 15:23-28). Jésus savait par avance qu'après les souffrances et la mort, il ressusciterait, prouvant que la mort est vaincue - Lire ceci). Malheureusement, en entendant cela, la foule se rit, et ridiculise Jésus. L'homme naturel ne peut comprendre les voies du Seigneur. Du coup, ils se trouvent exclus de ce qui allait arriver. Aujourd'hui encore, pour ceux qui se moquent et manquent de respect à Jésus, ils se privent de la bénédiction de Dieu et devront faire face un jour au Jugement.
Arrivé auprès de la petite fille, Jésus prend la main de la jeune fille, la ramène à la vie, et l'aide à se lever. En prenant la main de la jeune fille, le Seigneur montre toute sa compassion et Son amour pour cet enfant. La guérison, comme les autres, est immédiate et le bruit s'en répandit dans toute la contrée. Mais là aussi ce n'est pas la foi qui rendit Jésus populaire, les gens s'émerveillent et parlent de Lui mais peu sont ceux qui ont connu ce réveil que chacun doit expérimenter pour être sauvé. (Jean 3:14-21).
Ce récit nous apprend plusieurs choses quand on considère, du point de vue de Jaïrus, le retard engendré pour guérir la femme souffrant de pertes de sang. Il peut nous arriver aussi de prier pour un sujet important à nos yeux, et d'espérer voir Jésus répondre rapidement à nos prières. Mais comme pour Jaïrus, l'attente peut être une occasion pour nous de montrer une attitude dénuée d'égoïsme, et nous encourager à nous montrer patient. Car si du point de vue humain, on peut croire une situation perdue, elle ne peut pas l'être plus que ne l'était celle de Jaïrus quand sa fille mourut.
A noter aussi que les deux miracles parlent de restauration de la vie, en ressuscitant la fille de Jaïrus et en guérissant la femme de sa perte de sang (dans la bible le sang représente la vie - Lévitique 17:10-14). Jésus nous rend la vie spirituelle que nous avions perdue lors de la chute de l'homme, c'est cette vie spirituelle qui nous permet de vivre avec Dieu et de Le connaître intimement.
27 Étant parti de là, Jésus fut suivi par deux aveugles, qui criaient: Aie pitié de nous, Fils de David!
28 Lorsqu'il fut arrivé à la maison, les aveugles s'approchèrent de lui, et Jésus leur dit: Croyez-vous que je puisse faire cela? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils.
29 Alors il leur toucha leurs yeux, en disant: Qu'il vous soit fait selon votre foi.
30 Et leurs yeux s'ouvrirent. Jésus leur fit cette recommandation sévère: Prenez garde que personne ne le sache.
31 Mais, dès qu'ils furent sortis, ils répandirent sa renommée dans tout le pays.
Le Seigneur continue son chemin lorsque deux aveugles le suivent jusqu'à sa maison. Ils criaient à plein poumons afin de se faire entendre. S'ils ne pouvaient voir Jésus, ils pouvaient voir spirituellement Jésus qu'ils reconnaissent pour être le Fils de David (voir cette page) qui est un titre messianique. Ce que demandent ces deux aveugles à Jésus ? Eh bien ce que tout homme devrait Lui demander, la miséricorde. Leur attitude est aussi un exemple de persévérance, premièrement dans leur marche avec Jésus et deuxièmement dans la prière.
La question que Jésus leur pose a pour but de révéler ce qui est l'objet de leur foi, elle devait reposer uniquement sur Lui, et non pas sur leurs besoins, leurs mérites ou même leur religiosité. Et une fois de plus, Jésus les touche et les guérit. Dans tous les cas de guérisons de ces chapitres 8 et 9, Jésus guérit ceux qui croient en Lui et discernent en Lui le Messie, le Fils de Dieu. Sans foi, il n'y a ni guérison, ni bénédiction. Jésus recommande fortement aux deux aveugles maintenant guéris de ne pas parler de leur guérison pour ne pas s'attirer une foule de curieux indifférents et ignorants de leurs besoins spirituels. Mais tels le lépreux du chapitre 8, ils ne peuvent taire ce que Jésus a fait pour eux. Mais si l'obéissance à Christ est une marque de spiritualité, la désobéissance est une marque de la chair (œuvre totalement humaine indépendante de l’œuvre de Dieu), aujourd'hui encore les grands rassemblements se font qui attirent une foule de curieux qui voudraient voir des miracles, voir pour croire, mais qui ne veulent ni marcher dans l'obéissance à la parole, ni venir d'abord à Christ pour naître de nouveau. Il nous faut, comme pour les deux aveugles, vouloir et reconnaître notre incapacité de connaître Dieu par nous mêmes et, en même temps, venir à Christ pour être sauvé, c'est alors que la vue spirituelle nous est rendue et que nous pouvons voir Dieu et son action dans notre vie. Pour le chrétien, une fois que ses yeux ont été ouverts, il lui faut prendre garde à ne rien faire qui puisse entraver sa croissance spirituelle (Matthieu 5:24-29, 2 Pierre 1:3-9).
La question que Jésus leur pose a pour but de révéler ce qui est l'objet de leur foi, elle devait reposer uniquement sur Lui, et non pas sur leurs besoins, leurs mérites ou même leur religiosité. Et une fois de plus, Jésus les touche et les guérit. Dans tous les cas de guérisons de ces chapitres 8 et 9, Jésus guérit ceux qui croient en Lui et discernent en Lui le Messie, le Fils de Dieu. Sans foi, il n'y a ni guérison, ni bénédiction. Jésus recommande fortement aux deux aveugles maintenant guéris de ne pas parler de leur guérison pour ne pas s'attirer une foule de curieux indifférents et ignorants de leurs besoins spirituels. Mais tels le lépreux du chapitre 8, ils ne peuvent taire ce que Jésus a fait pour eux. Mais si l'obéissance à Christ est une marque de spiritualité, la désobéissance est une marque de la chair (œuvre totalement humaine indépendante de l’œuvre de Dieu), aujourd'hui encore les grands rassemblements se font qui attirent une foule de curieux qui voudraient voir des miracles, voir pour croire, mais qui ne veulent ni marcher dans l'obéissance à la parole, ni venir d'abord à Christ pour naître de nouveau. Il nous faut, comme pour les deux aveugles, vouloir et reconnaître notre incapacité de connaître Dieu par nous mêmes et, en même temps, venir à Christ pour être sauvé, c'est alors que la vue spirituelle nous est rendue et que nous pouvons voir Dieu et son action dans notre vie. Pour le chrétien, une fois que ses yeux ont été ouverts, il lui faut prendre garde à ne rien faire qui puisse entraver sa croissance spirituelle (Matthieu 5:24-29, 2 Pierre 1:3-9).
32 Comme ils s'en allaient, voici, on amena à Jésus un démoniaque muet.
33 Le démon ayant été chassé, le muet parla. Et la foule étonnée disait: Jamais pareille chose ne s'est vue en Israël.
34 Mais les pharisiens dirent: C'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.
Ce dernier miracle met en scène un démoniaque muet. La raison pour laquelle cet homme était muet était la présence d'un démon en lui. Les pratiques du Nouvel-âge, ésotériques, hypnotiques ou shamaniques, voire de sorcellerie, sont toutes des disciplines qui peuvent donner l'apparence de pouvoir procurer du bien et de guérir, mais dont la source est mauvaise et peut donner une porte d'entrée pour une possession démoniaque. Ces pratiques sont dangereuses et ne peuvent être bénéfiques pour l'homme, les pratiques occultes et ésotériques sont aussi une grande cause dans le refus des gens de considérer de venir à Christ. Dans ce passage, ce démoniaque muet est amené à Christ par des personnes qui reconnaissent que seul Jésus peut lui venir en aide. La possession démoniaque montre à quel point le péché a asservi l'homme et le rend esclave de puissances démoniaques. Par ce miracle, Matthieu nous montre que le péché et l'activité démoniaque sont une cause directe de notre incapacité de communiquer avec Dieu, et Jésus non seulement peut nous délivrer de cela mais Il peut également nous rendre cette capacité de nous adresser directement à Dieu. Aujourd'hui encore on peut se trouver en contact avec des personnes influencées par des puissances démoniaques, ces personnes peuvent être réticentes ou incapables de venir à Christ seules, elles ont besoin des prières des chrétiens et de trouver des chrétiens pleins de compassions, prêts à intercéder pour elles et les accompagner à Christ. Sommes nous prêts à faire cet effort pour le Seigneur et pour cette personne qui a besoin de nous ? Ou nous montrons-nous plus préoccupés par notre confort et nos aises ?
Jésus chasse le démon (sans nous préciser comment) et comme à la fin du sermon sur la montagne où la foule fut frappée de sa doctrine (Matthieu 7:28-29), la foule est frappée de la puissance de Jésus.
Les chefs religieux eux, refusent de reconnaître en Jésus le Messie, et Matthieu rassemble et organise ces récits pour montrer aux Juifs que tout dans la vie de Jésus est conforme aux prophéties bibliques. Ces trois derniers exemples de miracles leur rappelleront les paroles d'Ésaïe 35:4-5.
Jésus chasse le démon (sans nous préciser comment) et comme à la fin du sermon sur la montagne où la foule fut frappée de sa doctrine (Matthieu 7:28-29), la foule est frappée de la puissance de Jésus.
Les chefs religieux eux, refusent de reconnaître en Jésus le Messie, et Matthieu rassemble et organise ces récits pour montrer aux Juifs que tout dans la vie de Jésus est conforme aux prophéties bibliques. Ces trois derniers exemples de miracles leur rappelleront les paroles d'Ésaïe 35:4-5.
35 Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité.
36 Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu'elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n'ont point de berger.
37 Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
38 Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.
Ces deux chapitres 8 et 9 se terminent en nous montrant l'activité incessante du Seigneur parcourant Israël prêchant et guérissant, le sermon sur la montagne des chapitres 5 à 7 et les œuvres de Jésus des chapitres 8 à 9 sont des moments de la vie de Jésus que Matthieu nous rapporte mais qui ne sont qu'une infime partie de ce que Jésus a fait et accompli durant son ministère terrestre. Jusqu'ici, Jésus avait prêché et accompli des miracles pour prouver à ceux qui avaient un cœur bien disposé pour le reconnaître, qu'IL est bien le Messie promis par Dieu dans les écrits de l'Ancien Testament. Mais devant cette foule immense, accablée par le péché et les démons, Jésus est une nouvelle fois saisi de compassion devant cette foule, Il utilise la notion de mauvais bergers, pour décrire les chefs religieux, notion qui fait référence au chapitre 34 du livre d’Ézéchiel et qui annonçait déjà la venue du bon berger et que le chapitre 10 de l’Évangile de Jean a pour sujet. Matthieu va passer maintenant à une nouvelle étape dans son Évangile. Après avoir montré le message et la sagesse divine des enseignements de Jésus, et du caractère miraculeux des ses œuvres, Jésus demande à ses disciples de prier pour que le Seigneur Lui-même envoie des personnes prendre soin de Son peuple. Le chapitre suivant donne place à un nouveau discours de Jésus sur ce thème. L'envoi des apôtres pour les brebis perdues d'Israël avec des recommandations spécifiques pour les douze apôtres mais avec des principes valables pour tout disciple de Christ qui doit avoir à cœur ce que Jésus Lui-même a à cœur.
8:23 - 9:17 Le pouvoir du Messie sur la nature et le monde spirituel > La puissance de restauration du Messie > 10 Préparation, formation et envoi des apôtres