8:23 - 9:17 Le pouvoir du Messie sur la nature et le monde spirituel
18 Jésus, voyant une grande foule autour de lui, donna l'ordre de passer à l'autre bord..
23 Il monta dans la barque, et ses disciples le suivirent.
24 Et voici, il s'éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait.
25 Les disciples s'étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons!
26 Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme.
27 Ces hommes furent saisis d'étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer?
C'est après une journée bien chargée, comme étaient celles du Seigneur, que pour s'éloigner de la foule, Jésus commande à ses disciples de quitter les lieux et d'aller de l'autre côté de la mer de Galilée (aussi appelée Lac de Tibériade). Ce n'était déjà pas une mince affaire que de traverser ce lac long de 21 km et large de 13 km, mais le faire le soir après une journée bien chargée et de se trouver pris dans une tempête avait certainement de quoi démoraliser et décourager les plus forts. A noter que c'est Jésus qui donna cet ordre et qu'Il semble bien être le premier à monter dans la barque. Ses disciples le suivaient. Et si l'on considère que l'évangile de Marc donne un récit chronologique de la vie de Jésus, alors Jésus se trouvait dans un bateau et enseignait par paraboles une grande foule. Il monta dans une autre barque avec quelques uns de ses disciples tandis que les autres prenaient place dans d'autres barques qui suivaient. Ce lac qui se trouve à 200 mètres au-dessous du niveau de la mer est situé à proximité du mont Hermon, qui du haut de 2814 mètres forme aujourd'hui l'extrémité nord du pays et fait frontière avec le Liban et la Syrie. Cette montagne est souvent enneigée et les températures y sont fraîches. Lorsque l'air frais descend les 3000 mètres pour y rencontrer les températures bien plus chaudes des abords du lac, cela cause des tempêtes aussi violentes que soudaines. N'oublions pas en lisant ce récit que plusieurs des personnes qui accompagnent Jésus sont des pécheurs habitués de ce lac et en connaissent les risques. Ces mêmes personnes ont aussi été très proches de Jésus et ont pu être témoins des actes et des paroles de Jésus, or si Jésus peut guérir un paralytique à distance il ne devrait pas être tellement plus difficile de calmer une tempête. Or ce récit montre que l'on peut croire en Jésus, être chrétien depuis quelques temps, connaître les actes et les paroles de Jésus, mais ne pas le connaître plus profondément. Il suffit qu'une situation nous échappe pour que nous cessions de regarder à Lui et que notre foi vacille. C'est pourtant durant ces moments là que la réalité de notre foi (ou de notre manque de foi) se révèle. Job est un bon exemple du genre de réactions que l'on peut attendre d'un chrétien. Il a connu des catastrophes dans sa vie, y compris une tempête qui s'abattit sur la maison où ses fils et ses filles étaient en train de festoyer, les tuant tous en un même moment. Il est touché de très près par les catastrophes mais Il connaît son Dieu et se repose sur Lui. Dans l'évangile de Matthieu, c'est le Seigneur qui se repose, les disciples eux, sont effrayés et agités allant même jusqu'à reprocher à Jésus de ne pas les aider à écoper. Est ce là aussi notre petite foi, ne voyant en Jésus qu'une solution à nos problèmes immédiats mais oubliant qui est vraiment Jésus ? Beaucoup pensent que lorsqu'une "tempête" intervient dans leur vie, Jésus est absent, voir ignorant et indifférent de ce qui leur arrive. Mais ce récit montre que les disciples étaient bien là où ils devaient se trouver, donc qu'il était bien dans la volonté de Dieu de se trouver pris dans cette violente tempête et non seulement cela, mais jésus les précédait, les conduisait et se trouvait au milieu d'eux. Jésus commence par leur reprocher leur petite foi avant de menacer et les vents et la mer...... et il y eut un grand calme. (en voyant cela, les disciples auraient du se souvenir de passages tels que Psaumes 65:7; 89:8-9; 107:24-34). Matthieu a certainement choisi ces trois miracles pour nous montrer, après notre besoin de grâce de la page précédente, qu'il est la réponse à notre besoin de paix et que Lui seul peut la satisfaire. Aujourd'hui, beaucoup de personnes vivent dans la crainte des conséquences des changements climatiques et du réchauffement de la planète, mais nous savons que Dieu est au contrôle et que rien ne peut arriver sans qu'il ne le sache. Nous faisons tous aussi l'expérience de tempêtes dans nos vies, le stress, la suractivité, les responsabilités qui nous incombent ou que nous acceptons de recevoir. Souvenons-nous que ce monde ne peut nous procurer la paix après laquelle nous soupirons tous, c'est auprès de Jésus que nous pouvons la recevoir, nous serons aussi étonnés de trouver "ce grand calme".
28 Lorsqu'il fut à l'autre bord, dans le pays des Gadaréniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent au-devant de lui. Ils étaient si furieux que personne n'osait passer par là.
29 Et voici, ils s'écrièrent: Qu'y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps?
30 Il y avait loin d'eux un grand troupeau de pourceaux qui paissaient.
31 Les démons priaient Jésus, disant: Si tu nous chasses, envoie-nous dans ce troupeau de pourceaux.
32 Il leur dit: Allez! Ils sortirent, et entrèrent dans les pourceaux. Et voici, tout le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer, et ils périrent dans les eaux.
33 Ceux qui les faisaient paître s'enfuirent, et allèrent dans la ville raconter tout ce qui s'était passé et ce qui était arrivé aux démoniaques.
34 Alors toute la ville sortit à la rencontre de Jésus; et, dès qu'ils le virent, ils le supplièrent de quitter leur territoire.
Une fois arrivés à l'autre bord, Jésus est abordé par deux démoniaques vivant loin de toute civilisation, dans un cimetière. Leur comportement violent et repoussant incitait les gens à les éviter autant que ce soit possible. Aujourd'hui, où le monde croit en tout et n'importe quoi, sauf en ce que dit la bible, on pense qu'il n'y pas de démoniaques. Pour certaines personnes même, les démoniaques ne sont que des déséquilibrés mentaux. Or la plupart de ces déséquilibrés mentaux le sont parce qu'ils sont démoniaques. Nombreuses sont les personnes qui avouent entendre des voix dans leur tête après avoir joué un peu avec l'occultisme ou comme certains acteurs, après avoir cherché à entrer en contact avec une personne décédée par le moyen du spiritisme afin de pouvoir bien porter le rôle sur l'écran. Il est souvent relaté dans les journaux, des personnes commettre des meurtres et qui disaient soit en avoir soudainement très envie ou avoir entendu une voix qui voulait les pousser à ces crimes. La possession démoniaque n'est pas une superstition mais quelque chose de véridique et nous pouvons rencontrer des cas sans même nous en rendre compte. Les deux démoniaques eux, connaissaient la gravité de leur état et venaient avec Jésus. Les démons en s'approchant de Jésus se manifestent et s'adressent à Jésus en qui ils reconnaissent le Fils de Dieu, Celui qui les jugera dans un temps qui est encore futur. Le territoire de ce côté du lac de Tibériade était habité par des Juifs et des païens. Les Juifs élevaient des porcs, animaux impurs et impropres à la consommation, mais les vendaient aux romains et autres habitants païens de la région. Lorsque Jésus accorde aux démoniaques d'aller dans un troupeau de pourceaux, Il le fait par un simple ordre "Allez !" prouvant par là, sa supériorité sur les démons. Pour Jésus, les animaux et les possessions matérielles ne valent pas une âme humaine. Les démons montrent, eux, que la seule chose qu'ils font, est d'asservir et de détruire. Les habitants de la ville, au lieu de se réjouir de ce que les deux démoniaques soient rendus sains, ne savent pas comment réagir en face de ce qu'ils peuvent voir, ils craignent la puissance de Jésus. Mais ce qu'il faut retenir de ce miracle, c'est que Jésus a finalement apporté la paix intérieure pour les deux démoniaques mais aussi la paix dans ce village qui n'a plus à craindre ces deux personnes que Jésus a guéri. Jésus a accompli ce que lui seul pouvait faire, jamais la société ne pourra libérer des personnes captives des puissances démoniaques comme Il l'a fait.
1 Jésus, étant monté dans une barque, traversa la mer, et alla dans sa ville. 2 Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.
3 Sur quoi, quelques scribes dirent au dedans d'eux: Cet homme blasphème.
4 Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos coeurs?
5 Car, lequel est le plus aisé, de dire: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, et marche?
6 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison.
7 Et il se leva, et s'en alla dans sa maison.
8 Quand la foule vit cela, elle fut saisie de crainte, et elle glorifia Dieu, qui a donné aux hommes un tel pouvoir.
Après avoir traversé une première fois le lac dans sa largeur et guéri les deux démoniaques, les disciples retraversent le lac, mais cette fois-ci dans l'autre sens pour retourner à Capernaüm qui était devenue la ville où il résidait. Si les hommes le peuvent facilement, on peut imaginer combien la tentation dut être grande devant le fait de devoir ramer une nouvelle fois la dizaine de kilomètres qui les séparent de Gergesa (l'ancienne ville dans la province de Gerasa sur la côte orientale du lac). Une fois arrivés, la foule entoura de nouveau la maison et quatre hommes amenèrent un homme paralysé sur son lit. Cet homme ne pouvait venir à Jésus mais quatre hommes qui le pouvaient ne se sont pas contentés d'aller à Jésus et de Lui demander de venir, ils ont pris la peine de porter leur ami, couché sur son lit, à Jésus. Ils ne se sont pas laissés arrêter par les difficultés mais se sont plutôt mis en peine pour lui. Ils sont un exemple de compassion pour nous, chrétiens qui connaissons le Seigneur, que nous ne devons pas rechigner à l'effort, mais avec foi, faire tout ce qui en en notre pouvoir pour amener quelqu'un à Christ. L'homme paralysé avait aussi des amis qui avaient foi que Jésus pouvait le guérir, sinon ils ne se seraient pas donnés toute cette peine pour porter cet homme jusqu'à la maison de Jésus. La présence de chefs religieux et de leur attitude incrédule et dénigrante va inciter Jésus à montrer clairement qu'il n'est pas un faiseur de miracles mais que ces actes sont Celui du Messie que Dieu avait promis. Le premier objectif de Jésus n'est pas de guérir physiquement les malades mais de les réconcilier avec Dieu et leur pardonner leurs péchés (2 Corinthiens 5:19). En annonçant au paralytique devant tous que ses péchés sont pardonnés, Jésus annonce clairement une chose, quelque chose que seul Dieu pouvait faire. Les scribes présents ont tout de suite saisi cela, mais ne reconnaissant pas en Jésus le Messie annoncé, il n'était pour eux qu'un homme, un menteur et blasphémateur. Mais Jésus voit les pensées des hommes et devant Lui, rien n'est caché. Et pour bien montrer qu'Il a le pouvoir de pardonner les péchés, ce qui ne peut se voir, Jésus va annoncer devant tous qu'il le guérit aussi. Or si personne ne pouvait voir le pardon des péchés, ils peuvent voir la guérison de l'homme, et si Jésus annonce la guérison et qu'ils peuvent le voir, cela ne signifie t-il pas que Jésus a bien pardonné les péchés de l'homme ? A la stupéfaction de tous, cet homme se lève, prend son lit et rentre chez lui.
Les scribes sont bien un reflet de l'homme religieux (y compris des hommes religieux d'aujourd'hui) qui se contentent de leur religion qui ne peuvent ni leur apporter guérison ni le pardon des péchés. Aller dans une église, ou à un homme (fut il le pape), n'est pas la même chose que de venir à Christ. Sans Christ l'homme est perdu, malade et reste pécheur, la religion n'y change rien. A noter que les péchés ont été pardonnés au moment où Jésus le dit. Le texte ne dit pas "tes péchés ont été pardonnés" sans savoir quand cela s'est passé. Il n'est pas dit non plus "tes péchés seront pardonnés" remettant cela à un futur hypothétique. De même le salut de l'homme se procure au moment de la repentance, Jésus n'a pas sauvé tous les hommes d'avance sur la croix. Le salut n'est pas non plus quelque chose dont on ne peut avoir connaissance qu'après notre mort. Le résultat de ce récit est que l'homme rentre chez Lui en paix, paix de connaître que ses péchés sont pardonnés et qu'Il est maintenant en règle avec Dieu, et paix en rapport avec la souffrance et l'angoisse que sa paralysie lui causait. Aujourd'hui aussi, l'homme qui vient à Jésus peut connaître le pardon de ses péchés, avec ou sans guérison de sa maladie. Si les chrétiens prient souvent lorsqu'ils sont malades ou pour quelqu'un qui est malade, à combien plus forte raison devrions nous prier pour notre santé spirituelle et celle des autres.
Les scribes sont bien un reflet de l'homme religieux (y compris des hommes religieux d'aujourd'hui) qui se contentent de leur religion qui ne peuvent ni leur apporter guérison ni le pardon des péchés. Aller dans une église, ou à un homme (fut il le pape), n'est pas la même chose que de venir à Christ. Sans Christ l'homme est perdu, malade et reste pécheur, la religion n'y change rien. A noter que les péchés ont été pardonnés au moment où Jésus le dit. Le texte ne dit pas "tes péchés ont été pardonnés" sans savoir quand cela s'est passé. Il n'est pas dit non plus "tes péchés seront pardonnés" remettant cela à un futur hypothétique. De même le salut de l'homme se procure au moment de la repentance, Jésus n'a pas sauvé tous les hommes d'avance sur la croix. Le salut n'est pas non plus quelque chose dont on ne peut avoir connaissance qu'après notre mort. Le résultat de ce récit est que l'homme rentre chez Lui en paix, paix de connaître que ses péchés sont pardonnés et qu'Il est maintenant en règle avec Dieu, et paix en rapport avec la souffrance et l'angoisse que sa paralysie lui causait. Aujourd'hui aussi, l'homme qui vient à Jésus peut connaître le pardon de ses péchés, avec ou sans guérison de sa maladie. Si les chrétiens prient souvent lorsqu'ils sont malades ou pour quelqu'un qui est malade, à combien plus forte raison devrions nous prier pour notre santé spirituelle et celle des autres.
9 De là étant allé plus loin, Jésus vit un homme assis au lieu des péages, et qui s'appelait Matthieu. Il lui dit: Suis-moi. Cet homme se leva, et le suivit.
10 Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples.
11 Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie?
12 Ce que Jésus ayant entendu, il dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.
13 Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.
14 Alors les disciples de Jean vinrent auprès de Jésus, et dirent: Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous, tandis que tes disciples ne jeûnent point?
15 Jésus leur répondit: Les amis de l'époux peuvent-ils s'affliger pendant que l'époux est avec eux? Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront.
16 Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l'habit, et la déchirure serait pire.
17 On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent.
C'est après le miracle de la guérison du paralytique et la question du pardon des péchés, que Matthieu évoque ici, avec humilité, au point de ne point se nommer, sa conversion. Matthieu est aussi appelé Lévi dans le Nouveau Testament ( Marc 2:14, Luc 5:17). Il était un publicain, c'est à dire un collecteur d'impôts recruté par l'ennemi romain. Les publicains étaient haïs par leurs concitoyens romains, en raison de leur collaboration avec l'ennemi romain mais aussi parce qu'ils prélevaient plus qu'ils ne le leur était demandé et détroussaient leurs compatriotes. Les Juifs les considéraient comme disqualifiés pour apporter un témoignage et mettaient leur repentance en doute. Matthieu voyait donc sa conversion comme un miracle que non seulement Jésus pardonne un pécheur comme lui, mais qu'en plus Il lui donne d'être un témoin pour raconter aux Juifs et aux générations futures l'histoire de Jésus. Nul doute que Matthieu avait été témoin oculaire de plusieurs miracles de Jésus et qu'il avait entendu le fameux sermon sur la montagne. Il avait certainement très envie de suivre Jésus mais doutait que Jésus veuille bien d'un pécheur comme Lui, puisque les chefs religieux le méprisaient et se méfiaient de lui. En Jésus, il trouve ce que toute personne peut recevoir : une pleine acceptation.
Matthieu n'hésite pas et le suivit tout de suite.
Ensuite Matthieu ne nous dit pas, par grande pudeur, que le repas qui suit a lieu chez lui. Pour cette occasion, il a invité tous ceux qui comme lui, étaient devenus le rebut de la société, de trop grands pécheurs pour que les chefs religieux s'en soucient et ne s'en inquiètent. Matthieu n'oublie pas ses anciens compagnons et souhaite qu'ils puissent bénéficier de la même grâce que lui. En tout cas, il saisit l'occasion de témoigner de ce Jésus en qui il reconnaît le Messie. Si les pécheurs sont présents, les chefs religieux le sont aussi mais au lieu de se réjouir en voyant des vies transformées et de ce qu'ils aient le désir de connaître le Messie, ils vont s'offusquer de ce que Jésus semble préférer la compagnie de ces hommes qu'ils méprisent au lieu de leur compagnie. Cela, ils l'expriment non pas directement au Seigneur, mais plutôt à ses disciples comme le font ceux qui veulent créer une division et recherchent à satisfaire leur propre appétit.
Mais Jésus les connaît et les entend. Il peut alors leur dire qu'Il est venu pour ceux qui reconnaissent pécheurs et veulent de Son aide. Les chefs religieux sont eux aussi de pécheurs, mais se croient en bonne santé spirituelle. Ce qui gêne probablement ces chefs religieux, c'est que les pécheurs ne viennent pas plutôt vers eux et leur religion,de même qu'aujourd'hui ce sont les membres de ces églises froides et sans vie qui se critiquent et déplorent que des pécheurs aillent directement à Christ pour être sauvés. Seuls ceux qui sont pardonnés et sauvés par Jésus sont réellement en bonne santé, les chefs religieux ne le sont en fait pas moins en fait que les personnes qu'ils appellent pécheurs comme ces gens "de mauvaise vie" comme ils les appellent. La religion ne peut ni sauver, ni changer un homme et en refusant de venir eux-mêmes à Jésus, ils s'excluent eux-mêmes de la grâce de Dieu.
Il semble que des disciples de Jean étaient aussi présent et saisisse l'occasion pour demander à Jésus pourquoi Lui et ses disciples ne jeûnent pas comme le font les disciples de Jean et les pharisiens. Le Jeûne est une attitude d'humilité que l'homme prend en se plaçant devant Dieu. Malheureusement il était devenu pour eux comme pour beaucoup qui le pratiquent aujourd'hui, une occasion de montrer leur piété et en éprouvait de l’orgueil. Les disciples de Jean oubliaient que Jean-Baptiste n'était que le précurseur du Messie, qui devait préparer le chemin. Jean-Baptiste n'est pas venu apporter le salut, ni quoi que ce soit d'autre, il pointait vers Jésus. Or, maintenant que Jésus est entré en scène, Jean-Baptiste a fini sa mission. Les disciples de Jean-Baptiste auraient dû reconnaître Jésus comme le Messie attendu par tout Israël et se réjouir de Sa présence au milieu d'eux. Peut on jeûner quand Dieu est au milieu de nous ?
Jésus leur annonce qu'il n'est pas venu ajouter quelque chose à la religion Juive, ou à la Loi de Moïse, Il est venu apporter le salut et une nouvelle période, celle de la grâce, durant laquelle les hommes Juifs et païens peuvent tous venir à Lui pour être sauvés et devenir son peuple. On ne peut pas mélanger le Judaïsme et le Christianisme, ni associer l'observance de la Loi de Moïse avec les enseignement de Christ. La grâce de Christ est une forme d'adoration incompatible avec l'observance rigide de la Loi de Moïse. La Loi nous condamnait, mais la Grâce de Christ nous rend libre et nous apporte la joie de pouvoir communier avec Dieu.
Matthieu n'hésite pas et le suivit tout de suite.
Ensuite Matthieu ne nous dit pas, par grande pudeur, que le repas qui suit a lieu chez lui. Pour cette occasion, il a invité tous ceux qui comme lui, étaient devenus le rebut de la société, de trop grands pécheurs pour que les chefs religieux s'en soucient et ne s'en inquiètent. Matthieu n'oublie pas ses anciens compagnons et souhaite qu'ils puissent bénéficier de la même grâce que lui. En tout cas, il saisit l'occasion de témoigner de ce Jésus en qui il reconnaît le Messie. Si les pécheurs sont présents, les chefs religieux le sont aussi mais au lieu de se réjouir en voyant des vies transformées et de ce qu'ils aient le désir de connaître le Messie, ils vont s'offusquer de ce que Jésus semble préférer la compagnie de ces hommes qu'ils méprisent au lieu de leur compagnie. Cela, ils l'expriment non pas directement au Seigneur, mais plutôt à ses disciples comme le font ceux qui veulent créer une division et recherchent à satisfaire leur propre appétit.
Mais Jésus les connaît et les entend. Il peut alors leur dire qu'Il est venu pour ceux qui reconnaissent pécheurs et veulent de Son aide. Les chefs religieux sont eux aussi de pécheurs, mais se croient en bonne santé spirituelle. Ce qui gêne probablement ces chefs religieux, c'est que les pécheurs ne viennent pas plutôt vers eux et leur religion,de même qu'aujourd'hui ce sont les membres de ces églises froides et sans vie qui se critiquent et déplorent que des pécheurs aillent directement à Christ pour être sauvés. Seuls ceux qui sont pardonnés et sauvés par Jésus sont réellement en bonne santé, les chefs religieux ne le sont en fait pas moins en fait que les personnes qu'ils appellent pécheurs comme ces gens "de mauvaise vie" comme ils les appellent. La religion ne peut ni sauver, ni changer un homme et en refusant de venir eux-mêmes à Jésus, ils s'excluent eux-mêmes de la grâce de Dieu.
Il semble que des disciples de Jean étaient aussi présent et saisisse l'occasion pour demander à Jésus pourquoi Lui et ses disciples ne jeûnent pas comme le font les disciples de Jean et les pharisiens. Le Jeûne est une attitude d'humilité que l'homme prend en se plaçant devant Dieu. Malheureusement il était devenu pour eux comme pour beaucoup qui le pratiquent aujourd'hui, une occasion de montrer leur piété et en éprouvait de l’orgueil. Les disciples de Jean oubliaient que Jean-Baptiste n'était que le précurseur du Messie, qui devait préparer le chemin. Jean-Baptiste n'est pas venu apporter le salut, ni quoi que ce soit d'autre, il pointait vers Jésus. Or, maintenant que Jésus est entré en scène, Jean-Baptiste a fini sa mission. Les disciples de Jean-Baptiste auraient dû reconnaître Jésus comme le Messie attendu par tout Israël et se réjouir de Sa présence au milieu d'eux. Peut on jeûner quand Dieu est au milieu de nous ?
Jésus leur annonce qu'il n'est pas venu ajouter quelque chose à la religion Juive, ou à la Loi de Moïse, Il est venu apporter le salut et une nouvelle période, celle de la grâce, durant laquelle les hommes Juifs et païens peuvent tous venir à Lui pour être sauvés et devenir son peuple. On ne peut pas mélanger le Judaïsme et le Christianisme, ni associer l'observance de la Loi de Moïse avec les enseignement de Christ. La grâce de Christ est une forme d'adoration incompatible avec l'observance rigide de la Loi de Moïse. La Loi nous condamnait, mais la Grâce de Christ nous rend libre et nous apporte la joie de pouvoir communier avec Dieu.
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