8:1-22 Le pouvoir du Messie sur la maladie |
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La guérison du lépreux, avec celle du serviteur du centenier et de la belle-mère de Pierre, font partie du premier des trois groupes de miracles que Matthieu rapporte de Jésus, chacun des ces trois groupes met l'accent sur une facette de l’œuvre que le Seigneur accomplit. Ces miracles n'ont pas été effectués l'un après l'autre, l'évangéliste ne donnant pas un récit chronologique de la vie de Jésus, mais sont groupés pour former un thème facilement mémorable : que Jésus n'a pas accompli des miracles pour s'attirer des disciples ni opéré des miracles sans raison ; les miracles de Jésus servaient à accréditer les revendications de Jésus comme le Messie que tout Israël attendait. Nous verrons aussi que Jésus demande à chacun de croire en Lui et en sa Parole et non pas en Lui à cause de ses miracles. Sur les vingt miracles que rapporte Matthieu, la moitié se trouve dans ces deux chapitres.
1 Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une grande foule le suivit. 2 Et voici, un lépreux s'étant approché se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur.
3 Jésus étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
4 Puis Jésus lui dit: Garde-toi d'en parler à personne; mais va te montrer au sacrificateur, et présente l'offrande que Moïse a prescrite, afin que cela leur serve de témoignage.
Lors de sa descente de la montagne d'où il venait de délivrer ce que l'on nomme aujourd'hui le Sermon sur la Montagne, Jésus, toujours entouré de la foule venue l'écouter, c'est alors qu'un lépreux vient aux pieds de Jésus, pour lui présenter son cas, ayant de toute apparence confiance et certitude que Jésus a le pouvoir de faire cela, et qu'Il est bien le Messie promis. Cet événement, bien que rapporté dans les autres évangiles de Marc et de Luc, nous nous en tiendrons à ce que Matthieu nous en dira.
La première chose qui frappe dans l'approche de ce lépreux est son audace. L'Ancien Testament parle beaucoup de la lèpre (notamment dans les chapitres 13 et 14 du livre du Lévitique). Ésaïe 1:5-6 utilise les symptômes de cette maladie pour nous montrer comment Dieu perçoit le péché et combien nos péchés Lui sont répugnants. Comme la lèpre, le péché n'est pas quelque chose de superficiel, la lèpre était plus profonde que la tâche que l'on voyait sur la peau, elle s'étendait sur le reste de la peau, la chair et les os. Elle finissait par contaminer tout le corps et isolait le malade et le coupait de la société. Le péché semble bien inoffensif aux yeux des hommes, mais la description de la lèpre le montre comme Dieu le voit, un mal qui se trouve en l'homme et qui ne peut que se propager et rendre le pécheur impur à Ses yeux, l'issue fatale du pécheur est son exclusion de la présence de Dieu et réservé pour le feu à moins qu'il ne se repente et, tel ce lépreux, vient à Jésus pour être rendu pur.
Le lépreux était alors condamné à errer loin des foules et à porter des vêtements déchirés, avoir la tête rasée, il devait aussi protéger ceux qui n'étaient pas touchés par cette maladie en se tenant à distance d'eux, et crier Impur, impur afin que les autres puissent l'éviter. Cette situation était humiliante, honteuse et affectait le malade qui devait continuer à vivre dans l'isolement et la solitude pour le reste de ses jours car il était connu en Israël que la lèpre était une maladie incurable, et qu'à cette époque seul Dieu pouvait guérir un malade de sa lèpre. (voir verset 7 de 2 Rois 5:1-7).
Ce qui est remarquable chez ce lépreux, c'est la manière par laquelle il vient à Jésus. Il ne remet pas la chose à plus tard quand il y aura moins de monde, il vient avec le plus grand respect, il vient avec foi que Jésus peut l'aider ; il reconnaît son réel état et le sérieux de sa situation. Il vient exactement à Jésus comme tout pécheur devrait venir à Lui. Il ne doute pas du pouvoir de Jésus mais s'en remet à Sa volonté. Nous savons aujourd'hui que la volonté de Dieu est que le pécheur se repente et que le pécheur se repente et soit sauvé (1 Timothée 2:3-4; 2 Pierre 3:9). Nous savons également que le sang de Christ nous purifie de tout péché (1 Jean 1:7). A noter également, que c'est à Jésus que ce lépreux vient. Il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, Il est l'Agneau de Dieu qui a donné son sang pour nous. Pourquoi aller à un autre, fut il un de ses disciples ou même sa mère.
Ce lépreux ne pouvait s'attendre à recevoir une réponse à sa demande, il ne peut se prévaloir de sa religion puisque sa lèpre le tenait à l'écart des cérémonies religieuses et du temple. Il ne pouvait venir sur la base d'un quelconque mérite. Cette guérison, comme les deux qui suivent, nous montrent que Jésus répond au besoin le plus fondamental que nous ayons, notre besoin de grâce. Et Jésus répond à ce besoin avec compassion et tendresse allant jusqu'à toucher le lépreux. Si la lèpre, telle une pomme pourrie que l'on poserait dans un panier contamine toutes les pommes, elle ne peut contaminer Celui qui est la source de la pureté. Et Jésus veut et peut toucher ce lépreux car Il est venu pur prendre sur Lui nos péchés et prendre sur Lui-même le châtiment que méritent nos péchés. (2 Corinthiens 5:21).
La guérison de ce lépreux est instantanée, montrant par là que ses péchés sont pardonnés. Cette guérison es aussi une démonstration de la puissance de Dieu et si un homme est guéri de sa lèpre, il doit alors faire authentifier sa guérison en se présentant au temple afin que le sacrificateur (prêtre) reconnaisse et confirme que la personne est bien guérie de sa lèpre. Jésus recommande sévèrement à cet homme de ne pas perdre de temps à parler de sa guérison aux autres mais de donner à Dieu le sacrifice que prescrit la loi (Lévitique 14). Il y a là aussi une leçon pour nous, Dieu réclame avant toutes choses notre obéissance à sa parole. Dieu attend bien entendu que nous le confessions de notre bouche (Luc 12:8-9), mais plus que le témoignage de notre bouche, c'est le témoignage de notre vie, notre obéissance à sa parole, qui témoignera de notre foi en notre Sauveur. Si nous portons ce témoignage de notre obéissance à Sa parole, alors le témoignage de notre bouche ne manquera pas de suivre et portera du fruit. La vie chrétienne ne consiste pas en ce que l'on fait ou ce que l'on peut dire pour Dieu, elle consiste à "être" en communion avec Dieu et à Lui obéir.
La première chose qui frappe dans l'approche de ce lépreux est son audace. L'Ancien Testament parle beaucoup de la lèpre (notamment dans les chapitres 13 et 14 du livre du Lévitique). Ésaïe 1:5-6 utilise les symptômes de cette maladie pour nous montrer comment Dieu perçoit le péché et combien nos péchés Lui sont répugnants. Comme la lèpre, le péché n'est pas quelque chose de superficiel, la lèpre était plus profonde que la tâche que l'on voyait sur la peau, elle s'étendait sur le reste de la peau, la chair et les os. Elle finissait par contaminer tout le corps et isolait le malade et le coupait de la société. Le péché semble bien inoffensif aux yeux des hommes, mais la description de la lèpre le montre comme Dieu le voit, un mal qui se trouve en l'homme et qui ne peut que se propager et rendre le pécheur impur à Ses yeux, l'issue fatale du pécheur est son exclusion de la présence de Dieu et réservé pour le feu à moins qu'il ne se repente et, tel ce lépreux, vient à Jésus pour être rendu pur.
Le lépreux était alors condamné à errer loin des foules et à porter des vêtements déchirés, avoir la tête rasée, il devait aussi protéger ceux qui n'étaient pas touchés par cette maladie en se tenant à distance d'eux, et crier Impur, impur afin que les autres puissent l'éviter. Cette situation était humiliante, honteuse et affectait le malade qui devait continuer à vivre dans l'isolement et la solitude pour le reste de ses jours car il était connu en Israël que la lèpre était une maladie incurable, et qu'à cette époque seul Dieu pouvait guérir un malade de sa lèpre. (voir verset 7 de 2 Rois 5:1-7).
Ce qui est remarquable chez ce lépreux, c'est la manière par laquelle il vient à Jésus. Il ne remet pas la chose à plus tard quand il y aura moins de monde, il vient avec le plus grand respect, il vient avec foi que Jésus peut l'aider ; il reconnaît son réel état et le sérieux de sa situation. Il vient exactement à Jésus comme tout pécheur devrait venir à Lui. Il ne doute pas du pouvoir de Jésus mais s'en remet à Sa volonté. Nous savons aujourd'hui que la volonté de Dieu est que le pécheur se repente et que le pécheur se repente et soit sauvé (1 Timothée 2:3-4; 2 Pierre 3:9). Nous savons également que le sang de Christ nous purifie de tout péché (1 Jean 1:7). A noter également, que c'est à Jésus que ce lépreux vient. Il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, Il est l'Agneau de Dieu qui a donné son sang pour nous. Pourquoi aller à un autre, fut il un de ses disciples ou même sa mère.
Ce lépreux ne pouvait s'attendre à recevoir une réponse à sa demande, il ne peut se prévaloir de sa religion puisque sa lèpre le tenait à l'écart des cérémonies religieuses et du temple. Il ne pouvait venir sur la base d'un quelconque mérite. Cette guérison, comme les deux qui suivent, nous montrent que Jésus répond au besoin le plus fondamental que nous ayons, notre besoin de grâce. Et Jésus répond à ce besoin avec compassion et tendresse allant jusqu'à toucher le lépreux. Si la lèpre, telle une pomme pourrie que l'on poserait dans un panier contamine toutes les pommes, elle ne peut contaminer Celui qui est la source de la pureté. Et Jésus veut et peut toucher ce lépreux car Il est venu pur prendre sur Lui nos péchés et prendre sur Lui-même le châtiment que méritent nos péchés. (2 Corinthiens 5:21).
La guérison de ce lépreux est instantanée, montrant par là que ses péchés sont pardonnés. Cette guérison es aussi une démonstration de la puissance de Dieu et si un homme est guéri de sa lèpre, il doit alors faire authentifier sa guérison en se présentant au temple afin que le sacrificateur (prêtre) reconnaisse et confirme que la personne est bien guérie de sa lèpre. Jésus recommande sévèrement à cet homme de ne pas perdre de temps à parler de sa guérison aux autres mais de donner à Dieu le sacrifice que prescrit la loi (Lévitique 14). Il y a là aussi une leçon pour nous, Dieu réclame avant toutes choses notre obéissance à sa parole. Dieu attend bien entendu que nous le confessions de notre bouche (Luc 12:8-9), mais plus que le témoignage de notre bouche, c'est le témoignage de notre vie, notre obéissance à sa parole, qui témoignera de notre foi en notre Sauveur. Si nous portons ce témoignage de notre obéissance à Sa parole, alors le témoignage de notre bouche ne manquera pas de suivre et portera du fruit. La vie chrétienne ne consiste pas en ce que l'on fait ou ce que l'on peut dire pour Dieu, elle consiste à "être" en communion avec Dieu et à Lui obéir.
5 Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda,
6 le priant et disant: Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup.
7 Jésus lui dit: J'irai, et je le guérirai.
8 Le centenier répondit: Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
9 Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un: Va! et il va; à l'autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! et il le fait.
10 Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.
11 Or, je vous déclare que plusieurs viendront de l'orient et de l'occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux.
12 Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
13 Puis Jésus dit au centenier: Va, qu'il te soit fait selon ta foi. Et à l'heure même le serviteur fut guéri.
Le deuxième miracle met en scène non seulement un païen, mais de plus un officier de l'armée romaine. Si les païens étaient méprisés, l'armée romaine était l'ennemi que tout le peuple haïssait en raison de l'occupation d'Israël. Ce centenier avait une centaine de personnes sous ses ordres. Et c'est pour un des ses serviteurs que cet homme s'inquiète et se met en peine, au point d'attendre que Jésus entre dans la ville de Capernaüm. Cet officier romain est un bel exemple d'un homme qui, bien qu'en position d'autorité, ne se croit pas trop supérieur au point de se montrer inhumain, cruel ou indifférent envers les personnes qui lui ont été données à charge. L'évangile écrit par Luc nous donne beaucoup de détails qui sont omis dans le récit de Matthieu. Ces omissions montrent que le but de Matthieu était de montrer le Messie aux Juifs sans leur donner quoi que ce soit dont ils pourraient se glorifier. Et lors de ce miracle, la beauté vient de ce que cet officier ne vient pas pour demander quelque chose pour lui-même mais pour un de ses serviteurs et que Jésus exaucera à distance. Il est fort probable que Matthieu choisit ce miracle car les Juifs qui connaissaient Dieu auraient dû montrer ce bel exemple de compassion et ce bon usage de leur privilège. Certainement, leur attitude contrastait fortement avec celle de cet officier romain. Il est dit du serviteur qu'il souffrait beaucoup à ce moment là et qu'il était atteint d'un mal qui le paralysait. La condition de ce serviteur était donc grave (aujourd'hui, certaines maladies comme la polio ou la méningite peuvent produire les mêmes effets). Ce centenier était un homme de foi, et bien que n'étant pas lui-même Juif, il avait un grand respect pour Israël et la religion juive, allant jusqu'à financer la construction d'une synagogue comme Luc le rapporte dans son évangile. Il avait certainement entendu parler des enseignements et des miracles de Jésus, et cela avait sans doute produit une forte impression sur lui. Il ne se tourne pas vers les médecins mais vers ce Jésus en qui il reconnaît une puissance et une autorité qui ne peuvent venir que de Dieu. Et quand ce centurion vient à Jésus, il ne le fait pas en vertu de sa force ou de ce qu'il a accompli pour Israël mais bien plutôt humblement comme un simple homme devant le Fils de Dieu. Il reconnaît la puissance et l'autorité de Jésus, et que si Jésus est vraiment un homme de Dieu, il croyait que Jésus est assez puissant pour intervenir et guérir, même par une parole et à distance ; mais ce centenier croit aussi que Jésus sait tout, y compris combien sérieux et grave était la maladie, il n'a pas besoin d'expliquer quoi que ce soit. Cet officier romain a une foi absolue en la parole du Seigneur, il rentrera confiant que Jésus a répondu à sa prière. La foi n'est pas ce que l'on communément croit, un effort de la part de la personne qu'une chose existe mais qui n'influence en aucune manière la vie de la personne. Le centenier croyait en Jésus, au point de se tourner vers Lui et de s'adresser à Lui pour la guérison de son serviteur bien aimé, il pensait que même si Jésus ne venait pas chez lui mais ordonnait que son serviteur soit guéri, il pouvait alors avoir la certitude et la tranquillité d'esprit que son serviteur serait guéri. Matthieu pour la seconde fois, met en relief la foi sur la parole de Jésus. La foi de cet officier romain sert de réprimande pour les Juifs qui se complaisaient à croire que Dieu était en leur faveur, alors qu'ils auraient dû montrer ce type de foi. Il est dit par deux fois dans les évangiles que Jésus fut étonné, la première fois c'est à la foi de ce centenier de l'armée romaine et la seconde fois c'était à l'incrédulité des Juifs (Marc 6:1-6). Nous avons déjà observé ce même contraste de foi au chapitre 2 entre celle, active des mages, et celle passive, inutile et indifférente des chefs religieux d'Israël. Le Seigneur loue la foi de ce centenier et tient à l'honorer en lui accordant la guérison qu'il demande. Une foi que nous ferons bien d'imiter et de nous en inspirer.
14 Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre.
15 Il toucha sa main, et la fièvre la quitta; puis elle se leva, et le servit.
16 Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades,
17 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies.
Ce troisième miracle prend place dans la maison d'un de ses disciples, Pierre appelé aussi Cephas dans la ville de Capernaüm. Contrairement à ce que l'on entend et enseigne souvent, l'apôtre Pierre était bien marié. (Jean 1:42; 1 Corinthiens 9:4-6). Jamais dans la bible, le célibat n'est imposé, ni une norme à établir, mais plutôt une occasion de servir Dieu pleinement (1 corinthiens 7:1,8-9,32-33).
Dans ce récit, Jésus voit la belle-mère de Pierre malade et s'approche d'elle, et dans sa grande compassion, touche sa main. C'est lors de ce toucher du Seigneur, que la fièvre la quitte. Il ne faut pas lire superficiellement le texte et s'imaginer qu'il s'agit d'un peu de fièvre, mais bien plutôt que la belle-mère de Pierre était si affaiblie et tourmentée par elle, qu'elle l’empêchait de s'atteler à ses tâches domestiques. Selon les autres évangiles, les disciples avaient parlé de la belle-mère malade de Pierre, mais Jésus étant le Messie, n'a pas besoin qu'on lui en parle, Il voit et connaît le besoin. La guérison de sa fièvre rend de nouveau la belle-mère de Pierre capable de servir le Seigneur. Servir le Seigneur ne se fait pas forcément en prenant un ministère public, mais déjà plutôt dans l'anonymat par les tâches quotidiennes dont nous avons la charge. Une personne qui ne commence pas par là, ne sert pas vraiment le Seigneur mais plutôt son propre appétit. (1 corinthiens 10:31).
Il y a plusieurs choses intéressantes à noter à la lecture de ces trois miracles.
Les trois personnes, le lépreux, le païen et la femme sont trois catégories de personnes que les Juifs ne tenaient pas en haute estime. Il est rapporté que les Juifs de l'époque "remerciaient" Dieu de ne pas les avoir fait naître lépreux, païens ou une femme. Le Seigneur, contrairement aux hommes, ne méprise personne et se plaît à faire du bien et bénir les plus humbles et les plus nécessiteux.
Les premier et troisième miracles concernent des Juifs auxquels le Seigneur viendra en personne toucher et guérir le malade. Pour le païen et pour nous, le Seigneur agit et guérit, bien que n'étant pas présent physiquement. Jésus n'est pas entré dans la maison du centenier et n'a pas touché le serviteur souffrant. On peut y voir une portée prophétique avec le Messie physiquement présent au milieu du peuple d'Israël lors de sa première venue, son absence et son ministère auprès des païens après son ascension et sa présence physique de nouveau lors de son retour et durant le règne de mille ans.
Ces guérisons nous montrent aussi trois aspects de la ruine que le péché manifeste par la maladie. La lèpre représente la puissance de corruption et la souillure que le péché produit en l'homme. La paralysie parle de l'affaiblissement moral et spirituel de l'homme. Et la fièvre parle de l'agitation que produit le péché dans l'homme et qui le rend incapable de servir Dieu.
D'une autre manière, ces maladies illustrent aussi que le péché rend l'homme impur aux yeux de Dieu. La paralysie nous rend incapables de venir à Dieu de notre propre volonté et nous maintient éloigné de Lui. La fièvre nous rend incapables de Le servir. Si venir à Jésus se fait aujourd'hui par la prière, on peut y voir que nous pouvons prier pour nos propres besoins, mais aussi pour le besoin qu'une autre personne peut avoir, et que nous pouvons aussi tous prier en chœur pour exprimer un besoin.
Enfin, Il faut noter que le but de Jésus n'est pas de guérir les maladies mais de réconcilier l'homme avec Dieu et le sauver de ses péchés. Chacun de ces miracles est en fait une réponse à la prophétie d'Ésaïe et anticipe l’œuvre propitiatoire (action d’offrir un sacrifice pour se rendre Dieu propice et Le calmer de Sa colère) de Christ. (Ésaïe 53:4; 1 Jean 2:2). Il appartient à Dieu de décider de guérir une personne maintenant ou de la remettre à la rédemption de notre corps (Romains 8:23). Dieu nous a racheté mais les effets permanents de notre rachat par Dieu ne seront effectifs que lorsque les temps seront accomplis et que toute maladie sera effacée et que les déficiences dues au péché ne seront plus.
Dans ce récit, Jésus voit la belle-mère de Pierre malade et s'approche d'elle, et dans sa grande compassion, touche sa main. C'est lors de ce toucher du Seigneur, que la fièvre la quitte. Il ne faut pas lire superficiellement le texte et s'imaginer qu'il s'agit d'un peu de fièvre, mais bien plutôt que la belle-mère de Pierre était si affaiblie et tourmentée par elle, qu'elle l’empêchait de s'atteler à ses tâches domestiques. Selon les autres évangiles, les disciples avaient parlé de la belle-mère malade de Pierre, mais Jésus étant le Messie, n'a pas besoin qu'on lui en parle, Il voit et connaît le besoin. La guérison de sa fièvre rend de nouveau la belle-mère de Pierre capable de servir le Seigneur. Servir le Seigneur ne se fait pas forcément en prenant un ministère public, mais déjà plutôt dans l'anonymat par les tâches quotidiennes dont nous avons la charge. Une personne qui ne commence pas par là, ne sert pas vraiment le Seigneur mais plutôt son propre appétit. (1 corinthiens 10:31).
Il y a plusieurs choses intéressantes à noter à la lecture de ces trois miracles.
Les trois personnes, le lépreux, le païen et la femme sont trois catégories de personnes que les Juifs ne tenaient pas en haute estime. Il est rapporté que les Juifs de l'époque "remerciaient" Dieu de ne pas les avoir fait naître lépreux, païens ou une femme. Le Seigneur, contrairement aux hommes, ne méprise personne et se plaît à faire du bien et bénir les plus humbles et les plus nécessiteux.
Les premier et troisième miracles concernent des Juifs auxquels le Seigneur viendra en personne toucher et guérir le malade. Pour le païen et pour nous, le Seigneur agit et guérit, bien que n'étant pas présent physiquement. Jésus n'est pas entré dans la maison du centenier et n'a pas touché le serviteur souffrant. On peut y voir une portée prophétique avec le Messie physiquement présent au milieu du peuple d'Israël lors de sa première venue, son absence et son ministère auprès des païens après son ascension et sa présence physique de nouveau lors de son retour et durant le règne de mille ans.
Ces guérisons nous montrent aussi trois aspects de la ruine que le péché manifeste par la maladie. La lèpre représente la puissance de corruption et la souillure que le péché produit en l'homme. La paralysie parle de l'affaiblissement moral et spirituel de l'homme. Et la fièvre parle de l'agitation que produit le péché dans l'homme et qui le rend incapable de servir Dieu.
D'une autre manière, ces maladies illustrent aussi que le péché rend l'homme impur aux yeux de Dieu. La paralysie nous rend incapables de venir à Dieu de notre propre volonté et nous maintient éloigné de Lui. La fièvre nous rend incapables de Le servir. Si venir à Jésus se fait aujourd'hui par la prière, on peut y voir que nous pouvons prier pour nos propres besoins, mais aussi pour le besoin qu'une autre personne peut avoir, et que nous pouvons aussi tous prier en chœur pour exprimer un besoin.
Enfin, Il faut noter que le but de Jésus n'est pas de guérir les maladies mais de réconcilier l'homme avec Dieu et le sauver de ses péchés. Chacun de ces miracles est en fait une réponse à la prophétie d'Ésaïe et anticipe l’œuvre propitiatoire (action d’offrir un sacrifice pour se rendre Dieu propice et Le calmer de Sa colère) de Christ. (Ésaïe 53:4; 1 Jean 2:2). Il appartient à Dieu de décider de guérir une personne maintenant ou de la remettre à la rédemption de notre corps (Romains 8:23). Dieu nous a racheté mais les effets permanents de notre rachat par Dieu ne seront effectifs que lorsque les temps seront accomplis et que toute maladie sera effacée et que les déficiences dues au péché ne seront plus.
18 Jésus, voyant une grande foule autour de lui, donna l'ordre de passer à l'autre bord.
19 Un scribe s'approcha, et lui dit: Maître, je te suivrai partout où tu iras.
20 Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête.
21 Un autre, d'entre les disciples, lui dit: Seigneur, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père.
22 Mais Jésus lui répondit: Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.
Chacune des séries de miracles dans les chapitres 8 et 9 sont entrecoupées de courts passages ayant trait au désir de suivre Jésus pour ceux qui commenceraient à prendre conscience que Jésus est plus qu'un bon enseignant mais qui ne mesurent pas bien ce qu'il peut en coûter de Le suivre.
Le scribe y voyait un honneur à recevoir et espérait certainement que le Seigneur aurait un succès et qu'en restant auprès de Lui, il bénéficierait de Son succès et que lui-même prendrait aussi une certaine importance. Il ne comprenait pas que le disciple de Jésus, tout comme Abraham, est une personne dont sa patrie est céleste, il ne possède rien sur cette Terre. Il suffit qu'une persécution vienne et tout peut nous être repris.
Pour ce qui est de la deuxième personne, le Seigneur ne veut pas dire que la mort n'est pas importante (il a pleuré lui-même devant le défunt dans la ville de Naïn et en apprenant la mort de son ami Lazare). Ce que le Seigneur demande à cette personne, c'est que Le suivre doit passer avant toute autre considération. Les liens affectifs ne doivent pas être une entrave pour suivre et servir le Seigneur.
Notons aussi que ces deux personnes l'appellent Maître et Seigneur mais ne sont prêts à Le suivre et à Le reconnaître vraiment comme leur Maître et leur Seigneur. Il sont un peu comme ceux qui disent Seigneur mais qui n'obéissent pas (Luc 7:11-15).
Or le Seigneur dit à ceux qui veulent Le suivre : Allons à l'autre bord .....
Le scribe y voyait un honneur à recevoir et espérait certainement que le Seigneur aurait un succès et qu'en restant auprès de Lui, il bénéficierait de Son succès et que lui-même prendrait aussi une certaine importance. Il ne comprenait pas que le disciple de Jésus, tout comme Abraham, est une personne dont sa patrie est céleste, il ne possède rien sur cette Terre. Il suffit qu'une persécution vienne et tout peut nous être repris.
Pour ce qui est de la deuxième personne, le Seigneur ne veut pas dire que la mort n'est pas importante (il a pleuré lui-même devant le défunt dans la ville de Naïn et en apprenant la mort de son ami Lazare). Ce que le Seigneur demande à cette personne, c'est que Le suivre doit passer avant toute autre considération. Les liens affectifs ne doivent pas être une entrave pour suivre et servir le Seigneur.
Notons aussi que ces deux personnes l'appellent Maître et Seigneur mais ne sont prêts à Le suivre et à Le reconnaître vraiment comme leur Maître et leur Seigneur. Il sont un peu comme ceux qui disent Seigneur mais qui n'obéissent pas (Luc 7:11-15).
Or le Seigneur dit à ceux qui veulent Le suivre : Allons à l'autre bord .....
Chapitres 8 et 9 Introduction > Le pouvoir du Messie sur la maladie > 8.23 - 9.14 Le pouvoir du Messie sur la nature et le monde spirituel