22-23 Sacrifice d'Isaac et Mort de Sara
22:1 Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit: Abraham! Et il répondit: Me voici!
2 Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai.
3 Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit.
4 Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin.
5 Et Abraham dit à ses serviteurs: Restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous.
6 Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et il marchèrent tous deux ensemble.
7 Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit: Mon père! Et il répondit: Me voici, mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste?
8 Abraham répondit: Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.
On pourrait penser qu'après avoir suivi Dieu durant plus de 25 ans et connu beaucoup de difficultés, qu'Abraham allait maintenant pouvoir jouir des derniers jours de sa vie et voir Isaac grandir. Certainement la vie abondante dont parle la Bible est maintenant accordée à Abraham, sa vie et tout le chemin qu'il a parcouru montre bien qu'il possède une foi solide et éprouvée en Dieu. Cependant nous allons voir dans ce chapitre que Dieu a encore un test à soumettre à Abraham, et c'est certainement le plus difficile de tous. Ce serait un grand tort que de croire que ça y est, nous sommes arrivés, nous avons eu suffisamment de difficultés dans notre vie, notre foi a été mise à l'épreuve et il n'en est point le besoin d'un autre. Cette pensée ne devrait point trouver sa place en nous, car si nous étudions vraiment les Écritures et la vie d'Abraham en particulier, nous découvrirons qu'il a vécu toute une série de difficiles séparations et autre douloureuses expérience et que ces tests vont crescendo, c'est à dire qu'ils augmentent dans la difficulté. Abraham a certainement trouvé moins difficile de se séparer de son frère Nachor à Haran que de renvoyer Ismaël avec sa mère sur un âne dans le désert, mais cette séparation d'avec Ismaël n'est pas aussi difficile que le test que Dieu lui commande maintenant. La vérité est que la Bible n'a jamais affirmée que nous connaîtrons une vie de facilité et libre de toutes difficultés sur cette Terre, bien au contraire. (1 Pierre 1:3-7; 4:12-13; Romains 8:17; Job 23:10; Luc 9:23). Et nous ne voulons pas laisser la croix au Christ et l'abandonner, pour nous persuader que nous n'avons pas besoin de nous encombrer la vie avec elle. Nous pensons peut-être avoir suffisamment été éprouvé et raisonnons en nous-mêmes que nous avons gagné suffisamment de points pour avoir le droit de mener une vie paisible et bénie et que nous n'avons plus besoin de prier Dieu avec David qu'il éprouve la force de notre foi et les affections de notre cœur (Psaume 26:2).
Dieu appela Abraham et le texte nous dit que c'était pour lui proposer une nouvelle épreuve. Il existe une grande différence entre "éprouver" ou "tester" et "tenter". les deux premiers sont pour obtenir un résultat positif alors que le troisième est pour en acquérir un résultat négatif. Ainsi, il est vrai que Dieu peut éprouver le croyant et tester sa foi ou sa loyauté mais Il ne tente pas l'homme (Jacques 1:12-14). Abraham tel un esclave (terme utilisé dans le texte hébreu mais que nous jugeons souvent trop négatif et auquel nous préférons celui de serviteur qui lui, est rémunéré et peut décider de mettre fin au contrat qui le lie à son maître pour en chercher un autre) se présente aussitôt devant Dieu et est prêt à Lui obéir.
Et là Dieu lui demande de Lui offrir Isaac son fils unique. Aux yeux de Dieu, Ismaël ne compte pas, étant le fruit du péché et non le Fils promis par Dieu. Seul compte Isaac, que Dieu appelle "fils unique" et cela trois fois dans ce chapitre et cela devrait nous rappeler le Fils unique que Dieu sacrifia pour nous (Genèse 22:2,12,16; Jean 1:14,18; 3:16,18; Hébreux 11:17; 1 Jean 4:9). Dieu désire voir en nous une foi parfaite qui ne Lui refuse rien et une obéissance aveugle, c'est à dire sans questionner Dieu pour comprendre et immédiate. Abraham aimait certainement énormément Isaac, il était son fils unique bien aimé (Proverbes 23:26; Matthieu 3:17; 22:37) qu'il avait attendu pendant 25 ans et que maintenant Dieu lui réclamait. Dieu ne donne pas à Abraham le temps de réflexion et Abraham ne semble pas le prendre non plus. Comme lui, sommes nous prêts à obéir sur le champ ?
Dieu ne demande pas à Abraham de sacrifier Isaac n'importe où mais sur l'une des montagnes de Morija. Ce nom Morija, nous le retrouverons plus loin dans l'Ancien Testament pour être l'endroit où la ville de Jérusalem fut bâtie et où Dieu montra à David un champ sur lequel Salomon allait bâtir le temple. Morija n'étant pas une seule montagnes mais une chaîne de montagnes (v2), il est fort à penser que l'endroit où Abraham devait sacrifier Isaac fut l'endroit précis où Dieu allait quelques siècles plus tard, sacrifier son fils unique bien aimé. (1 Chroniques 3:1). Golgotha en effet est un monticule sur l'un des sommets des montagnes de Morija. Dieu ne donne pas encore à Abraham l'endroit précis où il devait sacrifier son fils, il devait déjà se mettre en chemin et Dieu lui révélerait l'endroit exact plus tard. Comme souvent c'est quand nous nous mettons à obéir que Dieu nous révèle un peu plus sa volonté que ce que nous savons déjà.
L'obéissance avec laquelle Abraham s'exécute est remarquable. En premier lieu parce que Dieu lui réclame ce à quoi son cœur est le plus attaché, son fils que Dieu lui a donné dans sa vieillesse, qu'il a attendu pendant un quart de siècle et pour qui sont toutes les promesses que Dieu lui a faites. Pour Abraham, perdre Isaac, c'est tout perdre, non seulement tout ce qu'Abraham a obtenu en vertu de sa foi mais aussi les promesses de Dieu et notamment celle d'un sauveur issu de ce fils. Abraham obéit sans broncher (2 Pierre 1:10). Notre amour pour Dieu doit être plus fort que notre amour pour nos proches, l'argent ou la reconnaissance des hommes. Abraham aurait pu aussi rétorquer devant Dieu que ce qu'IL lui demande et immoral et indigne d'un Dieu saint et juste mais Abraham a appris à connaître Dieu et que s'il ne comprend pas pour l'instant la raison de Sa demande, il peut Lui faire totalement confiance. Et cela demande une maturité dans la foi, ne pas avoir besoin de comprendre pourquoi, accepter d'obéir même quand cela nous paraît sot et risqué et croire que Dieu est malgré tout juste et saint et qu'Il n'agit jamais de manière vile et immorale. D'ailleurs Paul souligne la foi d'Abraham même en la résurrection des morts (Hébreux 11:17-19). Notre manque ou notre absence totale de compréhension ne doit pas nous empêcher d'adorer et d'obéir Dieu. Dans certaines situation la désobéissance à Dieu peut paraître (et seulement paraître) plus raisonnable que l'obéissance, mais la désobéissance à Dieu, y compris dans un tel cas demeure un péché.
Abraham est pour les croyants un bel exemple de foi. Il ne perd pas de temps le lendemain à ressasser ce que Dieu lui dit pour chercher à en donner du sens, ou à réclamer à Dieu un peu plus de lumière pour accepter de Lui obéir. Non, Dieu parle, Abraham obéit, et cela devrait être aussi simple que cela pour les croyants. Il se prépare pour accomplir ce que Dieu lui demande. Il lui fallut trois jours pour atteindre les monts de Morija, un laps de temps qui indique qu'Abraham persévéra pour accomplir ce que Dieu lui avait demandé, il avait tout le loisir de se rappeler ce que Dieu lui avait dit et aurait pu faire marche arrière, sa dévotion pour Dieu ne laisse aucun doute.
Arrivé prés du lieu que Dieu Lui avait montré, Abraham laisse par prudence ses serviteurs derrière lui afin qu'ils ne viennent pas tenter de l'empêcher de commettre ce qu'il est venu faire. Parfois nous aussi pour accomplir ce que Dieu nous demande, nous devrons parfois nous séparer de personnes ou même quitter un endroit. Comme nous l'avons vu, Abraham pensait que Dieu pouvait ressusciter son fils, c'est pour cette raison qu'il pouvait dire à ses serviteurs que son fils et lui-même reviendraient vers eux une fois leur tâche accomplie.
Le texte montre une grande unité entre Abraham et Isaac dans le fait qu'ils marchaient ensemble (versets 6 et 8). Cela montre une unité entre les deux comme celle entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Cela montre également pour les parents, et plus particulièrement pour les pères, que s'ils veulent que leurs fils marchent avec Dieu, ils doivent eux-même déjà marcher aussi avec Dieu. Les fils ne marcheront pas avec Dieu si leurs pères ne le font pas déjà. Ne pas marcher avec Dieu mais vouloir que leur fils le fasse et non seulement hypocrite mais aussi illusoire.
On peut se poser la question à savoir quel devait être l'âge d'Isaac à ce moment là quand Abraham voulut le sacrifier. On imagine souvent Abraham sacrifier un enfant (voire un bébé pour certains commentateurs) mais il devait bien plutôt au moins être un adolescent ou au mieux un jeune adulte car Abraham le chargea de porter le bois pour le sacrifice. Ce bois, Isaac devait le porter jusqu'au sommet de la montagne, ce qui demande une force et une capacité certainement plus grande qu'Abraham qui était ce que l'on appellerait aujourd'hui un supercentenaire. De plus Abraham parle d'Isaac à ses serviteurs comme étant un jeune homme (v5).
Isaac regarde ce qui est en train de se passer et ne manque pas de se rendre compte que quelque chose manque quelque chose pour le sacrifice. Le feu et le bois ne sont pas suffisants, la victime, un agneau dans ce cas est manquante. La même chose manque souvent dans beaucoup d'églises et dénomination, il y a un service pour Dieu et des pratiques religieuses mais Jésus-Christ, l'agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde est manquant Lui-aussi. (Jean 1:29-36; 1 Jean 3:5).
Ce chapitre offre beaucoup de similitude entre Abraham et Isaac avec Dieu le Père et Jésus.
Isaac est chargé de porter le bois pour le sacrifice de la même manière que Jésus est chargé de porter la croix (en bois) pour être sacrifié. Abraham de son côté porte le feu et le couteau car c'est lui qui mettra à mort son fils. Comme Abraham donne (offre) son fils à Dieu ce qui est insuffisant pour le péché mais qu'il accomplit pour obéir à Dieu, Dieu donne son fils aux hommes (Jean 3:16) ce qui sera suffisant pour pardonner les péchés des hommes et satisfera la justice de Dieu.
A Isaac qui lui demandait où est l'agneau pour l'holocauste, Abraham répond que Dieu pourvoira la victime. Dans le Nouveau Testament la réponse est donnée en Jean 3:29. Enfin de même qu'Abraham ne refusa point de donner son fils à Dieu, Dieu ne nous a pas non plus refusé son Fils (Romains 8:32).
Dieu appela Abraham et le texte nous dit que c'était pour lui proposer une nouvelle épreuve. Il existe une grande différence entre "éprouver" ou "tester" et "tenter". les deux premiers sont pour obtenir un résultat positif alors que le troisième est pour en acquérir un résultat négatif. Ainsi, il est vrai que Dieu peut éprouver le croyant et tester sa foi ou sa loyauté mais Il ne tente pas l'homme (Jacques 1:12-14). Abraham tel un esclave (terme utilisé dans le texte hébreu mais que nous jugeons souvent trop négatif et auquel nous préférons celui de serviteur qui lui, est rémunéré et peut décider de mettre fin au contrat qui le lie à son maître pour en chercher un autre) se présente aussitôt devant Dieu et est prêt à Lui obéir.
Et là Dieu lui demande de Lui offrir Isaac son fils unique. Aux yeux de Dieu, Ismaël ne compte pas, étant le fruit du péché et non le Fils promis par Dieu. Seul compte Isaac, que Dieu appelle "fils unique" et cela trois fois dans ce chapitre et cela devrait nous rappeler le Fils unique que Dieu sacrifia pour nous (Genèse 22:2,12,16; Jean 1:14,18; 3:16,18; Hébreux 11:17; 1 Jean 4:9). Dieu désire voir en nous une foi parfaite qui ne Lui refuse rien et une obéissance aveugle, c'est à dire sans questionner Dieu pour comprendre et immédiate. Abraham aimait certainement énormément Isaac, il était son fils unique bien aimé (Proverbes 23:26; Matthieu 3:17; 22:37) qu'il avait attendu pendant 25 ans et que maintenant Dieu lui réclamait. Dieu ne donne pas à Abraham le temps de réflexion et Abraham ne semble pas le prendre non plus. Comme lui, sommes nous prêts à obéir sur le champ ?
Dieu ne demande pas à Abraham de sacrifier Isaac n'importe où mais sur l'une des montagnes de Morija. Ce nom Morija, nous le retrouverons plus loin dans l'Ancien Testament pour être l'endroit où la ville de Jérusalem fut bâtie et où Dieu montra à David un champ sur lequel Salomon allait bâtir le temple. Morija n'étant pas une seule montagnes mais une chaîne de montagnes (v2), il est fort à penser que l'endroit où Abraham devait sacrifier Isaac fut l'endroit précis où Dieu allait quelques siècles plus tard, sacrifier son fils unique bien aimé. (1 Chroniques 3:1). Golgotha en effet est un monticule sur l'un des sommets des montagnes de Morija. Dieu ne donne pas encore à Abraham l'endroit précis où il devait sacrifier son fils, il devait déjà se mettre en chemin et Dieu lui révélerait l'endroit exact plus tard. Comme souvent c'est quand nous nous mettons à obéir que Dieu nous révèle un peu plus sa volonté que ce que nous savons déjà.
L'obéissance avec laquelle Abraham s'exécute est remarquable. En premier lieu parce que Dieu lui réclame ce à quoi son cœur est le plus attaché, son fils que Dieu lui a donné dans sa vieillesse, qu'il a attendu pendant un quart de siècle et pour qui sont toutes les promesses que Dieu lui a faites. Pour Abraham, perdre Isaac, c'est tout perdre, non seulement tout ce qu'Abraham a obtenu en vertu de sa foi mais aussi les promesses de Dieu et notamment celle d'un sauveur issu de ce fils. Abraham obéit sans broncher (2 Pierre 1:10). Notre amour pour Dieu doit être plus fort que notre amour pour nos proches, l'argent ou la reconnaissance des hommes. Abraham aurait pu aussi rétorquer devant Dieu que ce qu'IL lui demande et immoral et indigne d'un Dieu saint et juste mais Abraham a appris à connaître Dieu et que s'il ne comprend pas pour l'instant la raison de Sa demande, il peut Lui faire totalement confiance. Et cela demande une maturité dans la foi, ne pas avoir besoin de comprendre pourquoi, accepter d'obéir même quand cela nous paraît sot et risqué et croire que Dieu est malgré tout juste et saint et qu'Il n'agit jamais de manière vile et immorale. D'ailleurs Paul souligne la foi d'Abraham même en la résurrection des morts (Hébreux 11:17-19). Notre manque ou notre absence totale de compréhension ne doit pas nous empêcher d'adorer et d'obéir Dieu. Dans certaines situation la désobéissance à Dieu peut paraître (et seulement paraître) plus raisonnable que l'obéissance, mais la désobéissance à Dieu, y compris dans un tel cas demeure un péché.
Abraham est pour les croyants un bel exemple de foi. Il ne perd pas de temps le lendemain à ressasser ce que Dieu lui dit pour chercher à en donner du sens, ou à réclamer à Dieu un peu plus de lumière pour accepter de Lui obéir. Non, Dieu parle, Abraham obéit, et cela devrait être aussi simple que cela pour les croyants. Il se prépare pour accomplir ce que Dieu lui demande. Il lui fallut trois jours pour atteindre les monts de Morija, un laps de temps qui indique qu'Abraham persévéra pour accomplir ce que Dieu lui avait demandé, il avait tout le loisir de se rappeler ce que Dieu lui avait dit et aurait pu faire marche arrière, sa dévotion pour Dieu ne laisse aucun doute.
Arrivé prés du lieu que Dieu Lui avait montré, Abraham laisse par prudence ses serviteurs derrière lui afin qu'ils ne viennent pas tenter de l'empêcher de commettre ce qu'il est venu faire. Parfois nous aussi pour accomplir ce que Dieu nous demande, nous devrons parfois nous séparer de personnes ou même quitter un endroit. Comme nous l'avons vu, Abraham pensait que Dieu pouvait ressusciter son fils, c'est pour cette raison qu'il pouvait dire à ses serviteurs que son fils et lui-même reviendraient vers eux une fois leur tâche accomplie.
Le texte montre une grande unité entre Abraham et Isaac dans le fait qu'ils marchaient ensemble (versets 6 et 8). Cela montre une unité entre les deux comme celle entre Dieu le Père et Dieu le Fils. Cela montre également pour les parents, et plus particulièrement pour les pères, que s'ils veulent que leurs fils marchent avec Dieu, ils doivent eux-même déjà marcher aussi avec Dieu. Les fils ne marcheront pas avec Dieu si leurs pères ne le font pas déjà. Ne pas marcher avec Dieu mais vouloir que leur fils le fasse et non seulement hypocrite mais aussi illusoire.
On peut se poser la question à savoir quel devait être l'âge d'Isaac à ce moment là quand Abraham voulut le sacrifier. On imagine souvent Abraham sacrifier un enfant (voire un bébé pour certains commentateurs) mais il devait bien plutôt au moins être un adolescent ou au mieux un jeune adulte car Abraham le chargea de porter le bois pour le sacrifice. Ce bois, Isaac devait le porter jusqu'au sommet de la montagne, ce qui demande une force et une capacité certainement plus grande qu'Abraham qui était ce que l'on appellerait aujourd'hui un supercentenaire. De plus Abraham parle d'Isaac à ses serviteurs comme étant un jeune homme (v5).
Isaac regarde ce qui est en train de se passer et ne manque pas de se rendre compte que quelque chose manque quelque chose pour le sacrifice. Le feu et le bois ne sont pas suffisants, la victime, un agneau dans ce cas est manquante. La même chose manque souvent dans beaucoup d'églises et dénomination, il y a un service pour Dieu et des pratiques religieuses mais Jésus-Christ, l'agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde est manquant Lui-aussi. (Jean 1:29-36; 1 Jean 3:5).
Ce chapitre offre beaucoup de similitude entre Abraham et Isaac avec Dieu le Père et Jésus.
Isaac est chargé de porter le bois pour le sacrifice de la même manière que Jésus est chargé de porter la croix (en bois) pour être sacrifié. Abraham de son côté porte le feu et le couteau car c'est lui qui mettra à mort son fils. Comme Abraham donne (offre) son fils à Dieu ce qui est insuffisant pour le péché mais qu'il accomplit pour obéir à Dieu, Dieu donne son fils aux hommes (Jean 3:16) ce qui sera suffisant pour pardonner les péchés des hommes et satisfera la justice de Dieu.
A Isaac qui lui demandait où est l'agneau pour l'holocauste, Abraham répond que Dieu pourvoira la victime. Dans le Nouveau Testament la réponse est donnée en Jean 3:29. Enfin de même qu'Abraham ne refusa point de donner son fils à Dieu, Dieu ne nous a pas non plus refusé son Fils (Romains 8:32).
9 Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois.
10 Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils.
11 Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici!
12 L'ange dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.
13 Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils.
14 Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A la montagne de l'Éternel il sera pourvu.
Une fois arrivé au sommet, Abraham rangea le bois, lia son fils et le mit sur l'autel. On ne voit dans ce texte aucune résistance de la part d'Isaac. Il ne se rebelle pas et semble même se laisser passivement faire; se soumettant entièrement à son père Abraham. Il aurait pu se défendre et prendre l'ascendant par la force sur son père mais il ne le fit pas plus que Jésus qui se laissa crucifier par les hommes et n'opposa point de résistance.
Bien entendu, Dieu voulait par ce test de la foi d'Abraham nous offrir un aperçu de ce qu'IL allait faire quelques siècle plus tard. Son but n'était pas de faire mourir Isaac mais de nous donner un parallèle qui puisse nous aider à comprendre ce qu'Il a accompli en Jésus. Abraham n'eut pas besoin de mettre à mort son fils, Dieu l'arrêta quand il leva la main pour laisser à Abraham la possibilité de montrer sont entière soumission et sa foi parfaite en Dieu. Aux yeux de Dieu en arriver à ce point c'est comme s'il avait sacrifié son fils, son acte témoigne de la loyauté parfaite d'Abraham envers Dieu mais comme Dieu est contre le sacrifice humain (il n'a jamais ordonné à un homme de faire mourir son fils, ce sont les hommes qui croyant satisfaire Dieu commettaient des sacrifices humains). Même pour son propre Fils, ce n'est pas le Père qui a tué Jésus, mais Il nous l'a livré, et le Fils s'est donné lui même et il fut mis à mort par les hommes (Galates 1:3-5; 1 Timothée 2:5-6; Tite 2:11-14) .
Dieu empêcha Abraham d'aller plus loin qu'Il ne le voulait. Abraham a montré par son geste qu'il était prêt et disposé à utiliser ce couteau pour mettre à mort son Fils.Ce test fut sans doute très difficile et éprouvant pour Abraham, et certainement que si nous avions pu observer le combat qui dut être livré dans son âme nous pourrions alors comprendre toute la difficulté. Par cet acte Abraham montra son adoration pour Dieu, l'adoration consiste à s'abaisser et renoncer à soi même pour accepter et obéir pleinement la volonté de Dieu à notre égard. Marchons nous, nous aussi, ensemble avec Dieu comme Isaac et Abraham le firent ? Sommes nous disposés à tout donner à Dieu (y compris nous-mêmes) et ne rien Lui refuser ?
C'est seulement quand Abraham s'apprêtait à baisser son bras et faire pénétrer le couteau dans le corps de son fils que Dieu l'arrêta. Dieu opère parfois de cette manière pour mettre notre foi et obéissance en évidence. D'autres fois, Il nous révélera sa volonté bien en avance, et dans ce cas c'est notre service et notre foi encore une fois qui est soumise à l'épreuve. L'Ange de l’Éternel appelle donc Abraham en doublant son nom "Abraham, Abraham, comme Il le fera plus tard pour Moïse et Samuel ou encore dans le Nouveau Testament "Pierre et Paul pour les arrêter net dans leur action et avoir toute leur attention. (Exode 3:4; 1 Samuel 3:10; Luc 22:31; Actes 9:4; 22:7; 26:14). Le verset 12 est le témoignage de Dieu à l'égard d'Abraham. Nous entendons parfois des opinion d'hommes au sujet de ce chapitre qui voudraient juger les intentions et actions de Dieu et Abraham pour mauvaises sans chercher à comprendre les intentions et ce qui motive leur acte. Abraham peut paraître aux yeux de certaines personne comme un fou, un sanguinaire et un homme dénué d'amour naturel, alors que bien entendu il n'en est rien de tout cela. Aussi il reçoit la louange et la reconnaissance de Dieu qui voit son cœur, sa loyauté et sa foi. La louange de Dieu a une grande valeur mais pour l'obtenir il faut être prêt à payer un grand prix, par la dévotion et le sacrifice. Mais cela en vaut assurément le prix.
Lorsque Abraham leva les yeux, il aperçut derrière lui un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Bien entendu ce bélier n'est pas prisonnier de ce buisson par hasard mais c'est Dieu qui l'a comme attaché à ce buisson pour Abraham. Et Abraham ne s'est pas dit comme certains ont put l'écrire qu "Abraham se dit qu'il pourrait remplacer son fils par ce bélier". Non, ce bélier est destiné par Dieu pour être sacrifié à la place d'Isaac, il devait servir de substitut. Et c'est là une image importante de l’œuvre que Jésus-Christ allait accomplir plusieurs siècles plus tard. Car Jésus est venu pour être un substitut pour l'homme qui se repent de ses péché, Il est mort sur la croix prenant la place du pécheur qui se repent et prenant sur Lui-même le châtiment que mérite nos péchés, afin que la justice de Dieu puisse être servie et que l'homme puisse être sauvé du Jugement de Dieu.
Le bélier n'était pas loin d'Abraham, ce dernier pouvait facilement le voir et mettre la main sur lui. De la même manière Jésus-Christ n'est pas loin de nous, Il est d'ailleurs venu dans ce monde où vivent les pécheurs. Il est proche du pécheur de la distance qu'il faut pour une prière du cœur pour pouvoir l'atteindre. Le pécheur peut faire appel à Lui pour être sauvé peu importe le lieu et le moment, difficile d'être plus proche que cela.
Il fallut pour cela qu'Abraham prenne le bélier pour que celui-ci puisse lui être d'une quelconque utilité. Il en est de même avec Jésus-Christ, le pécheur doit l'accepter et se l'approprier pour être son Sauveur afin qu'Il devienne le substitut qui est mort pour lui et le sauver du jugement et de l'Enfer qui attendent le pécheur. (Hébreux 10:1-18).
Abraham donne le nom de "Jehovah Jiré" (qui signifie en hébreu Dieu pourvoira) à ce lieu car c'est à cet endroit qu'Il a appris à connaître Dieu comme celui qui pourvoit à son besoin. Car Dieu a non seulement pourvu un bélier pour le sacrifice, mais Il a aussi pourvu un Sauveur pour l'homme pécheur sur ce même lieu, sur la croix de Golgotha.
Bien entendu, Dieu voulait par ce test de la foi d'Abraham nous offrir un aperçu de ce qu'IL allait faire quelques siècle plus tard. Son but n'était pas de faire mourir Isaac mais de nous donner un parallèle qui puisse nous aider à comprendre ce qu'Il a accompli en Jésus. Abraham n'eut pas besoin de mettre à mort son fils, Dieu l'arrêta quand il leva la main pour laisser à Abraham la possibilité de montrer sont entière soumission et sa foi parfaite en Dieu. Aux yeux de Dieu en arriver à ce point c'est comme s'il avait sacrifié son fils, son acte témoigne de la loyauté parfaite d'Abraham envers Dieu mais comme Dieu est contre le sacrifice humain (il n'a jamais ordonné à un homme de faire mourir son fils, ce sont les hommes qui croyant satisfaire Dieu commettaient des sacrifices humains). Même pour son propre Fils, ce n'est pas le Père qui a tué Jésus, mais Il nous l'a livré, et le Fils s'est donné lui même et il fut mis à mort par les hommes (Galates 1:3-5; 1 Timothée 2:5-6; Tite 2:11-14) .
Dieu empêcha Abraham d'aller plus loin qu'Il ne le voulait. Abraham a montré par son geste qu'il était prêt et disposé à utiliser ce couteau pour mettre à mort son Fils.Ce test fut sans doute très difficile et éprouvant pour Abraham, et certainement que si nous avions pu observer le combat qui dut être livré dans son âme nous pourrions alors comprendre toute la difficulté. Par cet acte Abraham montra son adoration pour Dieu, l'adoration consiste à s'abaisser et renoncer à soi même pour accepter et obéir pleinement la volonté de Dieu à notre égard. Marchons nous, nous aussi, ensemble avec Dieu comme Isaac et Abraham le firent ? Sommes nous disposés à tout donner à Dieu (y compris nous-mêmes) et ne rien Lui refuser ?
C'est seulement quand Abraham s'apprêtait à baisser son bras et faire pénétrer le couteau dans le corps de son fils que Dieu l'arrêta. Dieu opère parfois de cette manière pour mettre notre foi et obéissance en évidence. D'autres fois, Il nous révélera sa volonté bien en avance, et dans ce cas c'est notre service et notre foi encore une fois qui est soumise à l'épreuve. L'Ange de l’Éternel appelle donc Abraham en doublant son nom "Abraham, Abraham, comme Il le fera plus tard pour Moïse et Samuel ou encore dans le Nouveau Testament "Pierre et Paul pour les arrêter net dans leur action et avoir toute leur attention. (Exode 3:4; 1 Samuel 3:10; Luc 22:31; Actes 9:4; 22:7; 26:14). Le verset 12 est le témoignage de Dieu à l'égard d'Abraham. Nous entendons parfois des opinion d'hommes au sujet de ce chapitre qui voudraient juger les intentions et actions de Dieu et Abraham pour mauvaises sans chercher à comprendre les intentions et ce qui motive leur acte. Abraham peut paraître aux yeux de certaines personne comme un fou, un sanguinaire et un homme dénué d'amour naturel, alors que bien entendu il n'en est rien de tout cela. Aussi il reçoit la louange et la reconnaissance de Dieu qui voit son cœur, sa loyauté et sa foi. La louange de Dieu a une grande valeur mais pour l'obtenir il faut être prêt à payer un grand prix, par la dévotion et le sacrifice. Mais cela en vaut assurément le prix.
Lorsque Abraham leva les yeux, il aperçut derrière lui un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Bien entendu ce bélier n'est pas prisonnier de ce buisson par hasard mais c'est Dieu qui l'a comme attaché à ce buisson pour Abraham. Et Abraham ne s'est pas dit comme certains ont put l'écrire qu "Abraham se dit qu'il pourrait remplacer son fils par ce bélier". Non, ce bélier est destiné par Dieu pour être sacrifié à la place d'Isaac, il devait servir de substitut. Et c'est là une image importante de l’œuvre que Jésus-Christ allait accomplir plusieurs siècles plus tard. Car Jésus est venu pour être un substitut pour l'homme qui se repent de ses péché, Il est mort sur la croix prenant la place du pécheur qui se repent et prenant sur Lui-même le châtiment que mérite nos péchés, afin que la justice de Dieu puisse être servie et que l'homme puisse être sauvé du Jugement de Dieu.
Le bélier n'était pas loin d'Abraham, ce dernier pouvait facilement le voir et mettre la main sur lui. De la même manière Jésus-Christ n'est pas loin de nous, Il est d'ailleurs venu dans ce monde où vivent les pécheurs. Il est proche du pécheur de la distance qu'il faut pour une prière du cœur pour pouvoir l'atteindre. Le pécheur peut faire appel à Lui pour être sauvé peu importe le lieu et le moment, difficile d'être plus proche que cela.
Il fallut pour cela qu'Abraham prenne le bélier pour que celui-ci puisse lui être d'une quelconque utilité. Il en est de même avec Jésus-Christ, le pécheur doit l'accepter et se l'approprier pour être son Sauveur afin qu'Il devienne le substitut qui est mort pour lui et le sauver du jugement et de l'Enfer qui attendent le pécheur. (Hébreux 10:1-18).
Abraham donne le nom de "Jehovah Jiré" (qui signifie en hébreu Dieu pourvoira) à ce lieu car c'est à cet endroit qu'Il a appris à connaître Dieu comme celui qui pourvoit à son besoin. Car Dieu a non seulement pourvu un bélier pour le sacrifice, mais Il a aussi pourvu un Sauveur pour l'homme pécheur sur ce même lieu, sur la croix de Golgotha.
15 L'ange de l'Éternel appela une seconde fois Abraham des cieux,
16 et dit: Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel! parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique,
17 je te bénirai et je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis.
18 Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.
19 Abraham étant retourné vers ses serviteurs, ils se levèrent et s'en allèrent ensemble à Beer Schéba; car Abraham demeurait à Beer Schéba.
Dieu parle une nouvelle fois à Abraham. La première fois, c'était pour l'empêcher de sacrifier Isaac. La seconde fois c'est pour le bénir de son obéissance. En réponse à l'obéissance d'Abraham, Dieu lui révèle ce qui va arriver dans la suite des temps. Pour nous aujourd'hui, l'obéissance à la parole écrite de Dieu nous permet de mieux comprendre la parole de Dieu. Plus nous obéissons, plus le Seigneur nous aidera à comprendre Sa parole. Le manque de compréhension de la Bible n'est pas dû à un manque d'éducation mais bien plutôt à un manque d'obéissance.
Dieu répète les bénédictions de l'Alliance qu'il avait conclu avec Abraham ( lire le chapitre 17 sur cette page 16-17 Naissance d ismael et signe de la circoncision) qui comprennent 1 une grande descendance; 2 une supériorité sur ses ennemis; 3 la promesse d'un Sauveur issu de lui. (Pour le verset 18, lire Galates 3:8).
Abraham put ensuite retourner avec Isaac comme il l'avait dit à ses serviteurs avec un cœur certainement rempli d'émerveillement et de gratitude. Maintenant il pouvait rentrer heureux avec son fils à Béer Schéba dans le sud d'Israël.
Dieu répète les bénédictions de l'Alliance qu'il avait conclu avec Abraham ( lire le chapitre 17 sur cette page 16-17 Naissance d ismael et signe de la circoncision) qui comprennent 1 une grande descendance; 2 une supériorité sur ses ennemis; 3 la promesse d'un Sauveur issu de lui. (Pour le verset 18, lire Galates 3:8).
Abraham put ensuite retourner avec Isaac comme il l'avait dit à ses serviteurs avec un cœur certainement rempli d'émerveillement et de gratitude. Maintenant il pouvait rentrer heureux avec son fils à Béer Schéba dans le sud d'Israël.
20 Après ces choses, on fit à Abraham un rapport, en disant: Voici, Milca a aussi enfanté des fils à Nachor, ton frère:
21 Uts, son premier-né, Buz, son frère, Kemuel, père d'Aram,
22 Késed, Hazo, Pildasch, Jidlaph et Bethuel.
23 Bethuel a engendré Rebecca. Ce sont là les huit fils que Milca a enfantés à Nachor, frère d'Abraham.
24 Sa concubine, nommée Réuma, a aussi enfanté Thébach, Gaham, Tahasch et Maaca.
Ce chapitre se termine sur l'annonce que Nachor, le frère d'Abraham a aussi enfant des enfants dont une fille Rebecca qui deviendra l'épouse d'Isaac et que nous rencontrerons au chapitre 24. Cette portion sert de lien et se trouve à sa place ici. Après le sacrifice d'Isaac qui préfigure Celui de Christ sur le Calvaire, vient le thème de l’Épouse de Christ, l’Église.
23:1 La vie de Sara fut de cent vingt-sept ans: telles sont les années de la vie de Sara.
2 Sara mourut à Kirjath Arba, qui est Hébron, dans le pays de Canaan; et Abraham vint pour mener deuil sur Sara et pour la pleurer.
3 Abraham se leva de devant son mort, et parla ainsi aux fils de Heth:
4 Je suis étranger et habitant parmi vous; donnez-moi la possession d'un sépulcre chez vous, pour enterrer mon mort et l'ôter de devant moi.
5 Les fils de Heth répondirent à Abraham, en lui disant:
6 Écoute-nous, mon seigneur! Tu es un prince de Dieu au milieu de nous; enterre ton mort dans celui de nos sépulcres que tu choisiras; aucun de nous ne te refusera son sépulcre pour enterrer ton mort.
7 Abraham se leva, et se prosterna devant le peuple du pays, devant les fils de Heth.
8 Et il leur parla ainsi: Si vous permettez que j'enterre mon mort et que je l'ôte de devant mes yeux, écoutez-moi, et priez pour moi Éphron, fils de Tsochar,
9 de me céder la caverne de Macpéla, qui lui appartient, à l'extrémité de son champ, de me la céder contre sa valeur en argent, afin qu'elle me serve de possession sépulcrale au milieu de vous.
10 Éphron était assis parmi les fils de Heth. Et Éphron, le Héthien, répondit à Abraham, en présence des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville:
11 Non, mon seigneur, écoute-moi! Je te donne le champ, et je te donne la caverne qui y est. Je te les donne, aux yeux des fils de mon peuple: enterre ton mort.
12 Abraham se prosterna devant le peuple du pays.
13 Et il parla ainsi à Éphron, en présence du peuple du pays: Écoute-moi, je te prie! Je donne le prix du champ: accepte-le de moi; et j'y enterrerai mon mort.
14 Et Éphron répondit à Abraham, en lui disant:
15 Mon seigneur, écoute-moi! Une terre de quatre cents sicles d'argent, qu'est-ce que cela entre moi et toi? Enterre ton mort.
16 Abraham comprit Éphron; et Abraham pesa à Éphron l'argent qu'il avait dit, en présence des fils de Heth, quatre cents sicles d'argent ayant cours chez le marchand.
17 Le champ d'Éphron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour,
18 devinrent ainsi la propriété d'Abraham, aux yeux des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville.
19 Après cela, Abraham enterra Sara, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan.
20 Le champ et la caverne qui y est demeurèrent à Abraham comme possession sépulcrale, acquise des fils de Heth.
Quelque temps plus tard après le retour d'Abraham et Isaac du pays de Morija, Abraham est frappé par la mort de sa femme Sara à l'âge de 127 ans. Abraham avait donc 137 ans à ce moment là et Isaac 37 ans.
Sara avait 65 ans lorsqu'elle quitta Ur en Chaldée avec Abram son mari et Terach son père. On en conclue donc que Sara a vécu 72 dans le pays promis par Dieu. Tristement, les Écritures rapportent les fautes de Sara; son mensonge avec Abram en Égypte au chapitre 12, répété à Guérar au chapitre 20; son plan pour qu'Abraham obtienne un fils par sa servante Agar au chapitre 16, les mauvais traitements infligés à Agar dans le même chapitre. Elle rit d'abord quand Dieu lui promit un fils au chapitre 18, le nia et mentit devant Dieu, puis Sara commença à mettre sa foi en Dieu et crut en la promesse de la naissance d'Isaac (Hébreux 11:11), se réjouit à sa naissance (21:6-7) et fut donné en modèle aux femmes chrétiennes (1 Pierre 3:1,6).
Sara mourut à Kirjath Arba que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de Hébron. Hébron est l'endroit où Abraham fit l'expérience de la communion avec Dieu. C'est à Hébron que s'établit Abram après sa séparation d'avec Lot. C'est aussi à Hébron qu'Abraham reçut la visite des anges et qu'il intercéda pour les justes qui vivaient dans Sodome. C'est à Hébron que seront enterrés Abraham, Isaac, Rebecca, Jacob et Léa seront enterrés. Plus tard ce sera le territoire choisi par Caleb pour héritage auprès de Josué. David régnera 7 ans depuis Hébron avant de transférer le trône à Jérusalem.
Il est remarquable qu'Abram dans ce chapitre veuille obtenir un lieu pour enterrer Sara, car il aurait pu avoir l'idée de la ramener à Ur en Chaldée d'où ils venaient. Abraham avait certainement foi en les promesses de Dieu au sujet de ce pays dans lequel ils vivaient et que Dieu lui promettait de donner à sa descendance après lui. Jusqu'alors, Abraham ne possédait que le lieu où on l'autorisait à séjourner mais pas de propriété qui lui appartienne légalement.
Il est touchant de lire qu'Abraham mena le deuil et pleura sur Sara. Le chagrin et les larmes d'Abraham étaient sincères et témoignaient de son amour et de son affection pour sa défunte épouse. Mais Abraham ne resta pas là à pleurer et se lamenter, il se leva de devant son mort. Lorsque nous sommes touchés par le décès d'une personne qui nous est chère et de qui nous sommes très proche, la meilleure chose à faire pour faire arrêter les larmes et de reprendre ses activités et de s'attacher aux tâches quotidiennes. Toujours pleurer et manquer de se relever n'honore pas Dieu et témoigne d'un manque de connaissance de Dieu car Il est un soutien pour le croyant et suffisamment puissant pour nous aider dans ces moments douloureux de la vie.
Abraham, après avoir fait son deuil de Sara se mit à la recherche d'une sépulture pour pouvoir l'enterrer. Comme il ne possédait aucun terrain, il dut demander aux habitants du coin de lui céder une caverne avec son champ et ses arbres qui délimitent ce champ. Abraham sait bien que Dieu lui a donné tout le pays, mais il sait aussi que sa véritable patrie n'est pas de ce monde mais du monde à venir. Il ne revendique rien malgré les promesses que Dieu avait faites pour lui et sa descendance. Il vit comme un étranger et un pèlerin sur cette Terre. C'est aussi ce que nous sommes appelés à être. La confession d'Abraham témoigne de sa foi comme cela nous est rapporté en Hébreux 11:8-16. Aujourd'hui encore le chrétien ne devrait plus se voir comme français, anglais ou allemand mais bien plutôt comme étranger et pèlerin en route vers sa véritable patrie qui est céleste. (Jean 17:9-16; 1 Pierre 2:11).
Abraham désire maintenant offrir une sépulture à Sara pour honorer sa mémoire. Offrir une sépulture à un mort permet à ceux qui le (ou la) survive de pouvoir aussi reprendre le cours de la vie. Certaines personnes se plaisent à garder leurs morts en pleine vue et ne rien changer dans leurs demeures, cela ne fait que rendre plus difficile de faire le deuil du parent défunt et rend l'atmosphère pesante et morbide, ainsi que l'ambiance glauque et déprimante.
Les fils de Heth à qui s'adresse Abraham reconnaisse en lui un serviteur de Dieu. Bien qu'Abraham ait fait des choses contraires à la foi devant les habitants du pays, ceux-ci ont néanmoins pu observer qu'il vivait de manière différente. Les fils de Heth n'ont pas besoin de lui demander quel Dieu il sert, ils ont pu observer de leurs propres yeux que sa foi était dans le Dieu vivant. De même les gens ne devraient pas avoir à demander quel genre de chrétien nous sommes, de quelle "église" nous sommes, ils devraient pouvoir voir que notre foi n'est pas dans une dénomination ou une religion mais en Dieu Lui-même tel qu'Il se révèle dans Sa parole la Bible.
Les fils de Heth veulent honorer le témoignage d'Abraham et sont prêts à lui céder une place dans un de leurs sépulcres. Les croyants devraient garder un bon témoignage dans ce monde et ne pas devenir une compagnie indésirable. S'il est vrai que les vrais croyants sont promis à la haine et le rejet par le monde, ce ne devrait jamais être en raison d'un mauvais témoignage ou attitude de leur part. Les croyants devraient vivre sans reproches de manière à ce que ce soit pour leur foi uniquement qu'ils soient haïs et rejetés.
Abraham démontre une certaine courtoisie dans ses relations avec les fils de Heth et cela malgré la difficulté du moment. Il exprime devant le propriétaire de la caverne et du champ de Macpéla son désir de s'acquérir cette caverne pour sépulture et est prêt à en payer le juste prix, le prix de sa valeur réelle. Il ne s'agit pas ici de chercher à marchander pour obtenir cette caverne et ce champ au prix le plus bas possible en espérant faire une super affaire, mais au contraire d'en payer le prix fort sans aller au delà de sa valeur marchande. Cela permet ainsi que le vendeur lui cède cette propriété sans garder des regrets dans son cœur, qu'il se sente floué et puisse lui reprocher le prix qui a été payé.
Le propriétaire tente de lui offrir ce champ gratuitement mais Abraham préfère, et cela est juste, en payer le prix plutôt que de s'attirer des problèmes plus tard. L'offre pouvait provenir d'une personne bien disposée sur le moment mais si cette personne s'avère être une personne roublarde alors Abraham n'en serait qu'au commencement de ses ennuis. En négociant le prix de la caverne et du terrain devant tous avec le propriétaire, Abraham fait preuve de caractère et de tenue irréprochable.
Abraham convient du prix avec le propriétaire et effectue aussitôt le paiement. En bon gestionnaire de ses biens, il possède la somme voulue et peut la payer devant les fils de Heth, témoins de la transaction. Si la transaction devait avoir eu lieu aujourd'hui par carte de débit, la carte serait approuvée et le montant réglé. Toute la manière avec laquelle Abraham traite cette affaire est légale, devant témoins y compris les grands et dirigeants du peuple auquel appartient le propriétaire du champ de Macpéla.
Certainement que ce chapitre, au delà de la mort de Sara, est écrit pour notre instruction en raison de l'excellente manière avec laquelle Abraham traite cette affaire devant les gens de ce monde.
Abraham acheta cette caverne et ce champ dans le pays de Canaan car il croit en les promesses de Dieu. Ce pays lui appartiendra car Dieu le lui a promis. Sa transaction témoigne de sa foi et est ainsi un investissement qu'il fait dans les promesses de Dieu. C'est dans cette sépulture qu'Abraham sera lui aussi enterré, de même que son fils Isaac et sa femme Rebecca, ainsi que Jacob et Léa.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer
Sara avait 65 ans lorsqu'elle quitta Ur en Chaldée avec Abram son mari et Terach son père. On en conclue donc que Sara a vécu 72 dans le pays promis par Dieu. Tristement, les Écritures rapportent les fautes de Sara; son mensonge avec Abram en Égypte au chapitre 12, répété à Guérar au chapitre 20; son plan pour qu'Abraham obtienne un fils par sa servante Agar au chapitre 16, les mauvais traitements infligés à Agar dans le même chapitre. Elle rit d'abord quand Dieu lui promit un fils au chapitre 18, le nia et mentit devant Dieu, puis Sara commença à mettre sa foi en Dieu et crut en la promesse de la naissance d'Isaac (Hébreux 11:11), se réjouit à sa naissance (21:6-7) et fut donné en modèle aux femmes chrétiennes (1 Pierre 3:1,6).
Sara mourut à Kirjath Arba que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de Hébron. Hébron est l'endroit où Abraham fit l'expérience de la communion avec Dieu. C'est à Hébron que s'établit Abram après sa séparation d'avec Lot. C'est aussi à Hébron qu'Abraham reçut la visite des anges et qu'il intercéda pour les justes qui vivaient dans Sodome. C'est à Hébron que seront enterrés Abraham, Isaac, Rebecca, Jacob et Léa seront enterrés. Plus tard ce sera le territoire choisi par Caleb pour héritage auprès de Josué. David régnera 7 ans depuis Hébron avant de transférer le trône à Jérusalem.
Il est remarquable qu'Abram dans ce chapitre veuille obtenir un lieu pour enterrer Sara, car il aurait pu avoir l'idée de la ramener à Ur en Chaldée d'où ils venaient. Abraham avait certainement foi en les promesses de Dieu au sujet de ce pays dans lequel ils vivaient et que Dieu lui promettait de donner à sa descendance après lui. Jusqu'alors, Abraham ne possédait que le lieu où on l'autorisait à séjourner mais pas de propriété qui lui appartienne légalement.
Il est touchant de lire qu'Abraham mena le deuil et pleura sur Sara. Le chagrin et les larmes d'Abraham étaient sincères et témoignaient de son amour et de son affection pour sa défunte épouse. Mais Abraham ne resta pas là à pleurer et se lamenter, il se leva de devant son mort. Lorsque nous sommes touchés par le décès d'une personne qui nous est chère et de qui nous sommes très proche, la meilleure chose à faire pour faire arrêter les larmes et de reprendre ses activités et de s'attacher aux tâches quotidiennes. Toujours pleurer et manquer de se relever n'honore pas Dieu et témoigne d'un manque de connaissance de Dieu car Il est un soutien pour le croyant et suffisamment puissant pour nous aider dans ces moments douloureux de la vie.
Abraham, après avoir fait son deuil de Sara se mit à la recherche d'une sépulture pour pouvoir l'enterrer. Comme il ne possédait aucun terrain, il dut demander aux habitants du coin de lui céder une caverne avec son champ et ses arbres qui délimitent ce champ. Abraham sait bien que Dieu lui a donné tout le pays, mais il sait aussi que sa véritable patrie n'est pas de ce monde mais du monde à venir. Il ne revendique rien malgré les promesses que Dieu avait faites pour lui et sa descendance. Il vit comme un étranger et un pèlerin sur cette Terre. C'est aussi ce que nous sommes appelés à être. La confession d'Abraham témoigne de sa foi comme cela nous est rapporté en Hébreux 11:8-16. Aujourd'hui encore le chrétien ne devrait plus se voir comme français, anglais ou allemand mais bien plutôt comme étranger et pèlerin en route vers sa véritable patrie qui est céleste. (Jean 17:9-16; 1 Pierre 2:11).
Abraham désire maintenant offrir une sépulture à Sara pour honorer sa mémoire. Offrir une sépulture à un mort permet à ceux qui le (ou la) survive de pouvoir aussi reprendre le cours de la vie. Certaines personnes se plaisent à garder leurs morts en pleine vue et ne rien changer dans leurs demeures, cela ne fait que rendre plus difficile de faire le deuil du parent défunt et rend l'atmosphère pesante et morbide, ainsi que l'ambiance glauque et déprimante.
Les fils de Heth à qui s'adresse Abraham reconnaisse en lui un serviteur de Dieu. Bien qu'Abraham ait fait des choses contraires à la foi devant les habitants du pays, ceux-ci ont néanmoins pu observer qu'il vivait de manière différente. Les fils de Heth n'ont pas besoin de lui demander quel Dieu il sert, ils ont pu observer de leurs propres yeux que sa foi était dans le Dieu vivant. De même les gens ne devraient pas avoir à demander quel genre de chrétien nous sommes, de quelle "église" nous sommes, ils devraient pouvoir voir que notre foi n'est pas dans une dénomination ou une religion mais en Dieu Lui-même tel qu'Il se révèle dans Sa parole la Bible.
Les fils de Heth veulent honorer le témoignage d'Abraham et sont prêts à lui céder une place dans un de leurs sépulcres. Les croyants devraient garder un bon témoignage dans ce monde et ne pas devenir une compagnie indésirable. S'il est vrai que les vrais croyants sont promis à la haine et le rejet par le monde, ce ne devrait jamais être en raison d'un mauvais témoignage ou attitude de leur part. Les croyants devraient vivre sans reproches de manière à ce que ce soit pour leur foi uniquement qu'ils soient haïs et rejetés.
Abraham démontre une certaine courtoisie dans ses relations avec les fils de Heth et cela malgré la difficulté du moment. Il exprime devant le propriétaire de la caverne et du champ de Macpéla son désir de s'acquérir cette caverne pour sépulture et est prêt à en payer le juste prix, le prix de sa valeur réelle. Il ne s'agit pas ici de chercher à marchander pour obtenir cette caverne et ce champ au prix le plus bas possible en espérant faire une super affaire, mais au contraire d'en payer le prix fort sans aller au delà de sa valeur marchande. Cela permet ainsi que le vendeur lui cède cette propriété sans garder des regrets dans son cœur, qu'il se sente floué et puisse lui reprocher le prix qui a été payé.
Le propriétaire tente de lui offrir ce champ gratuitement mais Abraham préfère, et cela est juste, en payer le prix plutôt que de s'attirer des problèmes plus tard. L'offre pouvait provenir d'une personne bien disposée sur le moment mais si cette personne s'avère être une personne roublarde alors Abraham n'en serait qu'au commencement de ses ennuis. En négociant le prix de la caverne et du terrain devant tous avec le propriétaire, Abraham fait preuve de caractère et de tenue irréprochable.
Abraham convient du prix avec le propriétaire et effectue aussitôt le paiement. En bon gestionnaire de ses biens, il possède la somme voulue et peut la payer devant les fils de Heth, témoins de la transaction. Si la transaction devait avoir eu lieu aujourd'hui par carte de débit, la carte serait approuvée et le montant réglé. Toute la manière avec laquelle Abraham traite cette affaire est légale, devant témoins y compris les grands et dirigeants du peuple auquel appartient le propriétaire du champ de Macpéla.
Certainement que ce chapitre, au delà de la mort de Sara, est écrit pour notre instruction en raison de l'excellente manière avec laquelle Abraham traite cette affaire devant les gens de ce monde.
Abraham acheta cette caverne et ce champ dans le pays de Canaan car il croit en les promesses de Dieu. Ce pays lui appartiendra car Dieu le lui a promis. Sa transaction témoigne de sa foi et est ainsi un investissement qu'il fait dans les promesses de Dieu. C'est dans cette sépulture qu'Abraham sera lui aussi enterré, de même que son fils Isaac et sa femme Rebecca, ainsi que Jacob et Léa.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
- Le test d'Abraham nous enseigne que la foi consiste à prendre Dieu au mot, à avoir une entière obéissance, à connaître et avoir communion avec Dieu. En retour Dieu rend témoignage à son serviteur.
- Les commandements de Dieu ne sont pas sujets à discussion mais à action.
- Dieu peut tester notre foi de manière différente à celle d'Abraham mais quel qu'il soit, notre réponse doit être foi et obéissance.
- La foi véritable n'est pas égoïste dans le service à Dieu ni dans l'aide à apporter à ses semblables
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer
- Notre croissance spirituelle est mesurée par notre capacité et notre manière à gérer et supporter les tests et épreuves de notre foi que nous pouvons rencontrer.
- Les tests et épreuves de notre foi sont pour mettre en évidence notre entière confiance en Dieu, notre abandon de nous-mêmes (notre volonté, nos droits et notre vie même)
- La mort d'une personne qui nous est très proche est une occasion de témoigner de notre foi et confiance dans les promesses de Dieu