21 Entrée du Roi à Jérusalem
1 Lorsqu'ils approchèrent de Jérusalem, et qu'ils furent arrivés à Bethphagé, vers la montagne des Oliviers, Jésus envoya deux disciples,
2 en leur disant: Allez au village qui est devant vous; vous trouverez aussitôt une ânesse attachée, et un ânon avec elle; détachez-les, et amenez-les-moi.
3 Si, quelqu'un vous dit quelque chose, vous répondrez: Le Seigneur en a besoin. Et à l'instant il les laissera aller.
4 Or, ceci arriva afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète:
5 Dites à la fille de Sion: Voici, ton roi vient à toi, Plein de douceur, et monté sur un âne, Sur un ânon, le petit d'une ânesse.
6 Les disciples allèrent, et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
7 Ils amenèrent l'ânesse et l'ânon, mirent sur eux leurs vêtements, et le firent asseoir dessus.
8 La plupart des gens de la foule étendirent leurs vêtements sur le chemin; d'autres coupèrent des branches d'arbres, et en jonchèrent la route.
9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient: Hosanna au Fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna dans les lieux très hauts!
10 Lorsqu'il entra dans Jérusalem, toute la ville fut émue, et l'on disait: Qui est celui-ci?
11 La foule répondait: C'est Jésus, le prophète, de Nazareth en Galilée.
Jésus et ses disciples arrivèrent à Bethphagé 6 jours avant la célébration de la Pâques (Jean 12:1-2). Venant de Jéricho où Jésus venait de guérir deux lépreux, ils arrivèrent donc à Bethphagé par le chemin que nous voyons dans la carte ci-dessous à l'Est de Jérusalem. Ils arrivèrent probablement en fin d'après-midi car nous lisons qu'un repas lui fut préparé.
Bethphagé qui signifie "maison de figues pas mûres" sonne comme une prophétie car Israël est souvent comparé à un figuier dans les Saintes Écritures. L'olivier était cultivé bien avant que le peuple d'Israël ne s'installe dans le pays. Le bois était utilisé dans la construction. Privé de soins, l'olivier retourne à l'état sauvage, produit des fruits minuscules et devient sans valeurs. C'est par l'usage de la greffe, procédé dans lequel on utilise un greffon d'une espèce sauvage sur une variété cultivée, que l'on peut le rendre fructueux. La greffe permettait de changer la nature de l'olivier. L'apôtre Paul utilise d'ailleurs cette pratique en Romains 11 pour montrer que le peuple de Dieu issu du milieu des païens est venu se greffer sur l'olivier franc du peuple de Dieu. Si l'olivier est reconnu aujourd'hui pour être un symbole de paix, il est dans l'Ancien Testament l’emblème de la prospérité, de la beauté, de la force et de la bénédiction divine. Le chrétien, comme l'olivier, est sauvage par nature» (Romains 11:24), est le rejeton ou la branche du bon olivier qui, laissé non greffé, se développe pour être une «olive sauvage». Dans Romains 11:17, Paul se réfère à la pratique consistant à greffer des pousses de l'olivier sauvage sur un «bon» olivier qui est devenu infructueux. Par un tel processus, la sève de lu bon olivier, en imprégnant la branche qui est "greffée", en fait une bonne branche, portant de bonnes olives. Ainsi, les Païens, étant un «olivier sauvage», mais maintenant «greffés», donnent des fruits, mais seulement par la sève de l'arbre dans lequel ils ont été greffés. C'est un processus «contraire à la nature» (11:24).
Nous verrons dans ce chapitre qu'Israël n'était pas prêt pour recevoir son Messie et qu'en conséquence, la grâce de Dieu se tournera vers les païens. N'oublions pas que ce que Dieu nous demande, ce n'est pas seulement que nous professons notre foi en Lui mais que cette profession soit accompagnés de fruits qui en sont la preuve. (Jean 15:1-16).
La région de Bethphagé est une région où l'on trouve de nombreux oliviers dont les plus vieux spécimens se rencontrent dans le jardin de Gethsémané. Cette localité se se situe de l'autre côté de la vallée du Cédron par rapport à Jérusalem et au sur le versant occidental de la Montagne des Oliviers. Le fait que Jésus vienne de ce lieu pour aller à Jérusalem et dans le temple ne manquera pas de raviver la mémoire et les espoirs du peuple car c'est dans ce lieu que Zacharie avait reçu une vision prophétique du Messie revenant avec tous ses Saints et posant Ses pieds sur son sommet et délivrant son peuple. (Zacharie 14:4-5; Actes 1:11-12).
Bethphagé qui signifie "maison de figues pas mûres" sonne comme une prophétie car Israël est souvent comparé à un figuier dans les Saintes Écritures. L'olivier était cultivé bien avant que le peuple d'Israël ne s'installe dans le pays. Le bois était utilisé dans la construction. Privé de soins, l'olivier retourne à l'état sauvage, produit des fruits minuscules et devient sans valeurs. C'est par l'usage de la greffe, procédé dans lequel on utilise un greffon d'une espèce sauvage sur une variété cultivée, que l'on peut le rendre fructueux. La greffe permettait de changer la nature de l'olivier. L'apôtre Paul utilise d'ailleurs cette pratique en Romains 11 pour montrer que le peuple de Dieu issu du milieu des païens est venu se greffer sur l'olivier franc du peuple de Dieu. Si l'olivier est reconnu aujourd'hui pour être un symbole de paix, il est dans l'Ancien Testament l’emblème de la prospérité, de la beauté, de la force et de la bénédiction divine. Le chrétien, comme l'olivier, est sauvage par nature» (Romains 11:24), est le rejeton ou la branche du bon olivier qui, laissé non greffé, se développe pour être une «olive sauvage». Dans Romains 11:17, Paul se réfère à la pratique consistant à greffer des pousses de l'olivier sauvage sur un «bon» olivier qui est devenu infructueux. Par un tel processus, la sève de lu bon olivier, en imprégnant la branche qui est "greffée", en fait une bonne branche, portant de bonnes olives. Ainsi, les Païens, étant un «olivier sauvage», mais maintenant «greffés», donnent des fruits, mais seulement par la sève de l'arbre dans lequel ils ont été greffés. C'est un processus «contraire à la nature» (11:24).
Nous verrons dans ce chapitre qu'Israël n'était pas prêt pour recevoir son Messie et qu'en conséquence, la grâce de Dieu se tournera vers les païens. N'oublions pas que ce que Dieu nous demande, ce n'est pas seulement que nous professons notre foi en Lui mais que cette profession soit accompagnés de fruits qui en sont la preuve. (Jean 15:1-16).
La région de Bethphagé est une région où l'on trouve de nombreux oliviers dont les plus vieux spécimens se rencontrent dans le jardin de Gethsémané. Cette localité se se situe de l'autre côté de la vallée du Cédron par rapport à Jérusalem et au sur le versant occidental de la Montagne des Oliviers. Le fait que Jésus vienne de ce lieu pour aller à Jérusalem et dans le temple ne manquera pas de raviver la mémoire et les espoirs du peuple car c'est dans ce lieu que Zacharie avait reçu une vision prophétique du Messie revenant avec tous ses Saints et posant Ses pieds sur son sommet et délivrant son peuple. (Zacharie 14:4-5; Actes 1:11-12).
Dans Sa souveraineté et son omniscience le Seigneur envoie deux de ses disciples chercher une ânesse et un ânon. L'intention est manifeste, Le Seigneur accomplit délibérément la prophétie donnée en Zacharie 9:9. Elle décrit le Messie comme étant un Roi à qui appartiennent la Justice, la Victoire. Il est humble et vient monté sur le petit d'une ânesse. Matthieu rapporte cette prophétie avec le plus de détails et de précisions. Il est le seul des quatre évangélistes à rapporter la présence de l'ânesse en plus de l'ânon. L'ânesse fait partie des animaux impurs mais l'ânon, premier né pouvait être racheté (Lévitique 27:26-27; Nombres 18:15). Cet ânon était nul doute le premier né de l'ânesse. Le peuple ne s'y trompe pas et reconnaît en Lui le Roi Messianique qui régnera sur le monde entier. Ce roi ne peut être que le Seigneur Lui-même, Dieu venu en chair. Mais contrairement aux rois de ce monde, Il ne vient pas avec force et fierté sur un cheval pour s'imposer sur le peuple mais de manière humble, voire débonnaire. Une personne débonnaire est une personne pauvre d'esprit, qui se trouve affligée en prenant conscience de son péché, ce qui la conduit dans cet esprit d'humilité. La personne humble dans ce verset a non seulement appris à être honnête avec elle-même et a se juger elle-même à la lumière de l'écriture, mais elle a appris à accepter que les autres mettent le doigt sur un péché, une mauvaise attitude ou un manquement. C'est aussi accepter que les autres nous fassent du mal sans chercher à se rebiffer. Jésus, encore une fois, en est la parfaite illustration, lui qui a supporté la persécution, les moqueries, les sarcasmes et le ridicule, et qui a laissé ses créatures le crucifier. Jésus reviendra plus tard sur un cheval blanc avec vengeance et autorité, mais pour l'heure c'est pour la réconciliation avec Dieu et pour apporter le salut qu'Il est venu. Le peuple réagit de manière adéquat en criant Hosanna qui signifie "De grâce, sauve !" et en l'appelant "Fils de David" qui fait de lui un prétendant légal du trône et un descendant de David.
Mais la foule est encore indécise et très volatile. Par le verset 10, elle montre qu'elle ne connaît pas bien Celui qu'elle vient d'acclamer. Elle montre aussi un certain dédain pour Nazareth en Galilée comme le fit Nathanaël dans Jean 1:45-46.