20 Les ouvriers du Royaume
1 Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. 2 Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.
3 Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire.
4 Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.
5 Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.
6 Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?
7 Ils lui répondirent: C'est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.
8 Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.
9 Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.
10 Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.
11 En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,
12 et dirent: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.
13 Il répondit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier?
14 Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.
15 Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon? -
16 Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.
A plusieurs reprises dans son Évangile, et en particulier depuis le chapitre 18, Matthieu revient sur la difficulté que les disciples d'alors et nous aujourd'hui rencontrons et qui dénonce notre échelle de valeurs et montre une mauvaise compréhension que l'homme a de Dieu et de lui-même. Au chapitre 18, les disciples cherchent à savoir lequel d'entre eux sera 'le plus grand" dans le royaume des cieux. Le Seigneur avait appelé ensuite un enfant pour faire comprendre à ses disciples que l'homme doit se montrer envers Dieu comme cet enfant. Ensuite la parabole du méchant serviteur nous met en garde contre le fait d'être disciple et de garder un comportement et un coeur indigne de son Maître, se laissant conduire par ses sentiments mauvais et se laisser entraîner par son caractère alors qu'il devrait ressembler à son Maître s'il s'est laissé transformé à l'image de Jésus comme (Romains 8:29). Il y eut ensuite le jeune homme riche qui pensait mériter son salut et qu'il pouvait en faisant quelque chose plaire plus à Dieu. Enfin Pierre, demande à Jésus ce qu'ils "auront gagné" à avoir renoncé à tout pour Le suivre.
Dans tous ces passages là, on retrouve la notion de valeur, de grandeur, de place à accorder et de mérites. Or ces notions non seulement ne sont pas celles appliquées en ce qui concerne le Royaume de Dieu, mais elles sont complètement étrangères car charnelles et non spirituelles. Si Jésus donne cette parabole "des ouvriers de la onzième heure" c'est pour faire comprendre à ses disciples, quelles sont aux yeux de Dieu la bonne "échelle de valeur".
L'homme a cette tendance, même après la nouvelle naissance, à se laisser guider par les considérations de ce monde. Le disciple peut même connaître tout ce que la Bible enseigne et pourtant ne pas vivre et agir selon ces principes que la Parole nous enseigne. Non seulement les voies de Dieu ne sont pas les nôtres, mais Dieu ne voit pas les choses comme nous et ses considérations diffèrent des nôtres.
En fait nous oublions qu'en nous repentant de nos péchés et en naissant de nouveau, nous "gagnons" le salut mais que nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes. En acceptant le salut par Jésus-Christ, nous renonçons à tous droits, nous ne méritons rien et nous devrions nous regarder comme morts au monde, au péché et à nous-mêmes. Ce que nous sommes, nous le sommes par la grâce de Dieu. Ce que nous recevons, nous le recevons de la grâce de Dieu. Ce que nous vivons, nous le vivons avec la grâce de Dieu. Le disciple doit garder cela en mémoire et ne rien exiger pour lui-même et encore moins à se croire plus méritant que son frère, ou à adopter une attitude arrogante et méprisante contre ceux que Dieu a aussi aimé et sauvé.
La parabole met en scène le propriétaire d'une vigne qui recrute des ouvriers pour travailler dans sa vigne. Il se rend pour cela à plusieurs moments dans la journée pour embaucher ceux, sur la place du village qui voudront travailler. C'est dans ce but qu'il s'y rend très tôt le matin (environs 6 heures du matin), un peu plus tard vers 9 heures, puis à midi, à trois heures de l'après-midi et enfin à cinq heures. Dans ce temps là, les personnes qui recherchaient un travail se rendaient sur la place dans l'espoir que quelqu'un leur proposerait un travail. On voit qu'à ces différentes heures du jour, le propriétaire de la vigne trouve des personnes qu'il peut recruter pour travailler dans sa vigne. Et que tous ceux qui acceptent l'offre, acceptent bien entendu la rémunération que le maître de la vigne leur donnera.
Aussi quand arrive six heures du soir, et que vient le moment de payer ses ouvriers, chacun reçoit le salaire convenu des mains de l'intendant du maître de la vigne. Jésus donne cette parabole de manière à ceux qui furent les derniers à être recrutés soient les premiers payés et qu'en faisant ainsi, la grâce soit mise en évidence. Les disciples auront bien vite compris que le chef de la vigne est le Dieu et que les ouvriers sont les disciples du Seigneur. En acceptant les conditions d'embauche et en recevant ce que le Maître de la vigne leur avait promis, le Maître de la vigne s'est montré juste envers les premiers ouvriers. En donnant le même salaire aux derniers embauchés, le maître de la vigne a montré de la générosité et de la bonté. L'homme peut y voir une certaine injustice car en raison de son ego, il estime et donne au mérite une place qui ne lui revient pas. Pour comprendre cela, l'analogie avec le salut permet d'en saisir le principe. Le salut est par la grâce et non pas par les œuvres, ni par la grâce plus les œuvres. Nous le recevons tous gratuitement de Dieu. Dieu ne fait acception de personnes (Deutéronome 10-17-18, Actes 10-34-35) , les Juifs et les non-Juifs reçoivent le salut de la même manière par la foi. Certains chrétiens pensent mériter plus en acceptant le salut par la foi mais aussi en gardant les parole du Seigneur à cœur et montrant une certaine fidélité durant leur vie et en accomplissant certaines œuvres qu'ils veulent présenter comme un gage de leur salut (Jacques 2:14-26). Or s'il est vrai qu'une personne sauvée et donc devenue enfant de Dieu ne manquera pas de faire des œuvres qui démontreront son salut, ces œuvres ne doivent pas être prises comme des mérites que nous aurions auprès de Dieu mais plutôt comme des dons fait par amour pour Dieu sachant bien que ces occasions de faire quelque chose pour Lui sont aussi fournies par Lui en vertu de sa grâce et de sa bonté (Éphésiens 2:10). Si l'homme aime se comparer à son prochain, Dieu lui ne compare pas un homme avec son frère, mais tout homme à Jésus-Christ.
Cette parabole sert à montrer que ce que Dieu attend de l'homme c'est qu'il démontre un esprit de service. Service non seulement à Dieu mais aussi à son prochain. Ce service doit être motivé par son amour pour son Seigneur et pour le peuple de Dieu. Le seigneur regarde non pas à nos œuvres mais à notre cœur, et il récompensera le serviteur qui travaille pour son maître de tout son cœur. (1 Corinthiens 3:3-5; 4:5). Il n'y a rien pour l'homme qu'il puisse revendiquer ou négocier.
Le problème comme le maître de la maison le fait remarquer aux premiers ouvriers qui avaient été recruté c'est leur cœur envieux qui les fait regarder leurs prochains d'un mauvais œil, cette mauvaise attitude nous devons prendre soin qu'elle ne se développe pas chez nous (Deutéronome 15:9; 1 Samuel 18:9; Matthieu 6:22-23). L'homme doit comprendre que Dieu est généreux et bon et qu'il peut décider et que quand il donne quelque chose à l'un de ses enfants; c'est en vertu de ce qu'Il est. Cette parabole doit nous inciter à servir Dieu non pas pour recevoir quelque chose mais pour démontrer l'amour que nous avons pour Lui. Le Seigneur saura récompenser ces œuvres, mais celle ci ne doivent pas dépendre de la rémunération (Matthieu 16:27-2; 2 Corinthiens 5:10; Colossiens 3:24-25). Servir Dieu ne se fait pas dans l'oisiveté mais découle d'une entière soumission à Sa volonté. Le chrétien devrait chercher comment se rendre utile à son maître, or vouloir se montrer utile au Seigneur implique nécessairement que nous devons délaisser nos aises et accepter de souffrir un peu avec Lui dans le service qu'il nous montrera. Pour le disciple qui ne voit pas comment il peut servir Dieu dans sa situation, il faut qu'il prie à ce sujet et qu'il fasse part à Dieu de son désir de se rendre disponible pour Le servir, Dieu répondra à cette requête si la motivation en est l'amour et la reconnaissance que cet homme a pour Lui.
Le verset 16 est le même mais inversé que le dernier verset du chapitre 19, et cette parabole nous a expliqué pourquoi. Le verset 30 du chapitre 19 "Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers." avait été donné dans cet ordre là suite aux récits du jeune homme riche et aux disciples qui s'attendaient à recevoir quelque chose de Dieu en vertu de leurs mérites.
Il y a des dangers à éviter en traitant cette parabole. La première est de la prendre hors du contexte des deux chapitres précédents, la deuxième est d'essayer d'identifier les différents groupes de personnes et la troisième est de la lire avec certaines idées en tête pour les forcer sur le texte (certaines personnes en entendant certaines doctrines se mettent à les voir dans la bible, et surtout dans les paraboles, alors qu'en lisant objectivement ces paraboles, ces interprétations se révèlent fausses et dangereuses).
Dans tous ces passages là, on retrouve la notion de valeur, de grandeur, de place à accorder et de mérites. Or ces notions non seulement ne sont pas celles appliquées en ce qui concerne le Royaume de Dieu, mais elles sont complètement étrangères car charnelles et non spirituelles. Si Jésus donne cette parabole "des ouvriers de la onzième heure" c'est pour faire comprendre à ses disciples, quelles sont aux yeux de Dieu la bonne "échelle de valeur".
L'homme a cette tendance, même après la nouvelle naissance, à se laisser guider par les considérations de ce monde. Le disciple peut même connaître tout ce que la Bible enseigne et pourtant ne pas vivre et agir selon ces principes que la Parole nous enseigne. Non seulement les voies de Dieu ne sont pas les nôtres, mais Dieu ne voit pas les choses comme nous et ses considérations diffèrent des nôtres.
En fait nous oublions qu'en nous repentant de nos péchés et en naissant de nouveau, nous "gagnons" le salut mais que nous ne nous appartenons plus à nous-mêmes. En acceptant le salut par Jésus-Christ, nous renonçons à tous droits, nous ne méritons rien et nous devrions nous regarder comme morts au monde, au péché et à nous-mêmes. Ce que nous sommes, nous le sommes par la grâce de Dieu. Ce que nous recevons, nous le recevons de la grâce de Dieu. Ce que nous vivons, nous le vivons avec la grâce de Dieu. Le disciple doit garder cela en mémoire et ne rien exiger pour lui-même et encore moins à se croire plus méritant que son frère, ou à adopter une attitude arrogante et méprisante contre ceux que Dieu a aussi aimé et sauvé.
La parabole met en scène le propriétaire d'une vigne qui recrute des ouvriers pour travailler dans sa vigne. Il se rend pour cela à plusieurs moments dans la journée pour embaucher ceux, sur la place du village qui voudront travailler. C'est dans ce but qu'il s'y rend très tôt le matin (environs 6 heures du matin), un peu plus tard vers 9 heures, puis à midi, à trois heures de l'après-midi et enfin à cinq heures. Dans ce temps là, les personnes qui recherchaient un travail se rendaient sur la place dans l'espoir que quelqu'un leur proposerait un travail. On voit qu'à ces différentes heures du jour, le propriétaire de la vigne trouve des personnes qu'il peut recruter pour travailler dans sa vigne. Et que tous ceux qui acceptent l'offre, acceptent bien entendu la rémunération que le maître de la vigne leur donnera.
Aussi quand arrive six heures du soir, et que vient le moment de payer ses ouvriers, chacun reçoit le salaire convenu des mains de l'intendant du maître de la vigne. Jésus donne cette parabole de manière à ceux qui furent les derniers à être recrutés soient les premiers payés et qu'en faisant ainsi, la grâce soit mise en évidence. Les disciples auront bien vite compris que le chef de la vigne est le Dieu et que les ouvriers sont les disciples du Seigneur. En acceptant les conditions d'embauche et en recevant ce que le Maître de la vigne leur avait promis, le Maître de la vigne s'est montré juste envers les premiers ouvriers. En donnant le même salaire aux derniers embauchés, le maître de la vigne a montré de la générosité et de la bonté. L'homme peut y voir une certaine injustice car en raison de son ego, il estime et donne au mérite une place qui ne lui revient pas. Pour comprendre cela, l'analogie avec le salut permet d'en saisir le principe. Le salut est par la grâce et non pas par les œuvres, ni par la grâce plus les œuvres. Nous le recevons tous gratuitement de Dieu. Dieu ne fait acception de personnes (Deutéronome 10-17-18, Actes 10-34-35) , les Juifs et les non-Juifs reçoivent le salut de la même manière par la foi. Certains chrétiens pensent mériter plus en acceptant le salut par la foi mais aussi en gardant les parole du Seigneur à cœur et montrant une certaine fidélité durant leur vie et en accomplissant certaines œuvres qu'ils veulent présenter comme un gage de leur salut (Jacques 2:14-26). Or s'il est vrai qu'une personne sauvée et donc devenue enfant de Dieu ne manquera pas de faire des œuvres qui démontreront son salut, ces œuvres ne doivent pas être prises comme des mérites que nous aurions auprès de Dieu mais plutôt comme des dons fait par amour pour Dieu sachant bien que ces occasions de faire quelque chose pour Lui sont aussi fournies par Lui en vertu de sa grâce et de sa bonté (Éphésiens 2:10). Si l'homme aime se comparer à son prochain, Dieu lui ne compare pas un homme avec son frère, mais tout homme à Jésus-Christ.
Cette parabole sert à montrer que ce que Dieu attend de l'homme c'est qu'il démontre un esprit de service. Service non seulement à Dieu mais aussi à son prochain. Ce service doit être motivé par son amour pour son Seigneur et pour le peuple de Dieu. Le seigneur regarde non pas à nos œuvres mais à notre cœur, et il récompensera le serviteur qui travaille pour son maître de tout son cœur. (1 Corinthiens 3:3-5; 4:5). Il n'y a rien pour l'homme qu'il puisse revendiquer ou négocier.
Le problème comme le maître de la maison le fait remarquer aux premiers ouvriers qui avaient été recruté c'est leur cœur envieux qui les fait regarder leurs prochains d'un mauvais œil, cette mauvaise attitude nous devons prendre soin qu'elle ne se développe pas chez nous (Deutéronome 15:9; 1 Samuel 18:9; Matthieu 6:22-23). L'homme doit comprendre que Dieu est généreux et bon et qu'il peut décider et que quand il donne quelque chose à l'un de ses enfants; c'est en vertu de ce qu'Il est. Cette parabole doit nous inciter à servir Dieu non pas pour recevoir quelque chose mais pour démontrer l'amour que nous avons pour Lui. Le Seigneur saura récompenser ces œuvres, mais celle ci ne doivent pas dépendre de la rémunération (Matthieu 16:27-2; 2 Corinthiens 5:10; Colossiens 3:24-25). Servir Dieu ne se fait pas dans l'oisiveté mais découle d'une entière soumission à Sa volonté. Le chrétien devrait chercher comment se rendre utile à son maître, or vouloir se montrer utile au Seigneur implique nécessairement que nous devons délaisser nos aises et accepter de souffrir un peu avec Lui dans le service qu'il nous montrera. Pour le disciple qui ne voit pas comment il peut servir Dieu dans sa situation, il faut qu'il prie à ce sujet et qu'il fasse part à Dieu de son désir de se rendre disponible pour Le servir, Dieu répondra à cette requête si la motivation en est l'amour et la reconnaissance que cet homme a pour Lui.
Le verset 16 est le même mais inversé que le dernier verset du chapitre 19, et cette parabole nous a expliqué pourquoi. Le verset 30 du chapitre 19 "Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers." avait été donné dans cet ordre là suite aux récits du jeune homme riche et aux disciples qui s'attendaient à recevoir quelque chose de Dieu en vertu de leurs mérites.
Il y a des dangers à éviter en traitant cette parabole. La première est de la prendre hors du contexte des deux chapitres précédents, la deuxième est d'essayer d'identifier les différents groupes de personnes et la troisième est de la lire avec certaines idées en tête pour les forcer sur le texte (certaines personnes en entendant certaines doctrines se mettent à les voir dans la bible, et surtout dans les paraboles, alors qu'en lisant objectivement ces paraboles, ces interprétations se révèlent fausses et dangereuses).
17 Pendant que Jésus montait à Jérusalem, il prit à part les douze disciples, et il leur dit en chemin:
18 Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort,
19 et ils le livreront aux païens, pour qu'ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient; et le troisième jour il ressuscitera.
Alors que Jésus continue d'enseigner ses disciples au sujet de l'humilité, et des valeurs du Royaume, Matthieu nous rapporte pour la troisième fois (16:21; 17:12,22-23) le Seigneur annonçant à ses disciples avec chaque fois plus de détails les souffrances et la mort auxquelles Il doit faire face.
Les paroles de Jésus devaient avoir l'effet d'une douche froide aux oreilles des disciples, car rien de ce que Jésus leur annonce ne correspond à ce leur idée du Messie. En fait, pour les disciples qui ont certainement du être témoins de la crucifixion de criminels, ils savaient très bien les souffrances atroces que cette mort représentait. Mais ils ne s'imaginaient pas non plus que leur Messie allait être livré aux païens et ridiculisé. Rien dans tout cela n'a quoi que ce soit d'attractif et pourtant tout dans cela entre dans le plan de Dieu pour le salut des pêcheurs. En effet, puisqu’il fallait que la Justice de Dieu soit faite, il fallait aussi que toute la colère et la répugnance de Dieu à l'égard du péché trouve un échappatoire. La loi de Dieu avait pour de nous faire prendre conscience de notre incapacité à vivre parfaitement en obéissance à Sa volonté et donc de nous condamner. Et Dieu a choisi tout ce qu'il y a de plus vil, grossier, atroce dans la mort de son Fils afin que la pire des exactions, et tout le pire dont l'homme est capable puisse être vécu par celui qui porterait sur Lui-même notre condamnation et nos péchés. Jésus a véritablement était maudit à cause de nous (Deutéronome 21:22-23; Galates 3:13-14). Ceci était la volonté du Père afin de pouvoir pleinement nous recevoir, et ceci était aussi pleinement la volonté du Fils qui ne recherchait rien pour Lui-même mais qui voulait accomplir la volonté du Père. Jésus est un exemple de vie dénuée de tout égoïsme, il ne vit pas sa vie pour Lui-même mais il l'a au contraire donnée à Dieu et aux hommes.
Jésus n'était pas non plus une victime de ce qu'il allait subir, il était très au courant de tout ce qui allait se passer. Il n'ignorait aucune des souffrances auxquelles Il allait devoir faire face. En fait, Il a fait face à toutes ces souffrances et Il a accepté consciemment tout ce qu'il devait souffrir pour que l'homme puisse être pardonné. Il n'ignorait rien de tout ce qui allait subvenir, ni la trahison de Judas, ni la persécution et les tortures des principaux sacrificateurs et des scribes, ni le simulacre de jugement de Ponce Pilate, ni les moqueries et les coups qu'il allait recevoir de la foule, ni non plus, la flagellation, la couronne d'épines (la moquerie des pécheurs aux souffrances du Seigneur atteint là son paroxysme), les clous plantés dans ses mains et ses pieds, ni la lance planté dans son flanc. Il savait qu'il connaîtrait d'insupportables souffrances et une solitude extrême devant elles, mais c'était là le seul chemin pour que nous échappions à tout cela, la conséquence du péché. Le disciple qui ne voit pas son cœur fondre devant cela n'a jamais pris le temps de méditer sur la vie et la mort de son maître. Jésus devait préparer ses disciples à tout cela car ils allaient en être témoins, leurs yeux et leurs oreilles allaient assister à tout cela et nous en rapporter tout ce qu'ils ont vu et entendu. Jésus savait qu'ils ne pourraient pas supporter tout cela s'il n'y étaient pas préparés. Le Seigneur qui aurait eu besoin de l'amitié et de la compassion de ses disciples doit tout en ayant toutes les souffrances devant ses yeux, s'attacher à prévenir et enseigner ses disciples.
Les paroles de Jésus devaient avoir l'effet d'une douche froide aux oreilles des disciples, car rien de ce que Jésus leur annonce ne correspond à ce leur idée du Messie. En fait, pour les disciples qui ont certainement du être témoins de la crucifixion de criminels, ils savaient très bien les souffrances atroces que cette mort représentait. Mais ils ne s'imaginaient pas non plus que leur Messie allait être livré aux païens et ridiculisé. Rien dans tout cela n'a quoi que ce soit d'attractif et pourtant tout dans cela entre dans le plan de Dieu pour le salut des pêcheurs. En effet, puisqu’il fallait que la Justice de Dieu soit faite, il fallait aussi que toute la colère et la répugnance de Dieu à l'égard du péché trouve un échappatoire. La loi de Dieu avait pour de nous faire prendre conscience de notre incapacité à vivre parfaitement en obéissance à Sa volonté et donc de nous condamner. Et Dieu a choisi tout ce qu'il y a de plus vil, grossier, atroce dans la mort de son Fils afin que la pire des exactions, et tout le pire dont l'homme est capable puisse être vécu par celui qui porterait sur Lui-même notre condamnation et nos péchés. Jésus a véritablement était maudit à cause de nous (Deutéronome 21:22-23; Galates 3:13-14). Ceci était la volonté du Père afin de pouvoir pleinement nous recevoir, et ceci était aussi pleinement la volonté du Fils qui ne recherchait rien pour Lui-même mais qui voulait accomplir la volonté du Père. Jésus est un exemple de vie dénuée de tout égoïsme, il ne vit pas sa vie pour Lui-même mais il l'a au contraire donnée à Dieu et aux hommes.
Jésus n'était pas non plus une victime de ce qu'il allait subir, il était très au courant de tout ce qui allait se passer. Il n'ignorait aucune des souffrances auxquelles Il allait devoir faire face. En fait, Il a fait face à toutes ces souffrances et Il a accepté consciemment tout ce qu'il devait souffrir pour que l'homme puisse être pardonné. Il n'ignorait rien de tout ce qui allait subvenir, ni la trahison de Judas, ni la persécution et les tortures des principaux sacrificateurs et des scribes, ni le simulacre de jugement de Ponce Pilate, ni les moqueries et les coups qu'il allait recevoir de la foule, ni non plus, la flagellation, la couronne d'épines (la moquerie des pécheurs aux souffrances du Seigneur atteint là son paroxysme), les clous plantés dans ses mains et ses pieds, ni la lance planté dans son flanc. Il savait qu'il connaîtrait d'insupportables souffrances et une solitude extrême devant elles, mais c'était là le seul chemin pour que nous échappions à tout cela, la conséquence du péché. Le disciple qui ne voit pas son cœur fondre devant cela n'a jamais pris le temps de méditer sur la vie et la mort de son maître. Jésus devait préparer ses disciples à tout cela car ils allaient en être témoins, leurs yeux et leurs oreilles allaient assister à tout cela et nous en rapporter tout ce qu'ils ont vu et entendu. Jésus savait qu'ils ne pourraient pas supporter tout cela s'il n'y étaient pas préparés. Le Seigneur qui aurait eu besoin de l'amitié et de la compassion de ses disciples doit tout en ayant toutes les souffrances devant ses yeux, s'attacher à prévenir et enseigner ses disciples.
20 Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande.
21 Il lui dit: Que veux-tu? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche.
22 Jésus répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Nous le pouvons, dirent-ils.
23 Et il leur répondit: Il est vrai que vous boirez ma coupe; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a réservé.
24 Les dix, ayant entendu cela, furent indignés contre les deux frères.
25 Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.
26 Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur;
27 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave.
28 C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
On aurait pu penser que les disciples comprendraient les enseignements de Jésus concernant l'humilité et l'esprit de service qui doit caractériser le disciple. La vérité est bien autre et les enseignements restent bien souvent quelque chose qui restent dans le domaine de l'intellect; or il faut que les enseignements de Jésus soient aussi pris à cœur et deviennent notre manière de penser. A Jésus qui vient d'enseigner que beaucoup qui veulent être les premiers dans le royaume seront en fait les derniers et que ceux au contraire qui ne s'estimeront pas dignes des premières places, celles-ci leur seront données, deux de ses plus proches disciples et leur mère viennent justement pour réclamer une position dans le Royaume à venir. En fait cette mère commet la même erreur que commettent beaucoup de parents qui ont de l'ambition pour leurs enfants, celle de rechercher une situation au lieu de former des hommes de caractère et pieux capables d'enseigner et de devenir des supports pour l’Église. La demande est donc charnelle et non spirituelle, celle de pourvoir et puissance dans le Royaume de Dieu et donc de dominer sur les autres apôtres. C'est un grand mal que nous rencontrons souvent lorsque nous laissons la chair et le monde s'immiscer dans l’Église que les ambitions et les moyens d'y arriver sont inspirés de ce monde au lieu des principes spirituels.
Pour arriver à leur fin, la mère et les deux fils se prosternent et adorent Jésus, car se prosterner était une attitude prise pour exprimer la soumission et l'adoration. Mais comme cela arriver malheureusement, il est possible d'adopter une bonne attitude pour de mauvais motifs. Il existe un réel danger dont ne sommes pas toujours bien conscients de la gravité, celui de vouloir chercher à influencer Dieu dans la prière pour avoir ce que nos cœurs convoitent, et si cela est parfois fait dans l'ignorance, cela se fait aussi sciemment et relève de l'hypocrisie. Personne n'obtiendra jamais rien de Dieu en usant de flatteries, on ne trompe pas Dieu.
Ce genre de demande ne manquera pas de causer chez les disciples de l'amertume et de la colère, et cela est tristement aussi une attitude charnelle car si le croyant place sa confiance en Dieu et qu'il s'efface volontairement par amour et reconnaissance pour Dieu, il éprouvera plutôt une grande tristesse en voyant l'erreur que viennent de commettre les deux apôtres. Jésus a du se trouver bien souvent seul et incompris, même au milieu de ses disciples animés par leur propre chair et si enclins aux principes de ce monde.
Jésus répond à ses deux disciples que leur demande ne peut être reçue car elle est faite dans l'ignorance. Le Royaume de Dieu ne fonctionne pas comme les royaumes de ce monde, les principes que nous observons dans le monde politique n'auront pas cours là-haut. L’Église est, et doit rester un organisme vivant, dont chaque disciple est membre et dont la tête est Jésus-Christ, trop souvent on observe des églises qui fonctionnent comme des entreprises ou des organisations humaines, avec un homme devenu le chef des autres et des méthodes inspirées de ce qu'ils voient faire dans le monde.
Jésus leur rappelle que pour arriver à ce qu'ils demandent (s'asseoir à ses côtés lorsqu'Il régnera) il leur faudra suivre le Maître jusqu'au bout, dans le renoncement à soi-même, la souffrance et la mort. Il est peu probable que même à cet instant, les deux disciples comprenaient vraiment les implications et le coût qu'ils devront payer pour s'asseoir à ses côtés dans le Royaume. L’ambition personnelle et charnelle les aveuglaient et ils ne considéraient plus les paroles de Jésus que nous avons lu au chapitre 10 et toutes les fois où le Seigneur leur a parlé de l'humilité et de porter sa croix.
Et lorsque l'orgueil vient accompagner l'ignorance, l'homme se croit capable de tout, et c'est malheureusement ce qui arrivent à Jacques et Jean qui ignorent tout du coût qu'ils auraient à payer pour cela et qui répondent sans savoir.
Les places dans le Royaume ne seront données qu'à ceux que le Père choisira, et ce ne sera pas suivant les considérations de ce monde. (Luc 14:7-11).
Le verset 25 parle des personne en position d'autorité dans le monde et de l'effet de leur autorité sur les peuples qui leur sont asservis; l'homme se comporte en tyrans, imposant sa volonté aux autres et en faisant de son prochain des serviteurs, voire des esclaves.
Le Seigneur enseigne à ses disciples que pour être le premier dans son royaume, il lui faut accepter de prendre la dernière place dans ce monde-ci et de devenir volontairement l'esclave des autres. (1 Corinthiens 10:24; Philippiens 2:4) C'est en quelque sorte une paraphrase du verset 16 "Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers." Dans le royaume de Dieu, il n'y a pas de place pour l'orgueil et l'ambition charnelle. Jésus leur rappelle que c'est exactement ce qu'Il est en train de faire, lui le Fils de Dieu venu dans ce monde pour servir Dieu et l'homme et donner sa vie pour eux en mourant sur la croix du calvaire. Cela ne ressemble pas à de la grandeur aux yeux des disciples mais Dieu voit très bien de la grandeur dans l'esprit de sacrifice en son Fils.
Pour finir, rappelons que cette attitude de rechercher une haute position pour soi-même naît de sentiments d'insécurité et d'orgueil, une telle personne chercher à se prouver qu'il (ou elle) est aussi géniale qu'il s'estime être. Cela révèle en réalité une personne craintive et faible. Jésus enseigne que la véritable humilité provient d'une image de soi saine et réaliste. Si une personne est en paix avec sa véritable image et sa valeur telles que Dieu le voit, cet homme peut agir alors envers les hommes sans chercher à se faire valoir. Le chrétien qui est convaincu de sa véritable valeur est capable de reconnaître la valeur des autres.
Pour celui qui recherche en un verset la définition de la croissance spirituelle, elle se trouve en Jean 3:30. Le Moi doit laisser la place au Seigneur, et plus nous nous effacerons, plus nous donnons la place au Seigneur.
Pour arriver à leur fin, la mère et les deux fils se prosternent et adorent Jésus, car se prosterner était une attitude prise pour exprimer la soumission et l'adoration. Mais comme cela arriver malheureusement, il est possible d'adopter une bonne attitude pour de mauvais motifs. Il existe un réel danger dont ne sommes pas toujours bien conscients de la gravité, celui de vouloir chercher à influencer Dieu dans la prière pour avoir ce que nos cœurs convoitent, et si cela est parfois fait dans l'ignorance, cela se fait aussi sciemment et relève de l'hypocrisie. Personne n'obtiendra jamais rien de Dieu en usant de flatteries, on ne trompe pas Dieu.
Ce genre de demande ne manquera pas de causer chez les disciples de l'amertume et de la colère, et cela est tristement aussi une attitude charnelle car si le croyant place sa confiance en Dieu et qu'il s'efface volontairement par amour et reconnaissance pour Dieu, il éprouvera plutôt une grande tristesse en voyant l'erreur que viennent de commettre les deux apôtres. Jésus a du se trouver bien souvent seul et incompris, même au milieu de ses disciples animés par leur propre chair et si enclins aux principes de ce monde.
Jésus répond à ses deux disciples que leur demande ne peut être reçue car elle est faite dans l'ignorance. Le Royaume de Dieu ne fonctionne pas comme les royaumes de ce monde, les principes que nous observons dans le monde politique n'auront pas cours là-haut. L’Église est, et doit rester un organisme vivant, dont chaque disciple est membre et dont la tête est Jésus-Christ, trop souvent on observe des églises qui fonctionnent comme des entreprises ou des organisations humaines, avec un homme devenu le chef des autres et des méthodes inspirées de ce qu'ils voient faire dans le monde.
Jésus leur rappelle que pour arriver à ce qu'ils demandent (s'asseoir à ses côtés lorsqu'Il régnera) il leur faudra suivre le Maître jusqu'au bout, dans le renoncement à soi-même, la souffrance et la mort. Il est peu probable que même à cet instant, les deux disciples comprenaient vraiment les implications et le coût qu'ils devront payer pour s'asseoir à ses côtés dans le Royaume. L’ambition personnelle et charnelle les aveuglaient et ils ne considéraient plus les paroles de Jésus que nous avons lu au chapitre 10 et toutes les fois où le Seigneur leur a parlé de l'humilité et de porter sa croix.
Et lorsque l'orgueil vient accompagner l'ignorance, l'homme se croit capable de tout, et c'est malheureusement ce qui arrivent à Jacques et Jean qui ignorent tout du coût qu'ils auraient à payer pour cela et qui répondent sans savoir.
Les places dans le Royaume ne seront données qu'à ceux que le Père choisira, et ce ne sera pas suivant les considérations de ce monde. (Luc 14:7-11).
Le verset 25 parle des personne en position d'autorité dans le monde et de l'effet de leur autorité sur les peuples qui leur sont asservis; l'homme se comporte en tyrans, imposant sa volonté aux autres et en faisant de son prochain des serviteurs, voire des esclaves.
Le Seigneur enseigne à ses disciples que pour être le premier dans son royaume, il lui faut accepter de prendre la dernière place dans ce monde-ci et de devenir volontairement l'esclave des autres. (1 Corinthiens 10:24; Philippiens 2:4) C'est en quelque sorte une paraphrase du verset 16 "Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers." Dans le royaume de Dieu, il n'y a pas de place pour l'orgueil et l'ambition charnelle. Jésus leur rappelle que c'est exactement ce qu'Il est en train de faire, lui le Fils de Dieu venu dans ce monde pour servir Dieu et l'homme et donner sa vie pour eux en mourant sur la croix du calvaire. Cela ne ressemble pas à de la grandeur aux yeux des disciples mais Dieu voit très bien de la grandeur dans l'esprit de sacrifice en son Fils.
Pour finir, rappelons que cette attitude de rechercher une haute position pour soi-même naît de sentiments d'insécurité et d'orgueil, une telle personne chercher à se prouver qu'il (ou elle) est aussi géniale qu'il s'estime être. Cela révèle en réalité une personne craintive et faible. Jésus enseigne que la véritable humilité provient d'une image de soi saine et réaliste. Si une personne est en paix avec sa véritable image et sa valeur telles que Dieu le voit, cet homme peut agir alors envers les hommes sans chercher à se faire valoir. Le chrétien qui est convaincu de sa véritable valeur est capable de reconnaître la valeur des autres.
Pour celui qui recherche en un verset la définition de la croissance spirituelle, elle se trouve en Jean 3:30. Le Moi doit laisser la place au Seigneur, et plus nous nous effacerons, plus nous donnons la place au Seigneur.
29 Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus.
30 Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!
31 La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!
32 Jésus s'arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse?
33 Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s'ouvrent.
34 Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent.
Ce dernier passage sert à illustrer ce que Jésus venait de dire dans le verset 28 " le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs." C'est dans les environs de Jéricho que Jésus alors en route vers Jérusalem, entouré d'une grande foule est appelé par deux aveugles pour qu'Il leur vienne en aide. L'excitation et la curiosité font que cette grande foule ne s'intéresse pas au sort des deux aveugles mais ils veulent plutôt les empêcher de "faire perdre du temps" à Jésus.
Avant d'en venir à ce que texte nous enseigne, il nous faut d'abord considérer ce que beaucoup de personnes estiment, en comparant ce passage à celui en Marc 10:46-52; Luc :18:35-43, y voir deux preuves que la Bible comporte des contradictions irréconciliables et que par conséquent, la Bible n'est pas la Parole inspirée de Dieu.
La première "contradiction" que les personnes sceptiques relève est que Matthieu décrit cet événement lorsque Jésus et la foule sortaient de Jéricho, alors que Luc dit que cela eut lieu en entrant dans la ville. Or, au temps de Jésus, il y avait à Jéricho la vieille ville "aujourd'hui inhabitée" et la ville nouvelle qui existe toujours. Il est fort probable que cet événement eut lieu en sortant de la vieille ville et en entrant dans la ville nouvelle distante d'environ trois kilomètres. C'est en tout cas là, une explication fort possible.
Le deuxième problème que les sceptiques relèvent est la présence de deux aveugles dans le récit de Matthieu, mais d'un seul dans le récit de Marc et Luc. Il apparaît à la lecture de ces textes qu'un des deux aveugle, identifié comme étant Bartimée dans Marc, qu'il était le principal caractère et celui qui attirait le plus l'attention des deux aveugles. Matthieu qui écrit aux Juifs saisit l'occasion en écrivant son Évangile du fait qu'il y avait bien deux aveugles car la loi de Moïse requérait deux témoins pour pouvoir en recevoir le témoignage. Il nous arrive souvent aussi, en parlant de ce que nous avons fait de mentionner une personne avec qui nous avons fait cette chose alors que nous n'étions pas les seuls mais que d'autres personnes s'y trouvaient aussi. L’Évangéliste peut décider d'inclure ou d'exclure les détails pour que son récit demeure pertinent.
Pour en revenir au texte dans l’Évangile de Matthieu, les deux aveugles apprenant que Jésus se trouvait à proximité, se mirent à l'appeler de toutes leurs forces. Ils n'ont jamais vu Jésus, ni assisté à l'un de ses miracles, mais seulement entendu parler de Lui et ils croient que Jésus peut leur venir en aide. Et contrairement a beaucoup de témoins des miracles de Jésus et qui ont eut la chance de Le suivre mais qui n'ont jamais cru en Lui, les deux aveugles eux viennent à Jésus et ne reculent devant rien pour se faire entendre. Ils ne pouvaient pas laisser passer l'occasion de recevoir la guérison de leur état d'aveugle quand Jésus se trouve à proximité. Et lorsque la foule leur intime l'ordre de se taire, ils crient encore plus fort, ne laissant pas la honte ni l'embarras les empêcher de pouvoir rencontrer Jésus. Il est aussi possible que ces deux aveugles se soient assis à cet endroit sachant que Jésus se trouvait dans les environs avec l'espoir qu'il passerait par là, ils se sont montrés actifs et déterminés à rencontrer Jésus et recevoir la guérison. Il en est de même aujourd'hui pour tout homme pêcheur, celui qui recherche le Seigneur de tout son coeur le trouvera car le Seigneur se laissera trouvé par lui. Comme ces deux aveugles, il nous faut montrer de la persistance et de la détermination.
Ces deux aveugles à qui la foule demandait de se taire font en vérité, partie de ceux que le Seigneur est venu servir. La foule les méprise mais le Seigneur a compassion d'eux. Il reconnaissent en Jésus le 'Fils de David' alors que ceux possédant une bonne vue ne le reconnaissaient pas. L'appel des deux aveugles est un appel à la miséricorde, ce qui est tout à fait adéquat, car reconnaître son besoin de miséricorde divine est une attitude humble qui plaît à Dieu.
Venir à Christ, comme dans le cas de ces deux aveugles ne se fera pas sans embûches et il ne faut pas baisser les bras devant la difficulté quand le Seigneur est si proche.
Les deux aveugles reçoivent du Seigneur ce qu'ils sont venus chercher mais ils ne s'arrêtent pas ensuite. Il le suivent dans le chemin qui mène à Jérusalem et à la croix de Golgotha.
Sachons aussi voir dans les personnes les plus faibles et mises de côtés des occasions de les servir comme le Seigneur a servi ces deux aveugles. Souvenons nous que le plus grand dans le royaume des cieux sera le plus petit dans ce monde. Faisons le non pas pour la place mais tout simplement pour imiter le Seigneur.
Avant d'en venir à ce que texte nous enseigne, il nous faut d'abord considérer ce que beaucoup de personnes estiment, en comparant ce passage à celui en Marc 10:46-52; Luc :18:35-43, y voir deux preuves que la Bible comporte des contradictions irréconciliables et que par conséquent, la Bible n'est pas la Parole inspirée de Dieu.
La première "contradiction" que les personnes sceptiques relève est que Matthieu décrit cet événement lorsque Jésus et la foule sortaient de Jéricho, alors que Luc dit que cela eut lieu en entrant dans la ville. Or, au temps de Jésus, il y avait à Jéricho la vieille ville "aujourd'hui inhabitée" et la ville nouvelle qui existe toujours. Il est fort probable que cet événement eut lieu en sortant de la vieille ville et en entrant dans la ville nouvelle distante d'environ trois kilomètres. C'est en tout cas là, une explication fort possible.
Le deuxième problème que les sceptiques relèvent est la présence de deux aveugles dans le récit de Matthieu, mais d'un seul dans le récit de Marc et Luc. Il apparaît à la lecture de ces textes qu'un des deux aveugle, identifié comme étant Bartimée dans Marc, qu'il était le principal caractère et celui qui attirait le plus l'attention des deux aveugles. Matthieu qui écrit aux Juifs saisit l'occasion en écrivant son Évangile du fait qu'il y avait bien deux aveugles car la loi de Moïse requérait deux témoins pour pouvoir en recevoir le témoignage. Il nous arrive souvent aussi, en parlant de ce que nous avons fait de mentionner une personne avec qui nous avons fait cette chose alors que nous n'étions pas les seuls mais que d'autres personnes s'y trouvaient aussi. L’Évangéliste peut décider d'inclure ou d'exclure les détails pour que son récit demeure pertinent.
Pour en revenir au texte dans l’Évangile de Matthieu, les deux aveugles apprenant que Jésus se trouvait à proximité, se mirent à l'appeler de toutes leurs forces. Ils n'ont jamais vu Jésus, ni assisté à l'un de ses miracles, mais seulement entendu parler de Lui et ils croient que Jésus peut leur venir en aide. Et contrairement a beaucoup de témoins des miracles de Jésus et qui ont eut la chance de Le suivre mais qui n'ont jamais cru en Lui, les deux aveugles eux viennent à Jésus et ne reculent devant rien pour se faire entendre. Ils ne pouvaient pas laisser passer l'occasion de recevoir la guérison de leur état d'aveugle quand Jésus se trouve à proximité. Et lorsque la foule leur intime l'ordre de se taire, ils crient encore plus fort, ne laissant pas la honte ni l'embarras les empêcher de pouvoir rencontrer Jésus. Il est aussi possible que ces deux aveugles se soient assis à cet endroit sachant que Jésus se trouvait dans les environs avec l'espoir qu'il passerait par là, ils se sont montrés actifs et déterminés à rencontrer Jésus et recevoir la guérison. Il en est de même aujourd'hui pour tout homme pêcheur, celui qui recherche le Seigneur de tout son coeur le trouvera car le Seigneur se laissera trouvé par lui. Comme ces deux aveugles, il nous faut montrer de la persistance et de la détermination.
Ces deux aveugles à qui la foule demandait de se taire font en vérité, partie de ceux que le Seigneur est venu servir. La foule les méprise mais le Seigneur a compassion d'eux. Il reconnaissent en Jésus le 'Fils de David' alors que ceux possédant une bonne vue ne le reconnaissaient pas. L'appel des deux aveugles est un appel à la miséricorde, ce qui est tout à fait adéquat, car reconnaître son besoin de miséricorde divine est une attitude humble qui plaît à Dieu.
Venir à Christ, comme dans le cas de ces deux aveugles ne se fera pas sans embûches et il ne faut pas baisser les bras devant la difficulté quand le Seigneur est si proche.
Les deux aveugles reçoivent du Seigneur ce qu'ils sont venus chercher mais ils ne s'arrêtent pas ensuite. Il le suivent dans le chemin qui mène à Jérusalem et à la croix de Golgotha.
Sachons aussi voir dans les personnes les plus faibles et mises de côtés des occasions de les servir comme le Seigneur a servi ces deux aveugles. Souvenons nous que le plus grand dans le royaume des cieux sera le plus petit dans ce monde. Faisons le non pas pour la place mais tout simplement pour imiter le Seigneur.
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