20-21 Abraham, Abimélec et Ismaël
20:1 Abraham partit de là pour la contrée du midi; il s'établit entre Kadès et Schur, et fit un séjour à Guérar.
2 Abraham disait de Sara, sa femme: C'est ma soeur. Abimélec, roi de Guérar, fit enlever Sara.
3 Alors Dieu apparut en songe à Abimélec pendant la nuit, et lui dit: Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari.
4 Abimélec, qui ne s'était point approché d'elle, répondit: Seigneur, ferais-tu périr même une nation juste?
5 Ne m'a-t-il pas dit: C'est ma soeur? et elle-même n'a-t-elle pas dit: C'est mon frère? J'ai agi avec un coeur pur et avec des mains innocentes.
6 Dieu lui dit en songe: Je sais que tu as agi avec un coeur pur; aussi t'ai-je empêché de pécher contre moi. C'est pourquoi je n'ai pas permis que tu la touchasse.
7 Maintenant, rends la femme de cet homme; car il est prophète, il priera pour toi, et tu vivras. Mais, si tu ne la rends pas, sache que tu mourras, toi et tout ce qui t'appartient.
8 Abimélec se leva de bon matin, il appela tous ses serviteurs, et leur rapporta toutes ces choses; et ces gens furent saisis d'une grande frayeur.
9 Abimélec appela aussi Abraham, et lui dit: Qu'est-ce que tu nous as fait? Et en quoi t'ai-je offensé, que tu aies fait venir sur moi et sur mon royaume un si grand péché? Tu as commis à mon égard des actes qui ne doivent pas se commettre.
10 Et Abimélec dit à Abraham: Quelle intention avais-tu pour agir de la sorte?
11 Abraham répondit: Je me disais qu'il n'y avait sans doute aucune crainte de Dieu dans ce pays, et que l'on me tuerait à cause de ma femme.
12 De plus, il est vrai qu'elle est ma soeur, fille de mon père; seulement, elle n'est pas fille de ma mère; et elle est devenue ma femme.
13 Lorsque Dieu me fit errer loin de la maison de mon père, je dis à Sara: Voici la grâce que tu me feras; dans tous les lieux où nous irons, dis de moi: C'est mon frère.
14 Abimélec prit des brebis et des boeufs, des serviteurs et des servantes, et les donna à Abraham; et il lui rendit Sara, sa femme.
15 Abimélec dit: Voici, mon pays est devant toi; demeure où il te plaira.
16 Et il dit à Sara: Voici, je donne à ton frère mille pièces d'argent; cela te sera un voile sur les yeux pour tous ceux qui sont avec toi, et auprès de tous tu seras justifiée.
17 Abraham pria Dieu, et Dieu guérit Abimélec, sa femme et ses servantes; et elles purent enfanter.
18 Car l'Éternel avait frappé de stérilité toute la maison d'Abimélec, à cause de Sara, femme d'Abraham.
On peut être surpris par la teneur de ce chapitre après avoir lu dans les chapitres 18 et 19 comment Abraham, sur sa montagne, avait reçu l'honneur d'accueillir le Seigneur Lui-même et deux anges, et montré une spiritualité étonnante en intercédant pour Lot auprès du Seigneur. Nous le retrouvons ici sous d'anciens traits de caractère familiers que nous avons vu dans le chapitre 12. On ne sait avec exactitude pourquoi Abraham a quitté les chênes de Mamré où il avait l'habitude de séjourner pour descendre encore une fois vers le sud à Guérar entre Kadès et Schur. On retrouve plusieurs fois le nom d'Abimélec dans la Bible (notamment dans 1 Chroniques 18 et dans le livre des Juges à l'époque de Gédéon) et cela pourrait signifier qu'Abimélec était un titre donné à certains rois philistins de la même manière qu'en Égypte le souverain était appelé Pharaon.
Les événements de ce chapitre ont certainement du avoir lieu peu de temps après la destruction de Sodome car ce n'est qu'au chapitre suivant (21) que l'on apprend que Sara devint enceinte. Il est donc possible qu'à la vue de la désolation que la destruction de Sodome avait apporté, Abraham ait voulu changer de lieu.
Notons que l'on ne lit point que Dieu ai demandé à Abraham de quitter se rendre à Guérar, la décision vient donc certainement d'Abraham, mais en faisant cela , il ne se trouve plus à l'endroit où Dieu le veut. Et lorsque nous ne sommes pas à l'endroit où Dieu veut que nous soyons, nous ne pouvons agir comme Dieu veut que nous le fassions, nous nous laissons ainsi influencer par nos circonstances et la manière dont les gens agissent autour de nous. Abraham se trouve donc dans une position de faiblesse et répétera la même déception en faisant appeler Sara sa sœur par peur qu'à cause d'elle, la population voudrait le tuer afin de se l'approprier. Cela est difficilement compréhensible pour nous qu'Abraham ai 25 après avoir déjà commis cette supercherie, toujours crainte que Sara attise la convoitise des peuples alors qu'elle a maintenant 90 ans. En observant Abraham, on peut lire plusieurs enseignements des effets que la peur eurent sur lui. La peur nous immobilise dans le domaine de nos pensées ainsi que celui de nos actions, elle nous neutralise en nous rendant indécis jusqu'à nous faire stagner, elle paralyse notre croissance spirituelle. La peur nous empêche d'être les personnes que Dieu veut que nous soyons car elle finit par nous dominer par les émotions négatives que nous ressentons, et si nous nous laissons dominer, nous ne pouvons alors plus accomplir ce que Dieu veut pour nous. La peur nous maintient dans des comportements et habitudes qui sont destructrices, car elle plonge certains dans la détresse et présente l'alcool, des drogues comme échappatoires. La peur enfin, nous ôte la paix et le contentement que notre confiance en Dieu devrait nous donner, et nous rend pessimiste et anxieux. En conséquence, nous finissons par douter de Dieu et à prendre l'initiative de nos actions. C'est par le moyen de la peur que l'Ennemi se plaît trop souvent à neutraliser les croyants et nous faire oublier que Dieu peut et veut prendre soin de nous car nous avons été créés à Son image. Nous devons garder à l'esprit que nous avons seulement à Lui obéir et laisser à Dieu les conséquences de nos circonstances. Reconnaissons aussi que nous serons tous sujets à la peur mais que quelle que soit la manière dont nous faisons face, Dieu ne nous rejette pas pour autant, si bien entendu nous nous relevons et revenons à Lui si nous chutons à cause d'elle. Nous retrouvons dans l'attitude d'Abraham tout ce que nous venons de voir de ce que nous enseigne la peur, Abraham recourut au mensonge dans sa tentative de préserver sa vie. Au lieu de continuer de placer sa foi en Dieu, y compris pour la conservation de sa vie, il essaie de se montrer ingénieux pour se tirer d'affaire lui-même et retombe dans ses travers et dans le péché. Si nous aussi, nous trouvons un jour dans un lieu par notre volonté et non en suivant celle de Dieu, nous pouvons être sur que nos faiblesses ressortiront et que nous nous mettrons à agir comme nous le faisions il y a bien longtemps.
Encore une fois, en recourant au mensonge, Abraham met en péril Sara sa femme, et met également en péril la réalisation des promesses de Dieu qui lui avait promis un fils dans l'année qui suivit la destruction de Sodome et Gomorrhe. La déception d'Abraham mit également en danger Abimélec et les siens, Dieu les avait rendu stériles et donc voués à la disparition. Par la faute d'Abraham, des innocents se trouvèrent en danger.
Mais Dieu dans sa grâce, empêcha que la tromperie d'Abraham et de Sara puissent avoir des conséquences bien plus désastreuses en se révélant à Abimélec dans un rêve. Dieu révèle à Abrimélec que Sara est la femme d'Abraham et qu'il sera puni de mort s'il ne la restitue pas à Abraham. Une sanction sévère mais juste quand on considère qu'Abimélec avait choisi Sara pour son harem et que la promesse d'un Sauveur par Dieu à Adam et ses descendants s'en trouvait menacée. Dieu rétablit la vérité en annonçant à Abimélec que Sara est la femme d'Abraham. Dieu expose le péché, et le mensonge d'Abraham et Sara.
Abimélec peut alors répondre à Dieu qu'il n'avait pas voulu agir méchamment et qu'il n'était point allé vers elle. De plus il avait été trompé par le mensonge d'Abraham et Sara qui s’étaient fait passés pour frère et sœur, les motivations de son cœur n'étaient pas mauvaises.
Ayant maintenant obtenu l'attention entière d'Abimélec, Dieu relâche son étreinte et répond à Abimélec qu'Il sait que tout ce qu'a dit Abimélec est vrai. L'omniscience de Dieu est un véritable soulagement pour les croyants (ce qui n'est pas le cas d'Abimélec) car Dieu voit les motivations du cœur et peut juger les actions par les intentions de la personne. Puisque les intentions d'Abimélec n'étaient pas mauvaises, et qu'il est prêt à rendre Sara à Abraham, Dieu peut relâcher Abimélec. Dieu en profite pour enseigner à Abimélec que le péché est une offense commise premièrement contre Dieu Lui-même
Dieu ordonne à Abimélec de rendre Sara tout de suite à Abraham qu'il témoigne pour être un prophète. Abimélec n'aurait pu le croire avant de l'entendre de Dieu, il est triste quand Dieu doit reconnaître les siens quand leurs mauvaises actions empêchent les païens de les reconnaître. Dieu reconnaîtra devant Abimélec qu'Abraham est un de ses prophètes en écoutant sa prière et en guérissant Abimélec. Et pour éviter qu'Abimélec change d'idée et ne revienne sur sa parole, Dieu lui annonce que tout ce qui est à lui mourrait s'il refusait de rendre Sara à Abimélec.
Tôt le matin suivant, Abimélec ne perd pas de temps, anxieux de se sortir du mauvais pas dans lequel Abraham l'a mis, et met au courant les siens du songe qu'il a fait car eux aussi, doivent savoir que leur mal vient du fait qu'Abimélec avait pris Sara. Abimélec réagit bien devant le jugement de Dieu et le prend très au sérieux, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui où l'on s'offusque voire se moque que Dieu voudrait nous juger.
Dieu n'avait pas encore confronté à Abraham, Il va laisser Abimélec le faire car bien souvent rien ne vaut mieux pour le croyant que d'être confronté par un non croyant à qui il a causé du tort.
La première question qu'Abimélec pose à Abraham n'est pas "qu'est ce que tu m'as fait ?" mais "qu'est ce que tu nous as fait ?" car la tromperie d'Abraham a causé du tort à de nombreuses personnes du clan d'Abimélec. La deuxième question met en évidence l’innocence d'Abimélec dans cette affaire et fait reporter l'entière culpabilité et responsabilité sur les épaules d'Abraham. Abimélec nomme l'action d'Abraham pour ce qu'elle est vraiment, un péché, une affreuse action qui ne doit pas se commettre. Il pose ensuite la question sur les motivations qu'Abraham ai pu avoir, et si Abraham voulait répondre sincèrement, il ne pourrait que confesser qu'il n'avait aucune motivation, il a agi sans véritable raison. Les hommes seront ainsi lorsqu'ils se présenteront devant Dieu pour être jugés, ils devront reconnaître qu'ils n'avaient pas de véritables excuses pour avoir péché dans leur vie. (Romains 1:20).
En réponse aux questions d'Abimélec, Abraham va présenter 5 excuses, aucune n'étant valide.
La première est qu'il craignait ce lieu, Guérar, or s'il craignait ce lieu, pourquoi s'y établir.
La deuxième excuse est qu'il craignait pour sa vie. Mais cela revient il à dire que la survie est plus importante que faire le bien ? Mais notre sécurité ne devrait pas nous autoriser à mentir et pécher, Abraham montre que sa confiance en Dieu n'est pas encore parfaite.
Abraham tente ensuite d'expliquer à Abimélec qu'il n'a pas vraiment menti et que Sara est bien sa sœur puisque issue du même père mais qu'ils n'ont pas la même mère. Sara est donc bien sa demi-sœur et non sa sœur. En fin de compte un demi mensonge est un mensonge quand-même. Abraham dans son explication oublie qu'aux yeux de Dieu une demi vérité est un demi mensonge et donc un mensonge quand-même. Dieu examine nos paroles par nos intentions.
La quatrième excuse est la plus laide de toute car elle fait porter le blâme sur Dieu et nuire à son image. L'une des conséquences du péché est que l'homme voudrait rendre Dieu responsable pour la cause de ses mauvaises actions. Mais lorsque l'homme se met à reporter la faute sur Dieu, il ajoute un péché supplémentaire à ceux qu'il vient de commettre.
En révélant à Abimélec, l'accord qu'il avait passé avec Sara sa femme et en appelant cette faveur "grâce", il pervertit l'usage du mot grâce en changeant la signification de ce mot. La grâce étant une faveur imméritée que Dieu accorde à l'homme, elle est l'expression de la bonté de Dieu et fait du bien à l'homme. Dans la grâce qu'Abraham demande à Sara, il n'y a de la bonté que pour Abraham et non pour Sara, cette grâce est égoïste, de la même manière qu'on accorderait l'avortement ou l'euthanasie à une personne pour la décharger de la charge qu'un bébé non voulu lui imposerait ou que les frais d'une personne en fin de vie occasionnerait sans prendre en compte la valeur d'une vie humaine.
Malgré les mauvaises excuses d'Abraham, Abimélec n'en attend pas de meilleures et c'est lui qui va prendre l'initiative de la réconciliation en donnant à Abraham du bétail et des serviteurs en en lui restituant Sara sa femme. Par son action Abimélec montre de la sincérité dans son repentir, il reconnaît que même s'il n'avait pas voulu faire de mal en prenant Sara sans savoir qu'elle était mariée, cela n'en constituait pas moins un péché. En cela il rejetait le péché, et empêchait d'autres maux supplémentaires tels que l'adultère et le divorce entre autres de s'ajouter à celui de prendre la femme d'un autre. Abimélec réprouve aussi Sara en offrant de l'argent pour réparation du tort qu'il aurait pu causé et en signe de renonciation à son désir d'ajouter Sara aux femmes de son harem. C'est ainsi que les hommes devraient agir envers les pécheurs que l'on excuse trop souvent.
Maintenant qu'Abimélec sait qu'Abraham est un prophète de Dieu, il apprécie le fait d'avoir des personnes nobles sur son territoire et lui offre de s'installer où bon lui semblera. Il est exempt de sentiment amers et de désirs d'exercer des représailles. Et cela malgré le tort qu'Abraham lui avait causé.
La prière qu'Abraham offre à Dieu pour Abimélec est la partie la plus noble que l'on peut mettre au bénéfice d'Abraham sur ce chapitre. Il s'humilia pour prier Dieu pour la guérison et le rétablissement des gens à qui il a causé du tort. Et comme Dieu l'avait promis, il guérit les gens d'Abimélec quand Abraham eut prié pour eux. Le texte indique aussi que l'immoralité est accompagné de divers maux dont certaines maladies et infirmités qui peuvent être guéris si le peuple s'humilie et revient à Dieu.
Les événements de ce chapitre ont certainement du avoir lieu peu de temps après la destruction de Sodome car ce n'est qu'au chapitre suivant (21) que l'on apprend que Sara devint enceinte. Il est donc possible qu'à la vue de la désolation que la destruction de Sodome avait apporté, Abraham ait voulu changer de lieu.
Notons que l'on ne lit point que Dieu ai demandé à Abraham de quitter se rendre à Guérar, la décision vient donc certainement d'Abraham, mais en faisant cela , il ne se trouve plus à l'endroit où Dieu le veut. Et lorsque nous ne sommes pas à l'endroit où Dieu veut que nous soyons, nous ne pouvons agir comme Dieu veut que nous le fassions, nous nous laissons ainsi influencer par nos circonstances et la manière dont les gens agissent autour de nous. Abraham se trouve donc dans une position de faiblesse et répétera la même déception en faisant appeler Sara sa sœur par peur qu'à cause d'elle, la population voudrait le tuer afin de se l'approprier. Cela est difficilement compréhensible pour nous qu'Abraham ai 25 après avoir déjà commis cette supercherie, toujours crainte que Sara attise la convoitise des peuples alors qu'elle a maintenant 90 ans. En observant Abraham, on peut lire plusieurs enseignements des effets que la peur eurent sur lui. La peur nous immobilise dans le domaine de nos pensées ainsi que celui de nos actions, elle nous neutralise en nous rendant indécis jusqu'à nous faire stagner, elle paralyse notre croissance spirituelle. La peur nous empêche d'être les personnes que Dieu veut que nous soyons car elle finit par nous dominer par les émotions négatives que nous ressentons, et si nous nous laissons dominer, nous ne pouvons alors plus accomplir ce que Dieu veut pour nous. La peur nous maintient dans des comportements et habitudes qui sont destructrices, car elle plonge certains dans la détresse et présente l'alcool, des drogues comme échappatoires. La peur enfin, nous ôte la paix et le contentement que notre confiance en Dieu devrait nous donner, et nous rend pessimiste et anxieux. En conséquence, nous finissons par douter de Dieu et à prendre l'initiative de nos actions. C'est par le moyen de la peur que l'Ennemi se plaît trop souvent à neutraliser les croyants et nous faire oublier que Dieu peut et veut prendre soin de nous car nous avons été créés à Son image. Nous devons garder à l'esprit que nous avons seulement à Lui obéir et laisser à Dieu les conséquences de nos circonstances. Reconnaissons aussi que nous serons tous sujets à la peur mais que quelle que soit la manière dont nous faisons face, Dieu ne nous rejette pas pour autant, si bien entendu nous nous relevons et revenons à Lui si nous chutons à cause d'elle. Nous retrouvons dans l'attitude d'Abraham tout ce que nous venons de voir de ce que nous enseigne la peur, Abraham recourut au mensonge dans sa tentative de préserver sa vie. Au lieu de continuer de placer sa foi en Dieu, y compris pour la conservation de sa vie, il essaie de se montrer ingénieux pour se tirer d'affaire lui-même et retombe dans ses travers et dans le péché. Si nous aussi, nous trouvons un jour dans un lieu par notre volonté et non en suivant celle de Dieu, nous pouvons être sur que nos faiblesses ressortiront et que nous nous mettrons à agir comme nous le faisions il y a bien longtemps.
Encore une fois, en recourant au mensonge, Abraham met en péril Sara sa femme, et met également en péril la réalisation des promesses de Dieu qui lui avait promis un fils dans l'année qui suivit la destruction de Sodome et Gomorrhe. La déception d'Abraham mit également en danger Abimélec et les siens, Dieu les avait rendu stériles et donc voués à la disparition. Par la faute d'Abraham, des innocents se trouvèrent en danger.
Mais Dieu dans sa grâce, empêcha que la tromperie d'Abraham et de Sara puissent avoir des conséquences bien plus désastreuses en se révélant à Abimélec dans un rêve. Dieu révèle à Abrimélec que Sara est la femme d'Abraham et qu'il sera puni de mort s'il ne la restitue pas à Abraham. Une sanction sévère mais juste quand on considère qu'Abimélec avait choisi Sara pour son harem et que la promesse d'un Sauveur par Dieu à Adam et ses descendants s'en trouvait menacée. Dieu rétablit la vérité en annonçant à Abimélec que Sara est la femme d'Abraham. Dieu expose le péché, et le mensonge d'Abraham et Sara.
Abimélec peut alors répondre à Dieu qu'il n'avait pas voulu agir méchamment et qu'il n'était point allé vers elle. De plus il avait été trompé par le mensonge d'Abraham et Sara qui s’étaient fait passés pour frère et sœur, les motivations de son cœur n'étaient pas mauvaises.
Ayant maintenant obtenu l'attention entière d'Abimélec, Dieu relâche son étreinte et répond à Abimélec qu'Il sait que tout ce qu'a dit Abimélec est vrai. L'omniscience de Dieu est un véritable soulagement pour les croyants (ce qui n'est pas le cas d'Abimélec) car Dieu voit les motivations du cœur et peut juger les actions par les intentions de la personne. Puisque les intentions d'Abimélec n'étaient pas mauvaises, et qu'il est prêt à rendre Sara à Abraham, Dieu peut relâcher Abimélec. Dieu en profite pour enseigner à Abimélec que le péché est une offense commise premièrement contre Dieu Lui-même
Dieu ordonne à Abimélec de rendre Sara tout de suite à Abraham qu'il témoigne pour être un prophète. Abimélec n'aurait pu le croire avant de l'entendre de Dieu, il est triste quand Dieu doit reconnaître les siens quand leurs mauvaises actions empêchent les païens de les reconnaître. Dieu reconnaîtra devant Abimélec qu'Abraham est un de ses prophètes en écoutant sa prière et en guérissant Abimélec. Et pour éviter qu'Abimélec change d'idée et ne revienne sur sa parole, Dieu lui annonce que tout ce qui est à lui mourrait s'il refusait de rendre Sara à Abimélec.
Tôt le matin suivant, Abimélec ne perd pas de temps, anxieux de se sortir du mauvais pas dans lequel Abraham l'a mis, et met au courant les siens du songe qu'il a fait car eux aussi, doivent savoir que leur mal vient du fait qu'Abimélec avait pris Sara. Abimélec réagit bien devant le jugement de Dieu et le prend très au sérieux, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui où l'on s'offusque voire se moque que Dieu voudrait nous juger.
Dieu n'avait pas encore confronté à Abraham, Il va laisser Abimélec le faire car bien souvent rien ne vaut mieux pour le croyant que d'être confronté par un non croyant à qui il a causé du tort.
La première question qu'Abimélec pose à Abraham n'est pas "qu'est ce que tu m'as fait ?" mais "qu'est ce que tu nous as fait ?" car la tromperie d'Abraham a causé du tort à de nombreuses personnes du clan d'Abimélec. La deuxième question met en évidence l’innocence d'Abimélec dans cette affaire et fait reporter l'entière culpabilité et responsabilité sur les épaules d'Abraham. Abimélec nomme l'action d'Abraham pour ce qu'elle est vraiment, un péché, une affreuse action qui ne doit pas se commettre. Il pose ensuite la question sur les motivations qu'Abraham ai pu avoir, et si Abraham voulait répondre sincèrement, il ne pourrait que confesser qu'il n'avait aucune motivation, il a agi sans véritable raison. Les hommes seront ainsi lorsqu'ils se présenteront devant Dieu pour être jugés, ils devront reconnaître qu'ils n'avaient pas de véritables excuses pour avoir péché dans leur vie. (Romains 1:20).
En réponse aux questions d'Abimélec, Abraham va présenter 5 excuses, aucune n'étant valide.
La première est qu'il craignait ce lieu, Guérar, or s'il craignait ce lieu, pourquoi s'y établir.
La deuxième excuse est qu'il craignait pour sa vie. Mais cela revient il à dire que la survie est plus importante que faire le bien ? Mais notre sécurité ne devrait pas nous autoriser à mentir et pécher, Abraham montre que sa confiance en Dieu n'est pas encore parfaite.
Abraham tente ensuite d'expliquer à Abimélec qu'il n'a pas vraiment menti et que Sara est bien sa sœur puisque issue du même père mais qu'ils n'ont pas la même mère. Sara est donc bien sa demi-sœur et non sa sœur. En fin de compte un demi mensonge est un mensonge quand-même. Abraham dans son explication oublie qu'aux yeux de Dieu une demi vérité est un demi mensonge et donc un mensonge quand-même. Dieu examine nos paroles par nos intentions.
La quatrième excuse est la plus laide de toute car elle fait porter le blâme sur Dieu et nuire à son image. L'une des conséquences du péché est que l'homme voudrait rendre Dieu responsable pour la cause de ses mauvaises actions. Mais lorsque l'homme se met à reporter la faute sur Dieu, il ajoute un péché supplémentaire à ceux qu'il vient de commettre.
En révélant à Abimélec, l'accord qu'il avait passé avec Sara sa femme et en appelant cette faveur "grâce", il pervertit l'usage du mot grâce en changeant la signification de ce mot. La grâce étant une faveur imméritée que Dieu accorde à l'homme, elle est l'expression de la bonté de Dieu et fait du bien à l'homme. Dans la grâce qu'Abraham demande à Sara, il n'y a de la bonté que pour Abraham et non pour Sara, cette grâce est égoïste, de la même manière qu'on accorderait l'avortement ou l'euthanasie à une personne pour la décharger de la charge qu'un bébé non voulu lui imposerait ou que les frais d'une personne en fin de vie occasionnerait sans prendre en compte la valeur d'une vie humaine.
Malgré les mauvaises excuses d'Abraham, Abimélec n'en attend pas de meilleures et c'est lui qui va prendre l'initiative de la réconciliation en donnant à Abraham du bétail et des serviteurs en en lui restituant Sara sa femme. Par son action Abimélec montre de la sincérité dans son repentir, il reconnaît que même s'il n'avait pas voulu faire de mal en prenant Sara sans savoir qu'elle était mariée, cela n'en constituait pas moins un péché. En cela il rejetait le péché, et empêchait d'autres maux supplémentaires tels que l'adultère et le divorce entre autres de s'ajouter à celui de prendre la femme d'un autre. Abimélec réprouve aussi Sara en offrant de l'argent pour réparation du tort qu'il aurait pu causé et en signe de renonciation à son désir d'ajouter Sara aux femmes de son harem. C'est ainsi que les hommes devraient agir envers les pécheurs que l'on excuse trop souvent.
Maintenant qu'Abimélec sait qu'Abraham est un prophète de Dieu, il apprécie le fait d'avoir des personnes nobles sur son territoire et lui offre de s'installer où bon lui semblera. Il est exempt de sentiment amers et de désirs d'exercer des représailles. Et cela malgré le tort qu'Abraham lui avait causé.
La prière qu'Abraham offre à Dieu pour Abimélec est la partie la plus noble que l'on peut mettre au bénéfice d'Abraham sur ce chapitre. Il s'humilia pour prier Dieu pour la guérison et le rétablissement des gens à qui il a causé du tort. Et comme Dieu l'avait promis, il guérit les gens d'Abimélec quand Abraham eut prié pour eux. Le texte indique aussi que l'immoralité est accompagné de divers maux dont certaines maladies et infirmités qui peuvent être guéris si le peuple s'humilie et revient à Dieu.
21:1 L'Éternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et l'Éternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis.
2 Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé.
3 Abraham donna le nom d'Isaac au fils qui lui était né, que Sara lui avait enfanté.
4 Abraham circoncit son fils Isaac, âgé de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné.
5 Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils.
6 Et Sara dit: Dieu m'a fait un sujet de rire; quiconque l'apprendra rira de moi.
7 Elle ajouta: Qui aurait dit à Abraham: Sara allaitera des enfants? Cependant je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse.
Le moment tant attendu est enfin arrivé. Dieu avait promis un fils à Abraham il y a maintenant 25 ans, et Dieu accomplit Sa promesse quand le moment opportun est venu. Si l'homme a tendance à agir rapidement, quitte à le faire trop tôt quand sa patience est éprouvée, Dieu Lui, agit toujours au meilleur moment, Il est le maître du temps et ce qu'Il promet s'accomplira. Dans ce chapitre, Dieu se souvient du fils de la promesse faite à Abraham et accomplit ce qu'il a annoncé car Dieu est fidèle à Sa parole, nous pouvons être sûrs que tout ce que Dieu dit s'accomplira. Dieu n'est pas limité, ni dans le temps ni dans la puissance. La naissance d'Isaac à des parents centenaires en est une preuve. Après 25 ans d'attente, Sara se voit enfin enceinte du fils que Dieu lui avait promis.
Si Dieu attendit 25 années pour accomplir sa promesse d'un fils pour Abraham, Il attendit en revanche sept siècles pour accomplir Sa promesse d'un autre fils, celui qui sera le Messie, envoyé pour le salut de l'homme pécheur. (Ésaïe 9:5). Dans les deux cas, celui de la naissance d'Isaac et celui de la naissance de Jésus, Dieu procéda à des naissances miraculeuses, celui de la naissance de Jésus accompagné de la visite d'anges car Il surpasse Isaac.
Abraham nomma son fils Isaac (qui signifie 'rire' en hébreu, comme un rappel pour Abraham et Sara qui avaient ri à l'annonce que Dieu leur avait faite d'un fils. Abraham accomplit maintenant ce que Dieu lui avait demande en Genèse 17:19, nul doute qu'il aurait préféré un nom dont la signification serait plus élogieuse. Il accomplit également promptement le commandement que Dieu lui avait fait de circoncire son fils à l'âge de huit jours. (voir Genèse 17:12).
Les paroles de Sara qui nous sont rapportées dans les versets 6 et 7 sont une réaction de délice et de joie pour Sara qui se réjouit maintenant que Dieu lui accorde de donner un enfant à Abraham. Sara témoigne de la puissance de Dieu, capable de lui donner un fils alors que normalement cela devrait normalement être impossible. Elle peut maintenant témoigner de la puissance de Dieu et entraîner ceux qui l'écoutent à glorifier Dieu. Elle peut également maintenant pleinement apprécier les joies de la maternité au milieu des devoirs et responsabilités que cela apporte aussi. Sara qui avait des servantes et certainement des nourrices, veut s'occuper personnellement d'Isaac.
Le rappel de l'âge d'Abraham nous rappelle ce que Paul écrivit au sujet de la naissance d'Isaac (Romains 4:16-22).
Si Dieu attendit 25 années pour accomplir sa promesse d'un fils pour Abraham, Il attendit en revanche sept siècles pour accomplir Sa promesse d'un autre fils, celui qui sera le Messie, envoyé pour le salut de l'homme pécheur. (Ésaïe 9:5). Dans les deux cas, celui de la naissance d'Isaac et celui de la naissance de Jésus, Dieu procéda à des naissances miraculeuses, celui de la naissance de Jésus accompagné de la visite d'anges car Il surpasse Isaac.
Abraham nomma son fils Isaac (qui signifie 'rire' en hébreu, comme un rappel pour Abraham et Sara qui avaient ri à l'annonce que Dieu leur avait faite d'un fils. Abraham accomplit maintenant ce que Dieu lui avait demande en Genèse 17:19, nul doute qu'il aurait préféré un nom dont la signification serait plus élogieuse. Il accomplit également promptement le commandement que Dieu lui avait fait de circoncire son fils à l'âge de huit jours. (voir Genèse 17:12).
Les paroles de Sara qui nous sont rapportées dans les versets 6 et 7 sont une réaction de délice et de joie pour Sara qui se réjouit maintenant que Dieu lui accorde de donner un enfant à Abraham. Sara témoigne de la puissance de Dieu, capable de lui donner un fils alors que normalement cela devrait normalement être impossible. Elle peut maintenant témoigner de la puissance de Dieu et entraîner ceux qui l'écoutent à glorifier Dieu. Elle peut également maintenant pleinement apprécier les joies de la maternité au milieu des devoirs et responsabilités que cela apporte aussi. Sara qui avait des servantes et certainement des nourrices, veut s'occuper personnellement d'Isaac.
Le rappel de l'âge d'Abraham nous rappelle ce que Paul écrivit au sujet de la naissance d'Isaac (Romains 4:16-22).
8 L'enfant grandit, et fut sevré; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré.
9 Sara vit rire le fils qu'Agar, l'Égyptienne, avait enfanté à Abraham;
10 et elle dit à Abraham: Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac.
11 Cette parole déplut fort aux yeux d'Abraham, à cause de son fils.
12 Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre.
13 Je ferai aussi une nation du fils de ta servante; car il est ta postérité.
Isaac grandit pour devenir un jeune homme en pleine santé et fit la joie de ses parents. L'importance de cette fête montre l'attachement pour cet enfant que Dieu lui avait donné et la reconnaissance d'avoir en lui une bénédiction divine.
Comme souvent, quand Dieu bénit, l'adversaire ne tarde pas à attaquer et à venir gâcher la joie. Et il le fit par Ismaël qui "rit" d'Isaac son frère, causant la colère de Sara qui voulut le chasser. La signification du mot "rire" dans ce passage n'est pas un rire causé par la joie mais bien plutôt de moquerie et même de tyrannie car en réalité Ismaël persécutait Isaac (Galates 4:29). Ismaël donc, persécutait constamment Isaac, se moquait de lui et cela le faisait rire. Témoin de cela, la réaction de Sara est proportionnée à la méchanceté et le renvoi d'Agar et Ismaël devint nécessaire pour la sécurité d'Isaac. L'enseignement que l'on tire de passage à la lumière de ce qu'écrit Paul dans sa lettre aux Galates est qu'Isaac était un représentant important du peuple de Dieu de même que les chrétiens. Cela explique pourquoi le peuple de Dieu est souvent persécuté. Il y a dans la persécution d'Isaac une recherche pour déshonorer le peuple de Dieu, mais aussi de la puissance de Dieu (la naissance d'Isaac résultant de la puissance de Dieu), des promesses de Dieu (la persécution d'Isaac était aussi un manque de respect des promesses de Dieu) et enfin de provision de Dieu (qui donna Isaac par qui devait venir le Messie, le Christ).
C'est pour toutes ces raison qu'il fallut séparer Ismaël et Isaac. Sara fit renvoyer Ismaël avec sa mère qu'elle appelle servante et non femme d'Abraham. Agar s'était peut-être cru arrivée au statut de femme d'Abraham mais elle n'était en réalité que sa servante, le péché commis n'a en rien amélioré son statut.
Abraham en fut attristé, Ismaël faisait ses délices mais il était le fruit du péché mais comme bien souvent les plaisirs du péché ne durent pas bien longtemps. Et quand Dieu confirma que Sara avait raison, cela fut douloureux pour Abraham mais Dieu ne pouvait pas permettre que la sécurité d'Isaac soit mise en péril car il est l'héritier d'Abraham. Dieu gardait en vue la venue de Jésus dans la descendance d'Isaac. Dieu promit cependant de bénir Ismaël en faisant de lui une grande nation, chose que l'on voit aujourd'hui où les descendants d’Ismaël sont aussi nombreux que les grains de sable du désert dans lequel ils vivent.
Comme souvent, quand Dieu bénit, l'adversaire ne tarde pas à attaquer et à venir gâcher la joie. Et il le fit par Ismaël qui "rit" d'Isaac son frère, causant la colère de Sara qui voulut le chasser. La signification du mot "rire" dans ce passage n'est pas un rire causé par la joie mais bien plutôt de moquerie et même de tyrannie car en réalité Ismaël persécutait Isaac (Galates 4:29). Ismaël donc, persécutait constamment Isaac, se moquait de lui et cela le faisait rire. Témoin de cela, la réaction de Sara est proportionnée à la méchanceté et le renvoi d'Agar et Ismaël devint nécessaire pour la sécurité d'Isaac. L'enseignement que l'on tire de passage à la lumière de ce qu'écrit Paul dans sa lettre aux Galates est qu'Isaac était un représentant important du peuple de Dieu de même que les chrétiens. Cela explique pourquoi le peuple de Dieu est souvent persécuté. Il y a dans la persécution d'Isaac une recherche pour déshonorer le peuple de Dieu, mais aussi de la puissance de Dieu (la naissance d'Isaac résultant de la puissance de Dieu), des promesses de Dieu (la persécution d'Isaac était aussi un manque de respect des promesses de Dieu) et enfin de provision de Dieu (qui donna Isaac par qui devait venir le Messie, le Christ).
C'est pour toutes ces raison qu'il fallut séparer Ismaël et Isaac. Sara fit renvoyer Ismaël avec sa mère qu'elle appelle servante et non femme d'Abraham. Agar s'était peut-être cru arrivée au statut de femme d'Abraham mais elle n'était en réalité que sa servante, le péché commis n'a en rien amélioré son statut.
Abraham en fut attristé, Ismaël faisait ses délices mais il était le fruit du péché mais comme bien souvent les plaisirs du péché ne durent pas bien longtemps. Et quand Dieu confirma que Sara avait raison, cela fut douloureux pour Abraham mais Dieu ne pouvait pas permettre que la sécurité d'Isaac soit mise en péril car il est l'héritier d'Abraham. Dieu gardait en vue la venue de Jésus dans la descendance d'Isaac. Dieu promit cependant de bénir Ismaël en faisant de lui une grande nation, chose que l'on voit aujourd'hui où les descendants d’Ismaël sont aussi nombreux que les grains de sable du désert dans lequel ils vivent.
14 Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d'eau, qu'il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l'enfant, et la renvoya. Elle s'en alla, et s'égara dans le désert de Beer Schéba.
15 Quand l'eau de l'outre fut épuisée, elle laissa l'enfant sous un des arbrisseaux,
16 et alla s'asseoir vis-à-vis, à une portée d'arc; car elle disait: Que je ne voie pas mourir mon enfant! Elle s'assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura.
17 Dieu entendit la voix de l'enfant; et l'ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit: Qu'as-tu, Agar? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant dans le lieu où il est.
18 Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation.
19 Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant.
20 Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc.
21 Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Égypte
Abraham obéit à Dieu et renvoya Agar avec du pain et de l'eau pour leur voyage). Tout comme Abimélec au chapitre précédent, Abraham est prompt à agir suivant ce que Dieu lui avait montré et il prépara le voyage sans retour de D'Agar et Ismaël.
Agar partit avec Ismaël son fils par le chemin du désert et finit par s'y perdre et très vite l'eau vint à manquer. Leur situation est maintenant critique et le désespoir est au bout de la route et apporte lamentations à la place du rire moqueur. Nous avons là comme une image prophétique des moqueurs et persécuteurs qui se perdront pour l'éternité, sans vie et sans espérance qui sans la grâce et le secours de Dieu sont voués à la perdition. Fort heureusement pour Agar et Ismaël, les choses prendront une autre tournure quand Dieu vient à leur secours. Dieu vit Ismaël, et dans sa compassion vint au secours du pécheur, et confronte Agar sur sa situation avant de la secourir. L'homme pour accepter le salut, doit d'abord comprendre qu'il est perdu et qu'il a besoin d'une aide extérieure. Dieu continue en ôtant la peur et rassurant Agar. La délivrance implique une obéissance à la parole de Dieu, se mettre en action selon ce que Dit, c'est alors que les yeux s'ouvrent et peuvent maintenant voir le salut. Il ne reste plus qu'à Agar et Ismaël boire l'eau que Dieu leur montre, de même qu'au pécheur de boire l'eau qui donne la vie.
Dieu fut avec Ismaël et c'est là, la plus grande bénédiction que l'homme puisse recevoir. L'enfant grandit et s'entraîna à l'usage de l'arc, seul moyen dans le désert pour obtenir de la nourriture. Le désert dans lequel il vivait n'est certainement pas un bon endroit pour y vivre mais y vivre avec Dieu est le meilleur endroit où vivre sur cette Terre. Malheureusement pour Ismaël, Agar choisira pour lui une femme du pays d’Égypte, de son propre peuple, et comme dans la Bible l’Égypte représente le monde, ce n'est pas un bon endroit pour y trouver une femme. Malheureusement, souvent les parents qui choisissent une épouse pour leur fils et qui la prennent du monde rendent un bien mauvais service à leur fils. Le croyant est appelé à ne pas s'unir avec une incroyante (une femme du monde), nous verrons dans le chapitre 24 comment Isaac, le fils de la promesse, Abraham avec l'aide de Dieu, acquit pour lui une femme croyante.
Agar partit avec Ismaël son fils par le chemin du désert et finit par s'y perdre et très vite l'eau vint à manquer. Leur situation est maintenant critique et le désespoir est au bout de la route et apporte lamentations à la place du rire moqueur. Nous avons là comme une image prophétique des moqueurs et persécuteurs qui se perdront pour l'éternité, sans vie et sans espérance qui sans la grâce et le secours de Dieu sont voués à la perdition. Fort heureusement pour Agar et Ismaël, les choses prendront une autre tournure quand Dieu vient à leur secours. Dieu vit Ismaël, et dans sa compassion vint au secours du pécheur, et confronte Agar sur sa situation avant de la secourir. L'homme pour accepter le salut, doit d'abord comprendre qu'il est perdu et qu'il a besoin d'une aide extérieure. Dieu continue en ôtant la peur et rassurant Agar. La délivrance implique une obéissance à la parole de Dieu, se mettre en action selon ce que Dit, c'est alors que les yeux s'ouvrent et peuvent maintenant voir le salut. Il ne reste plus qu'à Agar et Ismaël boire l'eau que Dieu leur montre, de même qu'au pécheur de boire l'eau qui donne la vie.
Dieu fut avec Ismaël et c'est là, la plus grande bénédiction que l'homme puisse recevoir. L'enfant grandit et s'entraîna à l'usage de l'arc, seul moyen dans le désert pour obtenir de la nourriture. Le désert dans lequel il vivait n'est certainement pas un bon endroit pour y vivre mais y vivre avec Dieu est le meilleur endroit où vivre sur cette Terre. Malheureusement pour Ismaël, Agar choisira pour lui une femme du pays d’Égypte, de son propre peuple, et comme dans la Bible l’Égypte représente le monde, ce n'est pas un bon endroit pour y trouver une femme. Malheureusement, souvent les parents qui choisissent une épouse pour leur fils et qui la prennent du monde rendent un bien mauvais service à leur fils. Le croyant est appelé à ne pas s'unir avec une incroyante (une femme du monde), nous verrons dans le chapitre 24 comment Isaac, le fils de la promesse, Abraham avec l'aide de Dieu, acquit pour lui une femme croyante.
22 En ce temps-là, Abimélec, accompagné de Picol, chef de son armée, parla ainsi à Abraham: Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais.
23 Jure-moi maintenant ici, par le nom de Dieu, que tu ne tromperas ni moi, ni mes enfants, ni mes petits-enfants, et que tu auras pour moi et le pays où tu séjournes la même bienveillance que j'ai eue pour toi.
24 Abraham dit: Je le jurerai.
25 Mais Abraham fit des reproches à Abimélec, au sujet d'un puits d'eau, dont s'étaient emparés de force les serviteurs d'Abimélec.
26 Abimélec répondit: J'ignore qui a fait cette chose-là; tu ne m'en as point informé, et moi, je ne l'apprends qu'aujourd'hui.
27 Et Abraham prit des brebis et des boeufs, qu'il donna à Abimélec; et ils firent tous deux alliance.
28 Abraham mit à part sept jeunes brebis.
29 Et Abimélec dit à Abraham: Qu'est-ce que ces sept jeunes brebis, que tu as mises à part?
30 Il répondit: Tu accepteras de ma main ces sept brebis, afin que cela me serve de témoignage que j'ai creusé ce puits.
31 C'est pourquoi on appelle ce lieu Beer Schéba; car c'est là qu'ils jurèrent l'un et l'autre.
32 Ils firent donc alliance à Beer Schéba. Après quoi, Abimélec se leva, avec Picol, chef de son armée; et ils retournèrent au pays des Philistins.
33 Abraham planta des tamariscs à Beer Schéba; et là il invoqua le nom de l'Éternel, Dieu de l'éternité.
34 Abraham séjourna longtemps dans le pays des Philistins.
Abraham voit venir vers lui Abimélec et son chef d'armée. Nous l'avions quitté au début de ce chapitre après qu'il se soit réconcilié avec Abraham qui l'avait trompé au sujet de Sara.
Abimélec semble avoir été très marqué par l'intervention de Dieu dans un songe. Il vient cette fois-ci vers Abraham car il a appris qui est cet homme qui l'a trompé, mais il a surtout appris que Dieu se tient avec Abraham et il ne tient pas à avoir le Dieu d'Abraham pour ennemi, c'est pour cette raison qu'il vient avec l'intention de signer avec lui une alliance garantissant la paix entre les deux. Car si nous, croyants, nous tenons devant Dieu, alors les hommes s'ils ne nous craignent pas, craindront le Dieu que nous servons. Abimélec qui reconnaît que Dieu est avec Abraham préfère être en bons termes avec lui car il sait que c'est là son intérêt. Les gouvernements auraient de même tout intérêt à reconnaître et apprécier d'avoir en leur sein un peuple saint plutôt que de s'allier avec des groupes cherchant à promouvoir des valeurs profanes et anti-bibliques tels que les homosexuels, l'avortement, l'islam ou encore des libre-penseurs bien que ceux-ci seront toujours présents aussi longtemps que ce monde subsistera. En reconnaissant et protégeant les valeurs de ceux qui croient en la Bible, les hommes ont tout à y gagner, Dieu veillera à cela (Proverbes 11:10-11).
Abimélec qui a compris cela, vient réclamer trois faveurs à Abraham. La première chose est qu'Abraham ne recourra plus au mensonge avec lui ni envers sa descendance. Abimélec sait que les engagements sont nécessaires et profitables. Si il doit contracter des engagements avec Abraham dans le futur, mieux vaut préparer le terrain afin qu'ils puissent être honorés dans les meilleures conditions. Cette alliance qu'il contracte avec Abraham concerne aussi tous ceux qui sont sous l'autorité d'Abimélec. Abimélec montre ainsi quel homme il est, il a soin des personnes dont il a la charge, il demeure un exemple et une référence pour tous nos grands politiciens qui ne pensent qu'à eux mêmes.
Abraham avant de conclure un quelconque accord avec Abimélec lui présente un problème qui doit être réglé avant qu'un accord soit conclu. Les gens d'Abimélec avaient pris de force un puit. Cela signifie certainement qu'ils en gardaient l'accès et qu'ils refusaient aux gens d'Abraham et leurs troupeaux d'en profiter. Or dans le désert un puits et très important, voire vital pour la survie. Heureusement pour lui Abimélec se montre à l'écoute et réprouve l'action de ses hommes. En empêchant ce mal de se commettre, Abimélec permet aux deux parties de pouvoir maintenant s'allier. On pourrait reprocher à Abraham de ne pas en avoir parlé avec Abimélec plus tôt, mais probablement qu'Abraham était un homme préférait la paix et ne pas chercher de querelles quand il pouvait s'en passer.
Une fois le problème résolu, Abraham et Abimélec peuvent signer cet accord qui est simplement un appel à garder une attitude honnête et gentille entre les deux parties. Abraham étant un homme de caractère sait que le croyant est tenu de toute manière de vivre honnêtement et droitement devant les incroyants ou pas. En guise de signature, Abraham donne à Abimélec une partie de son troupeau. C'est une manière pour Abraham de montrer à Abimélec qu'il prend ce traité très au sérieux et qu'il veut garder sa parole. En règle générale, les personnes vraiment honnêtes garderont leur parole avec ou sans rituel comme celui que nous venons d'observer et le fera même si l'autre partie ne montre pas le même attachement à sa parole.
Abraham conclut un second traité avec Abimélec en lui offrant en plus, 7 brebis en témoignage qu'il a bien creusé ce puits. Malheureusement ce traité ne sera observé que du temps d'Abraham. Les serviteurs d'Abimélec les rempliront de poussière comme nous le verrons au chapitre 26. Par ce traité avec Abimélec, Abraham put jouir de paix, d'espace pour vivre tranquillement, de liberté pour adorer Dieu.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer
Abimélec semble avoir été très marqué par l'intervention de Dieu dans un songe. Il vient cette fois-ci vers Abraham car il a appris qui est cet homme qui l'a trompé, mais il a surtout appris que Dieu se tient avec Abraham et il ne tient pas à avoir le Dieu d'Abraham pour ennemi, c'est pour cette raison qu'il vient avec l'intention de signer avec lui une alliance garantissant la paix entre les deux. Car si nous, croyants, nous tenons devant Dieu, alors les hommes s'ils ne nous craignent pas, craindront le Dieu que nous servons. Abimélec qui reconnaît que Dieu est avec Abraham préfère être en bons termes avec lui car il sait que c'est là son intérêt. Les gouvernements auraient de même tout intérêt à reconnaître et apprécier d'avoir en leur sein un peuple saint plutôt que de s'allier avec des groupes cherchant à promouvoir des valeurs profanes et anti-bibliques tels que les homosexuels, l'avortement, l'islam ou encore des libre-penseurs bien que ceux-ci seront toujours présents aussi longtemps que ce monde subsistera. En reconnaissant et protégeant les valeurs de ceux qui croient en la Bible, les hommes ont tout à y gagner, Dieu veillera à cela (Proverbes 11:10-11).
Abimélec qui a compris cela, vient réclamer trois faveurs à Abraham. La première chose est qu'Abraham ne recourra plus au mensonge avec lui ni envers sa descendance. Abimélec sait que les engagements sont nécessaires et profitables. Si il doit contracter des engagements avec Abraham dans le futur, mieux vaut préparer le terrain afin qu'ils puissent être honorés dans les meilleures conditions. Cette alliance qu'il contracte avec Abraham concerne aussi tous ceux qui sont sous l'autorité d'Abimélec. Abimélec montre ainsi quel homme il est, il a soin des personnes dont il a la charge, il demeure un exemple et une référence pour tous nos grands politiciens qui ne pensent qu'à eux mêmes.
Abraham avant de conclure un quelconque accord avec Abimélec lui présente un problème qui doit être réglé avant qu'un accord soit conclu. Les gens d'Abimélec avaient pris de force un puit. Cela signifie certainement qu'ils en gardaient l'accès et qu'ils refusaient aux gens d'Abraham et leurs troupeaux d'en profiter. Or dans le désert un puits et très important, voire vital pour la survie. Heureusement pour lui Abimélec se montre à l'écoute et réprouve l'action de ses hommes. En empêchant ce mal de se commettre, Abimélec permet aux deux parties de pouvoir maintenant s'allier. On pourrait reprocher à Abraham de ne pas en avoir parlé avec Abimélec plus tôt, mais probablement qu'Abraham était un homme préférait la paix et ne pas chercher de querelles quand il pouvait s'en passer.
Une fois le problème résolu, Abraham et Abimélec peuvent signer cet accord qui est simplement un appel à garder une attitude honnête et gentille entre les deux parties. Abraham étant un homme de caractère sait que le croyant est tenu de toute manière de vivre honnêtement et droitement devant les incroyants ou pas. En guise de signature, Abraham donne à Abimélec une partie de son troupeau. C'est une manière pour Abraham de montrer à Abimélec qu'il prend ce traité très au sérieux et qu'il veut garder sa parole. En règle générale, les personnes vraiment honnêtes garderont leur parole avec ou sans rituel comme celui que nous venons d'observer et le fera même si l'autre partie ne montre pas le même attachement à sa parole.
Abraham conclut un second traité avec Abimélec en lui offrant en plus, 7 brebis en témoignage qu'il a bien creusé ce puits. Malheureusement ce traité ne sera observé que du temps d'Abraham. Les serviteurs d'Abimélec les rempliront de poussière comme nous le verrons au chapitre 26. Par ce traité avec Abimélec, Abraham put jouir de paix, d'espace pour vivre tranquillement, de liberté pour adorer Dieu.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
- Le péché est présent dans le croyant, cela est non seulement un fait, mais pour ceux qui le reconnaissent c'est malheureusement une force avec laquelle il faut apprendre à compter pour la combattre, c'est un danger toujours présent pour le croyant. (Romains 7:21-25)
- La présence du péché dans le croyant ne doit cependant pas être une raison qui nous pousse à la désobéissance ou qui doit nous troubler. (Romains 8:2; Galates 5:16,25)
- Dieu est fidèle malgré tout, même quand l'homme ne l'est pas. L'homme peut chuter et même pécher grossièrement mais Dieu ne peut se renier. (2 Timothée 2:12-14). Cela doit être un réconfort pour le chrétien, pas une licence (voir explication sur ce lien).
- Cela a pris quelque temps à Abraham d'apprendre certaines leçons, et cela est un encouragement pour nous. Parfois même, nous avons besoin de réapprendre certaines leçons. Heureusement, Dieu est patient.
- Dieu répond aux prières que son peuple fait pour le bien d'autres personnes.
- Dieu accomplit toujours ce qu'il promet
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer
- Les chrétiens devraient prier pour ceux avec qui il a des contacts.
- Les chrétiens devraient toujours se réjouir pour les bébés qui naissent de manière miraculeuse tant physiquement que spirituellement.
- Les chrétiens devraient toujours chercher à vivre en paix avec les autres autour d'eux, bien sûr autant que cela est possible (Romains 12:16, 18)
- Apprenons à garder confiance en Dieu et à lui obéir dans les difficultés de la vie et quand notre foi est éprouvée.