17 La transfiguration - Jésus montre un aperçu de la gloire à venir
1 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne. 2 Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
3 Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s'entretenant avec lui.
4 Pierre, prenant la parole, dit à Jésus: Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
5 Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le!
6 Lorsqu'ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent sur leur face, et furent saisis d'une grande frayeur.
7 Mais Jésus, s'approchant, les toucha, et dit: Levez-vous, n'ayez pas peur!
8 Ils levèrent les yeux, et ne virent que Jésus seul.
9 Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: Ne parlez à personne de cette vision, jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité des morts.
10 Les disciples lui firent cette question: Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Élie doit venir premièrement?
11 Il répondit: Il est vrai qu'Élie doit venir, et rétablir toutes choses.
12 Mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l'homme souffrira de leur part.
13 Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean Baptiste.

Ce passage connu sous le nom de "Transfiguration" intervient six jours seulement après la confession de Pierre que Jésus est le Fils de Dieu et de la révélation que Jésus leur donna qu'il devait souffrir de la main des chefs religieux et être mis à mort. Les disciples qui attendaient du Messie un roi, plus glorieux encore que Salomon, qui devait renverser les Romains étaient sans aucun doute déconcertés par la tournure des événements. Le Messie qui se trouve parmi eux ne correspond pas à leurs attentes, et sans aucun doute ils se posaient la question s'ils suivaient bien le Messie que Dieu avaient annoncé. La transfiguration va justement amener Pierre, Jacques et Jean à une meilleure compréhension de la personne de Jésus, les préparer pour les événements qui vont suivre et dont ils vont être témoins, et aussi leur donner la confirmation du Père même, que Jésus est bien le Messie que tout Israël attendait. Les disciples reconnaissaient que Jésus est quelqu'un de remarquable et vont jusqu'à témoigner qu'il est le Fils de Dieu mais sans vraiment comprendre ce qui leur était encore voilé, pour eux Jésus était à mettre au rang de saints illustres de l'Ancien Testament tels que Moïse et Élie.
Sans aucun doute Matthieu qui écrit aux Juifs voit cet événement comme un rappel du chapitre 34 du livre de l'Exode avec cependant de grandes différences. Le visage de Moïse rayonnait, et ce rayonnement ne venait pas de Moïse mais de Dieu auprès de qui il venait de passer 40 jours et 40 nuits (Exode 34:28), et déjà à l'époque sur une montagne.
La transfiguration de Jésus intervient sur une haute montagne qui pourrait bien être le Mont Hermon situé non loin de Césarée de Philippe où Jésus dans le chapitre précédent avait demandé à ses disciples "Et vous, qui dites-vous que je suis ?" . Le Mont Hermon est une montagne qui culmine à 2814 mètre, située aujourd'hui en Syrie. C'est de cette montagne que le Jourdain prend sa source, et les eaux de lac de Tibériade (également appelé Mer de Galilée) et de la Mer Morte proviennent.
Le Seigneur va prendre avec Lui les trois disciples Pierre, Jacques et Jean pour leur donner un aperçu de Sa gloire qui ne sera révélée aux autres disciples qu'après la résurrection. Elle a pour but de préparer les disciples à comprendre la mort et la résurrection de Jésus et ce ne sera que lorsque Jésus sera ressuscité que ces disciple se souvenant de cette expérience comprendront enfin que le Messie n'était autre que Dieu parmi eux et qu'Il était digne d'être adoré, ce qui est interdit pour toute autre créature terrestre ou céleste.
C'est sur cette montagne que les trois disciples furent témoins du changement d'aspect de Jésus dont le visage se mettait à rayonner d'une forte lumière et les vêtements devinrent d'un blanc très pur. Tout en Lui rayonnait et cette lumière n'était pas comme pour Moïse un reflet provenant d'une autre source (pour Moïse son visage rayonnant provenant du reflet de Dieu auprès de qui il venait de passer quarante jours), mais provenant de l'intérieur de sa personne, cette forte lumière émanait de Lui. Cela fit une si forte impression sur les disciples que plus tard Pierre s'en référa dans sa lettre (2 Pierre 1:16-18) et que Jean écrivit dans l’Évangile qui porte son nom (Jean 1:14).
C'est alors qu'ils virent Moïse et Élie auprès de Jésus, ces hommes très estimés des Juifs et qui représentent la loi et les prophètes, soit tout l'Ancien Testament. Moïse et Élie s'entretenaient avec Jésus certainement des événements qui allaient suivre et qui concernaient sa crucifixion, sa mort et sa résurrection. Cette transfiguration était pour les disciples comme un côté du voile qui serait levé pour leur permettre de voir la gloire au delà de la croix et qui est encore à venir. Un auteur faisait remarquer que la croix à deux côtés, nous nous en approchons du côté de la souffrance et de la mort mais ce n'est que lorsque nous arrivons à elle, que nous mourrons à nous-mêmes que nous pouvons voir l'autre côté, la gloire. Jésus la voyait clairement et nous pouvons la voir par les yeux de la foi (Hébreux 12:1-2; Romains 8:17-18).
Pierre, encore lui, osa prendre la parole "Seigneur, il est bon que nous soyons ici". Pierre aurait du s'arrêter à cela et il aurait eu tout à fait raison. Mais en ajoutant "si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Élie et une pour Moïse", il commet l'erreur sans vraiment s'en rendre compte de placer Moïse et Élie au même rang que Jésus, et c'est la raison pour laquelle Le Père, Lui-même doit l'interrompre en leur manifestant Sa présence sous l'aspect d'une nuée lumineuse et intervenir "Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis toute mon affection, écoutez-Le"
Le Père témoigne ainsi que Jésus est bien plus que les hommes saints de l'Ancien Testament et qu'Il leur est de loin supérieur et non pas égaux. Seul Christ fut commissionné par le Père pour mourir et donner sa vie en rançon pour plusieurs (Matthieu 20:28; Marc 10:45), Christ seul a pu calmer la colère du Père, la prenant sur Lui-même en la détournant de dessus nos têtes bien que nous la méritions pleinement et toutes les parole du Fils honorèrent le Père et édifièrent ceux qui l'écoutaient. Moïse et Élie aussi grands hommes de Dieu qu'ils furent, n'étaient pas sans reproche comme Jésus.
C'est une sainte crainte de Dieu qui frappèrent les disciples, au point qu'ils en tombèrent sur leur face en adoration et saint respect. Ils ne tombèrent pas à la renverse en perte de conscience comme certaines personnes s'imaginent . Les disciples étaient terrifiés de ce qu'ils voyaient et entendaient se passer. Jésus vint alors vers eux pour les rassurer et les réconforter en les touchant et quand ils levèrent les yeux, ils virent Jésus seul.
Jésus sachant que cet événement très marquant pour ses disciples, pourraient les amener à ne pas savoir que penser de ce à quoi ils furent témoins et pouvaient conduire à interpréter de manière erronée ce qui prendrait pour eux tout leur sens que lorsque Jésus serait ressuscité. Cela pouvait conduire aussi à une excitation charnelle des autres disciples, aussi leur demanda t-Il de garder ce qu'ils ont vu et entendu pour eux-mêmes.
En descendant de la montagne, les disciples qui venaient de voir Élie demandèrent à Jésus pourquoi selon les scribes, Élie devait venir premièrement et donc certainement avec la pensée "pourquoi n'est il alors pas venu ?". C'est lorsque Jésus leur parle de Jean-Baptiste qu'enfin ils comprirent qu’Élie était une référence à Jean-Baptiste par son intransigeance, sa dévotion et son caractère. Cet Élie était donc Jean-Baptiste, le messager envoyé avant le Messie pour Lui préparer le chemin. Et de même que Jean-Baptiste fut rejeté par les chefs religieux et mis à mort, de même Il allait en être pour Jésus. Jean-Baptiste fut comme un modèle de ce qui allait arriver au Messie et de nombreux saints après Lui. (Matthieu 10:24-25)
On peut enfin noter que si Pierre, Jacques et Jean furent témoins de la transfiguration de Jésus, il existe une expérience similaire pour les disciples, celle de la transformation qui s'opère lorsque le disciple se trouve en contact prolongé avec son Maître et que s'opère un renouvellement de l'intelligence et que le disciple peut puiser dans son Maître la sève pour porter du fruit et qu'il s'approche de Lui, Lui ressemble jusqu'à ne faire plus qu'un en Lui. (Romains 12:2; Colossiens 1:9-11; Éphésiens 2:13; Romains 6:4-7; 1 Corinthiens 6:17). la preuve de la transformation en nous se voit dans la façon dont nous réfléchissons de plus en plus la ressemblance et la gloire du Christ. Ainsi nous ne marchons plus selon la convoitise de la chair et des principes de ce monde mais nous marchons selon l'Esprit de Dieu étant conduits par Lui. Il vit en nous. (2 Corinthiens 3:18; Romains 8:9; Galates 2:20).
La transfiguration est le rayonnement que Jésus dévoila et qui est son essence parce qu'Il est le Fils de Dieu. La Transformation c'est le rayonnement de Christ dans le disciple.
Sans aucun doute Matthieu qui écrit aux Juifs voit cet événement comme un rappel du chapitre 34 du livre de l'Exode avec cependant de grandes différences. Le visage de Moïse rayonnait, et ce rayonnement ne venait pas de Moïse mais de Dieu auprès de qui il venait de passer 40 jours et 40 nuits (Exode 34:28), et déjà à l'époque sur une montagne.
La transfiguration de Jésus intervient sur une haute montagne qui pourrait bien être le Mont Hermon situé non loin de Césarée de Philippe où Jésus dans le chapitre précédent avait demandé à ses disciples "Et vous, qui dites-vous que je suis ?" . Le Mont Hermon est une montagne qui culmine à 2814 mètre, située aujourd'hui en Syrie. C'est de cette montagne que le Jourdain prend sa source, et les eaux de lac de Tibériade (également appelé Mer de Galilée) et de la Mer Morte proviennent.
Le Seigneur va prendre avec Lui les trois disciples Pierre, Jacques et Jean pour leur donner un aperçu de Sa gloire qui ne sera révélée aux autres disciples qu'après la résurrection. Elle a pour but de préparer les disciples à comprendre la mort et la résurrection de Jésus et ce ne sera que lorsque Jésus sera ressuscité que ces disciple se souvenant de cette expérience comprendront enfin que le Messie n'était autre que Dieu parmi eux et qu'Il était digne d'être adoré, ce qui est interdit pour toute autre créature terrestre ou céleste.
C'est sur cette montagne que les trois disciples furent témoins du changement d'aspect de Jésus dont le visage se mettait à rayonner d'une forte lumière et les vêtements devinrent d'un blanc très pur. Tout en Lui rayonnait et cette lumière n'était pas comme pour Moïse un reflet provenant d'une autre source (pour Moïse son visage rayonnant provenant du reflet de Dieu auprès de qui il venait de passer quarante jours), mais provenant de l'intérieur de sa personne, cette forte lumière émanait de Lui. Cela fit une si forte impression sur les disciples que plus tard Pierre s'en référa dans sa lettre (2 Pierre 1:16-18) et que Jean écrivit dans l’Évangile qui porte son nom (Jean 1:14).
C'est alors qu'ils virent Moïse et Élie auprès de Jésus, ces hommes très estimés des Juifs et qui représentent la loi et les prophètes, soit tout l'Ancien Testament. Moïse et Élie s'entretenaient avec Jésus certainement des événements qui allaient suivre et qui concernaient sa crucifixion, sa mort et sa résurrection. Cette transfiguration était pour les disciples comme un côté du voile qui serait levé pour leur permettre de voir la gloire au delà de la croix et qui est encore à venir. Un auteur faisait remarquer que la croix à deux côtés, nous nous en approchons du côté de la souffrance et de la mort mais ce n'est que lorsque nous arrivons à elle, que nous mourrons à nous-mêmes que nous pouvons voir l'autre côté, la gloire. Jésus la voyait clairement et nous pouvons la voir par les yeux de la foi (Hébreux 12:1-2; Romains 8:17-18).
Pierre, encore lui, osa prendre la parole "Seigneur, il est bon que nous soyons ici". Pierre aurait du s'arrêter à cela et il aurait eu tout à fait raison. Mais en ajoutant "si tu le veux, je dresserai ici trois tentes, une pour toi, une pour Élie et une pour Moïse", il commet l'erreur sans vraiment s'en rendre compte de placer Moïse et Élie au même rang que Jésus, et c'est la raison pour laquelle Le Père, Lui-même doit l'interrompre en leur manifestant Sa présence sous l'aspect d'une nuée lumineuse et intervenir "Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j'ai mis toute mon affection, écoutez-Le"
Le Père témoigne ainsi que Jésus est bien plus que les hommes saints de l'Ancien Testament et qu'Il leur est de loin supérieur et non pas égaux. Seul Christ fut commissionné par le Père pour mourir et donner sa vie en rançon pour plusieurs (Matthieu 20:28; Marc 10:45), Christ seul a pu calmer la colère du Père, la prenant sur Lui-même en la détournant de dessus nos têtes bien que nous la méritions pleinement et toutes les parole du Fils honorèrent le Père et édifièrent ceux qui l'écoutaient. Moïse et Élie aussi grands hommes de Dieu qu'ils furent, n'étaient pas sans reproche comme Jésus.
C'est une sainte crainte de Dieu qui frappèrent les disciples, au point qu'ils en tombèrent sur leur face en adoration et saint respect. Ils ne tombèrent pas à la renverse en perte de conscience comme certaines personnes s'imaginent . Les disciples étaient terrifiés de ce qu'ils voyaient et entendaient se passer. Jésus vint alors vers eux pour les rassurer et les réconforter en les touchant et quand ils levèrent les yeux, ils virent Jésus seul.
Jésus sachant que cet événement très marquant pour ses disciples, pourraient les amener à ne pas savoir que penser de ce à quoi ils furent témoins et pouvaient conduire à interpréter de manière erronée ce qui prendrait pour eux tout leur sens que lorsque Jésus serait ressuscité. Cela pouvait conduire aussi à une excitation charnelle des autres disciples, aussi leur demanda t-Il de garder ce qu'ils ont vu et entendu pour eux-mêmes.
En descendant de la montagne, les disciples qui venaient de voir Élie demandèrent à Jésus pourquoi selon les scribes, Élie devait venir premièrement et donc certainement avec la pensée "pourquoi n'est il alors pas venu ?". C'est lorsque Jésus leur parle de Jean-Baptiste qu'enfin ils comprirent qu’Élie était une référence à Jean-Baptiste par son intransigeance, sa dévotion et son caractère. Cet Élie était donc Jean-Baptiste, le messager envoyé avant le Messie pour Lui préparer le chemin. Et de même que Jean-Baptiste fut rejeté par les chefs religieux et mis à mort, de même Il allait en être pour Jésus. Jean-Baptiste fut comme un modèle de ce qui allait arriver au Messie et de nombreux saints après Lui. (Matthieu 10:24-25)
On peut enfin noter que si Pierre, Jacques et Jean furent témoins de la transfiguration de Jésus, il existe une expérience similaire pour les disciples, celle de la transformation qui s'opère lorsque le disciple se trouve en contact prolongé avec son Maître et que s'opère un renouvellement de l'intelligence et que le disciple peut puiser dans son Maître la sève pour porter du fruit et qu'il s'approche de Lui, Lui ressemble jusqu'à ne faire plus qu'un en Lui. (Romains 12:2; Colossiens 1:9-11; Éphésiens 2:13; Romains 6:4-7; 1 Corinthiens 6:17). la preuve de la transformation en nous se voit dans la façon dont nous réfléchissons de plus en plus la ressemblance et la gloire du Christ. Ainsi nous ne marchons plus selon la convoitise de la chair et des principes de ce monde mais nous marchons selon l'Esprit de Dieu étant conduits par Lui. Il vit en nous. (2 Corinthiens 3:18; Romains 8:9; Galates 2:20).
La transfiguration est le rayonnement que Jésus dévoila et qui est son essence parce qu'Il est le Fils de Dieu. La Transformation c'est le rayonnement de Christ dans le disciple.
14 Lorsqu'ils furent arrivés près de la foule, un homme vint se jeter à genoux devant Jésus, et dit:
15 Seigneur, aie pitié de mon fils, qui est lunatique, et qui souffre cruellement; il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l'eau.
16 Je l'ai amené à tes disciples, et ils n'ont pas pu le guérir.
17 Race incrédule et perverse, répondit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous? jusques à quand vous supporterai-je? Amenez-le-moi ici.
18 Jésus parla sévèrement au démon, qui sortit de lui, et l'enfant fut guéri à l'heure même.
19 Alors les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent en particulier: Pourquoi n'avons-nous pu chasser ce démon?
20 C'est à cause de votre incrédulité, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible.
21 Mais cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne.
22 Pendant qu'ils parcouraient la Galilée, Jésus leur dit: Le Fils de l'homme doit être livré entre les mains des hommes;
23 ils le feront mourir, et le troisième jour il ressuscitera. Ils furent profondément attristés.
Pendant que les trois disciples et Jésus descendent de la montagne, les neuf autres disciples se trouvent aux prises avec un enfant ou un jeune homme tourmenté par un démon. Le père, dans son désespoir l'avait amené aux disciples de Jésus dans l'espoir qu'ils pourraient le libérer de cette mauvaise influence. Dans le siècle dans lequel nous vivons, l'indifférence aux choses spirituelles a rendu les hommes si incrédules et ignorants, que ce que nous prenons souvent pour des problèmes psychologiques; ont en réalité pour cause une possession démoniaque. Nos hôpitaux psychiatriques possèdent certainement, sans vouloir à tort généraliser cela, des cas qui ne relèvent pas simplement d'une déficience ou d'une maladie mais bien de l'activité satanique à l’œuvre dans ce monde.
Le cas qui nous est rapporté dans ce passage semble être d'après le grec, sans pouvoir être certain, un cas d’épilepsie. On retrouve ce mot dans le passage où Jésus entrant dans son ministère guérit des malades et parmi eux des lunatiques juste avant le passage du sermon sur la montagne. (4:24). D'après les propos du père, ce cas de possession entraînait une perte de contrôle du jeune homme sur lui-même.
Le père du jeune homme bien que voyant que les disciples n'avaient pas pu chasser le démon, ne se laisse pas aller au découragement, ni à l'incrédulité mais voyant Jésus, va se jeter à ses pieds, Lui la source de ce don de guérison. Il est un bon exemple pour ceux qui se trouvent dans le besoin du Seigneur de Lui montrer aussi de l'honneur et du respect. Ce père en appelle à la miséricorde du Seigneur et non pas à des mérites ou de vouloir monnayer cette guérison.
Les apôtres avaient tous reçu de Jésus le pouvoir de guérir des maladies (Matthieu 10:8; Mark 6:7-13; 30; Luc 9:5-6) comme preuve qu'ils étaient bien les représentants du Messie promis. Ils avaient d'ailleurs tous raconté à leur retour les guérisons qu'ils avaient pu opéré. La question se pose alors "Pourquoi n'ont ils pas pu le faire cette fois-ci ?"
Est-ce parce que le Seigneur leur a retiré cette puissance ? Non, la Bible ne nous dit pas cela.
Est-ce que la puissance s'est estompée avec le temps ? Non la puissance de Jésus ne faiblit pas.
Est-ce que la cause en revient à Jésus ? Non, car le verset 20 nous en donne la réponse.
La cause en revient à l'incrédulité des disciples. Ils avaient bien autrefois chassé les démons et guéri des malades mais leur incrédulité peut s'être manifesté de diverses manières dont les plus plausibles sont les suivantes : au lieu de reconnaître que l'origine de cette puissance se trouve en Jésus, ils se sont soit mis à mécaniquement vouloir guérir comme s'ils avaient le pouvoir et le vouloir de guérir n'importe qui, n'importe comment et de n'importe quelle manière, soit ils avaient cessé de croire que la puissance que Jésus leur avait communiqué n'était plus à leur disposition. Jésus révèle que cette incrédulité se trouve être un manque de foi en Lui. C'est Lui qui possède cette puissance et peut la communiquer pour être utilisée à bon escient et selon Sa volonté.
Le Nouveau Testament donne des instructions bien précises pour voir les prières se réaliser : il faut tout d'abord demeurer en Jésus et que Sa parole nous imprègne, que nos motivations soient pures et non égoïstes (donc pas pour notre gloriole), être en paix avec Le Seigneur et avec son prochain, se montrer obéissant à ce que le Seigneur nous montre, et que notre prière soit en accord avec la volonté de Dieu. (Jean 15:7; Jacques 4:3; 5:16; 1 Jean 3:21-22;1 Jean 5:14-15). Ce sont là des versets qui doivent être considérés et pris tous ensemble, car toutes les conditions doivent être réunies et non pas l'un ou l'autre des versets seulement. Les disciples sont très représentatifs de ce que nous sommes bien souvent, nos victoires sont malheureusement souvent suivies d'échecs, nous sommes bien souvent lents à comprendre et à croire. Nous sommes bien malheureusement capables de faire deux pas en avant dans la foi et autant de pas en arrière dans les lendemains qui déchantent.
Comme bien souvent dans les Évangiles, Jésus par sa simple parole, dénonce et menace la présence de l'ennemi et provoque une guérison instantanée qui cause l'admiration de la foule à rendre gloire à Dieu.
Tout comme les disciples, nous ferions bien de les imiter quand ils viennent demander en privé la raison de leur échec. Aussi lorsque nous échouons ou que nous nous retrouvions perplexe dans une situation donnée, nous devrions nous aussi aller vers le Seigneur et dans Sa présence lui confesser nos manquements et nous laisser enseigner par Lui.
Ce passage est aussi pour nous l'occasion de nous souvenir que la victoire d'un jour n'est en aucune manière une garantie de victoire pour la suite. Ainsi, lorsque nous agissons bien et que nous sommes témoins de ce que le Seigneur réponde à nos prières ne signifie pas que nous sommes arrivés au but de la foi, car l'école de la foi dure toute une vie et parfois il nous faut répéter les mêmes exercices.
Comme dans ce passage, ce n'est pas Christ qui fait défaut mais bien notre foi vacillante et inconstante. La foi permet de faire de grandes choses mais il nous est bien souvent difficile de l'exercer. La prière et le jeûne sont de précieux rappels car on ne peut rien obtenir sans la prière et le jeûne nous permet de nous rapprocher du Seigneur. Les deux ensembles nous montrent qu'il nous faut une entière consécration et une détermination pour tout entreprendre afin que le Seigneur puisse agir dans notre vie. Une personne qui a un coeur divisé (et donc tiède) ne peut rien attendre du Seigneur (Jacques 5:1-8). Il nous faut prendre toutes les armes à notre disposition, l'armure entière. (Éphésiens 6:11-18). Quel soldat irait au combat avec seulement des souliers ou uniquement avec le casque ?
La scène se termine avec le retour de Jésus et ses disciples vers le village de Capernaüm et en chemin Jésus réitère l'annonce de sa mise à mort et de sa résurrection. Les disciples en furent profondément attristés. Ils ne comprennent toujours pas que ce n'est pas le plan des hommes et de l'Ennemi qui a la victoire mais que la crucifixion et la résurrection est justement le moyen choisi par Dieu défaire une fois pour toutes, Satan, le péché et le monde. Même en leur disant qu'il allait ressusciter, les disciples ne semblent pas voir plus loin que la croix. Qu'en est il de nous ?
Le cas qui nous est rapporté dans ce passage semble être d'après le grec, sans pouvoir être certain, un cas d’épilepsie. On retrouve ce mot dans le passage où Jésus entrant dans son ministère guérit des malades et parmi eux des lunatiques juste avant le passage du sermon sur la montagne. (4:24). D'après les propos du père, ce cas de possession entraînait une perte de contrôle du jeune homme sur lui-même.
Le père du jeune homme bien que voyant que les disciples n'avaient pas pu chasser le démon, ne se laisse pas aller au découragement, ni à l'incrédulité mais voyant Jésus, va se jeter à ses pieds, Lui la source de ce don de guérison. Il est un bon exemple pour ceux qui se trouvent dans le besoin du Seigneur de Lui montrer aussi de l'honneur et du respect. Ce père en appelle à la miséricorde du Seigneur et non pas à des mérites ou de vouloir monnayer cette guérison.
Les apôtres avaient tous reçu de Jésus le pouvoir de guérir des maladies (Matthieu 10:8; Mark 6:7-13; 30; Luc 9:5-6) comme preuve qu'ils étaient bien les représentants du Messie promis. Ils avaient d'ailleurs tous raconté à leur retour les guérisons qu'ils avaient pu opéré. La question se pose alors "Pourquoi n'ont ils pas pu le faire cette fois-ci ?"
Est-ce parce que le Seigneur leur a retiré cette puissance ? Non, la Bible ne nous dit pas cela.
Est-ce que la puissance s'est estompée avec le temps ? Non la puissance de Jésus ne faiblit pas.
Est-ce que la cause en revient à Jésus ? Non, car le verset 20 nous en donne la réponse.
La cause en revient à l'incrédulité des disciples. Ils avaient bien autrefois chassé les démons et guéri des malades mais leur incrédulité peut s'être manifesté de diverses manières dont les plus plausibles sont les suivantes : au lieu de reconnaître que l'origine de cette puissance se trouve en Jésus, ils se sont soit mis à mécaniquement vouloir guérir comme s'ils avaient le pouvoir et le vouloir de guérir n'importe qui, n'importe comment et de n'importe quelle manière, soit ils avaient cessé de croire que la puissance que Jésus leur avait communiqué n'était plus à leur disposition. Jésus révèle que cette incrédulité se trouve être un manque de foi en Lui. C'est Lui qui possède cette puissance et peut la communiquer pour être utilisée à bon escient et selon Sa volonté.
Le Nouveau Testament donne des instructions bien précises pour voir les prières se réaliser : il faut tout d'abord demeurer en Jésus et que Sa parole nous imprègne, que nos motivations soient pures et non égoïstes (donc pas pour notre gloriole), être en paix avec Le Seigneur et avec son prochain, se montrer obéissant à ce que le Seigneur nous montre, et que notre prière soit en accord avec la volonté de Dieu. (Jean 15:7; Jacques 4:3; 5:16; 1 Jean 3:21-22;1 Jean 5:14-15). Ce sont là des versets qui doivent être considérés et pris tous ensemble, car toutes les conditions doivent être réunies et non pas l'un ou l'autre des versets seulement. Les disciples sont très représentatifs de ce que nous sommes bien souvent, nos victoires sont malheureusement souvent suivies d'échecs, nous sommes bien souvent lents à comprendre et à croire. Nous sommes bien malheureusement capables de faire deux pas en avant dans la foi et autant de pas en arrière dans les lendemains qui déchantent.
Comme bien souvent dans les Évangiles, Jésus par sa simple parole, dénonce et menace la présence de l'ennemi et provoque une guérison instantanée qui cause l'admiration de la foule à rendre gloire à Dieu.
Tout comme les disciples, nous ferions bien de les imiter quand ils viennent demander en privé la raison de leur échec. Aussi lorsque nous échouons ou que nous nous retrouvions perplexe dans une situation donnée, nous devrions nous aussi aller vers le Seigneur et dans Sa présence lui confesser nos manquements et nous laisser enseigner par Lui.
Ce passage est aussi pour nous l'occasion de nous souvenir que la victoire d'un jour n'est en aucune manière une garantie de victoire pour la suite. Ainsi, lorsque nous agissons bien et que nous sommes témoins de ce que le Seigneur réponde à nos prières ne signifie pas que nous sommes arrivés au but de la foi, car l'école de la foi dure toute une vie et parfois il nous faut répéter les mêmes exercices.
Comme dans ce passage, ce n'est pas Christ qui fait défaut mais bien notre foi vacillante et inconstante. La foi permet de faire de grandes choses mais il nous est bien souvent difficile de l'exercer. La prière et le jeûne sont de précieux rappels car on ne peut rien obtenir sans la prière et le jeûne nous permet de nous rapprocher du Seigneur. Les deux ensembles nous montrent qu'il nous faut une entière consécration et une détermination pour tout entreprendre afin que le Seigneur puisse agir dans notre vie. Une personne qui a un coeur divisé (et donc tiède) ne peut rien attendre du Seigneur (Jacques 5:1-8). Il nous faut prendre toutes les armes à notre disposition, l'armure entière. (Éphésiens 6:11-18). Quel soldat irait au combat avec seulement des souliers ou uniquement avec le casque ?
La scène se termine avec le retour de Jésus et ses disciples vers le village de Capernaüm et en chemin Jésus réitère l'annonce de sa mise à mort et de sa résurrection. Les disciples en furent profondément attristés. Ils ne comprennent toujours pas que ce n'est pas le plan des hommes et de l'Ennemi qui a la victoire mais que la crucifixion et la résurrection est justement le moyen choisi par Dieu défaire une fois pour toutes, Satan, le péché et le monde. Même en leur disant qu'il allait ressusciter, les disciples ne semblent pas voir plus loin que la croix. Qu'en est il de nous ?
24 Lorsqu'ils arrivèrent à Capernaüm, ceux qui percevaient les deux drachmes s'adressèrent à Pierre, et lui dirent: Votre maître ne paie-t-il pas les deux drachmes?
25 Oui, dit-il. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint, et dit: Que t'en semble, Simon? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils des tributs ou des impôts? de leurs fils, ou des étrangers?
26 Il lui dit: Des étrangers. Et Jésus lui répondit: Les fils en sont donc exempts.
27 Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l'hameçon, et tire le premier poisson qui viendra; ouvre-lui la bouche, et tu trouveras un statère. Prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.
Nous avons ici un passage qui, si pris hors contexte, peut s'avérer déroutant et peut conduire à des interprétations erronées? On peut, en effet se demander pourquoi Matthieu a inclus ce miracle dans son Évangile pour le placer au retour de Césarée de Philippe peu après la transfiguration et l'annonce a déjà deux reprises par Jésus de sa mort et de sa résurrection. Mal compris,ce passage est souvent pris comme un exemple et LA manière dont Dieu agit dans la vie de ses enfants les plus spirituels. Alors comment faut-il comprendre ce passage ?
Matthieu qui avait la charge de percevoir la taxe imposée par les Romains fut sans doute le plus touché par cet événement quand, au retour de Capernaüm, Pierre est approché par ceux chargés de percevoir la taxe pour l'entretien du temple. Cette taxe avait été instituée par Dieu, à l'origine pour le service du tabernacle. (Exode 30:11-16). Seuls les rabbins et leurs disciples étaient exempts de cette taxe. Matthieu fut certainement témoin de la question posée par ces percepteurs à Pierre qui certainement pris au dépourvu répondit "Oui" sans vraiment réfléchir. Pierre craignit sans doute que de refuser de payer cette taxe, les Juifs l’interprète comme une désobéissance à la Loi ordonnée par Dieu et comme un manque de respect envers le temple, le service à Dieu et les exigences divines. En ce temps là, les chefs religieux s'opposaient à Jésus et Pierre voulait probablement aussi le 'protéger". Il ne voulait pas leur donner l'occasion aux Juifs de dire du mal de son Maître, un peu comme dans la lettre aux Romains où Paul explique que la désobéissance à la loi donne aux païens l'occasion de blasphémer Dieu (Romains 2:23-25).
Jésus était certainement absent lorsque cette question de taxe fut abordée, mais lorsque Pierre entra dans la maison, Jésus l'attendait et lui posait la question à savoir qui sont censés payer les impôts.
Jésus voulait rappeler à Pierre et bien lui faire prendre conscience qu'il n'est pas un homme pour être soumis au paiement de cette taxe car il est le Fils de Dieu, et son Père est donc Celui qui institua cette taxe. Pierre lui-même au chapitre 16 l'avait reconnue (Matthieu 16:16). En répondant que ce sont les étrangers qui paient cette taxe, Jésus affirme qu'inversement, il est aussi vrai que les fils en sont exempts. Or Jésus est vraiment le Fils de Dieu qui a institué cette taxe. D'ailleurs les fils du Royaumes en sont aussi exempts, comme nous le rappelle Paul dans Éphésiens 2. Demander au Seigneur de payer cette taxe, revient à Le faire payer pour qu'il s'honore lui-même, Lui qui est plus que le temple (Matthieu 12:1-6). De plus, Jésus connaissait déjà que ce temple deviendrait obsolète et serait très bientôt détruit (Jean 2:14-21; Matthieu 24:1-2).
Le Seigneur, au lieu de s'en offenser va faire preuve d'humilité (thème du chapitre 18) et appliquer un principe très important. Le but de tout disciple est de vivre en honorant Dieu. Il jouit de certains privilèges et liberté, mais ceux-ci ne doivent pas devenir une pierre d'achoppement pour les autres au point de les choquer et de les détourner du Seigneur et du Royaume. Paul et Pierre abordent ce principe (1 Corinthiens 10:32; 13:1,5; 1Pierre 2:13-14).
Le Seigneur qui n'a pas l'argent sur Lui est le Maître de la nature et de ce monde. Il va envoyer Pierre, un pécheur, aller pécher un poisson dans lequel l'argent sera pourvu pour eux deux. Même pauvre, le Seigneur peut nous enrichir (2 Corinthiens 8:9). Les préceptes divins ne sont jamais une charge mais une bénédiction, Jésus n'a pas envoyé Pierre chercher lui-même cet argent, il lui donne les instructions et quand Pierre obéit, le Seigneur pourvoit. Aussi bon pécheur que Pierre était certainement, il est souvent tombé des nues à chaque fois que Son Maître l'envoyait pécher. On peut être le meilleur de notre activité professionnelle mais nous ne seront toujours que de biens pâles amateurs en comparaison de ce que Le Seigneur peut faire si nous nous laissons enseigner par Lui.
Matthieu qui avait la charge de percevoir la taxe imposée par les Romains fut sans doute le plus touché par cet événement quand, au retour de Capernaüm, Pierre est approché par ceux chargés de percevoir la taxe pour l'entretien du temple. Cette taxe avait été instituée par Dieu, à l'origine pour le service du tabernacle. (Exode 30:11-16). Seuls les rabbins et leurs disciples étaient exempts de cette taxe. Matthieu fut certainement témoin de la question posée par ces percepteurs à Pierre qui certainement pris au dépourvu répondit "Oui" sans vraiment réfléchir. Pierre craignit sans doute que de refuser de payer cette taxe, les Juifs l’interprète comme une désobéissance à la Loi ordonnée par Dieu et comme un manque de respect envers le temple, le service à Dieu et les exigences divines. En ce temps là, les chefs religieux s'opposaient à Jésus et Pierre voulait probablement aussi le 'protéger". Il ne voulait pas leur donner l'occasion aux Juifs de dire du mal de son Maître, un peu comme dans la lettre aux Romains où Paul explique que la désobéissance à la loi donne aux païens l'occasion de blasphémer Dieu (Romains 2:23-25).
Jésus était certainement absent lorsque cette question de taxe fut abordée, mais lorsque Pierre entra dans la maison, Jésus l'attendait et lui posait la question à savoir qui sont censés payer les impôts.
Jésus voulait rappeler à Pierre et bien lui faire prendre conscience qu'il n'est pas un homme pour être soumis au paiement de cette taxe car il est le Fils de Dieu, et son Père est donc Celui qui institua cette taxe. Pierre lui-même au chapitre 16 l'avait reconnue (Matthieu 16:16). En répondant que ce sont les étrangers qui paient cette taxe, Jésus affirme qu'inversement, il est aussi vrai que les fils en sont exempts. Or Jésus est vraiment le Fils de Dieu qui a institué cette taxe. D'ailleurs les fils du Royaumes en sont aussi exempts, comme nous le rappelle Paul dans Éphésiens 2. Demander au Seigneur de payer cette taxe, revient à Le faire payer pour qu'il s'honore lui-même, Lui qui est plus que le temple (Matthieu 12:1-6). De plus, Jésus connaissait déjà que ce temple deviendrait obsolète et serait très bientôt détruit (Jean 2:14-21; Matthieu 24:1-2).
Le Seigneur, au lieu de s'en offenser va faire preuve d'humilité (thème du chapitre 18) et appliquer un principe très important. Le but de tout disciple est de vivre en honorant Dieu. Il jouit de certains privilèges et liberté, mais ceux-ci ne doivent pas devenir une pierre d'achoppement pour les autres au point de les choquer et de les détourner du Seigneur et du Royaume. Paul et Pierre abordent ce principe (1 Corinthiens 10:32; 13:1,5; 1Pierre 2:13-14).
Le Seigneur qui n'a pas l'argent sur Lui est le Maître de la nature et de ce monde. Il va envoyer Pierre, un pécheur, aller pécher un poisson dans lequel l'argent sera pourvu pour eux deux. Même pauvre, le Seigneur peut nous enrichir (2 Corinthiens 8:9). Les préceptes divins ne sont jamais une charge mais une bénédiction, Jésus n'a pas envoyé Pierre chercher lui-même cet argent, il lui donne les instructions et quand Pierre obéit, le Seigneur pourvoit. Aussi bon pécheur que Pierre était certainement, il est souvent tombé des nues à chaque fois que Son Maître l'envoyait pécher. On peut être le meilleur de notre activité professionnelle mais nous ne seront toujours que de biens pâles amateurs en comparaison de ce que Le Seigneur peut faire si nous nous laissons enseigner par Lui.