16 Jésus, "qui dites-vous que je suis ?"
1 Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour l'éprouver, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant du ciel .
2 Jésus leur répondit: Le soir, vous dites: Il fera beau, car le ciel est rouge; et le matin:
3 Il y aura de l'orage aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Vous savez discerner l'aspect du ciel, et vous ne pouvez discerner les signes des temps.
4 Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui de Jonas. Puis il les quitta, et s'en alla.
5 Les disciples, en passant à l'autre bord, avaient oublié de prendre des pains.
6 Jésus leur dit: Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens.
7 Les disciples raisonnaient en eux-mêmes, et disaient: C'est parce que nous n'avons pas pris de pains.
8 Jésus, l'ayant connu, dit: Pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes, gens de peu de foi, sur ce que vous n'avez pas pris de pains?
9 Êtes-vous encore sans intelligence, et ne vous rappelez-vous plus les cinq pains des cinq mille hommes et combien de paniers vous avez emportés,
10 ni les sept pains des quatre mille hommes et combien de corbeilles vous avez emportées?
11 Comment ne comprenez-vous pas que ce n'est pas au sujet de pains que je vous ai parlé? Gardez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens.
12 Alors ils comprirent que ce n'était pas du levain du pain qu'il avait dit de se garder, mais de l'enseignement des pharisiens et des sadducéens.
Ce passage a une forte ressemblance avec celui que l'on trouve au chapitre 12 dans les versets 38 à 45 à la différence qu'au chapitre 12 ce sont les scribes et les pharisiens qui vinrent pour tenter Jésus et que dans ce chapitre ce sont les pharisiens et les sadducéens qui se liguent pour tenter de piéger Jésus. Les pharisiens et les sadducéens étaient deux partis rivaux qui s'unissent pour lutter contre le Seigneur. Il existe plusieurs passages dans la Bible où il nous est rapporté que des ennemis s'unissent contre le Seigneur, Israël et l’Évangile (Psaume 2:1-2, Luc 22:11-12).
Le pharisiens apparurent sur scène peu avant la guerre des Macchabées environ deux-cent ans avant Jésus-Christ, donc dans la période entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Après leur retour d'Exil, les Juifs qui étaient revenus de Babylone avaient reconstruit le temple et la ville de Jérusalem (voir livres d'Esdras et de Néhémie). A cette époque l'Empire Grec était en pleine expansion et soumît toute la région du Proche et du Moyen Orient. Israël devint en danger de se laisser influencer par l’hellénisme (la culture et la religion grecques). Et lorsque le roi de Syrie Antioche Épiphane offrit un taureau en sacrifice à Zeus sur l'autel des sacrifices même du temple de Jérusalem et qu'il tentât de forcer le peuple Juif à l’hellénisation (interdiction de la circoncision, de la lecture de la Loi, nécessité de sacrifier aux dieux grecs), de nombreux Juifs se rebellèrent et Antioche Épiphane fit mettre à mort tous les Juifs qui refusèrent d'abandonner le Judaïsme et d'accepter l’hellénisme. Il ordonna même la destruction des Écritures Saintes et fit mettre à mort quiconque en possédait une copie chez lui ou continuerait de suivre la Loi de Moïse. Les Macchabées était le nom d'une famille Juive qui joua un rôle important dans la sauvegarde du Judaïsme et des traditions. C'est donc dans ce contexte de lutte pour la liberté religieuse que le groupe des pharisiens se forma. Après la guerre des Macchabées, les Pharisiens devinrent un groupe religieux et forma l'un des trois partis Juifs avec les Sadducéens et les Esséniens. Les Pharisiens dominèrent la vie religieuse des Juifs mais commença peu après à réduire la religion Juive à la stricte observance de la Loi, et croyaient que seuls ceux qui observaient scrupuleusement la Loi avaient la faveur de Dieu. Cela favorisa le formalisme religieux et rendit la disposition du coeur moins importante que l'acte extérieur. Leur interprétation et leur application de la Loi à tous les détails de la vie quotidienne furent même mis sur un pied d'égalité avec les Écritures elles-mêmes. Enfin, les pharisiens se caractérisaient par leur droiture et leur niveau moral et spirituel mais qui très vite déclina pour devenir hypocrites, orgueilleux et négligence aux enseignements essentiels de la Loi pour s'attacher à des détails de bien moindre importance. Paul qui était pharisien les décrit comme "la secte la plus rigide de notre religion" (Actes 23:6;26:5-7; Philippiens 3:5-6) .
Les sadducéens étaient eux, un parti Juif opposé aux Pharisiens. Ils trouvent leur origine eux aussi, de la période de la guerre des Macchabées. A l'époque d'Esdras et de Néhémie, la famille du Souverain Sacrificateur était encline à l’hellénisme. Un sacrificateur du nom de Sadoc rallia à lui les sacrificateurs qui refusaient l’hellénisme mais ils s’adonnèrent de plus en plus à la politique et délaissèrent les coutumes et traditions Juives. Au temps de Jésus, ils étaient moins nombreux mais étaient des gens instruits, souvent riches qui faisaient partie de l'aristocratie sacerdotale. Ils contrôlaient l'administration et le culte du Temple. Ils se différenciaient des Pharisiens qui accordaient une grande importance à la tradition des Anciens pour s'en tenir des doctrines enseignées par les Saintes Écritures. Pour eux, seule la Loi était déterminante mais ils se donnaient la liberté de l’interpréter comme bon leur semblait. Ainsi, il ne croyaient pas forcément à la résurrection des morts, ou à l'existence des anges et des démons, ni à la prédestination. Ils enseignaient que Dieu ne s'occupe pas de notre conduite mais que nous récoltons les conséquences directes de nos actes. Ils niaient l'immortalité de l'âme et la résurrection, doctrines qui ne trouvaient, selon eux, aucun support dans la Loi mosaïque. Ils commencèrent pas nier, puis rejeter tout ce qu'ils ne pouvaient pas expliquer et finirent par être de plus en plus influencés par l'hellénisme et à prendre une attitude de plus en plus libérale vis à vis des enseignements de la Loi.
Connaître les pharisiens et les sadducéens est très utile pour comprendre de quoi le Seigneur met en garde ses disciples lorsqu'Il leur dit "Gardez-vous avec soin du levain des Pharisiens et des Sadducéens" au verset 6.
Quand les pharisiens et les sadducéens viennent demander un signe à Jésus, ils manifestent leur incrédulité car le Seigneur par ses miracles et ses enseignements leur avait donné toutes les preuves, tous les signes si besoin était, mais l'incrédulité à ceci de dangereux, c'est qu'elle ne veut se laisser convaincre devant aucune preuve.
Les pharisiens et les sadducéens demandèrent à Jésus un signe mais ce qui motive leur demande c'est qu'ils espéraient prendre Jésus en défaut afin de pouvoir mieux l'accuser.
Le Seigneur leur rétorque qu'ils savent discerner le temps qu'il fera le lendemain mais qu'ils se montrent incapables de discerner spirituellement les temps comme le furent pourtant les mages venus d'Orient. Le Seigneur les appelle hypocrites car ils agissent devant les hommes comme étant des personnes pieuses mais leur attitude en est tout à fait l'inverse. Pis, en cherchant à piéger Jésus, ils essayaient de prendre le Fils de Dieu au piège, or on ne peut prendre Dieu à défaut. Leur attitude ne fait que révéler la méchanceté de leur coeur. Puisqu'ils ont choisi d'ignorer tous les signes que le Seigneur leur avait donné, le Seigneur leur refuse toute révélation supplémentaire. Dorénavant, ils n'auront plus que le miracle de Jonas, celui de mort et de sa résurrection pour se repentir et l'accepter comme le Messie. C'est la deuxième fois dans son Évangile que Matthieu mentionne le signe de Jonas comme pour bien mettre en garde les Juifs, que les Écritures confirment et attestent que Jésus est vraiment qui Il déclare être. (12:39; 16:4).
C'est alors que le Seigneur les quitta et s'en alla.
Une fois dans la barque et qu'ils furent seuls, le Seigneur mit en garde ses disciples contre le levain des pharisiens et des sadducéens. Comme souvent, les disciples se montrent lents à comprendre les choses spirituelles comme le furent Nicodème qui comprenait la naissance naturelle au lieu de la naissance spirituelle et que la femme que Jésus rencontra auprès d'un puits qui comprit par erreur l'eau du puits celle du salut que Jésus lui promettait. (Jean 3:3-4, 4:10-11). Et combien leur ressemblons nous si souvent ? Peu importe le nombre d'années que nous avons connu Christ.
Le Seigneur réitère sa mise en garde contre le levain des pharisiens et des sadducéens. Le levain est minuscule mais produit un effet qui agit dans toute la pâte. On ne peut voir son action mais on ne peut pas ne pas voir son résultat. Il suffit d'un peu de levain pour que rapidement toute la pâte en soit infectée. Si le levain est un signe négatif dans la Bible, c'est qu'elle est en fait une très bonne illustration de ce qu'un peu de levain fait lever toute la pâte (1 Corinthiens 5:1-7; Galates 5:1-10). Un peu de mal est nocif car il contaminera le tout, un peu comme deux gouttes de cyanure dans un verre d'eau, cela semble anodin et ridiculement peu, mais c'est tout aussi mortel que d'avaler les deux gouttes directement.
On pourrait se dire qu'aujourd'hui les pharisiens et les sadducéens ont disparu et que ce texte ne nous concerne plus tellement. Or si le Seigneur a consigné dans sa parole de se méfier du levain des pharisiens et des sadducéens, c'est pour le bénéfice de tous ses disciples à travers les âges. Il ne savait que trop bien combien les enseignements de ces deux groupes continueraient d'exister et de se montrer un danger pour Son Église jusqu’à la fin des temps. Il savait aussi qu'ils ne manqueraient pas de s'infiltrer dans Son Église. Ils ne seront plus connus sous ces noms là mais ils seront présents dans toutes les générations. Les pharisiens d'aujourd'hui sont ceux qui veulent ajouter à l’Évangile, et les sadducéens d'aujourd'hui sont ceux qui veulent retrancher à l’Évangile. Les premiers veulent ajouter à l’Évangile toutes sortes de traditions et de commandements d'hommes au point de le rendre l’Évangile méconnaissable et les seconds veulent "éplucher" l’Évangile comme on épluche un oignon pour ne garder que ce qu'ils veulent. Les deux ont le même but final, détruire la vie spirituelle si ils peuvent parvenir à se faire accepter.
Gardons ce principe : "La Vérité, toute la Vérité, et rien que la Vérité, rien de plus et rien de moins".
Le pharisiens apparurent sur scène peu avant la guerre des Macchabées environ deux-cent ans avant Jésus-Christ, donc dans la période entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Après leur retour d'Exil, les Juifs qui étaient revenus de Babylone avaient reconstruit le temple et la ville de Jérusalem (voir livres d'Esdras et de Néhémie). A cette époque l'Empire Grec était en pleine expansion et soumît toute la région du Proche et du Moyen Orient. Israël devint en danger de se laisser influencer par l’hellénisme (la culture et la religion grecques). Et lorsque le roi de Syrie Antioche Épiphane offrit un taureau en sacrifice à Zeus sur l'autel des sacrifices même du temple de Jérusalem et qu'il tentât de forcer le peuple Juif à l’hellénisation (interdiction de la circoncision, de la lecture de la Loi, nécessité de sacrifier aux dieux grecs), de nombreux Juifs se rebellèrent et Antioche Épiphane fit mettre à mort tous les Juifs qui refusèrent d'abandonner le Judaïsme et d'accepter l’hellénisme. Il ordonna même la destruction des Écritures Saintes et fit mettre à mort quiconque en possédait une copie chez lui ou continuerait de suivre la Loi de Moïse. Les Macchabées était le nom d'une famille Juive qui joua un rôle important dans la sauvegarde du Judaïsme et des traditions. C'est donc dans ce contexte de lutte pour la liberté religieuse que le groupe des pharisiens se forma. Après la guerre des Macchabées, les Pharisiens devinrent un groupe religieux et forma l'un des trois partis Juifs avec les Sadducéens et les Esséniens. Les Pharisiens dominèrent la vie religieuse des Juifs mais commença peu après à réduire la religion Juive à la stricte observance de la Loi, et croyaient que seuls ceux qui observaient scrupuleusement la Loi avaient la faveur de Dieu. Cela favorisa le formalisme religieux et rendit la disposition du coeur moins importante que l'acte extérieur. Leur interprétation et leur application de la Loi à tous les détails de la vie quotidienne furent même mis sur un pied d'égalité avec les Écritures elles-mêmes. Enfin, les pharisiens se caractérisaient par leur droiture et leur niveau moral et spirituel mais qui très vite déclina pour devenir hypocrites, orgueilleux et négligence aux enseignements essentiels de la Loi pour s'attacher à des détails de bien moindre importance. Paul qui était pharisien les décrit comme "la secte la plus rigide de notre religion" (Actes 23:6;26:5-7; Philippiens 3:5-6) .
Les sadducéens étaient eux, un parti Juif opposé aux Pharisiens. Ils trouvent leur origine eux aussi, de la période de la guerre des Macchabées. A l'époque d'Esdras et de Néhémie, la famille du Souverain Sacrificateur était encline à l’hellénisme. Un sacrificateur du nom de Sadoc rallia à lui les sacrificateurs qui refusaient l’hellénisme mais ils s’adonnèrent de plus en plus à la politique et délaissèrent les coutumes et traditions Juives. Au temps de Jésus, ils étaient moins nombreux mais étaient des gens instruits, souvent riches qui faisaient partie de l'aristocratie sacerdotale. Ils contrôlaient l'administration et le culte du Temple. Ils se différenciaient des Pharisiens qui accordaient une grande importance à la tradition des Anciens pour s'en tenir des doctrines enseignées par les Saintes Écritures. Pour eux, seule la Loi était déterminante mais ils se donnaient la liberté de l’interpréter comme bon leur semblait. Ainsi, il ne croyaient pas forcément à la résurrection des morts, ou à l'existence des anges et des démons, ni à la prédestination. Ils enseignaient que Dieu ne s'occupe pas de notre conduite mais que nous récoltons les conséquences directes de nos actes. Ils niaient l'immortalité de l'âme et la résurrection, doctrines qui ne trouvaient, selon eux, aucun support dans la Loi mosaïque. Ils commencèrent pas nier, puis rejeter tout ce qu'ils ne pouvaient pas expliquer et finirent par être de plus en plus influencés par l'hellénisme et à prendre une attitude de plus en plus libérale vis à vis des enseignements de la Loi.
Connaître les pharisiens et les sadducéens est très utile pour comprendre de quoi le Seigneur met en garde ses disciples lorsqu'Il leur dit "Gardez-vous avec soin du levain des Pharisiens et des Sadducéens" au verset 6.
Quand les pharisiens et les sadducéens viennent demander un signe à Jésus, ils manifestent leur incrédulité car le Seigneur par ses miracles et ses enseignements leur avait donné toutes les preuves, tous les signes si besoin était, mais l'incrédulité à ceci de dangereux, c'est qu'elle ne veut se laisser convaincre devant aucune preuve.
Les pharisiens et les sadducéens demandèrent à Jésus un signe mais ce qui motive leur demande c'est qu'ils espéraient prendre Jésus en défaut afin de pouvoir mieux l'accuser.
Le Seigneur leur rétorque qu'ils savent discerner le temps qu'il fera le lendemain mais qu'ils se montrent incapables de discerner spirituellement les temps comme le furent pourtant les mages venus d'Orient. Le Seigneur les appelle hypocrites car ils agissent devant les hommes comme étant des personnes pieuses mais leur attitude en est tout à fait l'inverse. Pis, en cherchant à piéger Jésus, ils essayaient de prendre le Fils de Dieu au piège, or on ne peut prendre Dieu à défaut. Leur attitude ne fait que révéler la méchanceté de leur coeur. Puisqu'ils ont choisi d'ignorer tous les signes que le Seigneur leur avait donné, le Seigneur leur refuse toute révélation supplémentaire. Dorénavant, ils n'auront plus que le miracle de Jonas, celui de mort et de sa résurrection pour se repentir et l'accepter comme le Messie. C'est la deuxième fois dans son Évangile que Matthieu mentionne le signe de Jonas comme pour bien mettre en garde les Juifs, que les Écritures confirment et attestent que Jésus est vraiment qui Il déclare être. (12:39; 16:4).
C'est alors que le Seigneur les quitta et s'en alla.
Une fois dans la barque et qu'ils furent seuls, le Seigneur mit en garde ses disciples contre le levain des pharisiens et des sadducéens. Comme souvent, les disciples se montrent lents à comprendre les choses spirituelles comme le furent Nicodème qui comprenait la naissance naturelle au lieu de la naissance spirituelle et que la femme que Jésus rencontra auprès d'un puits qui comprit par erreur l'eau du puits celle du salut que Jésus lui promettait. (Jean 3:3-4, 4:10-11). Et combien leur ressemblons nous si souvent ? Peu importe le nombre d'années que nous avons connu Christ.
Le Seigneur réitère sa mise en garde contre le levain des pharisiens et des sadducéens. Le levain est minuscule mais produit un effet qui agit dans toute la pâte. On ne peut voir son action mais on ne peut pas ne pas voir son résultat. Il suffit d'un peu de levain pour que rapidement toute la pâte en soit infectée. Si le levain est un signe négatif dans la Bible, c'est qu'elle est en fait une très bonne illustration de ce qu'un peu de levain fait lever toute la pâte (1 Corinthiens 5:1-7; Galates 5:1-10). Un peu de mal est nocif car il contaminera le tout, un peu comme deux gouttes de cyanure dans un verre d'eau, cela semble anodin et ridiculement peu, mais c'est tout aussi mortel que d'avaler les deux gouttes directement.
On pourrait se dire qu'aujourd'hui les pharisiens et les sadducéens ont disparu et que ce texte ne nous concerne plus tellement. Or si le Seigneur a consigné dans sa parole de se méfier du levain des pharisiens et des sadducéens, c'est pour le bénéfice de tous ses disciples à travers les âges. Il ne savait que trop bien combien les enseignements de ces deux groupes continueraient d'exister et de se montrer un danger pour Son Église jusqu’à la fin des temps. Il savait aussi qu'ils ne manqueraient pas de s'infiltrer dans Son Église. Ils ne seront plus connus sous ces noms là mais ils seront présents dans toutes les générations. Les pharisiens d'aujourd'hui sont ceux qui veulent ajouter à l’Évangile, et les sadducéens d'aujourd'hui sont ceux qui veulent retrancher à l’Évangile. Les premiers veulent ajouter à l’Évangile toutes sortes de traditions et de commandements d'hommes au point de le rendre l’Évangile méconnaissable et les seconds veulent "éplucher" l’Évangile comme on épluche un oignon pour ne garder que ce qu'ils veulent. Les deux ont le même but final, détruire la vie spirituelle si ils peuvent parvenir à se faire accepter.
Gardons ce principe : "La Vérité, toute la Vérité, et rien que la Vérité, rien de plus et rien de moins".
13 Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme?
14 Ils répondirent: Les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes.
15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?
16 Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
17 Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux.
18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
20 Alors il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu'il était le Christ.
Après cette énième confrontation avec les chefs religieux Juifs, Jésus s'éloigne encore un peu plus pour se préserver en vue de ce qui allait arriver bientôt et continuer la formation de ses disciples. C'est prés de la ville de Césarée Philippe, bien plus au nord, au pied de la montagne de l'Hermon où le Jourdain prend sa source que le Seigneur emmène ses disciples pour leur faire passer un nouveau test.
Césarée de Philippe était une ville où l'on vouait un culte au dieu Pan. C'est donc à proximité de ce lieu connu pour son idolâtrie que Jésus va poser à ses disciples des questions pour les amener à réaliser qui Jésus est réellement, et à prendre position pour Lui en confessant qu'Il est bien le Fils de Dieu. C'est un passage très important car il possède des versets qui sont à l'origine de très graves erreurs conduisant à des schismes dans la chrétienté.
En fait, Jésus va leur poser deux questions. La première est la suivante :
"Qui dit on que je suis, moi le Fils de l'Homme"
Cette première question s'intéresse à ce que la foule pensait de Lui. Trois noms sont cités : Jean-Baptiste (ce que pensait Hérode), Jérémie et Élie ou encore un autre prophète non nommé. La foule ne semble voir en Lui qu'un prophète, ce qui est déjà de mieux en comparaison avec les chefs religieux qui complotent déjà pour se débarrasser de Lui. Mais la foule n'a pas encore compris que Jésus est bien plus qu'un prophète.
Le monde d'aujourd'hui voit en Jésus un prophète (pour les musulmans), un homme bon, un révolutionnaire communiste et athée (Che Guevarra), le monde a souvent cherché à se l'approprier mais ne l'a jamais compris car il n'a jamais cherché à Le connaître. Beaucoup qui clament le connaître et le respecter, le rejettent en fait et mettront à mort les disciples du Seigneur. (Jean 16:3).
Jésus leur pose ensuite cette deuxième question "Et vous, qui dites-vous que je suis?"
Le Seigneur leur pose ici une question très personnelle. C'est une question de la plus haute importance que Jésus pose, et à un moment critique. Les chefs religieux l'ont rejeté, la foule se montre versatile et de nombreuses personnes qui avaient commencé à Le suivre l'ont abandonné (Dans le chapitre 6 de l’Évangile de Jean, aux versets 66-67, Jean explique que peu après la première multiplication des pains plusieurs de ses disciples fûrent choqués des paroles de Jésus et le quittèrent). C'est encore une fois dans ce contexte que la question fut posée, quand peu de monde Le suivaient encore, quand tous les chefs s'opposaient à leur maître. Quand leur Maître agissait encore comme le Serviteur fidèle. Qu'en est Il vraiment de notre foi ? Croyons-nous quand tout va bien seulement ? Quand nous sommes entourés d'autres croyants ? Ou que nous sortons tout juste d'un grand rassemblement qui nous a plu ? Et que devient notre foi alors, lorsque les autres religions fleurissent partout, que nos problèmes s’amoncellent, et que nous perdons Christ de vue ? Sur quoi est véritablement basée notre foi ?
Pierre, qui est souvent le porte-parole courageux alors que les autres disciples préfèrent se taire, déclare que pour eux tous, Il est le Messie, le Fils du Dieu-Vivant. Pierre l'avait déjà déclaré quand plusieurs disciples avaient arrêté de suivre Jésus, en Jean 6:68-69.
C'est certainement avec soulagement et avec une grande joie que Jésus accepte la confession de Pierre. Il lui déclare que
sa confession procède d'une révélation divine (Jean 6:37; 1 Corinthiens 12:3). Pierre fut béni par le Père et reçut cette révélation divine qui l'aida à saisir les réalités spirituelles. Connaître ces vérités spirituelles peut conduire la personne dans une éternité auprès de Dieu, demeurer ignorant quant aux vérités spirituelles conduisant à une éternité en enfer. Il est à noter que ce n'est jamais par l'éducation, une bonne scolarité, des capacités intellectuelles que nous pouvons connaître le Seigneur, c'est uniquement lorsque le Seigneur se révèle à nous (Matthieu 11:27). On peut être très intelligent, un génie, doué pour les études et pourtant être incrédule et ne pas recevoir la révélation divine !!
Nous en arrivons au verset qui est l'un des plus mal compris parmi les ecclésiastiques et les chefs religieux de notre monde d'aujourd'hui.
18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
L’Église Catholique Romaine en a conclu que Jésus bâtissait son Église sur Pierre, et faisait de lui le premier chef d'une longue liste qui continue encore aujourd'hui. Je conseille fortement le lecteur qui serait dans le flou sur ce sujet de lire ces deux liens 1 et 2). Pour bien interpréter ce passage, il faut le faire en tenant compte de toutes les Écritures qui forment un tout et qui ne doit pas trouver de passages contredisant celui-ci car Dieu ne se contredit pas.
Si en général Dieu est appelé le rocher dans l'Ancien Testament (voir ici), il y a un passage dans le livre d'Ésaïe où cette fois c'est Abraham qui est appelé le rocher " lorsque Dieu demande au peuple d'Israël de se souvenir qu'Il avait appelé Abraham et Sarah seuls et que de ces deux personnes tout le peuple d'Israël avait été tiré. De la même manière dans le passage qui nous concerne, Jésus dit à Pierre que c'est Lui le Seigneur qui le place comme la première de tout un édifice qui sera son Église. Le roc sur lequel l’Église est bâtie est Christ (1 Corinthiens 3:10). La première pierre posée sur la fondation qu'est le Seigneur est Pierre et les apôtres ont le privilège d'être les premières posées sur ce fondement (1 Pierre 2:1-8, Actes 4:8-11, Éphésiens2:19-22). Les croyants sont des pierres vivantes et le Seigneur les place Lui-même pour former l'édifice. Dans le grec même, Pierre aussi appelé Céphas en araméen signifie une pierre que l'on peut saisir et porter (Petros) et le rocher sur lequel elle se trouve (Petra) désigne une masse compacte de matière minérale dure sur lequel on peut bâtir quelque chose. Quand dans l'Ancien Testament on utilise le mot hébreu équivalent pour Dieu, c'est pour mettre en valeur le côté ferme et inébranlable sur lequel nous pouvons placer notre foi. Il en est de même du Seigneur sur qui l’Église est bâtie, rien ne pourra détruire l’Église fermement fondée en Lui, elle se trouve en sécurité en Lui et aucun ennemi ne pourra la détruire.
Il est à noter que c'est la première mention ici de l’Église, il ne s'agit pas des églises comme nous les voyons tout autour de nous mais de l'ensemble des croyants qui ont mis leur foi en Jésus et dans l’œuvre de salut qu'Il a accomplie. L'église vient d'un mot grec qui signifie "tirés de...." quelque chose. Le Seigneur appelle des personnes de tous peuples et de toutes langues et les tire de ce monde pour en faire son peuple. Ce peuple là est son Église (Romains 1:1-7, Colossiens 3:15; 1 Pierre 2:9-10). En fait, le Seigneur appelle les personnes par la prédication de l’Évangile et l'enseignement que nous ont laissé les apôtres dans le Nouveau Testament (2 Thessaloniciens 2:1-15). Pierre n'est donc pas appelé à être le chef de l’Église et à dominer sur les autres, mais à les précéder. D'ailleurs, l'apôtre Pierre fut très respecté par les chrétiens et les non chrétiens dans le livre des Actes mais nous ne voyons pas qu’il domine sur les autres apôtres comme Paul et les autres chefs de l’Église comme Jacques le frère du Seigneur.
l’Église fait référence au peuple de Dieu qui reconnaissent Son entière souveraineté dans tous les domaines de leur vie, elle est composée des personnes qui sont entrées dans le Royaume de Dieu. Le Seigneur investit son Église de Son autorité dans le monde par la prédication de l’Évangile et le pardon des péchés conduisant les hommes au salut ou à la perdition (Jean 20:23, 2 Corinthiens 2:14-16) . Ce n'est pas que l’Église décide qui ira au paradis et qui ira en enfer, c'est qu'en prêchant fidèlement l’Évangile de Jésus-Christ (Jean 3:5; 1 Jean 5:1), elle donne aux hommes la possibilité de se repentir et d'être eux-aussi sauvés et d'entrer dans le royaume de Dieu. Jésus dans le livre de l'Apocalypse est vu comme tenant les clés (Apocalypse 3:7; 1:18). Les chefs religieux d'Israël seront réprouvés par Jésus pour ne pas avoir accepté eux-même de se repentir pour entrer dans le Royaume de Dieu et pour avoir ensuite empêché les hommes de le faire. (Luc 11:52; Matthieu 23:13). En ne prêchant plus l’Évangile, l’Église ferme la porte du Royaume de Dieu aux hommes. C'est l'apôtre Pierre qui le premier annoncera l’Évangile aux Juifs (Actes 2) et aux païens (Actes 10).
Le Seigneur ordonne ensuite à ses disciples de ne pas révéler aux hommes qu'Il est le Christ afin qu'ils ne l'acceptent pas comme le Messie pour de mauvaises raisons, comme celle politique, pour organiser une révolte contre l'Empire Romain. Le Seigneur veut que tous les hommes se repentent et reconnaissent Sa véritable identité et non pas qu'on l'accepte sur des motivations charnelles dans un enthousiasme grandissant et contagieux mais sans repentance de coeur et sans véritable soumission à Son autorité.
En fait, Jésus va leur poser deux questions. La première est la suivante :
"Qui dit on que je suis, moi le Fils de l'Homme"
Cette première question s'intéresse à ce que la foule pensait de Lui. Trois noms sont cités : Jean-Baptiste (ce que pensait Hérode), Jérémie et Élie ou encore un autre prophète non nommé. La foule ne semble voir en Lui qu'un prophète, ce qui est déjà de mieux en comparaison avec les chefs religieux qui complotent déjà pour se débarrasser de Lui. Mais la foule n'a pas encore compris que Jésus est bien plus qu'un prophète.
Le monde d'aujourd'hui voit en Jésus un prophète (pour les musulmans), un homme bon, un révolutionnaire communiste et athée (Che Guevarra), le monde a souvent cherché à se l'approprier mais ne l'a jamais compris car il n'a jamais cherché à Le connaître. Beaucoup qui clament le connaître et le respecter, le rejettent en fait et mettront à mort les disciples du Seigneur. (Jean 16:3).
Jésus leur pose ensuite cette deuxième question "Et vous, qui dites-vous que je suis?"
Le Seigneur leur pose ici une question très personnelle. C'est une question de la plus haute importance que Jésus pose, et à un moment critique. Les chefs religieux l'ont rejeté, la foule se montre versatile et de nombreuses personnes qui avaient commencé à Le suivre l'ont abandonné (Dans le chapitre 6 de l’Évangile de Jean, aux versets 66-67, Jean explique que peu après la première multiplication des pains plusieurs de ses disciples fûrent choqués des paroles de Jésus et le quittèrent). C'est encore une fois dans ce contexte que la question fut posée, quand peu de monde Le suivaient encore, quand tous les chefs s'opposaient à leur maître. Quand leur Maître agissait encore comme le Serviteur fidèle. Qu'en est Il vraiment de notre foi ? Croyons-nous quand tout va bien seulement ? Quand nous sommes entourés d'autres croyants ? Ou que nous sortons tout juste d'un grand rassemblement qui nous a plu ? Et que devient notre foi alors, lorsque les autres religions fleurissent partout, que nos problèmes s’amoncellent, et que nous perdons Christ de vue ? Sur quoi est véritablement basée notre foi ?
Pierre, qui est souvent le porte-parole courageux alors que les autres disciples préfèrent se taire, déclare que pour eux tous, Il est le Messie, le Fils du Dieu-Vivant. Pierre l'avait déjà déclaré quand plusieurs disciples avaient arrêté de suivre Jésus, en Jean 6:68-69.
C'est certainement avec soulagement et avec une grande joie que Jésus accepte la confession de Pierre. Il lui déclare que
sa confession procède d'une révélation divine (Jean 6:37; 1 Corinthiens 12:3). Pierre fut béni par le Père et reçut cette révélation divine qui l'aida à saisir les réalités spirituelles. Connaître ces vérités spirituelles peut conduire la personne dans une éternité auprès de Dieu, demeurer ignorant quant aux vérités spirituelles conduisant à une éternité en enfer. Il est à noter que ce n'est jamais par l'éducation, une bonne scolarité, des capacités intellectuelles que nous pouvons connaître le Seigneur, c'est uniquement lorsque le Seigneur se révèle à nous (Matthieu 11:27). On peut être très intelligent, un génie, doué pour les études et pourtant être incrédule et ne pas recevoir la révélation divine !!
Nous en arrivons au verset qui est l'un des plus mal compris parmi les ecclésiastiques et les chefs religieux de notre monde d'aujourd'hui.
18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.
19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
L’Église Catholique Romaine en a conclu que Jésus bâtissait son Église sur Pierre, et faisait de lui le premier chef d'une longue liste qui continue encore aujourd'hui. Je conseille fortement le lecteur qui serait dans le flou sur ce sujet de lire ces deux liens 1 et 2). Pour bien interpréter ce passage, il faut le faire en tenant compte de toutes les Écritures qui forment un tout et qui ne doit pas trouver de passages contredisant celui-ci car Dieu ne se contredit pas.
Si en général Dieu est appelé le rocher dans l'Ancien Testament (voir ici), il y a un passage dans le livre d'Ésaïe où cette fois c'est Abraham qui est appelé le rocher " lorsque Dieu demande au peuple d'Israël de se souvenir qu'Il avait appelé Abraham et Sarah seuls et que de ces deux personnes tout le peuple d'Israël avait été tiré. De la même manière dans le passage qui nous concerne, Jésus dit à Pierre que c'est Lui le Seigneur qui le place comme la première de tout un édifice qui sera son Église. Le roc sur lequel l’Église est bâtie est Christ (1 Corinthiens 3:10). La première pierre posée sur la fondation qu'est le Seigneur est Pierre et les apôtres ont le privilège d'être les premières posées sur ce fondement (1 Pierre 2:1-8, Actes 4:8-11, Éphésiens2:19-22). Les croyants sont des pierres vivantes et le Seigneur les place Lui-même pour former l'édifice. Dans le grec même, Pierre aussi appelé Céphas en araméen signifie une pierre que l'on peut saisir et porter (Petros) et le rocher sur lequel elle se trouve (Petra) désigne une masse compacte de matière minérale dure sur lequel on peut bâtir quelque chose. Quand dans l'Ancien Testament on utilise le mot hébreu équivalent pour Dieu, c'est pour mettre en valeur le côté ferme et inébranlable sur lequel nous pouvons placer notre foi. Il en est de même du Seigneur sur qui l’Église est bâtie, rien ne pourra détruire l’Église fermement fondée en Lui, elle se trouve en sécurité en Lui et aucun ennemi ne pourra la détruire.
Il est à noter que c'est la première mention ici de l’Église, il ne s'agit pas des églises comme nous les voyons tout autour de nous mais de l'ensemble des croyants qui ont mis leur foi en Jésus et dans l’œuvre de salut qu'Il a accomplie. L'église vient d'un mot grec qui signifie "tirés de...." quelque chose. Le Seigneur appelle des personnes de tous peuples et de toutes langues et les tire de ce monde pour en faire son peuple. Ce peuple là est son Église (Romains 1:1-7, Colossiens 3:15; 1 Pierre 2:9-10). En fait, le Seigneur appelle les personnes par la prédication de l’Évangile et l'enseignement que nous ont laissé les apôtres dans le Nouveau Testament (2 Thessaloniciens 2:1-15). Pierre n'est donc pas appelé à être le chef de l’Église et à dominer sur les autres, mais à les précéder. D'ailleurs, l'apôtre Pierre fut très respecté par les chrétiens et les non chrétiens dans le livre des Actes mais nous ne voyons pas qu’il domine sur les autres apôtres comme Paul et les autres chefs de l’Église comme Jacques le frère du Seigneur.
l’Église fait référence au peuple de Dieu qui reconnaissent Son entière souveraineté dans tous les domaines de leur vie, elle est composée des personnes qui sont entrées dans le Royaume de Dieu. Le Seigneur investit son Église de Son autorité dans le monde par la prédication de l’Évangile et le pardon des péchés conduisant les hommes au salut ou à la perdition (Jean 20:23, 2 Corinthiens 2:14-16) . Ce n'est pas que l’Église décide qui ira au paradis et qui ira en enfer, c'est qu'en prêchant fidèlement l’Évangile de Jésus-Christ (Jean 3:5; 1 Jean 5:1), elle donne aux hommes la possibilité de se repentir et d'être eux-aussi sauvés et d'entrer dans le royaume de Dieu. Jésus dans le livre de l'Apocalypse est vu comme tenant les clés (Apocalypse 3:7; 1:18). Les chefs religieux d'Israël seront réprouvés par Jésus pour ne pas avoir accepté eux-même de se repentir pour entrer dans le Royaume de Dieu et pour avoir ensuite empêché les hommes de le faire. (Luc 11:52; Matthieu 23:13). En ne prêchant plus l’Évangile, l’Église ferme la porte du Royaume de Dieu aux hommes. C'est l'apôtre Pierre qui le premier annoncera l’Évangile aux Juifs (Actes 2) et aux païens (Actes 10).
Le Seigneur ordonne ensuite à ses disciples de ne pas révéler aux hommes qu'Il est le Christ afin qu'ils ne l'acceptent pas comme le Messie pour de mauvaises raisons, comme celle politique, pour organiser une révolte contre l'Empire Romain. Le Seigneur veut que tous les hommes se repentent et reconnaissent Sa véritable identité et non pas qu'on l'accepte sur des motivations charnelles dans un enthousiasme grandissant et contagieux mais sans repentance de coeur et sans véritable soumission à Son autorité.
21 Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour.
22 Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t'arrivera pas.
23 Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi, Satan! tu m'es en scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.
24 Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive.
25 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.
26 Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme?
27 Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses œuvres.
28 Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le Fils de l'homme venir dans son règne.
Nous observons un tournant à partir du verset 21 dans les enseignements de Jésus à ses apôtres. A partir du verset 17 du chapitre 4 et jusqu'au verset 21 de ce chapitre le Seigneur annonce au peuple d'Israël la venue de Roi et l'imminence du Royaume de Dieu. Et à partir du verset 21 de ce chapitre, le Seigneur se tourne vers Jérusalem et va parler à plusieurs reprises des souffrances qu'Il doit subir de la main des chefs religieux, de sa mise à mort et de sa résurrection.
Les souffrances et la mise à mort du disciples étaient annoncées dans l'Ancien Testament (Ésaïe 52:13-53:12), d'ailleurs les sacrifices dans l'Ancien Testament préfiguraient le sacrifice de Jésus. Comme le peuple d'Israël, les disciples attendaient du Seigneur qu'Il soit reconnu comme le Roi attendu et qu'Il règne. Les souffrances, la croix et la mort étaient pour les disciples et le peuple d'Israël incompatibles avec leur notion de victoire et de la gloire d'un Roi régnant sur son peuple et sur l'humanité. Car à la vérité, le plan de Dieu dépassait l'entendement des hommes et de Satan qui ne pouvaient penser que les souffrances et la mort du Messie puissent être une victoire sur l'Ennemi et sur le péché. Dieu avait élaboré un plan par lequel son Fils souffrirait afin de pouvoir compatir à nos faiblesses et intercéder pour nous (Hébreux 4:14-16) et mourir à la place du pécheur repentant. Ensuite Il ressusciterait son Fils qui n'avait commis lui, aucun péché. Le diable fut certainement rempli de joie quand Il vit Jésus mourir sur la croix mais dû être stupéfait et rempli de colère lorsqu'il vit que la victoire qu'il croyait avoir remportée était en fait sa défaite finale.
Pierre qui venait de confesser que Jésus est le Fils de Dieu, n'a pas encore compris que les souffrances dont parlent les Écritures devaient aussi voir leur accomplissement. Aujourd'hui encore, les Juifs attendent un Roi qui vienne dans sa gloire et ils attribuent les souffrances dont parlent les psaumes et Ésaïe à leurs propres souffrances.
En reprenant Jésus, Pierre ne se rendait pas compte que son attitude était de l'insubordination, celle d'un serviteur qui reprend son maître et le corrige. Or un serviteur obéit et suit son maître, son attitude dut être très insultante aux yeux de Jésus, tout comme peuvent l'être nos attitudes lorsque nous discutons avec le Seigneur et que nous ne Lui obéissons pas. Nous pouvons comme Pierre appeler Jésus Seigneur et nous rebeller contre Sa volonté (Luc 6:46).
C'est la raison pour laquelle le Seigneur doit reprendre son disciples devant les autres qui pensaient certainement comme Pierre, car les souffrances et la mort expiatoire font partie du plan divin et sont nécessaires avant la venue dans la gloire du Roi d'Israël. Le disciple qui rejette la souffrance et la mort à soi-même rejette également aujourd'hui la volonté de Dieu dans sa vie, et s'il nie la nécessité des souffrances du Seigneur et de Sa mort, alors Il ne suit plus le Seigneur mais l'Ennemi qui s'évertue à faire accepter dans le monde que l'homme peut se racheter lui-même par des bonnes œuvres. Satan et le monde abhorrent l'idée que la souffrance, la maladie et la mort puissent être le plan victorieux de Dieu et aussi le plan de Dieu pour ses disciples. Si nous voulons que le plan de Dieu se fasse dans notre vie, nous devons accepter les moyens et les voies que le Seigneur utilisera. Finalement nous verrons par la suite, dans le Nouveau Testament, que Pierre avait bien appris cette leçon, il prêcha la mort de Christ comme absolument nécessaire et que cela était annoncé par les Écritures (Actes 2:22-23; 3:18; 1 Pierre 1:10-11,Actes 4:11-12; 1Pierre 2:21-24).
C'est dans le dernier paragraphe que nous trouvons le plan de Dieu pour son disciple. Il inclut la nécessité de reniement à soi-même à l'exemple de la vie du Seigneur (Luc 22:41-43, Jean 6:37-38; 1 Pierre 4:1-2), de prendre nous aussi notre croix (Lire ceci). Le disciple se trouvera devant un choix qu'il devra faire à tous instants, celui de renoncer à son égoïsme, car servir le Seigneur exige le renoncement à ses aises, son ambition, sa réputation et accepter le rejet, la moquerie et les reproches. Servir le Seigneur signifie Le suivre où Il nous conduit, or on ne peut Le suivre si nous décidons nous-même de la direction que nous voulons prendre. Cela implique que nous laissions le Seigneur devenir le maître de nos circonstances et Lui demander de nous montrer quelle direction Il veut que nous empruntions. Cela peut nécessiter que nous attendions pendant un temps qu'Il nous révèle Sa volonté. Nous devons nous souvenir que ce que nous abandonnons aux mains du Seigneur peut paraître folie aux yeux du monde mais que nous ne pouvons pas perdre ces choses tant qu'elles sont dans Ses mains. Si nous gardons quoi que ce soit que nous refusons au Seigneur, soyons sûrs que nous perdrons cette chose.
Au final, ce qui importe vraiment c'est que nous gardions la perspective divine que nous sommes sur cette terre temporairement et qu'il existe une autre réalité que le monde veut ignorer c'est que nous aurons à faire face à l'éternité. Que désirons-nous au juste, ce que le monde peut nous offrir dans cette vie, ou ce que le Seigneur a pour nous pour l'éternité ? Quel poids a la fortune, la célébrité ou notre propre existence temporelle devant une éternité sans Dieu mais dans les souffrances et les regrets éternels ? Une fois en enfer, il n'y a point de retour, il n'y a plus d'espoir.
Cela met en relief l'importance de notre âme et de celle de notre prochain. Ne la vendons pas contre quoi que ce soit mais remettons la au Seigneur.
Un jour viendra bientôt où le Seigneur reviendra, c'est une chose certaine (2 Pierre 3:1-4) et son avènement sera glorieux. IL ne viendra pas seul mais avec ses anges et alors viendra le moment où les disciples recevront la récompense qu'ils méritent. Ces récompenses seront basées sur le degré de consécration, sur l'emploi qu'il auront fait de ce qu'ils auront reçu du Seigneur et de l'exercice qu'ils auront fait de leur foi. (Romains 2:5-8; 14:12; 1 Corinthiens 3:13; 2 Corinthiens 5:10; Éphésiens 6:8; Colossiens 3:23-25; Apocalypse 2:23; 20:12; 22:12) Dans le chapitre suivant, Jésus donnera un aperçu de cette gloire qui viendra.
Pour conclure ce chapitre nous pouvons nous poser ces questions "Est ce que Jésus est réellement le Maître de ma vie ", "Quel est le but principal de notre vie ?", "A quoi ou à qui donnons-nous une valeur égale ou supérieure à Christ ?" "y a t-il encore une partie de notre coeur que nous Lui refusons ?"
Les souffrances et la mise à mort du disciples étaient annoncées dans l'Ancien Testament (Ésaïe 52:13-53:12), d'ailleurs les sacrifices dans l'Ancien Testament préfiguraient le sacrifice de Jésus. Comme le peuple d'Israël, les disciples attendaient du Seigneur qu'Il soit reconnu comme le Roi attendu et qu'Il règne. Les souffrances, la croix et la mort étaient pour les disciples et le peuple d'Israël incompatibles avec leur notion de victoire et de la gloire d'un Roi régnant sur son peuple et sur l'humanité. Car à la vérité, le plan de Dieu dépassait l'entendement des hommes et de Satan qui ne pouvaient penser que les souffrances et la mort du Messie puissent être une victoire sur l'Ennemi et sur le péché. Dieu avait élaboré un plan par lequel son Fils souffrirait afin de pouvoir compatir à nos faiblesses et intercéder pour nous (Hébreux 4:14-16) et mourir à la place du pécheur repentant. Ensuite Il ressusciterait son Fils qui n'avait commis lui, aucun péché. Le diable fut certainement rempli de joie quand Il vit Jésus mourir sur la croix mais dû être stupéfait et rempli de colère lorsqu'il vit que la victoire qu'il croyait avoir remportée était en fait sa défaite finale.
Pierre qui venait de confesser que Jésus est le Fils de Dieu, n'a pas encore compris que les souffrances dont parlent les Écritures devaient aussi voir leur accomplissement. Aujourd'hui encore, les Juifs attendent un Roi qui vienne dans sa gloire et ils attribuent les souffrances dont parlent les psaumes et Ésaïe à leurs propres souffrances.
En reprenant Jésus, Pierre ne se rendait pas compte que son attitude était de l'insubordination, celle d'un serviteur qui reprend son maître et le corrige. Or un serviteur obéit et suit son maître, son attitude dut être très insultante aux yeux de Jésus, tout comme peuvent l'être nos attitudes lorsque nous discutons avec le Seigneur et que nous ne Lui obéissons pas. Nous pouvons comme Pierre appeler Jésus Seigneur et nous rebeller contre Sa volonté (Luc 6:46).
C'est la raison pour laquelle le Seigneur doit reprendre son disciples devant les autres qui pensaient certainement comme Pierre, car les souffrances et la mort expiatoire font partie du plan divin et sont nécessaires avant la venue dans la gloire du Roi d'Israël. Le disciple qui rejette la souffrance et la mort à soi-même rejette également aujourd'hui la volonté de Dieu dans sa vie, et s'il nie la nécessité des souffrances du Seigneur et de Sa mort, alors Il ne suit plus le Seigneur mais l'Ennemi qui s'évertue à faire accepter dans le monde que l'homme peut se racheter lui-même par des bonnes œuvres. Satan et le monde abhorrent l'idée que la souffrance, la maladie et la mort puissent être le plan victorieux de Dieu et aussi le plan de Dieu pour ses disciples. Si nous voulons que le plan de Dieu se fasse dans notre vie, nous devons accepter les moyens et les voies que le Seigneur utilisera. Finalement nous verrons par la suite, dans le Nouveau Testament, que Pierre avait bien appris cette leçon, il prêcha la mort de Christ comme absolument nécessaire et que cela était annoncé par les Écritures (Actes 2:22-23; 3:18; 1 Pierre 1:10-11,Actes 4:11-12; 1Pierre 2:21-24).
C'est dans le dernier paragraphe que nous trouvons le plan de Dieu pour son disciple. Il inclut la nécessité de reniement à soi-même à l'exemple de la vie du Seigneur (Luc 22:41-43, Jean 6:37-38; 1 Pierre 4:1-2), de prendre nous aussi notre croix (Lire ceci). Le disciple se trouvera devant un choix qu'il devra faire à tous instants, celui de renoncer à son égoïsme, car servir le Seigneur exige le renoncement à ses aises, son ambition, sa réputation et accepter le rejet, la moquerie et les reproches. Servir le Seigneur signifie Le suivre où Il nous conduit, or on ne peut Le suivre si nous décidons nous-même de la direction que nous voulons prendre. Cela implique que nous laissions le Seigneur devenir le maître de nos circonstances et Lui demander de nous montrer quelle direction Il veut que nous empruntions. Cela peut nécessiter que nous attendions pendant un temps qu'Il nous révèle Sa volonté. Nous devons nous souvenir que ce que nous abandonnons aux mains du Seigneur peut paraître folie aux yeux du monde mais que nous ne pouvons pas perdre ces choses tant qu'elles sont dans Ses mains. Si nous gardons quoi que ce soit que nous refusons au Seigneur, soyons sûrs que nous perdrons cette chose.
Au final, ce qui importe vraiment c'est que nous gardions la perspective divine que nous sommes sur cette terre temporairement et qu'il existe une autre réalité que le monde veut ignorer c'est que nous aurons à faire face à l'éternité. Que désirons-nous au juste, ce que le monde peut nous offrir dans cette vie, ou ce que le Seigneur a pour nous pour l'éternité ? Quel poids a la fortune, la célébrité ou notre propre existence temporelle devant une éternité sans Dieu mais dans les souffrances et les regrets éternels ? Une fois en enfer, il n'y a point de retour, il n'y a plus d'espoir.
Cela met en relief l'importance de notre âme et de celle de notre prochain. Ne la vendons pas contre quoi que ce soit mais remettons la au Seigneur.
Un jour viendra bientôt où le Seigneur reviendra, c'est une chose certaine (2 Pierre 3:1-4) et son avènement sera glorieux. IL ne viendra pas seul mais avec ses anges et alors viendra le moment où les disciples recevront la récompense qu'ils méritent. Ces récompenses seront basées sur le degré de consécration, sur l'emploi qu'il auront fait de ce qu'ils auront reçu du Seigneur et de l'exercice qu'ils auront fait de leur foi. (Romains 2:5-8; 14:12; 1 Corinthiens 3:13; 2 Corinthiens 5:10; Éphésiens 6:8; Colossiens 3:23-25; Apocalypse 2:23; 20:12; 22:12) Dans le chapitre suivant, Jésus donnera un aperçu de cette gloire qui viendra.
Pour conclure ce chapitre nous pouvons nous poser ces questions "Est ce que Jésus est réellement le Maître de ma vie ", "Quel est le but principal de notre vie ?", "A quoi ou à qui donnons-nous une valeur égale ou supérieure à Christ ?" "y a t-il encore une partie de notre coeur que nous Lui refusons ?"
15 Jésus, la tradition des Juifs et la foi des païens > Qui dites vous que je suis ? > 17 La transfiguration