16-17 Naissance d'Ismaël et signe de la circoncision
1 Saraï, femme d'Abram, ne lui avait point donné d'enfants. Elle avait une servante Égyptienne, nommée Agar.
2 Et Saraï dit à Abram: Voici, l'Éternel m'a rendue stérile; viens, je te prie, vers ma servante; peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï
3 Alors Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à Abram, son mari, après qu'Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan.
4 Il alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, elle regarda sa maîtresse avec mépris.
5 Et Saraï dit à Abram: L'outrage qui m'est fait retombe sur toi. J'ai mis ma servante dans ton sein; et, quand elle a vu qu'elle était enceinte, elle m'a regardée avec mépris. Que l'Éternel soit juge entre moi et toi!
6 Abram répondit à Saraï: Voici, ta servante est en ton pouvoir, agis à son égard comme tu le trouveras bon. Alors Saraï la maltraita; et Agar s'enfuit loin d'elle.
Nous avons vu dans les chapitres 15 et 16 la foi d'Abram en action et la promesse très explicite de Dieu que sa descendance posséderait le pays et que cette descendance ne serait pas celle d'un de ses serviteurs mais la sienne. Devant cette promesse et voyant le temps passer, Saraï ne se voyant toujours pas enceinte commence à se poser des questions et se met à penser que puisque ce ne sera pas par le serviteur d'Abram, cela pourrait se faire pas sa servante Agar qu'elle a acquise en .... Egypte. Ainsi l'erreur d'Abram d'aller en Égypte continue continue d'entraîner d'autres erreurs avec elle. Si Abram était resté dans ses tentes parmi les chênes de Mamré, il ne serait pas allé en Égypte et n'aurait pas acquis des richesses qui l'ont conduit à se séparer de Lot, et il n'aurait pas acquis des serviteurs en Égypte qui vont causer tant de problèmes à Abram et à sa descendance après lui. Car aujourd'hui encore, on peut voir les conséquences néfastes de ce qu'Abram et Saraï ont fait sans Dieu. Le croyant qui désobéit sciemment à Dieu peut s'attendre à ce que sa désobéissance en entraîne d'autres. Et lorsque l'on commence à commettre un certain péché, il est plus facile ensuite de pécher de nouveau de la même manière. Un péché a tendance à se répéter et à en entraîner un autre.
Saraï ressent probablement de la frustration de voir la promesse tarder à se réaliser. Elle commence alors à regarder à ces circonstances plutôt qu'à mettre sa confiance en Dieu. Et lorsque l'on baisse les yeux sur soi-même, on se met à penser aux moyens que nous avons à disposition pour faciliter les promesses de Dieu. L'ennemi soufflera par l'intermédiaire d'autres personnes que l'on ne peut pas rester là à attendre et ne rien faire, il faut passer à l'action. De nombreux jeunes sont ainsi conseillés pour trouver eux-même un époux ou une épouse. C'est comme si Dieu faisait une promesse mais laissait à l'homme trouver le moyen de la réaliser. Cette pensée "aide toi et le ciel t'aidera" est en fait le plus mauvais conseil que l'on puisse faire un à frère ou une sœur dans la foi. Il vaudrait mieux que la personne qui donne ce conseil propose à la première de prier avec elle si elle se soucie vraiment de son problème et de l'encourager à crier à Dieu et s'attendre à Lui. Dans le cas de Saraï, personne, sinon l'ennemi, ne lui a suggéré cette option. La solitude est mauvaise conseillère. En s'impatientant, elle va conduire son mari à pécher lui aussi en l'approchant avec ce problème et en accusant Dieu de la rendre stérile afin qu'elle ne puisse procréer. Saraï commence par présumer des intentions réelles de Dieu et de Sa volonté et finit par douter de Lui. Et souvent dans ce cas là, on passe à l'action sans concerter Dieu. Penser que l'on peut "aider Dieu" n'est que pure folie; Dieu n'a pas besoin de notre aide, c'est nous qui avons constamment besoin de la sienne.
Il y a aussi le fait que certaines choses sont acceptables aux yeux de notre société d'aujourd'hui mais qui ne ne le sont pas forcément aux yeux de Dieu. Du temps d'Abram, une femme qui ne pouvait avoir d'enfants pouvait proposer à son mari de coucher avec sa servante et de reconnaître l'enfant qui naîtrait de sa servante comme son héritier légal. La polygamie était aussi acceptable dans la société de l'époque d'Abram mais aux yeux de Dieu, l'homme doit avoir une seule épouse qu'il garde toute leur vie. Et Abram écouta la voix de Saraï sans prendre le temps de consulter Dieu. Cette petite phrase est d'une importance capitale car l'homme doit en premier lieu écouter Dieu, Abram écouta à la place ce que Saraï lui propose. Il peut arriver que nous recevions certains conseils de personnes qui nous sont proches ou de personnes que nous estimons. Les conseils que nous recevons doivent d'abord être testés à la lumière de la Bible et nous devrions aussi les soumettre à Dieu dans la prière.
Pour ne pas avoir fait cela, Abram se met dans une situation bien difficile. Sara donne sa servante à Abram et elle devint enceinte. Aussitôt qu'Agar se vit enceinte, elle se mit à regarder de haut sa maîtresse et le texte dit même qu'elle regardait Saraï avec mépris. Le péché conduit toujours la personne qui s'y livre au déshonneur, c'est ce qui arrive maintenant à Saraï. Si elle avait attendu l'heure de Dieu, elle se serait retrouvée enceinte et sa foi aurait été honorée.
En se voyant méprisée par sa servante Agar, Sarraï se retourne vers Abram à qui elle reproche de l'avoir écouté. Et là nous apprenons une autre grande leçon. L'homme étant le chef spirituel de sa maison a la responsabilité de faire que sa maison obéisse à Dieu et c'est à lui qu'appartient le devoir de conduire le culte familial. Abram aurait du rejeter le conseil de Saraï et Saraï a raison maintenant de lui reprocher cette erreur. C'est alors qu'Abram s'enlise et commet erreur après erreur. Au lieu de reconnaître ses erreurs, de les assumer et de se remettre en scelle, il pense que cette affaire regarde Saraï et Agar et il renvoie Saraï vers elle. C'est ici une marque de faiblesse de caractère de la part d'Abram, cherchant à se déresponsabiliser, il prend cette affaire un peu à la légère. Mais on ne peut laisser le péché comme cela, il doit être confessé, le pécheur doit s'en repentir et le rejeter. Ignorer le péché ne peut que laisser les choses empirer. L'homme cherche souvent une issue facile quand les choses deviennent difficile. Ainsi, il trouve plus facile de renvoyer les deux parties qui ont des problèmes plutôt que de prendre la responsabilité de sa famille et de chercher une issue juste. Quand il est lui-même concerné, l'homme a tendance à choisir la solution de facilité et de fuir, c'est alors qu'il recherchera un nouveau travail, une nouvelle épouse, un nouveau voisinage...
Saraï va alors se retourner vers Agar et la traiter durement, une manière pour elle de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et Saraï frappera aussi fort que possible, si bien qu'Agar doive fuir loin d'elle. Pour Agar comme pour de nombreuses personnes, elle découvre que la personne même qui l'a encouragé à participer à un acte immoral, la lâchera au lieu de se tenir à ses côtés et de la soutenir. C'est ainsi que de nombreuses jeunes femmes se laissent convaincre à une relation sexuelle et finissent pas se trouver seules et abandonnées lorsqu'elles deviennent enceinte. Dans le péché, le pécheur ne peut s'attendre à avoir quelqu'un qui reste à ses côtés, il doit au contraire, s'attendre à voir ceux qui nous l'y ont incité à se rétracter et le laisser seul face aux conséquences.
Saraï ressent probablement de la frustration de voir la promesse tarder à se réaliser. Elle commence alors à regarder à ces circonstances plutôt qu'à mettre sa confiance en Dieu. Et lorsque l'on baisse les yeux sur soi-même, on se met à penser aux moyens que nous avons à disposition pour faciliter les promesses de Dieu. L'ennemi soufflera par l'intermédiaire d'autres personnes que l'on ne peut pas rester là à attendre et ne rien faire, il faut passer à l'action. De nombreux jeunes sont ainsi conseillés pour trouver eux-même un époux ou une épouse. C'est comme si Dieu faisait une promesse mais laissait à l'homme trouver le moyen de la réaliser. Cette pensée "aide toi et le ciel t'aidera" est en fait le plus mauvais conseil que l'on puisse faire un à frère ou une sœur dans la foi. Il vaudrait mieux que la personne qui donne ce conseil propose à la première de prier avec elle si elle se soucie vraiment de son problème et de l'encourager à crier à Dieu et s'attendre à Lui. Dans le cas de Saraï, personne, sinon l'ennemi, ne lui a suggéré cette option. La solitude est mauvaise conseillère. En s'impatientant, elle va conduire son mari à pécher lui aussi en l'approchant avec ce problème et en accusant Dieu de la rendre stérile afin qu'elle ne puisse procréer. Saraï commence par présumer des intentions réelles de Dieu et de Sa volonté et finit par douter de Lui. Et souvent dans ce cas là, on passe à l'action sans concerter Dieu. Penser que l'on peut "aider Dieu" n'est que pure folie; Dieu n'a pas besoin de notre aide, c'est nous qui avons constamment besoin de la sienne.
Il y a aussi le fait que certaines choses sont acceptables aux yeux de notre société d'aujourd'hui mais qui ne ne le sont pas forcément aux yeux de Dieu. Du temps d'Abram, une femme qui ne pouvait avoir d'enfants pouvait proposer à son mari de coucher avec sa servante et de reconnaître l'enfant qui naîtrait de sa servante comme son héritier légal. La polygamie était aussi acceptable dans la société de l'époque d'Abram mais aux yeux de Dieu, l'homme doit avoir une seule épouse qu'il garde toute leur vie. Et Abram écouta la voix de Saraï sans prendre le temps de consulter Dieu. Cette petite phrase est d'une importance capitale car l'homme doit en premier lieu écouter Dieu, Abram écouta à la place ce que Saraï lui propose. Il peut arriver que nous recevions certains conseils de personnes qui nous sont proches ou de personnes que nous estimons. Les conseils que nous recevons doivent d'abord être testés à la lumière de la Bible et nous devrions aussi les soumettre à Dieu dans la prière.
Pour ne pas avoir fait cela, Abram se met dans une situation bien difficile. Sara donne sa servante à Abram et elle devint enceinte. Aussitôt qu'Agar se vit enceinte, elle se mit à regarder de haut sa maîtresse et le texte dit même qu'elle regardait Saraï avec mépris. Le péché conduit toujours la personne qui s'y livre au déshonneur, c'est ce qui arrive maintenant à Saraï. Si elle avait attendu l'heure de Dieu, elle se serait retrouvée enceinte et sa foi aurait été honorée.
En se voyant méprisée par sa servante Agar, Sarraï se retourne vers Abram à qui elle reproche de l'avoir écouté. Et là nous apprenons une autre grande leçon. L'homme étant le chef spirituel de sa maison a la responsabilité de faire que sa maison obéisse à Dieu et c'est à lui qu'appartient le devoir de conduire le culte familial. Abram aurait du rejeter le conseil de Saraï et Saraï a raison maintenant de lui reprocher cette erreur. C'est alors qu'Abram s'enlise et commet erreur après erreur. Au lieu de reconnaître ses erreurs, de les assumer et de se remettre en scelle, il pense que cette affaire regarde Saraï et Agar et il renvoie Saraï vers elle. C'est ici une marque de faiblesse de caractère de la part d'Abram, cherchant à se déresponsabiliser, il prend cette affaire un peu à la légère. Mais on ne peut laisser le péché comme cela, il doit être confessé, le pécheur doit s'en repentir et le rejeter. Ignorer le péché ne peut que laisser les choses empirer. L'homme cherche souvent une issue facile quand les choses deviennent difficile. Ainsi, il trouve plus facile de renvoyer les deux parties qui ont des problèmes plutôt que de prendre la responsabilité de sa famille et de chercher une issue juste. Quand il est lui-même concerné, l'homme a tendance à choisir la solution de facilité et de fuir, c'est alors qu'il recherchera un nouveau travail, une nouvelle épouse, un nouveau voisinage...
Saraï va alors se retourner vers Agar et la traiter durement, une manière pour elle de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et Saraï frappera aussi fort que possible, si bien qu'Agar doive fuir loin d'elle. Pour Agar comme pour de nombreuses personnes, elle découvre que la personne même qui l'a encouragé à participer à un acte immoral, la lâchera au lieu de se tenir à ses côtés et de la soutenir. C'est ainsi que de nombreuses jeunes femmes se laissent convaincre à une relation sexuelle et finissent pas se trouver seules et abandonnées lorsqu'elles deviennent enceinte. Dans le péché, le pécheur ne peut s'attendre à avoir quelqu'un qui reste à ses côtés, il doit au contraire, s'attendre à voir ceux qui nous l'y ont incité à se rétracter et le laisser seul face aux conséquences.
7 L'ange de l'Éternel la trouva près d'une source d'eau dans le désert, près de la source qui est sur le chemin de Schur.
8 Il dit: Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu, et où vas-tu? Elle répondit: Je fuis loin de Saraï, ma maîtresse.
9 L'ange de l'Éternel lui dit: Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main.
10 L'ange de l'Éternel lui dit: Je multiplierai ta postérité, et elle sera si nombreuse qu'on ne pourra la compter.
11 L'ange de l'Éternel lui dit: Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, à qui tu donneras le nom d'Ismaël; car l'Éternel t'a entendue dans ton affliction.
12 Il sera comme un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui; et il habitera en face de tous ses frères.
13 Elle appela Atta El roï le nom de l'Éternel qui lui avait parlé; car elle dit: Ai-je rien vu ici, après qu'il m'a vue?
14 C'est pourquoi l'on a appelé ce puits le puits de Lachaï roï; il est entre Kadès et Bared.
15 Agar enfanta un fils à Abram; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta.
16 Abram était âgé de quatre-vingt-six ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël à Abram.
Heureusement pour Agar, Dieu vient la rencontrer dans le désert près d'une source d'eau. En Exode 15:22-27 les israëlites après avoir fui l’Égypte et avoir traversé la mer Rouge, trouveront des eaux amères dans le désert de Schur. On peut penser qu'Agar devait être aussi amère à ce moment là, se trouvant seule avec un enfant, maltraité, abusée, traitée de manière injuste et maintenant en fuite dans un désert.
Dieu va confronter Agar et lui "mettre le nez devant son péché". Il l'appelle par son nom et non pas "servante d'Agar" comme le fait Abram ou comme le fait Saraï en l'appelant "ma servante". Car Dieu la rencontre en tant que personne et non comme une possession d'Abram et Saraï. Et cela devrait nous réconforter que lorsque le monde nous traite comme Abram et Saraï traitent Agar, Dieu nous voit et connaît nos besoins réels et s'intéresse vraiment à nous.
En s'adressant à Agar Dieu lui demande : 1 D'où elle vient et 2 où elle va. La première question est pour l'aider à confesser la raison de sa fuite, la deuxième pour lui montrer qu'en fuyant loin de sa maîtresse, elle n'a aucun espoir auquel elle puisse se raccrocher. Ces deux questions incitent à la repentance qui est un demi-tour que le pécheur doit faire et qui implique la confession de son péché, l'abandon de ce péché, la reconnaissance et l'acceptation que le retour et la soumission à Dieu sont nécessaires. Cela demande de l'humilité et de prendre la place de serviteur de Dieu. Cela peut être difficile, voire douloureux à faire mais c'est plus que nécessaire, c'est vital.
Le conseil que Dieu donne à Agar ne serait pas plus facilement accepté de nos jours, il est impopulaire. Dans une société où l'on martèle dans les films à divertissement que l'homme doit suivre ses rêves, chercher à faire quelque chose de grand pour marquer le temps de son nom et "que l'homme fait des erreurs et doit les faire et ne jamais rien regretter" , cela revient à dire que l'homme pécheur doit pécher, reconnaître et accepter son état car "c'est humain" et ne jamais s'en repentir. C'est fortifier le péché et laisser l'homme suivre son chemin et se perdre.
Heureusement pour nous, Dieu ne se plaît pas à voir l'homme se détourner de Lui et se perdre. Il ne changera pas nos circonstances mais nous aidera à changer notre attitude envers notre situation. Et comme Agar se prépare à suivre le conseil de Dieu, Dieu à son tour l'encourage et lui fait aussi une promesse. Elle aura une grande descendance et dans une société où le fait d'avoir des enfants était considéré comme être béni, Agar reçoit cela comme une grâce de Dieu à son égard. Elle doit nommer l'enfant qu'elle porte Ismaël dont le nom signifie "Dieu entend". Ismaël et sa descendance seront une source de problèmes pour le monde et connaîtront l'affliction mais affligeront aussi au monde beaucoup d'afflictions eux-mêmes. Ismaël deviendra le père des Arabes et ses descendants causent toujours autant de souffrances tant pour Israël qu'au monde. Le péché n'a jamais produit de bon hommes, il a plutôt contribué à faire des hommes pires. Il s'agit là au verset 12 plus d'une prophétie que d'une bénédiction.
De par cette rencontre, Agar apprend que Dieu non seulement la connaît mais la voit aussi, de même qu'Il voit aussi son péché. Dieu ne l'a pas condamné mais lui a plutôt montré de la bonté et manifesté de l'attention. C'est ainsi que tout pécheur devrait connaître Dieu (1 Pierre 5:6-7; Jean 3:16). Dieu aime le pécheur et ne veut pas sa perte mais sa repentance.
Agar suit le conseil de Dieu et retourne vers sa maîtresse se soumettant à eux. L'enfant que porte Agar deviendra un fils d'Abram mais ne sera jamais considéré comme le fils de Saraï. En agissant comme Dieu lui avait conseillé, Agar non seulement accomplit la volonté de Dieu mais elle permet ensuite à Abram de se soumettre de nouveau à la volonté de Dieu. Abram avait à ce moment là 86 ans, cela signifie qu'il reste encore 14 années à attendre à Abram et Saraï pour voir l'accomplissement de la promesse d'un fils que Dieu leur avait faite. Depuis la promesse d'une descendance (Genèse 12:1-4) quand Abram avait 75 ans, ils ont déjà attendu 11 ans et ils devront attendre encore 14 années supplémentaires. Ces 14 années seront aussi le temps qu'Agar devra patienter dans la soumission à Abram et sa maîtresse. L'attente de la promesse de Dieu nous paraîtra certainement longue, mais il vaut le coup de l'attendre.
Dieu va confronter Agar et lui "mettre le nez devant son péché". Il l'appelle par son nom et non pas "servante d'Agar" comme le fait Abram ou comme le fait Saraï en l'appelant "ma servante". Car Dieu la rencontre en tant que personne et non comme une possession d'Abram et Saraï. Et cela devrait nous réconforter que lorsque le monde nous traite comme Abram et Saraï traitent Agar, Dieu nous voit et connaît nos besoins réels et s'intéresse vraiment à nous.
En s'adressant à Agar Dieu lui demande : 1 D'où elle vient et 2 où elle va. La première question est pour l'aider à confesser la raison de sa fuite, la deuxième pour lui montrer qu'en fuyant loin de sa maîtresse, elle n'a aucun espoir auquel elle puisse se raccrocher. Ces deux questions incitent à la repentance qui est un demi-tour que le pécheur doit faire et qui implique la confession de son péché, l'abandon de ce péché, la reconnaissance et l'acceptation que le retour et la soumission à Dieu sont nécessaires. Cela demande de l'humilité et de prendre la place de serviteur de Dieu. Cela peut être difficile, voire douloureux à faire mais c'est plus que nécessaire, c'est vital.
Le conseil que Dieu donne à Agar ne serait pas plus facilement accepté de nos jours, il est impopulaire. Dans une société où l'on martèle dans les films à divertissement que l'homme doit suivre ses rêves, chercher à faire quelque chose de grand pour marquer le temps de son nom et "que l'homme fait des erreurs et doit les faire et ne jamais rien regretter" , cela revient à dire que l'homme pécheur doit pécher, reconnaître et accepter son état car "c'est humain" et ne jamais s'en repentir. C'est fortifier le péché et laisser l'homme suivre son chemin et se perdre.
Heureusement pour nous, Dieu ne se plaît pas à voir l'homme se détourner de Lui et se perdre. Il ne changera pas nos circonstances mais nous aidera à changer notre attitude envers notre situation. Et comme Agar se prépare à suivre le conseil de Dieu, Dieu à son tour l'encourage et lui fait aussi une promesse. Elle aura une grande descendance et dans une société où le fait d'avoir des enfants était considéré comme être béni, Agar reçoit cela comme une grâce de Dieu à son égard. Elle doit nommer l'enfant qu'elle porte Ismaël dont le nom signifie "Dieu entend". Ismaël et sa descendance seront une source de problèmes pour le monde et connaîtront l'affliction mais affligeront aussi au monde beaucoup d'afflictions eux-mêmes. Ismaël deviendra le père des Arabes et ses descendants causent toujours autant de souffrances tant pour Israël qu'au monde. Le péché n'a jamais produit de bon hommes, il a plutôt contribué à faire des hommes pires. Il s'agit là au verset 12 plus d'une prophétie que d'une bénédiction.
De par cette rencontre, Agar apprend que Dieu non seulement la connaît mais la voit aussi, de même qu'Il voit aussi son péché. Dieu ne l'a pas condamné mais lui a plutôt montré de la bonté et manifesté de l'attention. C'est ainsi que tout pécheur devrait connaître Dieu (1 Pierre 5:6-7; Jean 3:16). Dieu aime le pécheur et ne veut pas sa perte mais sa repentance.
Agar suit le conseil de Dieu et retourne vers sa maîtresse se soumettant à eux. L'enfant que porte Agar deviendra un fils d'Abram mais ne sera jamais considéré comme le fils de Saraï. En agissant comme Dieu lui avait conseillé, Agar non seulement accomplit la volonté de Dieu mais elle permet ensuite à Abram de se soumettre de nouveau à la volonté de Dieu. Abram avait à ce moment là 86 ans, cela signifie qu'il reste encore 14 années à attendre à Abram et Saraï pour voir l'accomplissement de la promesse d'un fils que Dieu leur avait faite. Depuis la promesse d'une descendance (Genèse 12:1-4) quand Abram avait 75 ans, ils ont déjà attendu 11 ans et ils devront attendre encore 14 années supplémentaires. Ces 14 années seront aussi le temps qu'Agar devra patienter dans la soumission à Abram et sa maîtresse. L'attente de la promesse de Dieu nous paraîtra certainement longue, mais il vaut le coup de l'attendre.
17:1 Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l'Éternel apparut à Abram, et lui dit: Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre.
2 J'établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l'infini.
3 Abram tomba sur sa face; et Dieu lui parla, en disant:
4 Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations.
5 On ne t'appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations.
6 Je te rendrai fécond à l'infini, je ferai de toi des nations; et des rois sortiront de toi.
7 J'établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations: ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi.
8 Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu.
Ce chapitre 17 a un lien direct avec l'alliance que Dieu établit au chapitre 15 avec Abram. En ce temps là on disait "couper une alliance" et l'on coupait des animaux en 2 et les deux parties étaient tenues de marcher au milieu des animaux pour les engager à respecter leur part de l'alliance. Nous avons vu qu'au chapitre 15 Dieu seul marche au milieu des animaux car son alliance avec Abram repose sur Lui seul. Ce chapitre 17 nous introduit sur la circoncision qui n'est pas le rôle de l'homme dans l'alliance mais plutôt la marque que Dieu impose à l'homme qui bénéficie de cette alliance.
Il s'est passé 13 ans depuis le temps où Abram à engendré Ismaël croyant de son devoir de passer à l'action pour que la promesse de Dieu d'une postérité puisse s'accomplir. Est ce à dire que Dieu n'a pas parlé à Abram durant 13 ans ? peut-être, mais on ne peut pas vraiment l'affirmer car il se peut que Dieu ai choisi de ne pas tout enregistrer dans la Bible de ses rencontres avec Abram.
Dieu se révèle à Abram comme le Dieu Tout-Puissant (El Shaddaï), un titre qu'Abram et qui devait lui rappeler que Dieu peut tout, Il est capable et peut aider un homme âgé qui ne peut plus naturellement se reproduire à pouvoir de nouveau procréer. Dieu aime rencontrer l'homme quand celui-ci ne peut plus rien faire, pour accomplir précisément ce qu'Il reste à a faire.
Dieu demande à Abram de "marcher devant Sa face". Cela signifie qu'Abram doit marcher à la vue de Dieu, et donc pleinement conscient que Dieu voit tout ce qu'il fait.
Dieu demande aussi à Abram "d'être intègre" ou parfait dans le sens du mot hébreu. L'Idée est de marcher selon les principes et les critères de Dieu qui sont bien plus élevés que ceux des hommes. L'homme ne doit pas se contenter de ce qu'il fait mais doit chercher à mieux faire. L'homme fera des erreurs mais cela ne doit pas l'empêcher de chercher à faire ce qui est bien aux yeux de Dieu, et cela est bien meilleur à nos yeux. En cas d'erreur, l'homme peut les reconnaître, s'en repentir et les abandonner et reprendre sa marche avec les critères de Dieu en vue. Ses erreurs ne doivent pas l'inciter à abaisser les critères par lequel il vit.
Dieu accompagne ses exigences de promesses. Ces promesses n'ont pas changé, elle sont les mêmes depuis le début car Dieu ne change pas. Dieu promet de bénir Abram en lui donnant une descendance nombreuse qui deviendra plusieurs nations. En faisant cela, Dieu montre que ses promesses ne dépendent pas de l'obéissance de l'homme et les erreurs qu'il peut commettre. Un croyant qui désobéit et manque d'accomplir la volonté de Dieu ne perd pas les promesses de Dieu. Dieu attend de l'homme qu'il agisse avec foi et c'est tout ce qu'Il demande de lui. Dieu en revanche s'oblige Lui-même à accomplir ce qu'Il promet sans tenir compte de l'attitude de l'homme. Ses promesses sont inconditionnelles. Il en est de même de notre relation avec Dieu. Dieu agit comme la relation qu'un père a avec son enfant. Dans notre société, un père s'oblige à pourvoir à ses enfants nourriture, habillement, un toit, de l'amour et de la discipline. Si l'enfant se montre rebelle et désobéissant, cela n'enlève en rien les responsabilité du père qui doit continuer à pourvoir avec peut-être un peu plus de discipline. Un père devrait toujours aimer son enfant même quand celui-ci arrive au point de haïr son père. Ainsi en est il de Dieu qui est toujours fidèle à Sa parole malgré nos manquements et de nos caprices.
Le texte nous dit qu'Abram tomba sur sa face à ce moment-là et cela montre la grande humilité d'Abram et sa révérence envers Dieu. Aussi lorsque Dieu lui parle, Abram Lui donne son entière attention montrant également la priorité que Dieu exerce dans sa vie. Une dernière remarque que l'on pourrait faire est que Dieu parle et Abram écoute, ce sont là deux actions que nous devrions aussi observer dans notre relation avec Dieu. Nous devons apprendre lors de notre culte personnel à ne pas prendre la parole tout le temps que nous voulons consacrer à Dieu. Si Dieu nous parle par sa parole, Il peut et Il veut aussi nous parler durant le temps que nous prions. Quelques minutes de silence devant Dieu après avoir lu Sa parole et avant de la prendre pour prier montreront à Dieu que nous sommes prêts à écouter ce qu'Il a à nous dire. Ce temps d'écoute témoignera aussi du respect et de l'honneur qu'Il nous inspire. Ne pas tenir compte du fait que Dieu peut vouloir nous parler pendant le temps que nous prenons pour être pleinement à son écoute peut démontrer de notre incrédulité et de notre ignorance spirituelle. Dieu honore ceux qui l'honorent.
Dieu change le nom d'Abram (père élevé en hébreu) en celui d'Abraham (père d'une multitude) . Ce changement de nom repose sur la promesse de Dieu de lui donné une grande postérité. On peut imaginer l'incrédulité que cela a du provoquer quand Abram fit part de son changement de nom aux personnes avec qui il entrait en contact alors qu'il n'avait jusque là qu'un fils et qu'il atteignait lui-même ainsi que sa femme, l'âge de cent ans. Nul doute qu'il a du entendre beaucoup de moqueries, de blagues et se sentir ridiculisé durant tout le temps où il ne pouvait qu'attendre que Dieu accomplisse enfin Sa promesse.
Dieu annonce à Abraham (nous utiliserons ce nom dorénavant) 6 choses qu'Il va faire et qui sont toutes liées à Sa promesse d'une descendance.
Dieu promet de rendre Abraham fertile en lui et de lui donner une descendance nombreuse avec des nations et des rois à la clé. Cette promesse encore une fois repose entièrement sur Dieu qui lorsqu'Il promet une chose, cette chose peut être considérée comme acquise.
Dieu répète les termes de son alliance avec Abraham en insistant sur le fait que cette alliance repose entièrement sur la fidélité de Dieu.
Cette alliance n'est pas uniquement temporelle ou temporaire mais est éternelle et ne concerne pas Abraham seulement mais sa descendance après lui.
La promesse de Dieu est aussi d'accorder un territoire à Abraham et sa descendance. Aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui s'opposent au fait que Dieu ai promis le territoire d'Israël au peuple hébreu seul. Les palestiniens en particulier et les arabes en général s'opposent à la volonté de Dieu en voulant obliger Israël à les tolérer sur leur territoire à défaut de voir tout simplement Israël disparaître pour s'accaparer le territoire et de voir les arabes prendre leur place.
La promesse de Dieu est de bénir non seulement Abraham mais sa descendance après lui. Et cela comprend Jésus-Christ qui est la plus grande bénédiction que Dieu nous ai donné. La bénédiction de Dieu est surtout spirituelle et non matérielle.
Avant de poursuivre, il serait bon de rappeler qu'Abraham à ce moment-là pensait encore que ces promesses seraient aussi pour son fils Ismaël, il n'a pas encore saisi que Dieu ne peut accepter le fruit du péché et que cette alliance sera pour le fils qui lui naîtrait de Saraï.
Il s'est passé 13 ans depuis le temps où Abram à engendré Ismaël croyant de son devoir de passer à l'action pour que la promesse de Dieu d'une postérité puisse s'accomplir. Est ce à dire que Dieu n'a pas parlé à Abram durant 13 ans ? peut-être, mais on ne peut pas vraiment l'affirmer car il se peut que Dieu ai choisi de ne pas tout enregistrer dans la Bible de ses rencontres avec Abram.
Dieu se révèle à Abram comme le Dieu Tout-Puissant (El Shaddaï), un titre qu'Abram et qui devait lui rappeler que Dieu peut tout, Il est capable et peut aider un homme âgé qui ne peut plus naturellement se reproduire à pouvoir de nouveau procréer. Dieu aime rencontrer l'homme quand celui-ci ne peut plus rien faire, pour accomplir précisément ce qu'Il reste à a faire.
Dieu demande à Abram de "marcher devant Sa face". Cela signifie qu'Abram doit marcher à la vue de Dieu, et donc pleinement conscient que Dieu voit tout ce qu'il fait.
Dieu demande aussi à Abram "d'être intègre" ou parfait dans le sens du mot hébreu. L'Idée est de marcher selon les principes et les critères de Dieu qui sont bien plus élevés que ceux des hommes. L'homme ne doit pas se contenter de ce qu'il fait mais doit chercher à mieux faire. L'homme fera des erreurs mais cela ne doit pas l'empêcher de chercher à faire ce qui est bien aux yeux de Dieu, et cela est bien meilleur à nos yeux. En cas d'erreur, l'homme peut les reconnaître, s'en repentir et les abandonner et reprendre sa marche avec les critères de Dieu en vue. Ses erreurs ne doivent pas l'inciter à abaisser les critères par lequel il vit.
Dieu accompagne ses exigences de promesses. Ces promesses n'ont pas changé, elle sont les mêmes depuis le début car Dieu ne change pas. Dieu promet de bénir Abram en lui donnant une descendance nombreuse qui deviendra plusieurs nations. En faisant cela, Dieu montre que ses promesses ne dépendent pas de l'obéissance de l'homme et les erreurs qu'il peut commettre. Un croyant qui désobéit et manque d'accomplir la volonté de Dieu ne perd pas les promesses de Dieu. Dieu attend de l'homme qu'il agisse avec foi et c'est tout ce qu'Il demande de lui. Dieu en revanche s'oblige Lui-même à accomplir ce qu'Il promet sans tenir compte de l'attitude de l'homme. Ses promesses sont inconditionnelles. Il en est de même de notre relation avec Dieu. Dieu agit comme la relation qu'un père a avec son enfant. Dans notre société, un père s'oblige à pourvoir à ses enfants nourriture, habillement, un toit, de l'amour et de la discipline. Si l'enfant se montre rebelle et désobéissant, cela n'enlève en rien les responsabilité du père qui doit continuer à pourvoir avec peut-être un peu plus de discipline. Un père devrait toujours aimer son enfant même quand celui-ci arrive au point de haïr son père. Ainsi en est il de Dieu qui est toujours fidèle à Sa parole malgré nos manquements et de nos caprices.
Le texte nous dit qu'Abram tomba sur sa face à ce moment-là et cela montre la grande humilité d'Abram et sa révérence envers Dieu. Aussi lorsque Dieu lui parle, Abram Lui donne son entière attention montrant également la priorité que Dieu exerce dans sa vie. Une dernière remarque que l'on pourrait faire est que Dieu parle et Abram écoute, ce sont là deux actions que nous devrions aussi observer dans notre relation avec Dieu. Nous devons apprendre lors de notre culte personnel à ne pas prendre la parole tout le temps que nous voulons consacrer à Dieu. Si Dieu nous parle par sa parole, Il peut et Il veut aussi nous parler durant le temps que nous prions. Quelques minutes de silence devant Dieu après avoir lu Sa parole et avant de la prendre pour prier montreront à Dieu que nous sommes prêts à écouter ce qu'Il a à nous dire. Ce temps d'écoute témoignera aussi du respect et de l'honneur qu'Il nous inspire. Ne pas tenir compte du fait que Dieu peut vouloir nous parler pendant le temps que nous prenons pour être pleinement à son écoute peut démontrer de notre incrédulité et de notre ignorance spirituelle. Dieu honore ceux qui l'honorent.
Dieu change le nom d'Abram (père élevé en hébreu) en celui d'Abraham (père d'une multitude) . Ce changement de nom repose sur la promesse de Dieu de lui donné une grande postérité. On peut imaginer l'incrédulité que cela a du provoquer quand Abram fit part de son changement de nom aux personnes avec qui il entrait en contact alors qu'il n'avait jusque là qu'un fils et qu'il atteignait lui-même ainsi que sa femme, l'âge de cent ans. Nul doute qu'il a du entendre beaucoup de moqueries, de blagues et se sentir ridiculisé durant tout le temps où il ne pouvait qu'attendre que Dieu accomplisse enfin Sa promesse.
Dieu annonce à Abraham (nous utiliserons ce nom dorénavant) 6 choses qu'Il va faire et qui sont toutes liées à Sa promesse d'une descendance.
Dieu promet de rendre Abraham fertile en lui et de lui donner une descendance nombreuse avec des nations et des rois à la clé. Cette promesse encore une fois repose entièrement sur Dieu qui lorsqu'Il promet une chose, cette chose peut être considérée comme acquise.
Dieu répète les termes de son alliance avec Abraham en insistant sur le fait que cette alliance repose entièrement sur la fidélité de Dieu.
Cette alliance n'est pas uniquement temporelle ou temporaire mais est éternelle et ne concerne pas Abraham seulement mais sa descendance après lui.
La promesse de Dieu est aussi d'accorder un territoire à Abraham et sa descendance. Aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui s'opposent au fait que Dieu ai promis le territoire d'Israël au peuple hébreu seul. Les palestiniens en particulier et les arabes en général s'opposent à la volonté de Dieu en voulant obliger Israël à les tolérer sur leur territoire à défaut de voir tout simplement Israël disparaître pour s'accaparer le territoire et de voir les arabes prendre leur place.
La promesse de Dieu est de bénir non seulement Abraham mais sa descendance après lui. Et cela comprend Jésus-Christ qui est la plus grande bénédiction que Dieu nous ai donné. La bénédiction de Dieu est surtout spirituelle et non matérielle.
Avant de poursuivre, il serait bon de rappeler qu'Abraham à ce moment-là pensait encore que ces promesses seraient aussi pour son fils Ismaël, il n'a pas encore saisi que Dieu ne peut accepter le fruit du péché et que cette alliance sera pour le fils qui lui naîtrait de Saraï.
9 Dieu dit à Abraham: Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations.
10 C'est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi: tout mâle parmi vous sera circoncis.
11 Vous vous circoncirez; et ce sera un signe d'alliance entre moi et vous.
12 A l'âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations, qu'il soit né dans la maison, ou qu'il soit acquis à prix d'argent de tout fils d'étranger, sans appartenir à ta race.
13 On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d'argent; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle.
14 Un mâle incirconcis, qui n'aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple: il aura violé mon alliance.
15 Dieu dit à Abraham: Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï; mais son nom sera Sara.
16 Je la bénirai, et je te donnerai d'elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d'elle.
17 Abraham tomba sur sa face; il rit, et dit en son cœur: Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle?
18 Et Abraham dit à Dieu: Oh! qu'Ismaël vive devant ta face!
19 Dieu dit: Certainement Sara, ta femme, t'enfantera un fils; et tu l'appelleras du nom d'Isaac. J'établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui.
20 A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation.
21 J'établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t'enfantera à cette époque-ci de l'année prochaine.
22 Lorsqu'il eut achevé de lui parler, Dieu s'éleva au-dessus d'Abraham.
23 Abraham prit Ismaël, son fils, tous ceux qui étaient nés dans sa maison et tous ceux qu'il avait acquis à prix d'argent, tous les mâles parmi les gens de la maison d'Abraham; et il les circoncit ce même jour, selon l'ordre que Dieu lui avait donné.
24 Abraham était âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, lorsqu'il fut circoncis.
25 Ismaël, son fils, était âgé de treize ans lorsqu'il fut circoncis.
26 Ce même jour, Abraham fut circoncis, ainsi qu'Ismaël, son fils.
27 Et tous les gens de sa maison, nés dans sa maison, ou acquis à prix d'argent des étrangers, furent circoncis avec lui.
Dieu donne maintenant un ordre à Abraham, celui de circoncire tout mâle dans sa famille ainsi que tout enfant mâle qui naîtrait sous ses tentes. Dieu ne laisse pas le choix d'obéir ou non à Abraham, celui-ci reçoit l'obligation de s'y conformer et de la pratiquer. De la même manière que lorsque Dieu nous commande une chose, nous devons Lui obéir.
La circoncision qui fut donnée à Abraham consiste à retirer un bout de chair (le prépuce) du pénis. Elle est toujours pratiquée par les Juifs à l'âge de 8 jours et chez les musulmans à l'âge de 13 ans (l'âge qu'avait Ismaël quand il fut circoncis). Elle fait toujours aujourd'hui débat, certains lui reconnaissent des vertus hygiéniques et une protection contre les maladies telles que le SIDA, les infections urinaires et certains cancers. Ses opposants la considèrent comme une mutilation imposée à une personne non consentante. Quoi qu'il en soit, s'il est possible que Dieu avait aussi en vue la protection de son peuple contre certains fléaux qui pouvaient être évités par la circoncision, celle-ci était plutôt symbolique et porteuse d'enseignements pour nous.
La circoncision peut être vue comme la marque de Dieu sur la personne qui lui appartient. La circoncision regroupe 4 idées :
Moïse écrivait déjà dans Deutéronome 30:6 cette vérité, que la circoncision était un signe insuffisant et que ce n'est pas uniquement le sexe de l'enfant qui devrait être circoncis mais plutôt le cœur. Le croyant né de nouveau ne s'appartient plus, Il appartient désormais à Dieu. Il ne cherche plus les plaisirs de ce monde, ne met plus sa confiance dans la chair mais désire vivre pour plaire à Dieu (Philippiens 3:3) . La circoncision donnée à Abraham devait être pratiquée sur tous mâle dés l'âge de huit ans pour signifier le besoin de tout homme d'être racheté de ses péchés par Dieu, et cela dés son plus jeune âge. Personne ne pouvait se déclarer de Dieu sur la base de ses mérites ou en pratiquant la religion sans obéir à l'ordre donné de la circoncision.
Notons que la circoncision ne sauve pas le croyant, s'y soustraire le privera des bénédictions que Dieu destine à son peuple certes, mais l'homme ne peut pas invoquer pratiquer la circoncision pour gagner son salut. L'alliance de Dieu comme nous l'avons vue engage Dieu seul. La circoncision est un acte d'obéissance à l'ordre divin, et Dieu voyait le refus de la pratiquer comme un rejet de son alliance.
La circoncision devait s'appliquer sut toute la descendance d'Abraham (descendance physique). On entrait sous la nouvelle alliance par sa naissance dans un foyer Juif ou en devenant l'esclave d'une famille Juive. Elle est un acte sanglant et douloureux et était pratiquée sur des nouveaux-nés mâles inconscients de ce qui se passait. Notons bien que ce n'était pas la circoncision qui faisait entrer les personnes dans l'alliance conclue par Dieu avec Abraham mais bien plutôt parce que ces personnes font partie de l'alliance de Dieu, elle devaient en porter le signe sur leurs. Ainsi la circoncision est la conséquence et non la cause de l'entrée de la personne dans l'alliance de Dieu.
Beaucoup de chrétiens sont confus quand à la circoncision et l'assimilent au baptême. Or s'il y a des similitudes et des différences entre les deux, ce sont deux signes liés à deux alliances différentes. Il faut donc prendre garde de ne pas les confondre et tirer de faux enseignements.
Parmi les similitudes, il faut noter que les deux sont basées sur la foi dans l'alliance avant que ne soit appliqué le signe de cette alliance.
La circoncision est appliquée au peuple physique de Dieu comme signe que ces personnes faisaient partie de l'alliance de Dieu. (Romains 4:2-3; Galates 3:1-7; Jacques 2:19-24). Ainsi Abraham crut Dieu d'abord et reçut le signe de la circoncision ensuite. Nul part, la circoncision n'est demandée dans le Nouveau Testament, elle est au contraire devenue caduque par l'introduction de la Nouvelle Alliance. (Actes 15; Galates 2:1-3; 5:1-11; 6:11-16; 1 Corinthiens 7:17–20; Colossiens 2:8-12; Philippiens 3:1-3)
Le signe qu'une personne est entrée dans la Nouvelle Alliance est le baptême. Seuls ceux qui croient que Jésus a tout accompli pour leur salut peuvent être baptisés. Le baptême est en fait le signe 'qu'un changement intérieur s'est produit, il est donné pour témoigner devant les anges, le monde et l’Église que la personne est sauvée pour avoir cru en Jésus. Le baptême est donc un signe qui exprime la nouvelle naissance et se fait en immergeant le croyant dans l'eau (représentant la mort à soi-même et à ses péchés), au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (pour montrer le sceau de Dieu sur le croyant), et en sortant le croyant de l'eau (résurrection pour une nouvelle vie en relation avec Dieu). A la différence de la circoncision que l'on appliquait sur le nouveau né, le baptême est pratiqué suite à la confession du croyant de sa nouvelle foi. (Jean 3:1-7, 14-18; Actes 16:31). La signification spirituelle de la circoncision est le jugement du péché dans la chair. Soit l'on se fait circoncire, en s'ôtant une portion de chair qui revient à reconnaître son état de pécheur et à se condamner soi-même, soit Dieu nous circoncit de son peuple en nous retirant de lui car Dieu ne peut coexister avec le pécheur qui se complaît dans son état.
Voici deux autres grandes différences entre les deux signes.
La circoncision était un acte sanglant et douloureux alors que le baptême est un signe non sanglant qui se base sur le sang déjà versé de Jésus sur la croix.
Les nouveaux nés étaient circoncis et n'avaient aucunement conscience de ce qui se passait alors que le croyant dans la Nouvelle Alliance se fait baptiser ayant pris conscience de ses péchés et que Jésus est mort pour lui. (Actes 8:35-39).
Le signe de la première alliance était appliqué sur les mâles uniquement, et celui de la nouvelle alliance sur quiconque peut témoigner de sa foi, homme ou femme.
Dieu explique à Abraham un peu plus spécifiquement les modalités de son Alliance. Abraham aura une descendance de sa femme Saraï qui par la même occasion voit son nom changer de Saraï pour celui de Sara qui signifie "princesse". Cela dût être un choc pour Abraham qui se voyant sans doute avec Sara devenus trop vieux pour avoir encore des enfants, devait se demander quel rôle allait jouer Ismaël dans les plans de Dieu. Et c'est à ce moment là que Dieu annonce que Sara sa vieille femme allait lui donnait un fils. Dieu associe la maternité à une bénédiction (psaume 127:3).
On peut parfois être comme Abraham à ce moment là, lent à comprendre et accepter ce que Dieu dit et nous montre. Abraham espère pour Ismaël qu'il héritera des promesses de Dieu, il ne peut envisager de devenir père et encore moins Sara devenir mère. Il ne peut envisager qu'Ismaël ne reçoive rien des promesses de Dieu et que Dieu ait d'autres plans. Il ne peut encore comprendre que Dieu ait attendu aussi longtemps pour accomplir sa promesses d'une progéniture qu'Abraham et Sara soit devenus très vieux afin qu'aux yeux de tout le monde, personne ne puisse penser et croire qu'Abraham et Sara était encore assez jeune pour pouvoir procréer. La naissance d'Isaac devait être miraculeuse et préfigurer celle encore plus miraculeuse de Jésus la véritable promesse. Aussi Abraham qui espère que Dieu va bénir Ismaël doit se rendre à l'évidence que son plan pour concevoir Ismaël n'entre pas dans les desseins de Dieu. Il peut nous arriver aussi de vouloir que Dieu bénisse notre Ismaël quand le plan de Dieu pour Isaac est bien meilleur, ainsi agissons-nous lorsque nous agissons en dehors du plan de Dieu et que nous prions ensuite pour que Dieu bénisse le fruit de notre erreur ou désobéissance. Avec Dieu, il n'y a pas de négociations et les œuvres de la chair doivent capituler devant Lui.
Dieu confirme à Abraham que c'est bien de Sara que lui naîtrait un fils. Ce n'est donc pas le fils d'Agar de qui viendrait l'enfant promis par Dieu, Dieu est précis et il n'associe pas les œuvres de la chair à ses promesses, c'est Lui qui choisit la manière selon laquelle la promesse doit se réaliser.
C'est donc de Sara que Dieu donnera un enfant à Abraham et Dieu lui donne même un nom, celui d'Isaac qui signifie "rire" car c'est ce qu'il fit au verset 17 ainsi que Sara qui rit d'incrédulité au chapitre suivant (18:12-15) avant de rire de joie (21:6). Au verset 19 Dieu insiste sur le fait que c'est ce fils qui naîtra de Sara qui sera l'héritier des promesses. Il annonce même maintenant que cet enfant lui naîtrait l'année suivante.
Dieu annonce même maintenant la part qui incombera à Ismaël qui est tout de même son enfant. Il sera le père d'un peuple nombreux. Tout comme Jacob, le petit-fils d'Abraham, Ismaël aura 12 fils qui seront comme 12 princes (25:12-16). D'Ismaël. Sa bénédiction sera essentiellement matérielle et il n'héritera d'aucune promesse spirituelle. Dieu ajoute même que son alliance se poursuivra avec Isaac et non pas Ismaël. La terre d'Israël, la promesse d'une descendance de laquelle naîtrait le Sauveur ou même encore le signe de la circoncision ne sont donc pas pour les descendants d'Ismaël et donc des arabes aujourd'hui.
Lorsque Dieu eut fini de parler, Abraham ne tarda point à exécuter ce que Dieu lui avait ordonné et se mit à circoncire Ismaël et tous les mâles dans sa maison. Il montre en agissant ainsi sa foi vivante, il ne remet pas à demain ce que Dieu lui a montré, et pouvait dire avec le psalmiste Psaume 119:60
L'obéissance d'Abraham est également totale. Il ne se contente pas de circoncire quelques mâles seulement mais bien tous les mâles de sa maison. Une obéissance partielle aurait été une désobéissance de toute manière.
Notons enfin que l'obéissance parfaite à la volonté de Dieu n'est pas chose facile. Pour ce qui concerne la circoncision, elle est douloureuse. (Les fils de Jacob avaient obligé les habitants de Sichem à se faire circoncire sachant que cela les affaibliraient et les mettraient à leur merci). (Genèse 34:25). La circoncision humilie également la personne qui est rendue incapable même de se mouvoir. L'obéissance à Dieu est difficile dans le sens qu'elle impose au croyant des tâches qui ne sont pas valorisées aux yeux des hommes. Travailler dans l'ombre et prendre volontairement la place d'un esclave n'est pas une chose qui est agréable à faire ou entendre. Pourtant c'est lorsque l'on s'y plie, que l'on découvre une paix et une joie que Dieu donne à celui qui obéit et que ne connaîtra jamais celui qui recherche l'honneur des hommes et une place élevée dans la société ou dans son activité professionnelle.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer.
La circoncision qui fut donnée à Abraham consiste à retirer un bout de chair (le prépuce) du pénis. Elle est toujours pratiquée par les Juifs à l'âge de 8 jours et chez les musulmans à l'âge de 13 ans (l'âge qu'avait Ismaël quand il fut circoncis). Elle fait toujours aujourd'hui débat, certains lui reconnaissent des vertus hygiéniques et une protection contre les maladies telles que le SIDA, les infections urinaires et certains cancers. Ses opposants la considèrent comme une mutilation imposée à une personne non consentante. Quoi qu'il en soit, s'il est possible que Dieu avait aussi en vue la protection de son peuple contre certains fléaux qui pouvaient être évités par la circoncision, celle-ci était plutôt symbolique et porteuse d'enseignements pour nous.
La circoncision peut être vue comme la marque de Dieu sur la personne qui lui appartient. La circoncision regroupe 4 idées :
- Elle est comme la signature de Dieu sur l'homme, elle montre que celui-ci Lui appartient. (idée d'élection)
- Elle indique une séparation de ce cette personne pour Dieu. (séparation = sanctification)
- Elle porte la notion de purification en éliminant tout poil pubien. (idée d'expiation)
- Elle montre que la personne est maintenant le bien de Dieu (possession = rédemption [ou rachat])
Moïse écrivait déjà dans Deutéronome 30:6 cette vérité, que la circoncision était un signe insuffisant et que ce n'est pas uniquement le sexe de l'enfant qui devrait être circoncis mais plutôt le cœur. Le croyant né de nouveau ne s'appartient plus, Il appartient désormais à Dieu. Il ne cherche plus les plaisirs de ce monde, ne met plus sa confiance dans la chair mais désire vivre pour plaire à Dieu (Philippiens 3:3) . La circoncision donnée à Abraham devait être pratiquée sur tous mâle dés l'âge de huit ans pour signifier le besoin de tout homme d'être racheté de ses péchés par Dieu, et cela dés son plus jeune âge. Personne ne pouvait se déclarer de Dieu sur la base de ses mérites ou en pratiquant la religion sans obéir à l'ordre donné de la circoncision.
Notons que la circoncision ne sauve pas le croyant, s'y soustraire le privera des bénédictions que Dieu destine à son peuple certes, mais l'homme ne peut pas invoquer pratiquer la circoncision pour gagner son salut. L'alliance de Dieu comme nous l'avons vue engage Dieu seul. La circoncision est un acte d'obéissance à l'ordre divin, et Dieu voyait le refus de la pratiquer comme un rejet de son alliance.
La circoncision devait s'appliquer sut toute la descendance d'Abraham (descendance physique). On entrait sous la nouvelle alliance par sa naissance dans un foyer Juif ou en devenant l'esclave d'une famille Juive. Elle est un acte sanglant et douloureux et était pratiquée sur des nouveaux-nés mâles inconscients de ce qui se passait. Notons bien que ce n'était pas la circoncision qui faisait entrer les personnes dans l'alliance conclue par Dieu avec Abraham mais bien plutôt parce que ces personnes font partie de l'alliance de Dieu, elle devaient en porter le signe sur leurs. Ainsi la circoncision est la conséquence et non la cause de l'entrée de la personne dans l'alliance de Dieu.
Beaucoup de chrétiens sont confus quand à la circoncision et l'assimilent au baptême. Or s'il y a des similitudes et des différences entre les deux, ce sont deux signes liés à deux alliances différentes. Il faut donc prendre garde de ne pas les confondre et tirer de faux enseignements.
Parmi les similitudes, il faut noter que les deux sont basées sur la foi dans l'alliance avant que ne soit appliqué le signe de cette alliance.
La circoncision est appliquée au peuple physique de Dieu comme signe que ces personnes faisaient partie de l'alliance de Dieu. (Romains 4:2-3; Galates 3:1-7; Jacques 2:19-24). Ainsi Abraham crut Dieu d'abord et reçut le signe de la circoncision ensuite. Nul part, la circoncision n'est demandée dans le Nouveau Testament, elle est au contraire devenue caduque par l'introduction de la Nouvelle Alliance. (Actes 15; Galates 2:1-3; 5:1-11; 6:11-16; 1 Corinthiens 7:17–20; Colossiens 2:8-12; Philippiens 3:1-3)
Le signe qu'une personne est entrée dans la Nouvelle Alliance est le baptême. Seuls ceux qui croient que Jésus a tout accompli pour leur salut peuvent être baptisés. Le baptême est en fait le signe 'qu'un changement intérieur s'est produit, il est donné pour témoigner devant les anges, le monde et l’Église que la personne est sauvée pour avoir cru en Jésus. Le baptême est donc un signe qui exprime la nouvelle naissance et se fait en immergeant le croyant dans l'eau (représentant la mort à soi-même et à ses péchés), au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (pour montrer le sceau de Dieu sur le croyant), et en sortant le croyant de l'eau (résurrection pour une nouvelle vie en relation avec Dieu). A la différence de la circoncision que l'on appliquait sur le nouveau né, le baptême est pratiqué suite à la confession du croyant de sa nouvelle foi. (Jean 3:1-7, 14-18; Actes 16:31). La signification spirituelle de la circoncision est le jugement du péché dans la chair. Soit l'on se fait circoncire, en s'ôtant une portion de chair qui revient à reconnaître son état de pécheur et à se condamner soi-même, soit Dieu nous circoncit de son peuple en nous retirant de lui car Dieu ne peut coexister avec le pécheur qui se complaît dans son état.
Voici deux autres grandes différences entre les deux signes.
La circoncision était un acte sanglant et douloureux alors que le baptême est un signe non sanglant qui se base sur le sang déjà versé de Jésus sur la croix.
Les nouveaux nés étaient circoncis et n'avaient aucunement conscience de ce qui se passait alors que le croyant dans la Nouvelle Alliance se fait baptiser ayant pris conscience de ses péchés et que Jésus est mort pour lui. (Actes 8:35-39).
Le signe de la première alliance était appliqué sur les mâles uniquement, et celui de la nouvelle alliance sur quiconque peut témoigner de sa foi, homme ou femme.
Dieu explique à Abraham un peu plus spécifiquement les modalités de son Alliance. Abraham aura une descendance de sa femme Saraï qui par la même occasion voit son nom changer de Saraï pour celui de Sara qui signifie "princesse". Cela dût être un choc pour Abraham qui se voyant sans doute avec Sara devenus trop vieux pour avoir encore des enfants, devait se demander quel rôle allait jouer Ismaël dans les plans de Dieu. Et c'est à ce moment là que Dieu annonce que Sara sa vieille femme allait lui donnait un fils. Dieu associe la maternité à une bénédiction (psaume 127:3).
On peut parfois être comme Abraham à ce moment là, lent à comprendre et accepter ce que Dieu dit et nous montre. Abraham espère pour Ismaël qu'il héritera des promesses de Dieu, il ne peut envisager de devenir père et encore moins Sara devenir mère. Il ne peut envisager qu'Ismaël ne reçoive rien des promesses de Dieu et que Dieu ait d'autres plans. Il ne peut encore comprendre que Dieu ait attendu aussi longtemps pour accomplir sa promesses d'une progéniture qu'Abraham et Sara soit devenus très vieux afin qu'aux yeux de tout le monde, personne ne puisse penser et croire qu'Abraham et Sara était encore assez jeune pour pouvoir procréer. La naissance d'Isaac devait être miraculeuse et préfigurer celle encore plus miraculeuse de Jésus la véritable promesse. Aussi Abraham qui espère que Dieu va bénir Ismaël doit se rendre à l'évidence que son plan pour concevoir Ismaël n'entre pas dans les desseins de Dieu. Il peut nous arriver aussi de vouloir que Dieu bénisse notre Ismaël quand le plan de Dieu pour Isaac est bien meilleur, ainsi agissons-nous lorsque nous agissons en dehors du plan de Dieu et que nous prions ensuite pour que Dieu bénisse le fruit de notre erreur ou désobéissance. Avec Dieu, il n'y a pas de négociations et les œuvres de la chair doivent capituler devant Lui.
Dieu confirme à Abraham que c'est bien de Sara que lui naîtrait un fils. Ce n'est donc pas le fils d'Agar de qui viendrait l'enfant promis par Dieu, Dieu est précis et il n'associe pas les œuvres de la chair à ses promesses, c'est Lui qui choisit la manière selon laquelle la promesse doit se réaliser.
C'est donc de Sara que Dieu donnera un enfant à Abraham et Dieu lui donne même un nom, celui d'Isaac qui signifie "rire" car c'est ce qu'il fit au verset 17 ainsi que Sara qui rit d'incrédulité au chapitre suivant (18:12-15) avant de rire de joie (21:6). Au verset 19 Dieu insiste sur le fait que c'est ce fils qui naîtra de Sara qui sera l'héritier des promesses. Il annonce même maintenant que cet enfant lui naîtrait l'année suivante.
Dieu annonce même maintenant la part qui incombera à Ismaël qui est tout de même son enfant. Il sera le père d'un peuple nombreux. Tout comme Jacob, le petit-fils d'Abraham, Ismaël aura 12 fils qui seront comme 12 princes (25:12-16). D'Ismaël. Sa bénédiction sera essentiellement matérielle et il n'héritera d'aucune promesse spirituelle. Dieu ajoute même que son alliance se poursuivra avec Isaac et non pas Ismaël. La terre d'Israël, la promesse d'une descendance de laquelle naîtrait le Sauveur ou même encore le signe de la circoncision ne sont donc pas pour les descendants d'Ismaël et donc des arabes aujourd'hui.
Lorsque Dieu eut fini de parler, Abraham ne tarda point à exécuter ce que Dieu lui avait ordonné et se mit à circoncire Ismaël et tous les mâles dans sa maison. Il montre en agissant ainsi sa foi vivante, il ne remet pas à demain ce que Dieu lui a montré, et pouvait dire avec le psalmiste Psaume 119:60
L'obéissance d'Abraham est également totale. Il ne se contente pas de circoncire quelques mâles seulement mais bien tous les mâles de sa maison. Une obéissance partielle aurait été une désobéissance de toute manière.
Notons enfin que l'obéissance parfaite à la volonté de Dieu n'est pas chose facile. Pour ce qui concerne la circoncision, elle est douloureuse. (Les fils de Jacob avaient obligé les habitants de Sichem à se faire circoncire sachant que cela les affaibliraient et les mettraient à leur merci). (Genèse 34:25). La circoncision humilie également la personne qui est rendue incapable même de se mouvoir. L'obéissance à Dieu est difficile dans le sens qu'elle impose au croyant des tâches qui ne sont pas valorisées aux yeux des hommes. Travailler dans l'ombre et prendre volontairement la place d'un esclave n'est pas une chose qui est agréable à faire ou entendre. Pourtant c'est lorsque l'on s'y plie, que l'on découvre une paix et une joie que Dieu donne à celui qui obéit et que ne connaîtra jamais celui qui recherche l'honneur des hommes et une place élevée dans la société ou dans son activité professionnelle.
Ce que ces chapitres nous apprennent :
- Nous commettons souvent les grandes erreurs juste après avoir reçu de grands privilèges de la part de Dieu. (Ismaël après l'alliance conclue par Dieu). Peut être pensons-nous être suffisamment spirituels et au lieu de demeurer dans l'entière dépendance de Dieu, nous commençons à prendre des initiatives motivées par la chair ?
- L'Ennemi peut utiliser parfois certaines des personnes qui nous sont les plus proches pour nous inciter à agir indépendamment de Dieu.
- La foi s'accompagne de patience
- Le chapitre 17 nous permet de voir Dieu, son caractère, sa volonté, son plan et son amour
- Dieu n'a pas besoin de notre aide pour accomplir ses promesses
- Dieu sait et voit tout.
- Dieu nous donne un signe visible de ce qu'il a accompli mais n'est pas visible en nous et pour nous.
- Prenons garde quand nous rions devant le plan de Dieu de ce que ce ne soit ni par incrédulité, ni par manque de respect. Si nous rions parce que nous prenons plaisir et trouvons du contentement de ce que Dieu s'apprête à faire, alors c'est bien.
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer.
- Apprenons à être patients et apprenons de l'impatience d'Abraham et Sara. Dieu est fidèle et nous donne l'occasion d'apprendre la patience qui est une marque du fruit de l'Esprit. (Galates 5:22-23)
- Quelle différence cela fait il dans votre vie de savoir que Dieu voit tout et sait tout de votre situation. Cela peut prendre du temps et notre patience sera mise à l'épreuve mais l'obtention de ces promesses nous aguerrit et nous rend matures spirituellement. (Jacques 1:2-4)
- A quoi cela vous fait il penser lorsque vous êtes témoin d'un baptême ou du repas du Seigneur ?
- Il ne devrait y avoir aucune limite dans notre esprit de ce que Dieu peut accomplir.
- De la même manière que la vie d'Abraham était calme et ne rencontrait pas d'opposition, les circonstances favorables ne sont pas un signe que nous progressons spirituellement.
- Quand Dieu intervient dans notre vie, cela nous marque et change notre caractère et notre nature. C'est aussi certainement pour ces raisons que Dieu changea le nom de Saraï et d'Abram et de plusieurs des apôtres. C'est aussi ce que doit être notre expérience (Éphésiens 4:20-24).
- Dieu est fidèle même lorsque nous sommes infidèles envers Lui. Abraham reçut les promesses de Dieu même après avoir commis l'erreur d'avoir un fils avec Agar. La fidélité de Dieu n'est pas conditionnelles et ses promesses ne dépendent pas de nos victoires ou défaites. C"est quand nous goûtons à la bonté de Dieu, que nous avons soif de le connaître plus intimement et de le voir encore et toujours à l’œuvre dans notre vie.
14-15 Victoire de la foi et alliance avec Dieu > 16-17 Naissance d'Ismaël et signe de la circoncision > 18-19 Sodome et Gomorhe