14-15 Victoire de la foi et alliance avec Dieu
14:1 Dans le temps d'Amraphel, roi de Schinear, d'Arjoc, roi d'Ellasar, de Kedorlaomer, roi d'Élam, et de Tideal, roi de Gojim,
2 il arriva qu'ils firent la guerre à Béra, roi de Sodome, à Birscha, roi de Gomorrhe, à Schineab, roi d'Adma, à Schémeéber, roi de Tseboïm, et au roi de Béla, qui est Tsoar.
3 Ces derniers s'assemblèrent tous dans la vallée de Siddim, qui est la mer Salée.
4 Pendant douze ans, ils avaient été soumis à Kedorlaomer; et la treizième année, ils s'étaient révoltés.
5 Mais, la quatorzième année, Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui se mirent en marche, et ils battirent les Rephaïm à Aschteroth Karnaïm, les Zuzim à Ham, les Émim à Schavé Kirjathaïm,
6 et les Horiens dans leur montagne de Séir, jusqu'au chêne de Paran, qui est près du désert.
7 Puis ils s'en retournèrent, vinrent à En Mischpath, qui est Kadès, et battirent les Amalécites sur tout leur territoire, ainsi que les Amoréens établis à Hatsatson Thamar.
8 Alors s'avancèrent le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d'Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsoar; et ils se rangèrent en bataille contre eux, dans la vallée de Siddim,
9 contre Kedorlaomer, roi d'Élam, Tideal, roi de Gojim, Amraphel, roi de Schinear, et Arjoc, roi d'Ellasar: quatre rois contre cinq.
10 La vallée de Siddim était couverte de puits de bitume; le roi de Sodome et celui de Gomorrhe prirent la fuite, et y tombèrent; le reste s'enfuit vers la montagne.
11 Les vainqueurs enlevèrent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe, et toutes leurs provisions; et ils s'en allèrent.
12 Ils enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, fils du frère d'Abram, qui demeurait à Sodome; et ils s'en allèrent.
13 Un fuyard vint l'annoncer à Abram, l'Hébreu; celui-ci habitait parmi les chênes de Mamré, l'Amoréen, frère d'Eschcol et frère d'Aner, qui avaient fait alliance avec Abram.
14 Dès qu'Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu'à Dan.
15 Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs; il les battit, et les poursuivit jusqu'à Choba, qui est à la gauche de Damas.
16 Il ramena toutes les richesses; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple.
17 Après qu'Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome
sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi.
18 Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très Haut.
19 Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre!
20 Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout.
21 Le roi de Sodome dit à Abram: Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses.
22 Abram répondit au roi de Sodome: Je lève la main vers l'Éternel, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre:
23 je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas: J'ai enrichi Abram. Rien pour moi!
24 Seulement, ce qu'ont mangé les jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi, Aner, Eschcol et Mamré: eux, ils prendront leur part.
Dans ce chapitre 14, nous allons voir les conséquences des choix de Lot et d'Abram quant aux lieux où ils s'établirent. Lot s'était adjugée la vallée du Jourdain. Lot y voyait une vallée luxuriante pour ses troupeaux. Cette vallée était habitée comme nous l'avons vu dans le chapitre 12, par les habitants de la ville de Sodome qui déplaisaient fortement à Dieu en raison de leur immoralité.
Ce chapitre nous révèle que Cette ville de Sodome était depuis douze ans dans la servitude sous la coupe de Kedorlaomer et dans ce chapitre nous voyons Béra, le roi de la ville de Sodome s'unir avec Birscha, le roi de Gomorrhe, à Schineab, le roi d'Adma, à Schémeéber le roi de Tseboïm et à Béla le roi de Tsoar qui régnaient tous sur des villes dans la vallée du Jourdain ou séjournait Lot, au sud de la Mer Morte comme nous pouvons le voir sur cette carte. Tous ces rois avec leurs villes étaient soumis à Kedorlaomer, le roi d'Élam. En conséquence de cette rébellion, Kedorlaomer s'allie avec Tideal le roi de Gojim, Amraphel le roi de Schinear (où les hommes s'étaient déjà unis pour construire la ville de Babel et sa fameuse tour), et Arjoc le roi d'Ellasar. Ces 4 rois régnaient sur des villes en Basse Mésopotamie au sud de Babylon.
Tous ces noms ne nous disent pas grand chose aujourd'hui mais s'ils sont écrits, c'est dans un but historique. Au contraire des écrits de l’Histoire Ancienne de la Chine qui se perd dans la mythologie, et de ceux de l'Histoire Égyptienne écrits de manière à promouvoir les noms et les réalisation des rois de ces temps anciens. Un jour on retrouvera peut-être des traces de ces rois et cela sera une preuve supplémentaire de la véracité du texte biblique.
Ce chapitre nous révèle que Cette ville de Sodome était depuis douze ans dans la servitude sous la coupe de Kedorlaomer et dans ce chapitre nous voyons Béra, le roi de la ville de Sodome s'unir avec Birscha, le roi de Gomorrhe, à Schineab, le roi d'Adma, à Schémeéber le roi de Tseboïm et à Béla le roi de Tsoar qui régnaient tous sur des villes dans la vallée du Jourdain ou séjournait Lot, au sud de la Mer Morte comme nous pouvons le voir sur cette carte. Tous ces rois avec leurs villes étaient soumis à Kedorlaomer, le roi d'Élam. En conséquence de cette rébellion, Kedorlaomer s'allie avec Tideal le roi de Gojim, Amraphel le roi de Schinear (où les hommes s'étaient déjà unis pour construire la ville de Babel et sa fameuse tour), et Arjoc le roi d'Ellasar. Ces 4 rois régnaient sur des villes en Basse Mésopotamie au sud de Babylon.
Tous ces noms ne nous disent pas grand chose aujourd'hui mais s'ils sont écrits, c'est dans un but historique. Au contraire des écrits de l’Histoire Ancienne de la Chine qui se perd dans la mythologie, et de ceux de l'Histoire Égyptienne écrits de manière à promouvoir les noms et les réalisation des rois de ces temps anciens. Un jour on retrouvera peut-être des traces de ces rois et cela sera une preuve supplémentaire de la véracité du texte biblique.
Mais lorsque Kedorlaomer, roi d'Élam et ses alliés se mirent en marche contre le roi de Sodome, ils attaquèrent et pillèrent tous les ennemis potentiels qui pourraient être tentés d'apporter leur aide contre eux. Ils battirent tous les rois des villes au nord de la ville de Sodome avant de s'attaquer à ceux des villes situées au sud. Ce n'est qu'alors qu'ils concentreront leurs forces sur le roi de Sodome et ses alliés.
Le roi de Sodome et ses alliés malgré l'avantage d'être en surnombre (5 rois contre 4), de connaître les lieux, et d'avoir les ressources (nourriture, armes, aide médicale...) à portée de main ne résisteront pas longtemps à la coalition des rois mésopotamiens et seront battus facilement. Leurs villes seront mises à sac et les habitants qui auront survécu à la bataille seront emmenés. Ce n'est qu'au verset 12 que nous apprendrons que Lot qui avait placé ses tentes aux portes de la ville de Sodome, résidait maintenant à l'intérieur de la ville. Le grand danger pour le croyant est de vivre trop près de grands pécheurs, il risque non seulement d'être affecté par le péché des autres mais il risque aussi d'être pris dans le jugement des pécheurs en même temps qu'eux.
Mais Dieu veille et permet à un habitant de Sodome de réchapper pour prévenir Abram. Dieu mettait également en garde Lot contre son association avec les pécheurs. Mais lorsqu'un croyant est charnel et qu'il ne passe plus de temps avec Dieu, Dieu n'a pas d'autre recours que d'enseigner les leçons en plaçant le croyant désobéissant dans des difficultés alors qu'il aurait pu apprendre ces mêmes leçons aux pieds de son maître. Le croyant qui néglige sa relation avec Dieu apprendra les leçons à la dure alors que Dieu veut les lui révéler, mais on ne peut obliger personne à étudier la parole de Dieu.
Abram de son côté apprend la nouvelle et parce qu'il est un croyant bien éveillé, il est aussi prêt pour partir à la poursuite des rois qui ont enlevé son neveu. Abram ne garde aucune rancune envers son neveu et ne perd pas de temps à se demander s'il devrait aider Lot ou non. Il montre ainsi sa compassion envers son neveu et frère dans la foi, il est prêt à passer à l'action pour lui venir en aide et à se mettre en route avec les ressources qu'il a. Parce qu'Abram est un croyant spirituel, sa foi est énergique, active et remplie de compassion. Abram montre aussi qu'il est un homme avisé. Il divisa sa troupe pour mieux surprendre ses ennemis plus grands en nombre. En attaquant de plusieurs directions à la fois, il donne ainsi l'impression à ses ennemis qu'ils sont attaqués par un ennemi plus nombreux qu'eux. Le but est d'inspirer de la peur et que l'ennemi préfère fuir. Il est possible que de nuit, les troupes du roi de Kedorlaomer se soient relâchées, enivrées et endormies. Les vaillants soldats d'Abram étaient eux bien prêts pour la bataille, bien éveillés et très motivés. C'est ce dont avait besoin Abram pour vaincre l'ennemi, récupérer les possessions et libérer les prisonniers. La victoire est totale. Et ce qui est le plus remarquable chez Abram, c'est qu'il fit tout cela pour sauver Lot. Il ne prit rien pour lui-même. Il ne chercha pas à s'enrichir en aucune manière. Lorsqu'il ramena toutes les richesses, c'était pour les rendre aux personnes qu'il venait de libérer.
Abram n'a pas ménagé ses efforts en poursuivant les rois mésopotamiens jusqu'à Dan. Il fallut bien plus d'une journée pour les atteindre à Dan, quelques 200 km plus au nord. Le texte ne nous dit pas combien de temps cette expédition à pris mais il fallut plusieurs jours voire plusieurs semaines, de poursuites, de traques et préparer soigneusement l'attaque pour ensuite parcourir avec le peuple de la vallée du Jourdain avec les biens cette distance dans l'autre sens. Cela devrait nous inciter à faire tout ce que nous pouvons pour secourir un ami ou un frère dans le péché. Aucun effort ne devrait être ménagé et il se peut qu'en secourant un frère, nous secourions d'autres personnes en même temps.
Dans ce monde, le chrétien sera confronté malgré lui à des situations conflictuelles, et ce n'est bien entendu sur ses forces seulement qu'Abram pouvait compter mais sur l'aide de Dieu qui utilise ces situations pour nous apprendre à compter sur Lui et pour Sa gloire.
Après leur retour dans leurs demeures, le roi de Sodome vient vers Abram mais avant que celui-ci ne rencontre Abram, un autre personnage entre en scène. Un personnage du nom (ou du titre) de Melchisédek qui officie en tant que roi de Salem (qui deviendra Jérsusalem) et sacrificateur (=prêtre) se présente devant Abram. Melchisédek est décrit comme étant sacrificateur du Dieu Très-Haut, qui parle de Dieu comme maître du ciel et de la terre. Il vient au devant d'Abram apportant du pain et du vin. Ce passage nous rappelle Jésus qui viendra avec ces mêmes éléments Marc 14:22-24) qui nous parlent de l’œuvre qu'accomplira le Messie. Le pain est ce qui symbolise notre nourriture, (Jean 6:24, 32-39, 48, 50-51) qui nous donne de la force (Philippiens 4:13). Le vin nous parle de rédemption, du Messie qui versa son sang pour nous racheter (Éphésiens 1:7). On peut se demander pourquoi Melchisédek vient vers Abram avec ces éléments puisque Jésus n'est pas encore venu et mort et ce que cela pouvait bien signifier pour Abram. Il est fort possible que de la même manière que nous regardons aujourd'hui en arrière dans le passé à l’œuvre qu'a accompli Jésus sur la croix (1 Corinthiens 11:23-26), qu'Abram lui, regardait en avant, dans le futur, quand Jésus l'accomplirait. Melchisédek bénit Abram et lui révèle que Dieu est le maître du ciel et de la terre. Non seulement ces deux domaines lui appartiennent mais Il a entièrement le contrôle sur ce qui s'y passe. Et la victoire qu'Abram acquit sur les rois de Sodome et ses alliés n'est pas du à son intelligence, sa bravoure ou son endurance mais repose entièrement sur Dieu qui les a livré à Abram. Le grand danger pour le croyant est de s'adjuger quelques mérites après une victoire. Or accepter la louange des hommes, se mettre en avant et ne pas reconnaître humblement devant les hommes que c'est Dieu qui a permis cette victoire, revient à voler Dieu de la gloire qui lui est due. Il est important de se replacer devant Dieu dans la défaite comme dans la victoire afin de garder une bonne perspective sur nous-même et sur notre Dieu. Si Melchisédek vient à ce moment là, c'est qu'Abram se trouve pris dans deux conflits de natures différentes. Si Abram remportit le premier conflit, il devait prendre garde à lui-même car la nature du deuxième conflit était plus subtile. On peut penser à cette mise en garde de l'apôtre Paul aux Galates (Galates 6:1). En tant que sacrificateur, une personne qui se tient entre l'homme et Dieu, Melchisédek bénit Abram au verset 19 et bénit Dieu au verset 20. Abram donna à Melchisédek la dîme de tout et montra par la même occasion (Hébreux 7:1-7) qu'il reconnaissait en Melchisédek quelqu'un de plus grand que lui, ou tout au moins une personne plus proche de Dieu qu'il ne l'est lui-même. IL reconnaît aussi que Dieu lui a donné la victoire et montre sa reconnaissance envers Dieu en lui donnant la dîme de tout. Nous ferons bien d'imiter son exemple lorsque Dieu nous bénira et nous donnera une victoire. La victoire ne nous appartient pas, ce n'est pas nous qui l'avons gagnée mais c'est Dieu qui l'a donnée gracieusement. Lui seul doit être honoré et glorifié. Lq dîme qu'Abram donna à Dieu est aussi une manière d'adorer Dieu en reconnaissant ce que Dieu a fait pour nous et que ce que nous possédons nous a été donné par Lui. Si notre relation avec Dieu est une relation d'amour, alors il n'est pas possible de ne jamais rien donner à Dieu ou de ne donner que de notre superflu. Un homme qui dit aimer sa femme lui fera toutes sortes de cadeaux qui prouveront son amour pour elle, aussi c'est parce que nous aimons Dieu que nous voulons lui donner le meilleur de ce que nous possédons et le meilleur de nous-même. Le Nouveau Testament nous exhorte à nous donner entièrement à Dieu. Les 10% que l'Ancien Testament réclamaient ne devraient jamais être vus comme une règle à suivre par le chrétien d'aujourd'hui ni quelque chose que les chrétiens devraient faire. Les 10% ne devraient pas faire croire que Dieu sera satisfait si nous lui donnons 10% de nos revenus; nous ne devrions pas voir cela comme le summum de la foi mais plutôt comme le minimum que nous devrions donner à Dieu. La dîme de tout devrait concerner toutes nos ressources. Si nous comprenons que nous appartenons à Dieu et que nous Lui devons tout et que nos ressources dépendent de Lui de toute manière, alors pourquoi ne donner que 10% de notre salaire à Dieu et pas de notre temps, et des autres domaines. C'est ici quelque chose qui ne peut être prêchée dans les assemblées car le risque du légalisme est trop grand. C'est plutôt au chrétien de le faire par conviction et de le faire par reconnaissance pour Dieu et non pas parce qu'on le pousse à le faire. Cela doit être un acte volontaire faisant suite à une prise de conscience et surtout fait de bon cœur, le tout motivé par l'amour (2 Corinthiens 9:7).
De nombreux croyants pensent que Melchisédek est Jésus en personne apparaissant en forme humaine avant son incarnation (sa première venue dans le monde par Marie), on appelle cette apparition une théophanie. Le texte ne permet pas de l'affirmer catégoriquement mais nous trouverons ici des éléments de réponses très satisfaisants. (lire Melchisédek).
Abram qui vient tout juste de voir Melchisédek partir après l'avoir béni voit maintenant arriver le roi de Sodome. Ainsi serons-nous testés tout de suite après avoir été bénis. Ce fut le cas avec Jésus qui entendit son Père le reconnaître publiquement de manière audible, et le Saint-Esprit venir sous forme corporelle d'une colombe puis être conduit dans le désert pour y être tenté. La tentation du roi de Sodome vient sous forme de proposition généreuse. Le roi de Sodome propose en effet à Abram de garder toutes les richesses et de ne rendre que les hommes. En d'autres termes le test est le suivant "Abram est il satisfait avec ce qu'il a déjà où se montrera t'il avide et insatiable. Si Melchisédek ressemblait ou figurait Jésus-Christ, le roi de Sodome ressemble à Satan, les deux sont prêts à donner de grands trésors pour avoir les hommes. Le but de Satan est d'avoir des hommes qui l'adorent et Il est prêt à les attirer et les prendre au piège en faisant miroiter devant leurs yeux de grandes richesses faciles à avoir. C'est pourquoi le roi de Sodome et Satan étaient prêts à donner les richesses à Abram afin de pouvoir garder la mainmise sur les hommes. La tentation sur le sommet d'une haute montagne pour nous aider à nous en persuader (Matthieu 4:8-10) Si Jésus avait accepté la proposition de Satan alors ce dernier aurait pu gardé les hommes prisonniers pour l'éternité. (Matthieu 16:26)
Abram pouvait se souvenir que Dieu lui avait promis de lui donner le pays de Canaan et cela comprenait aussi la plaine du Jourdain où se situait Sodome, les richesses de Sodome lui étaient de toute manière destinées mais il valait mieux attendre de les recevoir des mais de Dieu plutôt que de celles de l'Ennemi. Si Abram avait tenu à user de son droit de garder les biens et les personnes alors pour toujours, alors on aurait pu dire pour toujours "ce n'est pas Dieu qui a enrichi Abram, c'est le roi de Sodome", et ainsi la gloire de Dieu aurait été bafouée, et la gloire aurait été rendue à l'Ennemi. Il nous faut nous aussi apprendre que lorsque Dieu nous promet une chose, c'est de Lui que nous devons la recevoir. La convoitise et l'impatience peuvent nous conduire à accepter de recevoir ce que Dieu veut nous donner des mains de l'Ennemi, mais nous devons plutôt renoncer à cela et nous attendre à Dieu qui est fidèle plutôt que de recevoir les promesses de Dieu d'autres mains.
Abram qui voit le piège dans les paroles du roi de Sodome peut lui répondre avec les paroles qu'il avait reçu de Melchisédek juste auparavant quand celui-ci parlait de Dieu en ces termes "le Dieu Très-Haut, le Maître du ciel et de la terre" et rejeter son offre. Seules les personnes qui l'ont accompagné peuvent choisir de se servir dans le butin car on ne peut forcer personnes à agir selon nos convictions. Ce chapitre devrait nous inciter à attendre de recevoir la bénédiction des mains de Dieu Lui-même. Abram vient de sortir victorieux de deux batailles avec l'aide de Dieu, il mettait sa foi en Dieu et comptait sur Lui.
Le roi de Sodome et ses alliés malgré l'avantage d'être en surnombre (5 rois contre 4), de connaître les lieux, et d'avoir les ressources (nourriture, armes, aide médicale...) à portée de main ne résisteront pas longtemps à la coalition des rois mésopotamiens et seront battus facilement. Leurs villes seront mises à sac et les habitants qui auront survécu à la bataille seront emmenés. Ce n'est qu'au verset 12 que nous apprendrons que Lot qui avait placé ses tentes aux portes de la ville de Sodome, résidait maintenant à l'intérieur de la ville. Le grand danger pour le croyant est de vivre trop près de grands pécheurs, il risque non seulement d'être affecté par le péché des autres mais il risque aussi d'être pris dans le jugement des pécheurs en même temps qu'eux.
Mais Dieu veille et permet à un habitant de Sodome de réchapper pour prévenir Abram. Dieu mettait également en garde Lot contre son association avec les pécheurs. Mais lorsqu'un croyant est charnel et qu'il ne passe plus de temps avec Dieu, Dieu n'a pas d'autre recours que d'enseigner les leçons en plaçant le croyant désobéissant dans des difficultés alors qu'il aurait pu apprendre ces mêmes leçons aux pieds de son maître. Le croyant qui néglige sa relation avec Dieu apprendra les leçons à la dure alors que Dieu veut les lui révéler, mais on ne peut obliger personne à étudier la parole de Dieu.
Abram de son côté apprend la nouvelle et parce qu'il est un croyant bien éveillé, il est aussi prêt pour partir à la poursuite des rois qui ont enlevé son neveu. Abram ne garde aucune rancune envers son neveu et ne perd pas de temps à se demander s'il devrait aider Lot ou non. Il montre ainsi sa compassion envers son neveu et frère dans la foi, il est prêt à passer à l'action pour lui venir en aide et à se mettre en route avec les ressources qu'il a. Parce qu'Abram est un croyant spirituel, sa foi est énergique, active et remplie de compassion. Abram montre aussi qu'il est un homme avisé. Il divisa sa troupe pour mieux surprendre ses ennemis plus grands en nombre. En attaquant de plusieurs directions à la fois, il donne ainsi l'impression à ses ennemis qu'ils sont attaqués par un ennemi plus nombreux qu'eux. Le but est d'inspirer de la peur et que l'ennemi préfère fuir. Il est possible que de nuit, les troupes du roi de Kedorlaomer se soient relâchées, enivrées et endormies. Les vaillants soldats d'Abram étaient eux bien prêts pour la bataille, bien éveillés et très motivés. C'est ce dont avait besoin Abram pour vaincre l'ennemi, récupérer les possessions et libérer les prisonniers. La victoire est totale. Et ce qui est le plus remarquable chez Abram, c'est qu'il fit tout cela pour sauver Lot. Il ne prit rien pour lui-même. Il ne chercha pas à s'enrichir en aucune manière. Lorsqu'il ramena toutes les richesses, c'était pour les rendre aux personnes qu'il venait de libérer.
Abram n'a pas ménagé ses efforts en poursuivant les rois mésopotamiens jusqu'à Dan. Il fallut bien plus d'une journée pour les atteindre à Dan, quelques 200 km plus au nord. Le texte ne nous dit pas combien de temps cette expédition à pris mais il fallut plusieurs jours voire plusieurs semaines, de poursuites, de traques et préparer soigneusement l'attaque pour ensuite parcourir avec le peuple de la vallée du Jourdain avec les biens cette distance dans l'autre sens. Cela devrait nous inciter à faire tout ce que nous pouvons pour secourir un ami ou un frère dans le péché. Aucun effort ne devrait être ménagé et il se peut qu'en secourant un frère, nous secourions d'autres personnes en même temps.
Dans ce monde, le chrétien sera confronté malgré lui à des situations conflictuelles, et ce n'est bien entendu sur ses forces seulement qu'Abram pouvait compter mais sur l'aide de Dieu qui utilise ces situations pour nous apprendre à compter sur Lui et pour Sa gloire.
Après leur retour dans leurs demeures, le roi de Sodome vient vers Abram mais avant que celui-ci ne rencontre Abram, un autre personnage entre en scène. Un personnage du nom (ou du titre) de Melchisédek qui officie en tant que roi de Salem (qui deviendra Jérsusalem) et sacrificateur (=prêtre) se présente devant Abram. Melchisédek est décrit comme étant sacrificateur du Dieu Très-Haut, qui parle de Dieu comme maître du ciel et de la terre. Il vient au devant d'Abram apportant du pain et du vin. Ce passage nous rappelle Jésus qui viendra avec ces mêmes éléments Marc 14:22-24) qui nous parlent de l’œuvre qu'accomplira le Messie. Le pain est ce qui symbolise notre nourriture, (Jean 6:24, 32-39, 48, 50-51) qui nous donne de la force (Philippiens 4:13). Le vin nous parle de rédemption, du Messie qui versa son sang pour nous racheter (Éphésiens 1:7). On peut se demander pourquoi Melchisédek vient vers Abram avec ces éléments puisque Jésus n'est pas encore venu et mort et ce que cela pouvait bien signifier pour Abram. Il est fort possible que de la même manière que nous regardons aujourd'hui en arrière dans le passé à l’œuvre qu'a accompli Jésus sur la croix (1 Corinthiens 11:23-26), qu'Abram lui, regardait en avant, dans le futur, quand Jésus l'accomplirait. Melchisédek bénit Abram et lui révèle que Dieu est le maître du ciel et de la terre. Non seulement ces deux domaines lui appartiennent mais Il a entièrement le contrôle sur ce qui s'y passe. Et la victoire qu'Abram acquit sur les rois de Sodome et ses alliés n'est pas du à son intelligence, sa bravoure ou son endurance mais repose entièrement sur Dieu qui les a livré à Abram. Le grand danger pour le croyant est de s'adjuger quelques mérites après une victoire. Or accepter la louange des hommes, se mettre en avant et ne pas reconnaître humblement devant les hommes que c'est Dieu qui a permis cette victoire, revient à voler Dieu de la gloire qui lui est due. Il est important de se replacer devant Dieu dans la défaite comme dans la victoire afin de garder une bonne perspective sur nous-même et sur notre Dieu. Si Melchisédek vient à ce moment là, c'est qu'Abram se trouve pris dans deux conflits de natures différentes. Si Abram remportit le premier conflit, il devait prendre garde à lui-même car la nature du deuxième conflit était plus subtile. On peut penser à cette mise en garde de l'apôtre Paul aux Galates (Galates 6:1). En tant que sacrificateur, une personne qui se tient entre l'homme et Dieu, Melchisédek bénit Abram au verset 19 et bénit Dieu au verset 20. Abram donna à Melchisédek la dîme de tout et montra par la même occasion (Hébreux 7:1-7) qu'il reconnaissait en Melchisédek quelqu'un de plus grand que lui, ou tout au moins une personne plus proche de Dieu qu'il ne l'est lui-même. IL reconnaît aussi que Dieu lui a donné la victoire et montre sa reconnaissance envers Dieu en lui donnant la dîme de tout. Nous ferons bien d'imiter son exemple lorsque Dieu nous bénira et nous donnera une victoire. La victoire ne nous appartient pas, ce n'est pas nous qui l'avons gagnée mais c'est Dieu qui l'a donnée gracieusement. Lui seul doit être honoré et glorifié. Lq dîme qu'Abram donna à Dieu est aussi une manière d'adorer Dieu en reconnaissant ce que Dieu a fait pour nous et que ce que nous possédons nous a été donné par Lui. Si notre relation avec Dieu est une relation d'amour, alors il n'est pas possible de ne jamais rien donner à Dieu ou de ne donner que de notre superflu. Un homme qui dit aimer sa femme lui fera toutes sortes de cadeaux qui prouveront son amour pour elle, aussi c'est parce que nous aimons Dieu que nous voulons lui donner le meilleur de ce que nous possédons et le meilleur de nous-même. Le Nouveau Testament nous exhorte à nous donner entièrement à Dieu. Les 10% que l'Ancien Testament réclamaient ne devraient jamais être vus comme une règle à suivre par le chrétien d'aujourd'hui ni quelque chose que les chrétiens devraient faire. Les 10% ne devraient pas faire croire que Dieu sera satisfait si nous lui donnons 10% de nos revenus; nous ne devrions pas voir cela comme le summum de la foi mais plutôt comme le minimum que nous devrions donner à Dieu. La dîme de tout devrait concerner toutes nos ressources. Si nous comprenons que nous appartenons à Dieu et que nous Lui devons tout et que nos ressources dépendent de Lui de toute manière, alors pourquoi ne donner que 10% de notre salaire à Dieu et pas de notre temps, et des autres domaines. C'est ici quelque chose qui ne peut être prêchée dans les assemblées car le risque du légalisme est trop grand. C'est plutôt au chrétien de le faire par conviction et de le faire par reconnaissance pour Dieu et non pas parce qu'on le pousse à le faire. Cela doit être un acte volontaire faisant suite à une prise de conscience et surtout fait de bon cœur, le tout motivé par l'amour (2 Corinthiens 9:7).
De nombreux croyants pensent que Melchisédek est Jésus en personne apparaissant en forme humaine avant son incarnation (sa première venue dans le monde par Marie), on appelle cette apparition une théophanie. Le texte ne permet pas de l'affirmer catégoriquement mais nous trouverons ici des éléments de réponses très satisfaisants. (lire Melchisédek).
Abram qui vient tout juste de voir Melchisédek partir après l'avoir béni voit maintenant arriver le roi de Sodome. Ainsi serons-nous testés tout de suite après avoir été bénis. Ce fut le cas avec Jésus qui entendit son Père le reconnaître publiquement de manière audible, et le Saint-Esprit venir sous forme corporelle d'une colombe puis être conduit dans le désert pour y être tenté. La tentation du roi de Sodome vient sous forme de proposition généreuse. Le roi de Sodome propose en effet à Abram de garder toutes les richesses et de ne rendre que les hommes. En d'autres termes le test est le suivant "Abram est il satisfait avec ce qu'il a déjà où se montrera t'il avide et insatiable. Si Melchisédek ressemblait ou figurait Jésus-Christ, le roi de Sodome ressemble à Satan, les deux sont prêts à donner de grands trésors pour avoir les hommes. Le but de Satan est d'avoir des hommes qui l'adorent et Il est prêt à les attirer et les prendre au piège en faisant miroiter devant leurs yeux de grandes richesses faciles à avoir. C'est pourquoi le roi de Sodome et Satan étaient prêts à donner les richesses à Abram afin de pouvoir garder la mainmise sur les hommes. La tentation sur le sommet d'une haute montagne pour nous aider à nous en persuader (Matthieu 4:8-10) Si Jésus avait accepté la proposition de Satan alors ce dernier aurait pu gardé les hommes prisonniers pour l'éternité. (Matthieu 16:26)
Abram pouvait se souvenir que Dieu lui avait promis de lui donner le pays de Canaan et cela comprenait aussi la plaine du Jourdain où se situait Sodome, les richesses de Sodome lui étaient de toute manière destinées mais il valait mieux attendre de les recevoir des mais de Dieu plutôt que de celles de l'Ennemi. Si Abram avait tenu à user de son droit de garder les biens et les personnes alors pour toujours, alors on aurait pu dire pour toujours "ce n'est pas Dieu qui a enrichi Abram, c'est le roi de Sodome", et ainsi la gloire de Dieu aurait été bafouée, et la gloire aurait été rendue à l'Ennemi. Il nous faut nous aussi apprendre que lorsque Dieu nous promet une chose, c'est de Lui que nous devons la recevoir. La convoitise et l'impatience peuvent nous conduire à accepter de recevoir ce que Dieu veut nous donner des mains de l'Ennemi, mais nous devons plutôt renoncer à cela et nous attendre à Dieu qui est fidèle plutôt que de recevoir les promesses de Dieu d'autres mains.
Abram qui voit le piège dans les paroles du roi de Sodome peut lui répondre avec les paroles qu'il avait reçu de Melchisédek juste auparavant quand celui-ci parlait de Dieu en ces termes "le Dieu Très-Haut, le Maître du ciel et de la terre" et rejeter son offre. Seules les personnes qui l'ont accompagné peuvent choisir de se servir dans le butin car on ne peut forcer personnes à agir selon nos convictions. Ce chapitre devrait nous inciter à attendre de recevoir la bénédiction des mains de Dieu Lui-même. Abram vient de sortir victorieux de deux batailles avec l'aide de Dieu, il mettait sa foi en Dieu et comptait sur Lui.
15:1 Après ces événements, la parole de l'Éternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande.
2 Abram répondit: Seigneur Éternel, que me donneras-tu? Je m'en vais sans enfants; et l'héritier de ma maison, c'est Éliézer de Damas.
3 Et Abram dit: Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier.
4 Alors la parole de l'Éternel lui fut adressée ainsi: Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais c'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier.
5 Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.
6 Abram eut confiance en l'Éternel, qui le lui imputa à justice.
Après avoir reçu la visite de Melchisédek et du roi de Sodome, c'est maintenant Dieu Lui-même, le Roi des rois, le maître du ciel et de la terre qui vient vers Abram. Et ce que Dieu vient dire à Abram, c'est de ne pas craindre car Dieu sera lui même son bouclier. Dieu voyait sans doute qu'il y avait de la crainte chez Abram. Or la crainte provient souvent d'un manque de compréhension et de connaissance de Dieu. La crainte nous vient lorsque nous ne regardons pas à Dieu mais à nous-mêmes, nos circonstances, ou lorsque nous regardons aux autres ou même à l'ennemi.
Dieu vient donc pour l'apaiser en premier lieu, en lui déclarant être son bouclier, or un bouclier nous protège des armes de l'ennemi. Dieu est donc en train de dire à Abram "Avant que tes ennemis ne puissent t'atteindre, ils devront passer par moi. Je serai ton bouclier, ta défense, je prendrai soin de toi, ne crains point". Et le fait que Dieu soit le bouclier d'Abram (et le nôtre) est important car cela signifie que tout ce qui entre dans notre vie a été filtré par le Père. Il fallait que cela passe d'abord par le Père car Il est souverain, avant d'entrer dans notre vie. Et lorsque le Père laisse quelque chose entrer dans notre vie, Il a en vue notre croissance spirituelle et Sa gloire. C'est quand nous prenons conscience de cela que nous pouvons dire alors avec le psalmiste que Dieu est notre bouclier (Psaume 3:4).
Dieu annonce à Abram que sa récompense sera très grande. Il ne faut pas comprendre que la récompense dont Dieu parle sont les choses que Dieu peut donner à Abram. Car rien de ce que Dieu peut donner ne vaut Dieu Lui-même. Dieu est la récompense qu'Il promet à Abram. Il se donne Lui-même. Abram n'a jamais possédé de propriété dans le pays dans lequel il séjournait, il n'a jamais eu d'enfants sous sa tente. Bien sur, Dieu avait promis à Abram une descendance et de lui donner ce pays à lui et à sa postérité mais les regards doivent se poser sur Celui qui a fait ces promesses et non pas sur ce que Dieu peut donner. Notre cœur doit doit apprendre à se contenter de Le connaître et de Lui appartenir. Nous devons pouvoir dire "Seigneur Dieu, il n'y a rien de plus important pour moi que de t'avoir. Tu es tout ce qui compte". Lorsque nous arrivons à cet état, alors rien de ce que nous pouvons vivre ne pourra nous ôter la joie de Lui appartenir; peut-être vivons nous de grandes difficultés qui nous empêchent de voir Dieu Lui-même comme Abram se souciait de ne pas avoir d'héritier, nous pouvons être préoccupé de notre situation financière, d'une dette énorme que nous ne savons pas comment nous pourrons la régler, notre vie de couple peut battre de l'aile, notre célibat nous pèse, nous ne sommes pas appréciés sur notre lieu de travail; etc .... Et lorsque nous nous adressons à Dieu, ces problèmes et inquiétudes refont surface et comme Abram qui s'adresse à Dieu et le reconnaît mais dit en essence "Merci Seigneur pour ces victoires, mais qu'en est il de cette descendance que tu m'as promis ?". Nous nous adressons parfois de la même manière à Dieu "Merci Seigneur pour ton Salut, merci pour le pardon de mes péchés, mais comment vais je payer cette dette ? , et mon mariage ? et quand est il de ce mari/femme pour lequel je prie depuis longtemps déjà ? Nous sommes parfois si préoccupés par nos problèmes et les soucis de ce siècle que nous oublions de prendre plaisir en Lui. Or Dieu désire que nous trouvions satisfaction en Lui et pas seulement en ce qu'il peut nous donner et en Lui seul. Nos circonstances changeront mais Lui ne change pas. Nous devrions apprendre à l'aimer malgré nos difficultés et problèmes du moment et fixer nos regards sur Lui. Nous pourrons alors prier et l'adorer vraiment. Dieu ne peut être plus glorifié que lorsque nous trouvons notre entière satisfaction en Lui. Ce n'est pas que Dieu se désintéresse de nos problèmes; Il peut nous donner ce que nous demandons mais il veut que nous venions à Lui pas uniquement pour demander quelque chose mais parce que nous désirons Sa présence, Sa personne. Quelle personne ne ressentirait pas de la frustration si le conjoint ou la conjointe ne venait que pour demander quelque chose et ne semblait jamais apprécier le temps passé ensemble, et si jamais ne sortait de sa bouche des paroles exprimant de l'amour, pas même un "je t'aime" ?
Pour en revenir à Abram, Dieu n'a pas oublié les promesses qu'il lui a faites. Si parfois Il nous fait patienter c'est pour que nous parvenions à l'état où nous ne cherchons plus à retirer quelque chose du Seigneur mais à désirer plus du Seigneur Lui-même. Abram patientera plus de treize ans encore avant de voir son accomplissement en Isaac. Dieu a fait attendre Abram pour qu'il en arrive à un point, à cause de sa vieillesse, qu il faut un véritable miracle (=encore plus de grâce) pour que cette promesse puisse s'accomplir.
Il est parfois contre notre nature de croire en les promesses de Dieu. Abram avait bien accueilli les promesses de Dieu mais se demandait comment elles pouvaient s'accomplir. Il se voyait vieux, "au bout du rouleau", atteignant un âge où l'on devient plutôt grand-père que père; et sa femme ayant depuis longtemps atteint l'âge où l'on devient sénile. Mais c'est oublier que Dieu qui a réduit l'espérance de vie de l'homme de 1000 ans à 120 ans a la capacité de pouvoir l'augmenter autant que nécessaire pour que Ses promesses puissent se réaliser. Abram oubliant cela, songe à transmettre ses biens à Éliézer, l'intendant de sa maison mais Dieu lui confirme que c'est bien de ses entrailles que lui naîtra un fils et pour sceller cette promesse, Dieu invite Abram à sortir de sa tente et l'invite à contempler le ciel dans cette nuit étoilée. Dieu dit alors à Abram qu'il aura autant de descendants qu'il peut voir d'étoiles. Cela revient à dire que le nombre de descendants sera tellement grand qu'on ne peut les compter. Abram est le père des Juifs par Isaac, le fils de la promesse, la descendance physique d'Abram. Abram est également père des Arabes par Ismaël, le fils de sa désobéissance et de son incrédulité. Mais Abram a ausssi une descendance spirituelle, composée de tous ceux qui comme lui, recevait les paroles de Dieu et s'appuient dessus.
Parce qu'Abram croit que Dieu tiendra parole et peut faire ce qu'Il promet, Dieu déclare Abram juste. Car Abram n'a pas uniquement en vue la naissance d'un fils après lui, mais aussi de la venue du Messie qui avait été promis par Dieu pour venir réparer les dégâts commis par le péché et restaurer la relation de l'homme avec Dieu. Aujourd'hui nous sommes sauvés en croyant que Jésus est mort pour nos péchés et en acceptant le salut par la foi, comme un cadeau de Dieu que l'homme ne peut en aucune manière gagner par ses propres efforts; Abram lui, fut sauvé en croyant que Dieu enverra Jésus dans le futur pour accomplir son œuvre. C'est la raison pour laquelle Dieu déclare Abram juste (Romains 4:13, 20-22; Galates 3:3-6). 2000 ans avant la venue de Jésus, Abram portait ses regards vers le futur, et croyait en la venue de Jésus pour la vie éternelle. (Jean 8:56).
Dieu vient donc pour l'apaiser en premier lieu, en lui déclarant être son bouclier, or un bouclier nous protège des armes de l'ennemi. Dieu est donc en train de dire à Abram "Avant que tes ennemis ne puissent t'atteindre, ils devront passer par moi. Je serai ton bouclier, ta défense, je prendrai soin de toi, ne crains point". Et le fait que Dieu soit le bouclier d'Abram (et le nôtre) est important car cela signifie que tout ce qui entre dans notre vie a été filtré par le Père. Il fallait que cela passe d'abord par le Père car Il est souverain, avant d'entrer dans notre vie. Et lorsque le Père laisse quelque chose entrer dans notre vie, Il a en vue notre croissance spirituelle et Sa gloire. C'est quand nous prenons conscience de cela que nous pouvons dire alors avec le psalmiste que Dieu est notre bouclier (Psaume 3:4).
Dieu annonce à Abram que sa récompense sera très grande. Il ne faut pas comprendre que la récompense dont Dieu parle sont les choses que Dieu peut donner à Abram. Car rien de ce que Dieu peut donner ne vaut Dieu Lui-même. Dieu est la récompense qu'Il promet à Abram. Il se donne Lui-même. Abram n'a jamais possédé de propriété dans le pays dans lequel il séjournait, il n'a jamais eu d'enfants sous sa tente. Bien sur, Dieu avait promis à Abram une descendance et de lui donner ce pays à lui et à sa postérité mais les regards doivent se poser sur Celui qui a fait ces promesses et non pas sur ce que Dieu peut donner. Notre cœur doit doit apprendre à se contenter de Le connaître et de Lui appartenir. Nous devons pouvoir dire "Seigneur Dieu, il n'y a rien de plus important pour moi que de t'avoir. Tu es tout ce qui compte". Lorsque nous arrivons à cet état, alors rien de ce que nous pouvons vivre ne pourra nous ôter la joie de Lui appartenir; peut-être vivons nous de grandes difficultés qui nous empêchent de voir Dieu Lui-même comme Abram se souciait de ne pas avoir d'héritier, nous pouvons être préoccupé de notre situation financière, d'une dette énorme que nous ne savons pas comment nous pourrons la régler, notre vie de couple peut battre de l'aile, notre célibat nous pèse, nous ne sommes pas appréciés sur notre lieu de travail; etc .... Et lorsque nous nous adressons à Dieu, ces problèmes et inquiétudes refont surface et comme Abram qui s'adresse à Dieu et le reconnaît mais dit en essence "Merci Seigneur pour ces victoires, mais qu'en est il de cette descendance que tu m'as promis ?". Nous nous adressons parfois de la même manière à Dieu "Merci Seigneur pour ton Salut, merci pour le pardon de mes péchés, mais comment vais je payer cette dette ? , et mon mariage ? et quand est il de ce mari/femme pour lequel je prie depuis longtemps déjà ? Nous sommes parfois si préoccupés par nos problèmes et les soucis de ce siècle que nous oublions de prendre plaisir en Lui. Or Dieu désire que nous trouvions satisfaction en Lui et pas seulement en ce qu'il peut nous donner et en Lui seul. Nos circonstances changeront mais Lui ne change pas. Nous devrions apprendre à l'aimer malgré nos difficultés et problèmes du moment et fixer nos regards sur Lui. Nous pourrons alors prier et l'adorer vraiment. Dieu ne peut être plus glorifié que lorsque nous trouvons notre entière satisfaction en Lui. Ce n'est pas que Dieu se désintéresse de nos problèmes; Il peut nous donner ce que nous demandons mais il veut que nous venions à Lui pas uniquement pour demander quelque chose mais parce que nous désirons Sa présence, Sa personne. Quelle personne ne ressentirait pas de la frustration si le conjoint ou la conjointe ne venait que pour demander quelque chose et ne semblait jamais apprécier le temps passé ensemble, et si jamais ne sortait de sa bouche des paroles exprimant de l'amour, pas même un "je t'aime" ?
Pour en revenir à Abram, Dieu n'a pas oublié les promesses qu'il lui a faites. Si parfois Il nous fait patienter c'est pour que nous parvenions à l'état où nous ne cherchons plus à retirer quelque chose du Seigneur mais à désirer plus du Seigneur Lui-même. Abram patientera plus de treize ans encore avant de voir son accomplissement en Isaac. Dieu a fait attendre Abram pour qu'il en arrive à un point, à cause de sa vieillesse, qu il faut un véritable miracle (=encore plus de grâce) pour que cette promesse puisse s'accomplir.
Il est parfois contre notre nature de croire en les promesses de Dieu. Abram avait bien accueilli les promesses de Dieu mais se demandait comment elles pouvaient s'accomplir. Il se voyait vieux, "au bout du rouleau", atteignant un âge où l'on devient plutôt grand-père que père; et sa femme ayant depuis longtemps atteint l'âge où l'on devient sénile. Mais c'est oublier que Dieu qui a réduit l'espérance de vie de l'homme de 1000 ans à 120 ans a la capacité de pouvoir l'augmenter autant que nécessaire pour que Ses promesses puissent se réaliser. Abram oubliant cela, songe à transmettre ses biens à Éliézer, l'intendant de sa maison mais Dieu lui confirme que c'est bien de ses entrailles que lui naîtra un fils et pour sceller cette promesse, Dieu invite Abram à sortir de sa tente et l'invite à contempler le ciel dans cette nuit étoilée. Dieu dit alors à Abram qu'il aura autant de descendants qu'il peut voir d'étoiles. Cela revient à dire que le nombre de descendants sera tellement grand qu'on ne peut les compter. Abram est le père des Juifs par Isaac, le fils de la promesse, la descendance physique d'Abram. Abram est également père des Arabes par Ismaël, le fils de sa désobéissance et de son incrédulité. Mais Abram a ausssi une descendance spirituelle, composée de tous ceux qui comme lui, recevait les paroles de Dieu et s'appuient dessus.
Parce qu'Abram croit que Dieu tiendra parole et peut faire ce qu'Il promet, Dieu déclare Abram juste. Car Abram n'a pas uniquement en vue la naissance d'un fils après lui, mais aussi de la venue du Messie qui avait été promis par Dieu pour venir réparer les dégâts commis par le péché et restaurer la relation de l'homme avec Dieu. Aujourd'hui nous sommes sauvés en croyant que Jésus est mort pour nos péchés et en acceptant le salut par la foi, comme un cadeau de Dieu que l'homme ne peut en aucune manière gagner par ses propres efforts; Abram lui, fut sauvé en croyant que Dieu enverra Jésus dans le futur pour accomplir son œuvre. C'est la raison pour laquelle Dieu déclare Abram juste (Romains 4:13, 20-22; Galates 3:3-6). 2000 ans avant la venue de Jésus, Abram portait ses regards vers le futur, et croyait en la venue de Jésus pour la vie éternelle. (Jean 8:56).
7 L'Éternel lui dit encore: Je suis l'Éternel, qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays.
8 Abram répondit: Seigneur Éternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai?
9 Et l'Éternel lui dit: Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.
10 Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l'un vis-à-vis de l'autre; mais il ne partagea point les oiseaux.
11 Les oiseaux de proie s'abattirent sur les cadavres; et Abram les chassa.
12 Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l'assaillir.
13 Et l'Éternel dit à Abram: Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans.
14 Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses.
15 Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse.
16 A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble.
17 Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés.
18 En ce jour-là, l'Éternel fit alliance avec Abram, et dit: Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve
d'Égypte jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate,
19 le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens,
20 des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm,
21 des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.
Dieu passe maintenant de la promesse d'un fils à celle d'un pays qu'il veut lui donner en possession. Parfois Dieu répète des promesses, et quand Il le fait, c'est parce que ces promesses là sont parmi les plus importantes (Genèse 12:7; 13:15-17). Cette fois-ci Abram ne met pas en doute la promesse de Dieu mais l'interroge simplement sur son accomplissement. Aussi Dieu va faire quelque chose d'inouï. Au temps d'Abram, quand deux parties concluaient un accord, ils le scellaient en assemblant les animaux listés au verset 9, les coupant en deux et chacune des deux parties marcheraient entre les moitiés d'animaux. Cela revient à ce que l'on ferait aujourd'hui en établissant un acte notarial devant témoins. C'est un engagement formel auquel on ne peut renoncer. Si l'une des deux parties venaient à rompre cet accord, elle devait comme ces animaux, être mise à mort, coupée elle-aussi en deux.
Abram s'exécuta et fit ce que Dieu lui avait commandé. Puis il attendit pour voir ce que Dieu allait faire. Le temps fut apparemment long puisque les oiseaux de proie ont le temps de trouver les cadavres, de s'assembler et de fondre sur elles. De la même manière que les oiseaux dans la parabole du Semeur qui ensemence son champ désigne l'activité satanique (Matthieu 13:4, 19), Abram avait le temps de se laisser envahir par le doute. Mais au lieu de ne rien faire et de regarder les oiseaux de proie s'activer sur les promesses de Dieu, Abram chasse ses oiseaux, comme pour chasser le doute que l'on peut avoir quand on attend que Dieu fasse quelque chose au sujet de ses promesses. Israël possède toujours une partie seulement du territoire promis par Dieu à Abram. De nombreux ennemis se manifestent pour tenter d'ôter ce territoire pour le donner à d'autres, nombreux sont ceux qui doutent encore aujourd'hui de l'accomplissement des promesses de Dieu. Certains dans leurs doutes pensent que ce n'est pas possible que Dieu ait donné ce pays aux descendants d'Isaac mais que les descendants d'Ismaël doivent en être les héritiers et que les descendants d'Isaac doivent soit cohabiter avec les descendants d'Ismaël soit leur donner le pays. Mais Dieu accomplira ses promesses et ce pays appartiendra en totalité au Messie promis quand Il régnera sur ce que Dieu le Père a donné à Abram.
C'est alors qu'au soir un profond sommeil tomba sur Abram, qui n'est pas sans rappeler le profond sommeil dans lequel tomba Adam lorsque Dieu prit une de ses côtes pour former Eve. (Genèse 2:21). Jusqu'ici, Abram avait coupé les animaux en deux, c'est là tout ce que Dieu lui avait demandé. Le reste, Il allait l'accomplir seul, sans l'aide d'Abram. L'horreur et les grandes ténèbres qui tombent sur Abram sont proablement aussi ce que Jésus ressentira lorsque sur la croix, l'obscurité régna pendant trois heures (Matthieu 27:45-46) et qu'Il se sentit abandonné par le Père pour être comme plongé dans les ténèbres et l'horreur. Abram dut se sentir à ce moment dans une grande anxiété, attendant de voir ce que Dieu allait faire. A ce moment, Abram ne peut continuer à éloigner les oiseaux de proie, il n'a rien à accomplir, seulement attendre que Dieu lui révèle ce qu'Il s’apprête à faire. Ce n'est pas par les efforts et la vigilance d'Abram que s'accompliront les promesses de Dieu mais uniquement par l'action de Dieu à cause de Sa fidélité.
Dieu révèle alors à Abram que les "oiseaux de proie" emmèneront les descendants d'Abram en Égypte où il seront asservis pendant quatre cents ans, mais quand le temps sera venu, Il accomplira ses promesses et la descendance d'Abram reviendra dans le pays. Dieu explique alors à Abram que ce pays ne sera pas donné à Abram du temps de son vivant, mais qu'il sera donné à ses descendants lorsque Dieu ne pourra plus supporter le mal que commettent ceux qui pour le moment habitent ce pays. Quand les habitants de ce pays auront franchi le point de non retour dans le mal, alors Dieu les fera remonter d’Égypte et leur donnera le pays en possession. Dieu agit en grâce envers ces peuples. Abram vivra lui, jusqu'à l'âge de 175 ans, puis mourra.
Après avoir expliqué cela à Abram, Dieu va pouvoir maintenant ratifier le traité qu'il veut conclure avec lui. Et au plus fort de la nuit, quand l'obscurité est totale, Dieu vient sous la forme d'une fournaise fumante et de flammes et passe alors entre les animaux partagés. Normalement, les deux parties qui traitent ce genre d'accord doivent passer entre les animaux. Ici, seul Dieu passe entre les animaux pour montrer à Abram qu'il n'a, lui et ses descendants après lui, absolument rien qu'ils ne doivent faire pour que Dieu garde Sa promesse et accomplisse ce qu'il à déclaré. Dieu s'engage seul dans cet accord, et désormais rien n'est requis d'Abram et de ses descendants. Il en est ainsi du salut, tout repose sur l’œuvre de Jésus-Christ, il n'y a rien que l'homme doive faire sinon croire qu'Il a tout accompli, l'homme n'a aucune part là-dedans.
Israël lutte toujours aujourd'hui pour tenter de garder les promesses de Dieu, mais il viendra le jour où quand ils ne pourront plus lutter, que Dieu accomplira seul ce qu'Il a promis à Abram et le pays leur sera donné dans sa totalité. Dieu base cet accord qu'il conclue avec Abram sur le sang versé de ces animaux, Il a aussi conclu son alliance envers nous sur la base du sang versé de Jésus-Christ. Tout ce que nous avons à faire est de croire que ce sang versé est suffisant à Dieu pour accomplir Ses promesses.
Dieu rappelle les limites du territoire d'Israël. Elle vont du Nil en Égypte à L'Euphrate qui se situe en Iran pour l'amont et en Irak pour l'aval. Contrairement à ce que veulent affirmer certaines personnes, ce n'est pas Israël qui occupe le territoire des palestiniens aujourd'hui, mais ce sont plutôt les palestiniens, les Égyptiens, les Jordaniens, les Syriens, les Irakiens et les Iraniens qui occupent le territoire d'Israël.
Dans ce chapitre, Dieu nous est dépeint comme celui qui conclue une alliance avec l'homme. Ce n'est pas à l'homme d'essayer avec ses propres efforts d'obtenir le salut ou les promesses de Dieu. Il suffit à l'homme de croire que Dieu a déjà promis et accompli ce dont nous avons besoin. Dieu non seulement est l'initiateur de ces promesses mais Il accomplit Lui-même ce qu'il promis. De même, Il agit pour nous et en nous pour ce qui concerne le salut. (Matthieu 11:28-30, Philippiens 1:6; 2:13).
Ce que ces chapitres nous apprennent :
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer.
Abram s'exécuta et fit ce que Dieu lui avait commandé. Puis il attendit pour voir ce que Dieu allait faire. Le temps fut apparemment long puisque les oiseaux de proie ont le temps de trouver les cadavres, de s'assembler et de fondre sur elles. De la même manière que les oiseaux dans la parabole du Semeur qui ensemence son champ désigne l'activité satanique (Matthieu 13:4, 19), Abram avait le temps de se laisser envahir par le doute. Mais au lieu de ne rien faire et de regarder les oiseaux de proie s'activer sur les promesses de Dieu, Abram chasse ses oiseaux, comme pour chasser le doute que l'on peut avoir quand on attend que Dieu fasse quelque chose au sujet de ses promesses. Israël possède toujours une partie seulement du territoire promis par Dieu à Abram. De nombreux ennemis se manifestent pour tenter d'ôter ce territoire pour le donner à d'autres, nombreux sont ceux qui doutent encore aujourd'hui de l'accomplissement des promesses de Dieu. Certains dans leurs doutes pensent que ce n'est pas possible que Dieu ait donné ce pays aux descendants d'Isaac mais que les descendants d'Ismaël doivent en être les héritiers et que les descendants d'Isaac doivent soit cohabiter avec les descendants d'Ismaël soit leur donner le pays. Mais Dieu accomplira ses promesses et ce pays appartiendra en totalité au Messie promis quand Il régnera sur ce que Dieu le Père a donné à Abram.
C'est alors qu'au soir un profond sommeil tomba sur Abram, qui n'est pas sans rappeler le profond sommeil dans lequel tomba Adam lorsque Dieu prit une de ses côtes pour former Eve. (Genèse 2:21). Jusqu'ici, Abram avait coupé les animaux en deux, c'est là tout ce que Dieu lui avait demandé. Le reste, Il allait l'accomplir seul, sans l'aide d'Abram. L'horreur et les grandes ténèbres qui tombent sur Abram sont proablement aussi ce que Jésus ressentira lorsque sur la croix, l'obscurité régna pendant trois heures (Matthieu 27:45-46) et qu'Il se sentit abandonné par le Père pour être comme plongé dans les ténèbres et l'horreur. Abram dut se sentir à ce moment dans une grande anxiété, attendant de voir ce que Dieu allait faire. A ce moment, Abram ne peut continuer à éloigner les oiseaux de proie, il n'a rien à accomplir, seulement attendre que Dieu lui révèle ce qu'Il s’apprête à faire. Ce n'est pas par les efforts et la vigilance d'Abram que s'accompliront les promesses de Dieu mais uniquement par l'action de Dieu à cause de Sa fidélité.
Dieu révèle alors à Abram que les "oiseaux de proie" emmèneront les descendants d'Abram en Égypte où il seront asservis pendant quatre cents ans, mais quand le temps sera venu, Il accomplira ses promesses et la descendance d'Abram reviendra dans le pays. Dieu explique alors à Abram que ce pays ne sera pas donné à Abram du temps de son vivant, mais qu'il sera donné à ses descendants lorsque Dieu ne pourra plus supporter le mal que commettent ceux qui pour le moment habitent ce pays. Quand les habitants de ce pays auront franchi le point de non retour dans le mal, alors Dieu les fera remonter d’Égypte et leur donnera le pays en possession. Dieu agit en grâce envers ces peuples. Abram vivra lui, jusqu'à l'âge de 175 ans, puis mourra.
Après avoir expliqué cela à Abram, Dieu va pouvoir maintenant ratifier le traité qu'il veut conclure avec lui. Et au plus fort de la nuit, quand l'obscurité est totale, Dieu vient sous la forme d'une fournaise fumante et de flammes et passe alors entre les animaux partagés. Normalement, les deux parties qui traitent ce genre d'accord doivent passer entre les animaux. Ici, seul Dieu passe entre les animaux pour montrer à Abram qu'il n'a, lui et ses descendants après lui, absolument rien qu'ils ne doivent faire pour que Dieu garde Sa promesse et accomplisse ce qu'il à déclaré. Dieu s'engage seul dans cet accord, et désormais rien n'est requis d'Abram et de ses descendants. Il en est ainsi du salut, tout repose sur l’œuvre de Jésus-Christ, il n'y a rien que l'homme doive faire sinon croire qu'Il a tout accompli, l'homme n'a aucune part là-dedans.
Israël lutte toujours aujourd'hui pour tenter de garder les promesses de Dieu, mais il viendra le jour où quand ils ne pourront plus lutter, que Dieu accomplira seul ce qu'Il a promis à Abram et le pays leur sera donné dans sa totalité. Dieu base cet accord qu'il conclue avec Abram sur le sang versé de ces animaux, Il a aussi conclu son alliance envers nous sur la base du sang versé de Jésus-Christ. Tout ce que nous avons à faire est de croire que ce sang versé est suffisant à Dieu pour accomplir Ses promesses.
Dieu rappelle les limites du territoire d'Israël. Elle vont du Nil en Égypte à L'Euphrate qui se situe en Iran pour l'amont et en Irak pour l'aval. Contrairement à ce que veulent affirmer certaines personnes, ce n'est pas Israël qui occupe le territoire des palestiniens aujourd'hui, mais ce sont plutôt les palestiniens, les Égyptiens, les Jordaniens, les Syriens, les Irakiens et les Iraniens qui occupent le territoire d'Israël.
Dans ce chapitre, Dieu nous est dépeint comme celui qui conclue une alliance avec l'homme. Ce n'est pas à l'homme d'essayer avec ses propres efforts d'obtenir le salut ou les promesses de Dieu. Il suffit à l'homme de croire que Dieu a déjà promis et accompli ce dont nous avons besoin. Dieu non seulement est l'initiateur de ces promesses mais Il accomplit Lui-même ce qu'il promis. De même, Il agit pour nous et en nous pour ce qui concerne le salut. (Matthieu 11:28-30, Philippiens 1:6; 2:13).
Ce que ces chapitres nous apprennent :
- Le chapitre 14 nous montre la foi d'Abram exercée dans de nouvelles circonstances, la foi d'Abram possède une vision claire de ce qu'il faut accomplir et lui donne le courage nécessaire pour se mettre en route et être victorieuse.
- Comme pour Lot, le croyant qui recherche des avantages égoïstes et qui ignore la volonté de Dieu s'expose à des conséquences regrettables.
- La foi vivante est possible et profite au croyant qui garde les yeux fixés sur les promesses de Dieu.
- Dieu bénit parfois le croyant par le moyen de personnes que nous ne nous attendions pas à rencontrer (Melchisédek)
- Les difficultés et les échecs rencontrées au début de notre vie chrétienne ne sont pas des obstacles à une vie chrétienne victorieuse et épanouie plus tard.
- Les alliances de Dieu sont généralement marquées par une promesse et par l'action de Dieu, et requièrent la foi de l'homme et une simple acceptation de sa part. Les promesses de Dieu sont certaines, elles se réaliseront toutes. (Hébreux 6:17-20; Psaumes 116:12-14)
Ce que ces chapitres devraient nous inspirer.
- Ne doutons jamais de la protection de Dieu, même dans les heures les plus dangereuses de notre existence.
- Si placés devant le choix, rejetons l'égoïsme et choisissons la générosité.
- Recherchons les Melchisédek de nos jours, ces personnes spirituelles qui connaissent réellement Dieu et qui peuvent apporter une bénédiction dans votre vie.
- N'acceptons jamais de cadeaux dans nos vies qui pourraient nous lier, nous obliger et nous asservir, mais croyons que Dieu peut nous donner ce dont nous avons besoin (Jacques 1:17)
11:27-13:18 De Ur en Chaldée au pays de Canaan > 14-15 Victoire de la foi et alliance avec Dieu > 16-17 Naissance d'Ismaël et signe de la circoncision