13:24-58 Les paraboles du Royaume de Dieu
31 Il leur proposa une autre parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et semé dans son champ.
32 C'est la plus petite de toutes les semences; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches.
Après les paraboles ayant trait aux semeurs, Jésus va donner deux paraboles qui ont trait à la croissance du Royaume de Dieu. Par ces paraboles, Matthieu va répondre aux questions que les disciples pouvaient se poser. Si Jésus est le Messie et qu'il est rejeté et que son royaume physique n'est pas pour maintenant, comment pourra t-il un jour régner sur le monde ? Comment avec seulement douze disciples, son royaume grandira t-il et parviendra t-il à régner sur le monde ?
Le sénevé est une espèce de moutarde sauvage dont la graine ne mesure pas plus d'un millimètre. Elle était connue pour sa petitesse. Cependant, en grandissant, elle dépasse les autres plantes dont la semence est également petite, pour atteindre l,80m à 3,50 m de hauteur. L'accent dans cette parabole est mis sur la grande croissance de cette graine. De douze disciples, le Seigneur pourra en envoyer soixante-dix dans les villes d'Israël. Après son ascension, il pourra en compter cent-vingt réunis pour prier dans la chambre-haute (Actes 1:15). Et lorsque vint le Saint-Esprit, 3000 personnes se repentirent à la prédication de Pierre (Actes2:41-42). C'est le Seigneur qui ajoutait ensuite chaque jour ceux qui devaient être sauvés (v46-47).
Maintenant il faut rappeler que lorsque le Seigneur identifie un élément dans sa parabole, ce même élément dans la parabole suivante représente le même identifiant. Ainsi si le champ représente le monde dans la parabole de l'ivraie, le champ dans la parabole du trésor qui suivra doit aussi représenter le monde.
Or si Jésus a identifié les oiseaux dans la parabole du Semeur pour représenter l'activité de Satan et de ses démons, il doit en être de même dans cette parabole du grain de sénevé. Le christianisme tel qu'il est vu aujourd'hui est comme un énorme arbre avec toutes sortes de fausses doctrines et travailleurs de l'iniquité. Satan essaiera aussi d'attaquer l’Église de l'intérieur, et nous devons nous attendre à des scandales et à de l'opposition du sein même de nos assemblées (2 Thessaloniciens 2:1-11). Cela donne aussi une suite logique après la parabole de l'ivraie que le Seigneur avait donné.
Le sénevé est une espèce de moutarde sauvage dont la graine ne mesure pas plus d'un millimètre. Elle était connue pour sa petitesse. Cependant, en grandissant, elle dépasse les autres plantes dont la semence est également petite, pour atteindre l,80m à 3,50 m de hauteur. L'accent dans cette parabole est mis sur la grande croissance de cette graine. De douze disciples, le Seigneur pourra en envoyer soixante-dix dans les villes d'Israël. Après son ascension, il pourra en compter cent-vingt réunis pour prier dans la chambre-haute (Actes 1:15). Et lorsque vint le Saint-Esprit, 3000 personnes se repentirent à la prédication de Pierre (Actes2:41-42). C'est le Seigneur qui ajoutait ensuite chaque jour ceux qui devaient être sauvés (v46-47).
Maintenant il faut rappeler que lorsque le Seigneur identifie un élément dans sa parabole, ce même élément dans la parabole suivante représente le même identifiant. Ainsi si le champ représente le monde dans la parabole de l'ivraie, le champ dans la parabole du trésor qui suivra doit aussi représenter le monde.
Or si Jésus a identifié les oiseaux dans la parabole du Semeur pour représenter l'activité de Satan et de ses démons, il doit en être de même dans cette parabole du grain de sénevé. Le christianisme tel qu'il est vu aujourd'hui est comme un énorme arbre avec toutes sortes de fausses doctrines et travailleurs de l'iniquité. Satan essaiera aussi d'attaquer l’Église de l'intérieur, et nous devons nous attendre à des scandales et à de l'opposition du sein même de nos assemblées (2 Thessaloniciens 2:1-11). Cela donne aussi une suite logique après la parabole de l'ivraie que le Seigneur avait donné.
33 Il leur dit cette autre parabole: Le royaume des cieux est semblable à du levain qu'une femme a pris et mis dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte soit toute levée.
Cette parabole bien que courte, doit être étudiée avec autant d'attention que les autres. Il est tentant d'essayer de faire ressortir de cette parabole quelque chose de positif. Beaucoup de commentaires tombent dans ce piège. Le levain, si l'on considère ce que la parole dit à ce sujet, a toujours une connotation de mal. (Luc 12:1; Marc 8:15; 1 Corinthiens 5:8; Galates 5:9). Dans l'Ancien Testament, aucun levain n'était toléré dans les offrandes à Dieu. (Lévitique 2:11). Il suffit d'un tout petit peu de levure dans la pâte pour faire gonfler toute la pâte. En fait, il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour que l'adversaire n'agisse. Déjà du temps de Paul, l’Évangile était en train d'être frelaté, l'ennemi était à l’œuvre à l'intérieur de même que le levain œuvrait à l'intérieur de la pâte. (Galates 1:6, 9; Jude 4-5).
Ces deux paraboles, celles du grain de sénevé et celle du levain dans la pâte, sont données pour confirmer que le Royaume de Dieu s'étendrait mais qu'avec lui, le mal s'étendrait aussi.
Ces deux paraboles, celles du grain de sénevé et celle du levain dans la pâte, sont données pour confirmer que le Royaume de Dieu s'étendrait mais qu'avec lui, le mal s'étendrait aussi.
34 Jésus dit à la foule toutes ces choses en paraboles, et il ne lui parlait point sans parabole,
35 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète: J'ouvrirai ma bouche en paraboles, Je publierai des choses cachées depuis la création du monde.
Matthieu reprend les paroles d'Asaph du psaume 78. Dans ce psaume, Asaph rappelait au peuple d'Israël toutes les fois où ils se sont rebellés contre Dieu pour mentionner l'aptitude de David à être leur berger. Matthieu rappelle sans doute au peuple d'Israël, que l'attitude d'Israël n'a pas beaucoup changé et qu'ils sont toujours rebelles à Dieu. Matthieu cite le psaume 78 qui fait référence à David et peut-être au Fils de David, Le bon berger. Israël se rebelle encore une fois, mais cette fois-ci devant le bon berger, le Messie qui leur avait été promis. Le Seigneur n'utilisera dorénavant que le moyen de la parabole pour révéler les choses concernant le Royaume qui étaient cachées jusqu'à présent.
44 Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L'homme qui l'a trouvé le cache; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il a, et achète ce champ
La dernière paire de paraboles comprend celle du trésor caché dans le champ et de la perle de grand prix. On leur donne souvent l'interprétation de la personne qui trouve le salut ou le Seigneur qui deviennent d'une valeur inestimable pour lui. Il entreprendra tout, jusqu'à tout vendre pour ce trésor. Cette interprétation ne tient pas compte de ce que les autres paraboles avant elle enseignent et change la signification de ce que l'homme, le champ symbolise. A la vérité, l'homme n'agit pas comme cette interprétation que l'on donne. Bien sur la Parole, le Seigneur deviennent précieux pour lui mais est il prêt à vraiment tout donner pour son Seigneur, tout ce qui lui appartient ? Renoncera t-il à tous ses désirs et ses ambitions personnelles ? Est-il prêt à renoncer à toutes ses choses et à accepter à la place la honte, la calomnie, les moqueries, le ridicule et toutes les injustices des hommes ? En vérité, le disciple devrait aspirer à en arriver là, mais non seulement c'est au-dessus de ses forces mais Dieu n'attend pas cela de l'homme. Luc nous rapporte le cas d'un jeune homme (un chef) riche qui voulait être sauvé mais quand le Seigneur lui a demandé de vendre tout ce qu'il avait, ce jeune homme n'a pas pu se résoudre à le faire (Luc 18:18-25). En revanche ce que nous avons appris des paraboles précédentes et ce que nous enseigne le Nouveau Testament nous dresse un tableau différent lorsque l'on garde le Fils de l'homme (si l'on s'en tient à ce que l'homme représente dans les paraboles que nous venons de traiter) celui qui trouve ce trésor et que l'on garde le monde pour la signification du champ. Le trésor qui vaut tous les sacrifices représente le peuple que le Seigneur s'apprête à racheter. Il peut s'agir à la fois du peuple d'Israël (Exode 19:5; Psaume 135:4; Deutéronome 7:6; 14:2; 24:18) mais aussi de l’Église (Jean 3:16; 1 Pierre 2:9-10). Le Seigneur a quitté le ciel, Il a renoncé à tout ce qu'il avait pour racheter l'homme pécheur (2 Corinthiens 8:9; Philippiens 2:5-8). Il a racheté l'homme, esclave du péché et de Satan avec son propre sang. Israël est comme cachée, devenue une nation parmi les autres, de même que l’Église cachée dans ce monde. Les gens de l'extérieur ne voient pas encore ce qui ne sera révélé que plus tard lorsque le Seigneur reviendra. A ce moment là, le monde connaîtra qu'Israël et l’Église forment le peuple de Dieu. (Romains 8:19-21; 11:11-12; 15; 25-28). Vraiment, seul le Seigneur correspond parfaitement à cet homme qui trouve un trésor. L’Évangile même nous parle du Seigneur qui cherche les brebis perdues et non pas de l'homme qui recherche Dieu et le salut, car quand l'homme se met à désirer le salut et connaître Dieu, c'est que le Saint-Esprit a déjà commencé à travailler le coeur de cet homme. Le Seigneur a véritablement renoncé à tout pour se racheter un peuple, Son trésor. Nous sommes appelés à répondre à son amour en nous donnant aussi au Seigneur, mais nous ne pourrons jamais aller aussi loin que Lui l'a fait. (Hébreux 12:1-2). C'est ainsi la valeur que nous avons au yeux de Dieu.
Matthieu 13:1-23 Les paraboles du Semeur et de l'ivraie> Matthieu 13:27-58 les autres paraboles du Royaume>
Matthieu 13:1-23 Les paraboles du Semeur et de l'ivraie> Matthieu 13:27-58 les autres paraboles du Royaume>
45 Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles.
46 Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu'il avait, et l'a achetée.
Nous avons ici encore une courte parabole dont l'interprétation n'est pas facile. Il faut se souvenir que la perle se forme dans une huître et que les huîtres, aussi curieux que cela peut paraître sont des animaux marins puisqu'elles font partie des mollusques marins que l'on trouve dans toutes les mers. On les trouve généralement fixées sur un rocher. Le corps de l'huître, la partie blanche s'appelle la nacre. C'est lorsqu'un corps étranger s’immisce à l'intérieur de l'huître que l'huître pour se défendre va l'entourer de sa nacre. Et c'est la nacre qui en grossissant deviendra cette parle. Cette cohabitation cause des irritations un peu comme lorsqu'une poussière ou un moucheron vient se loger dans notre œil. Il faut donc y voir dans cette perle, le résultat de souffrances qui, lorsque menées à leurs termes produisent quelque chose de très grande valeur. En connaissance de cela, on peut maintenant rappeler que l'homme (le marchand) reste le Christ, la perle que l'on trouve dans les mers, représente donc l’Église (le peuple de Dieu). La bible symbolise les peuples des nations (Daniel 7:1-3; Apocalypse 13:1; 17:15). Comme l'huître fixée sur les rochers dans les eaux, l’Église est composée de gens (juifs et non juifs) de toutes nations, elle doit demeurer fixée à Christ. Comme la souffrance produit une perle de grande valeur à partir du nacre d'une huître qui elle n'a pratiquement pas de valeur, l’Église croît dans le monde et son existence dans le milieu hostile dans lequel elle vit, lui causer aussi des irritations et des souffrances qui ne la rendent que plus précieuse aux yeux du Seigneur. Lui qui a tout donné et souffert pour elle et l'a acheté au prix de son sang (Éphésiens 5:25-27; Actes 20:28; Galates 1:4; 2:20; Éphésiens 5:2). Si le Seigneur a souffert pour se l'acquérir, nous souffrirons dans ce monde. Le disciple du Seigneur est comme un corps étranger dans ce monde, il est dans ce monde mais n'est pas de ce monde. Le monde le haïra et le persécutera tout comme il a persécuté Christ. (; 1 Pierre 1:1-9; 1:17-21; 2 Timothée 3:12; 2 Thessaloniciens 1:3-5). Voici ce qui est d'un grand prix aux yeux de Dieu et que nous devons rechercher et cultiver. (1 Pierre 3:3-4)
47 Le royaume des cieux est encore semblable à un filet jeté dans la mer et ramassant des poissons de toute espèce.
48 Quand il est rempli, les pêcheurs le tirent; et, après s'être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais.
49 Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d'avec les justes,
50 et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.
51 Avez-vous compris toutes ces choses? -Oui, répondirent-ils.
52 Et il leur dit: C'est pourquoi, tout scribe instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes.
Ceci est la dernière parabole que Matthieu nous rapporte dans ce chapitre. La plupart des disciples à qui Jésus est en train de parler étant des pêcheurs, cette parabole utilise une scène de la vie courante qui leur est très familière. On sait d'après le mot grec utilisé pour "filet" que le Seigneur faisait référence à une technique de pêche nommée "pèche à la senne ou encore pèche à la seine' connue déjà des Égyptiens plus de 2500 ans auparavant. Cette technique de pèche était l'une des trois plus courantes pratiquées sur la mer de Galilée. Un énorme filet pouvant mesurer jusqu'à 400 mètres de long et 4 mètres de large avec deux cordes était utilisé, il était équipé de flotteurs d'un côté pour rester en surface, et d'objets lourds comme des pierres pour servir d'ancres (comme la petite sur cette photo, l'autre étant une ancre utilisé pour les navires). Ce filet avait une corde à chaque bout. Les deux équipes montaient dans une barque, et une fois arrivés à l'endroit choisi, la première équipe sautait à l'eau et ramenait en tirant la corde, le filet sur le rivage, la barque s'éloignait alors et déployait le filet dans toute sa longueur. La barque décrivait ensuite un grand arc de cercle, et une fois arrivés à proximité du rivage, la deuxième équipe sautait à l'eau et ramenait le filet au rivage. Le filet était alors ramené entièrement sur la plage, à la force des hommes ou tirés par des bêtes. Les hommes s'asseyaient alors et procédaient au tri des poissons mettant de côté les indésirables et gardant les bons.
C'est la deuxième parabole après celle de l'ivraie qui fait mention d'un tri et de séparation qui aura lieu à la fin de ce monde. La première étant la parabole de l'ivraie, où le diable vient semer et corrompre le travail du Seigneur. Ici le Seigneur nous montre ce qu'il a prévu pour contrer l’œuvre du diable. Tout simplement il jettera son filet suffisamment large, pour tout prendre, les bons et les mauvais et ensuite faire le tri pour rejeter ceux qui ne sont pas des siens. Le Seigneur laisse donc les enfants du diable temporairement cohabiter avec Ses enfants, mais cette cohabitation prendra fin lorsque viendra la fin de ce monde, et comme dans la parabole de l'ivraie, Il enverra ses anges effectuer ce tri.
Le Seigneur conclut son discours en comparant ses disciples à un maître de maison qui connaît la différence entre le bon et le mauvais et qui est capable d'utiliser sa connaissance dans sa responsabilité de prêcher et d'enseigner à leur tour ce qu'ils ont appris. De même aujourd'hui, nous qui possédons la bible, nous avons cette responsabilité et le privilège de pouvoir connaître la pensée de Christ, encore faut il que la parole de Dieu soit précieuse à nos yeux et notre coeur et que nous nous appliquions notre temps à recevoir l'instruction du Seigneur. Nous avons entre les mains tout la révélation de Dieu, c'est en elle que nous pouvons apprendre tout ce que nous devons connaître, l'étude des Écritures demande un effort de notre part, mais aussi une attitude humble d'une personne qui se laisse enseigner. Si nous faisons cela et que nous demandons au Seigneur de nous aider à comprendre les Écritures, soyons surs qu'Il répondra à cette prière. Ce que nous avons appris, nous ne devons pas le garder pour nous, mais le partager avec nos frères et sœurs. Les disciples ne devraient pas être comme des récipients, gardant tout pour eux, mais des canaux pouvant transmettre la vie, la vérité et les bénédictions divines. La connaissance de toutes les Écritures, l'Ancien et le Nouveau Testament est très important et doit être recherché et désiré par le disciple. Il ne doit pas se laisser freiner par son ignorance, son emploi du temps déjà chargé, ou par ceux qui l'entoure et qui contredisent la Vérité. Il doit au contraire se donner à cela. (2 Timothée 2:15).
C'est la deuxième parabole après celle de l'ivraie qui fait mention d'un tri et de séparation qui aura lieu à la fin de ce monde. La première étant la parabole de l'ivraie, où le diable vient semer et corrompre le travail du Seigneur. Ici le Seigneur nous montre ce qu'il a prévu pour contrer l’œuvre du diable. Tout simplement il jettera son filet suffisamment large, pour tout prendre, les bons et les mauvais et ensuite faire le tri pour rejeter ceux qui ne sont pas des siens. Le Seigneur laisse donc les enfants du diable temporairement cohabiter avec Ses enfants, mais cette cohabitation prendra fin lorsque viendra la fin de ce monde, et comme dans la parabole de l'ivraie, Il enverra ses anges effectuer ce tri.
Le Seigneur conclut son discours en comparant ses disciples à un maître de maison qui connaît la différence entre le bon et le mauvais et qui est capable d'utiliser sa connaissance dans sa responsabilité de prêcher et d'enseigner à leur tour ce qu'ils ont appris. De même aujourd'hui, nous qui possédons la bible, nous avons cette responsabilité et le privilège de pouvoir connaître la pensée de Christ, encore faut il que la parole de Dieu soit précieuse à nos yeux et notre coeur et que nous nous appliquions notre temps à recevoir l'instruction du Seigneur. Nous avons entre les mains tout la révélation de Dieu, c'est en elle que nous pouvons apprendre tout ce que nous devons connaître, l'étude des Écritures demande un effort de notre part, mais aussi une attitude humble d'une personne qui se laisse enseigner. Si nous faisons cela et que nous demandons au Seigneur de nous aider à comprendre les Écritures, soyons surs qu'Il répondra à cette prière. Ce que nous avons appris, nous ne devons pas le garder pour nous, mais le partager avec nos frères et sœurs. Les disciples ne devraient pas être comme des récipients, gardant tout pour eux, mais des canaux pouvant transmettre la vie, la vérité et les bénédictions divines. La connaissance de toutes les Écritures, l'Ancien et le Nouveau Testament est très important et doit être recherché et désiré par le disciple. Il ne doit pas se laisser freiner par son ignorance, son emploi du temps déjà chargé, ou par ceux qui l'entoure et qui contredisent la Vérité. Il doit au contraire se donner à cela. (2 Timothée 2:15).
53 Lorsque Jésus eut achevé ces paraboles, il partit de là.
54 S'étant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui l'entendirent étaient étonnés et disaient: D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles?
55 N'est-ce pas le fils du charpentier? n'est-ce pas Marie qui est sa mère? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères?
56 et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous? D'où lui viennent donc toutes ces choses?
57 Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit: Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison.
58 Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur incrédulité.
Ce passage nous montre Jésus retournant à Nazareth, l'endroit où il a passé son enfance, et enseigner dans la synagogue au milieu de gens qui le connaissent et qui l'ont vu grandir. Mais ces gens, au lieu d'écouter et d'observer le Seigneur, se laissent aller à leurs pensées. L'enseignement qu'Il donne diffère certainement grandement de celui que les scribes avaient donné jusqu’alors. Et ils se laissent distraire par ce qu'ils voient autour d'eux plutôt que d'observer les paroles et les actes du Seigneur. Ils voient les frères du Seigneur, issus eux de Joseph et de Marie. Ils connaissent cette famille, leur maison et chacune des personnes du foyer familial. Bien qu'étonnés par ce qu'ils entendent de sa part, ils ne prennent pas à coeur la parole du Seigneur mais adoptent une attitude incrédule, "qui est celui-ci ?', et probablement que dans les cœurs, on pouvait entendre cette objection "Non mais ! On ne va quand même pas se laisser enseigner par celui-ci !". Ce passage montre, que ce sont auprès des gens qui nous connaissent le mieux qu'il est le plus difficile de témoigner. Le Seigneur amènera tout de même sa famille au salut, lorsqu'il apparaîtra ressuscité, chose qu'il avait promis à ses disciples. De même pour nous, nous éprouverons énormément de frustrations et de difficultés pour témoigner à nos proches, mais si nous le faisons avec persévérance et que nous prions pour eux, le Seigneur peut faire de grandes choses. Il agit là où il y a de la foi, de sorte que cette foi ira en grandissant. En revanche, là où il y a de l'incrédulité, il n'y aura pas ou peu de miracles, et cette incrédulité ira croissante elle-aussi. C'est justement à cause de cette incrédulité, que le Seigneur ne put faire de miracles à Nazareth. Non pas qu'il n'en ait pas la capacité de le faire, mais parce que le peuple n'est pas prêt, ni dignes pour les recevoir. La foi sera toujours récompensée, l'incrédulité sera toujours préjudiciable.