12 L'opposition entre Jésus et les chefs religieux s'intensifie
En ce temps-là, Jésus traversa des champs de blé un jour de sabbat. Ses disciples, qui avaient faim, se mirent à arracher des épis et à manger. 2 Les pharisiens, voyant cela, lui dirent: Voici, tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat.
3 Mais Jésus leur répondit: N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;
4 comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu'il ne lui était pas permis de manger, non plus qu'à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls?
5 Ou, n'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables?
6 Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que le temple.
7 Si vous saviez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n'auriez pas condamné des innocents.
8 Car le Fils de l'homme est maître du sabbat
Matthieu ouvre ce chapitre sur le thème du sabbat, le jour de repos que Dieu avait ordonné à Israël d'observer, juste après que le Seigneur ait appelé la foule à venir à Lui pour avoir du repos.
Dieu avait demandé à Israël d'observer ce jour de repos sitôt leur sortie d’Égypte (Exode 20:8-10; 31:12-16); ce repos est associé à la fin de l'activité créatrice de Dieu et à la libération de leur esclavage en Égypte. Il est pour l'homme une invitation à cesser d’œuvrer pour jouir de ce que Dieu a fait. Ils devaient donc se reposer de leurs occupation professionnelle et de leurs obligations familiales et sociales. La servante devait être libre ce jour là, ainsi que la mère de famille. Ce jour était destiné non pas à ne rien faire mais à le passer de manière autre que les 6 premiers jours de la semaine. Pour nous qui connaissons le pardon et le salut de Dieu, nous pouvons déjà jouir continuellement du repos de Dieu.
Car Dieu connaît le cœur de l'homme prompt à se laisser entraîner par la cupidité, la dureté et à l'asservissement de son prochain. L'homme devait utiliser ce jour non pas pour lui-même mais pour honorer son Dieu et faire du bien à son prochain. Les pharisiens accostèrent Jésus lorsqu'ils virent que ses disciples arrachaient des épis pour les manger. Pour eux, cet acte constituait un ouvrage et était donc une infraction à la loi de Moïse. Pourtant ces pharisiens auraient du aussi avoir en mémoire ce que les Écritures disent dans leur entièreté (Deutéronome 23:25). Il est pourtant une chose que de travailler à la récolte de ses champs et une autre que de grappiller ce qui reste dans un champs pour se nourrir, d'autant plus que cela était aussi prévu dans les commandements de Dieu Exode 23:10-12.
Les pharisiens ne montrent de par leur comportement que froideur, cruauté et méchanceté. Si pour eux les disciples de Jésus mangeaient une nourriture qu'ils considéraient comme n'étant pas permise, ils auraient pu aussi leur amener de la nourriture qu'ils considéraient permise plutôt que de les laisser continuer tenaillés par la faim. Ils s'attachaient plus au respect de leur traditions qu'à la source du problème : la faim.
Jésus va leur répondre en leur citant deux autres passages des Écritures. Tout d'abord le passage où David et ses hommes mangèrent des pains de propositions que seuls les sacrificateurs devaient manger 1 Samuel 21:1-6 Déjà, à cette époque, le sacrificateur avait fait passer le besoin des gens de David avant les règles du tabernacle. Le deuxième passage a lui aussi trait à la fonctionnalité du temple et de la sacrificature et les pains de proposition que les sacrificateurs mangeaient, y compris le jour du sabbat. (Lévitique 24:5-9) et qu'ils offraient des sacrifices ce jour là (Nombres 28:9-10).
Pour la première fois dans ce chapitre, et Il va le faire 3 fois dans ce chapitre, Jésus va révéler qui Il est vraiment (Or je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que .... le temple). Jésus étant notre Souverain Sacrificateur est aussi Celui qui avait donné le tabernacle à Moïse comme représentation de la manière dont les hommes devaient adorer Dieu. Il est aussi l'auteur de toutes les ordonnances qui se rattachent au service dans le tabernacle et de la loi donnée à Moïse, y compris le Sabbat. En se qualifiant de "Maître du sabbat" (en grec Seigneur du sabbat) Il se déclare être l'égal de Dieu l'auteur du Sabbat, il peut ainsi permettre comme Il vient de le faire d'exercer la miséricorde plutôt que l’observance rigide de la loi. C'est Lui et non les pharisiens qui détermine les règles et les cas d'exception, Il est l'autorité sur le sujet du Sabbat, et non pas les pharisiens. Le but du sabbat était justement pour que les hommes fassent de bonnes œuvres de miséricorde en faisant du bien à leur prochain. Jésus leur rappelle pour la deuxième fois "Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices" (la première fois était en Matthieu 9:13), un reproche que Dieu avait fait à Israël (Osée 6:6) qui croyait obéir à Dieu en faisant des sacrifices tout en tolérant toutes sortes d'injustices. Comme le rappelle Gareth Crossley, "les sacrifices ne sont pas sans importance, ils doivent s'accompagner d'un effort soutenu du peuple de se laisser instruire par le Seigneur. Les offrandes à Dieu n'ont aucune valeur; si elle ne s'assortissent pas d'un désir sincère d'imiter le comportement et l'attitude de Dieu. En rappelant ce passage lorsque les pharisiens reprochent à ses disciples de cueillir des épis un jour de sabbat, Jésus souligne l'absence de pitié chez les pharisiens qui n'aimaient pas la miséricorde. Ils accusaient les autres sans aucune compassion ni tendresse." (voir sur Osée, pp160-161 de son livre)
Dieu avait demandé à Israël d'observer ce jour de repos sitôt leur sortie d’Égypte (Exode 20:8-10; 31:12-16); ce repos est associé à la fin de l'activité créatrice de Dieu et à la libération de leur esclavage en Égypte. Il est pour l'homme une invitation à cesser d’œuvrer pour jouir de ce que Dieu a fait. Ils devaient donc se reposer de leurs occupation professionnelle et de leurs obligations familiales et sociales. La servante devait être libre ce jour là, ainsi que la mère de famille. Ce jour était destiné non pas à ne rien faire mais à le passer de manière autre que les 6 premiers jours de la semaine. Pour nous qui connaissons le pardon et le salut de Dieu, nous pouvons déjà jouir continuellement du repos de Dieu.
Car Dieu connaît le cœur de l'homme prompt à se laisser entraîner par la cupidité, la dureté et à l'asservissement de son prochain. L'homme devait utiliser ce jour non pas pour lui-même mais pour honorer son Dieu et faire du bien à son prochain. Les pharisiens accostèrent Jésus lorsqu'ils virent que ses disciples arrachaient des épis pour les manger. Pour eux, cet acte constituait un ouvrage et était donc une infraction à la loi de Moïse. Pourtant ces pharisiens auraient du aussi avoir en mémoire ce que les Écritures disent dans leur entièreté (Deutéronome 23:25). Il est pourtant une chose que de travailler à la récolte de ses champs et une autre que de grappiller ce qui reste dans un champs pour se nourrir, d'autant plus que cela était aussi prévu dans les commandements de Dieu Exode 23:10-12.
Les pharisiens ne montrent de par leur comportement que froideur, cruauté et méchanceté. Si pour eux les disciples de Jésus mangeaient une nourriture qu'ils considéraient comme n'étant pas permise, ils auraient pu aussi leur amener de la nourriture qu'ils considéraient permise plutôt que de les laisser continuer tenaillés par la faim. Ils s'attachaient plus au respect de leur traditions qu'à la source du problème : la faim.
Jésus va leur répondre en leur citant deux autres passages des Écritures. Tout d'abord le passage où David et ses hommes mangèrent des pains de propositions que seuls les sacrificateurs devaient manger 1 Samuel 21:1-6 Déjà, à cette époque, le sacrificateur avait fait passer le besoin des gens de David avant les règles du tabernacle. Le deuxième passage a lui aussi trait à la fonctionnalité du temple et de la sacrificature et les pains de proposition que les sacrificateurs mangeaient, y compris le jour du sabbat. (Lévitique 24:5-9) et qu'ils offraient des sacrifices ce jour là (Nombres 28:9-10).
Pour la première fois dans ce chapitre, et Il va le faire 3 fois dans ce chapitre, Jésus va révéler qui Il est vraiment (Or je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus grand que .... le temple). Jésus étant notre Souverain Sacrificateur est aussi Celui qui avait donné le tabernacle à Moïse comme représentation de la manière dont les hommes devaient adorer Dieu. Il est aussi l'auteur de toutes les ordonnances qui se rattachent au service dans le tabernacle et de la loi donnée à Moïse, y compris le Sabbat. En se qualifiant de "Maître du sabbat" (en grec Seigneur du sabbat) Il se déclare être l'égal de Dieu l'auteur du Sabbat, il peut ainsi permettre comme Il vient de le faire d'exercer la miséricorde plutôt que l’observance rigide de la loi. C'est Lui et non les pharisiens qui détermine les règles et les cas d'exception, Il est l'autorité sur le sujet du Sabbat, et non pas les pharisiens. Le but du sabbat était justement pour que les hommes fassent de bonnes œuvres de miséricorde en faisant du bien à leur prochain. Jésus leur rappelle pour la deuxième fois "Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices" (la première fois était en Matthieu 9:13), un reproche que Dieu avait fait à Israël (Osée 6:6) qui croyait obéir à Dieu en faisant des sacrifices tout en tolérant toutes sortes d'injustices. Comme le rappelle Gareth Crossley, "les sacrifices ne sont pas sans importance, ils doivent s'accompagner d'un effort soutenu du peuple de se laisser instruire par le Seigneur. Les offrandes à Dieu n'ont aucune valeur; si elle ne s'assortissent pas d'un désir sincère d'imiter le comportement et l'attitude de Dieu. En rappelant ce passage lorsque les pharisiens reprochent à ses disciples de cueillir des épis un jour de sabbat, Jésus souligne l'absence de pitié chez les pharisiens qui n'aimaient pas la miséricorde. Ils accusaient les autres sans aucune compassion ni tendresse." (voir sur Osée, pp160-161 de son livre)
9 Étant parti de là, Jésus entra dans la synagogue.
10 Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus: Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat? C'était afin de pouvoir l'accuser.
11 Il leur répondit: Lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l'en retirer?
12 Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.
13 Alors il dit à l'homme: Étends ta main. Il l'étendit, et elle devint saine comme l'autre.
14 Les pharisiens sortirent, et ils se consultèrent sur les moyens de le faire périr.
15 Mais Jésus, l'ayant su, s'éloigna de ce lieu. Une grande foule le suivit. Il guérit tous les malades,
16 et il leur recommanda sévèrement de ne pas le faire connaître,
17 afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète:
18 Voici mon serviteur que j'ai choisi, Mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui, Et il annoncera la justice aux nations.
19 Il ne contestera point, il ne criera point, Et personne n'entendra sa voix dans les rues.
20 Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n'éteindra point le lumignon qui fume, Jusqu'à ce qu'il ait fait triompher la justice.
21 Et les nations espéreront en son nom.
La confrontation entre les pharisiens et le Seigneur monte encore d'un cran lorsqu'Il se rend dans une de leur synagogue. Il est fort possible qu'un piège ait été tendu au Seigneur afin de pouvoir l'accuser d'avoir enfreint le Sabbat. Un homme ayant une main sèche se trouve là au milieu de tous. Et ce sont bien sûr les pharisiens qui poseront la question au sujet de la guérison afin de pouvoir avoir une occasion d'accuser le Seigneur. Non contents d'avoir accusé les disciples du Seigneur et de s'être fait réprouvés par Lui, c'est maintenant au maître Lui-même, qu'ils s'attaquent. Jésus va leur répondre par une autre question pour mettre en valeur leur conception erronée du sabbat et leur hypocrisie. Les pharisiens refusaient à l'homme ce qu'ils feraient pour un animal. Or, l'homme a infiniment plus de valeur aux yeux de Dieu qu'un animal, et ceci n'en déplaise à ceux qui éprouvent plus de compassion pour des bêtes que pour leurs semblables. Jésus par cette question amène son auditoire à penser et conclure par lui-même, que la vie d'un animal n'a pas la même valeur que la vie d'un homme et que par conséquent venir en aide à son prochain est une bonne chose, et guérir un homme le jour du sabbat est tout à fait approprié. Jésus confirme donc que la guérison de cet homme n'est pas en opposition avec le but du sabbat.
C'est alors que Jésus ordonne à l'homme de simplement étendre sa main afin que tout le monde porte son attention sur elle, et voici qu'elle est saine !! Sans même le toucher, Jésus a guéri cet homme. La question qui se posent pour les pharisiens est la suivante : "a t-Il ou non travaillé ?".
Les pharisiens rendus furieux par ce miracle vont pousser l'ironie de leur attitude à trouver mal de faire quoi que ce soit le jour du sabbat et ne pas avoir de problème pour préméditer le meurtre du Seigneur ensuite et donc d'enfreindre des commandements encore plus importants.
Alors que les pharisiens se consultent pour chercher un moyen de faire mourir Jésus, Celui-ci se retire d'eux et c'est désormais à ceux là qui viennent vers Lui que le Seigneur se fera connaître. Matthieu voit ce qui est en train de se passer comme la réalisation d'une prophétie d'Ésaïe (Ésaïe 42:1-4). Les chefs religieux s'opposent à Lui mais une foule de gens de toute la région, de la Galilée, de Judée, du territoire de l'autre côté du Jourdain, et même des gens des villes côtières de Tyr et de Sidon. Tous ceux qui attendaient et recherchaient le Messie vont à Lui dans le désert. Cela rappelle l'histoire de la vie de David, ce roi qui connût aussi le rejet et des gens de partout le rejoignaient dans le désert. David se souvint d'eux lorsqu'Il accédât au trône. Aujourd'hui, aussi des gens viennent de partout à Jésus pour être sauvés alors qu'Il est encore rejeté et méprisé de ce monde. Un jour viendra où le Sauveur reviendra en gloire, et les siens partageront Sa gloire.
C'est alors que Jésus ordonne à l'homme de simplement étendre sa main afin que tout le monde porte son attention sur elle, et voici qu'elle est saine !! Sans même le toucher, Jésus a guéri cet homme. La question qui se posent pour les pharisiens est la suivante : "a t-Il ou non travaillé ?".
Les pharisiens rendus furieux par ce miracle vont pousser l'ironie de leur attitude à trouver mal de faire quoi que ce soit le jour du sabbat et ne pas avoir de problème pour préméditer le meurtre du Seigneur ensuite et donc d'enfreindre des commandements encore plus importants.
Alors que les pharisiens se consultent pour chercher un moyen de faire mourir Jésus, Celui-ci se retire d'eux et c'est désormais à ceux là qui viennent vers Lui que le Seigneur se fera connaître. Matthieu voit ce qui est en train de se passer comme la réalisation d'une prophétie d'Ésaïe (Ésaïe 42:1-4). Les chefs religieux s'opposent à Lui mais une foule de gens de toute la région, de la Galilée, de Judée, du territoire de l'autre côté du Jourdain, et même des gens des villes côtières de Tyr et de Sidon. Tous ceux qui attendaient et recherchaient le Messie vont à Lui dans le désert. Cela rappelle l'histoire de la vie de David, ce roi qui connût aussi le rejet et des gens de partout le rejoignaient dans le désert. David se souvint d'eux lorsqu'Il accédât au trône. Aujourd'hui, aussi des gens viennent de partout à Jésus pour être sauvés alors qu'Il est encore rejeté et méprisé de ce monde. Un jour viendra où le Sauveur reviendra en gloire, et les siens partageront Sa gloire.
22 Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait.
23 Toute la foule étonnée disait: N'est-ce point là le Fils de David?
24 Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent: Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons.
25 Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit: Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister.
26 Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même; comment donc son royaume subsistera-t-il?
27 Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
28 Mais, si c'est par l'Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.
29 Ou, comment quelqu'un peut-il entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort? Alors seulement il pillera sa maison.
30 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse.
31 C'est pourquoi je vous dis: Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera point pardonné.
32 Quiconque parlera contre le Fils de l'homme, il lui sera pardonné; mais quiconque parlera contre le Saint Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.
33 Ou dites que l'arbre est bon et que son fruit est bon, ou dites que l'arbre est mauvais et que son fruit est mauvais; car on connaît l'arbre par le fruit.
34 Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes? Car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle.
35 L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor.
36 Je vous le dis: au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée.
37 Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.
C'est alors qu'on amena à Jésus un homme possédé, aveugle et muet. Cette fois-ci, ce n'était pas un piège tendu par les pharisiens (ils entendirent au sujet de cette guérison plus tard selon v.24). Ce sont plutôt des gens qui ont eu compassion de cet homme et qui croyaient que le Seigneur pouvait et voulait le guérir. La nation d'Israël ressemble à cet homme, ce n'est pas le Seigneur qui règne sur eux mais le diable, ils sont aveugles pour ce qui concernent les choses spirituelles et incapables de s'adresser à Dieu, ayant rejeté le Fils que le Père a envoyé. Comme toujours, la guérison que Jésus produit stupéfait la foule. Et devant cet acte admirable, les pharisiens prononceront les paroles les plus injustes, les plus méprisables et l'accusation la plus grave, celle de faire ses œuvres par Satan et non par Dieu. En vérité, cette accusation ne fait que révéler ce qui était dans leur cœur. Leur accusation est en plus des plus stupides, car cela signifierait que Satan fait par Jésus une œuvre qui est contraire à ses intérêts. La guérison d'un homme ne peut bénéficier à Satan (sauf si cela conduit d'autres personnes à frapper à sa porte, un peu comme ces guérisseurs qui prétendent guérir une personne complètement en utilisant des procédés occultes).
Jésus va leur montrer combien leur raisonnement est faible en démontant cette critique pièce par pièce. Satan ne prendrait pas le risque de travailler contre lui-même, ce serait aussi stupide et désastreux que si un gouvernement attaquait son propre peuple, aucune nation ne pourrait s'en remettre et ne serait plus à l'abri de la convoitise des autres. Il y avait des exorcistes en Israël, si Jésus les guérissait par la puissance de Satan, comme les pharisiens voulaient le faire croire, comment pouvaient ils être sûrs alors que les exorcistes auxquels il faisaient appel n'opéraient pas eux non plus par la puissance de Satan ? Si la réponse est non, pourquoi accuser le Seigneur que c'est le cas pour lui quand ses guérisons sont complètes, permanentes et que le patient en éprouve un grand mieux ?
Jésus leur amène ensuite la Vérité, ses guérisons sont accomplies par l'Esprit de Dieu comme il le leur déclare depuis le début, alors soit Satan a vaincu Satan et personne ne supporterait une telle thèse, ou ses guérisons sont vraiment l’œuvre de Dieu, et à ce moment-là, ils doivent le reconnaître et l'accepter comme le Messie. Le rejeter et lui attribuer volontairement et sciemment le mal comme le font les pharisiens ne laissent plus d'options de pardon divin, seulement le châtiment que méritent leurs péchés. Face à Jésus, il n'y a pas de place pour indécision, l'indifférence ou la neutralité, tôt ou tard nous devrons prendre la décision ou de l'accepter ou de le rejeter, et il y a fort à parier que ces trois choses ne sont que des écrans de fumée qui cachent un rejet du Seigneur dans le cœur. Ou nous sommes avec Jésus ou nous sommes contre Lui.
Devant Dieu, tous les hommes sont coupables, et refuser le pardon que Dieu offre en l’œuvre que Jésus accomplit pour nous est le péché le plus grave que tout homme puisse commettre. C'est tout simplement refuser la proposition de paix que Dieu donne à l'homme. Lire au sujet du blasphème contre le Saint-Esprit sur ce lien
Jésus va rappeler à ce moment là, un principe qu'il avait donné lors du sermon sur la montagne pour reconnaître un faux prophète, d'un vrai prophète, (Matthieu 7:15-20) et l'appliquer aux chefs religieux. Ils sont comme un mauvais arbre incapable de produire de bons fruits.
Ce à quoi nous passons tout notre temps, remplit notre cœur et cela se remarquera aussi par nos paroles. Un chrétien qui prend du temps pour lire sa bible aura finalement peu le désir ni l'envie de dire de mauvaises choses, ou de jurer et encore moins de blasphémer. Une personne qui passe son temps à regarder des programmes de télévision immoraux ou légers se remarquera de par la teneur de ses discussions. Jésus rappelle à l'homme que nous devons rester maître de ce que nous disons et que nous devrons rendre compte de toute parole prononcée légèrement qui nous ferait rougir.
Jésus va leur montrer combien leur raisonnement est faible en démontant cette critique pièce par pièce. Satan ne prendrait pas le risque de travailler contre lui-même, ce serait aussi stupide et désastreux que si un gouvernement attaquait son propre peuple, aucune nation ne pourrait s'en remettre et ne serait plus à l'abri de la convoitise des autres. Il y avait des exorcistes en Israël, si Jésus les guérissait par la puissance de Satan, comme les pharisiens voulaient le faire croire, comment pouvaient ils être sûrs alors que les exorcistes auxquels il faisaient appel n'opéraient pas eux non plus par la puissance de Satan ? Si la réponse est non, pourquoi accuser le Seigneur que c'est le cas pour lui quand ses guérisons sont complètes, permanentes et que le patient en éprouve un grand mieux ?
Jésus leur amène ensuite la Vérité, ses guérisons sont accomplies par l'Esprit de Dieu comme il le leur déclare depuis le début, alors soit Satan a vaincu Satan et personne ne supporterait une telle thèse, ou ses guérisons sont vraiment l’œuvre de Dieu, et à ce moment-là, ils doivent le reconnaître et l'accepter comme le Messie. Le rejeter et lui attribuer volontairement et sciemment le mal comme le font les pharisiens ne laissent plus d'options de pardon divin, seulement le châtiment que méritent leurs péchés. Face à Jésus, il n'y a pas de place pour indécision, l'indifférence ou la neutralité, tôt ou tard nous devrons prendre la décision ou de l'accepter ou de le rejeter, et il y a fort à parier que ces trois choses ne sont que des écrans de fumée qui cachent un rejet du Seigneur dans le cœur. Ou nous sommes avec Jésus ou nous sommes contre Lui.
Devant Dieu, tous les hommes sont coupables, et refuser le pardon que Dieu offre en l’œuvre que Jésus accomplit pour nous est le péché le plus grave que tout homme puisse commettre. C'est tout simplement refuser la proposition de paix que Dieu donne à l'homme. Lire au sujet du blasphème contre le Saint-Esprit sur ce lien
Jésus va rappeler à ce moment là, un principe qu'il avait donné lors du sermon sur la montagne pour reconnaître un faux prophète, d'un vrai prophète, (Matthieu 7:15-20) et l'appliquer aux chefs religieux. Ils sont comme un mauvais arbre incapable de produire de bons fruits.
Ce à quoi nous passons tout notre temps, remplit notre cœur et cela se remarquera aussi par nos paroles. Un chrétien qui prend du temps pour lire sa bible aura finalement peu le désir ni l'envie de dire de mauvaises choses, ou de jurer et encore moins de blasphémer. Une personne qui passe son temps à regarder des programmes de télévision immoraux ou légers se remarquera de par la teneur de ses discussions. Jésus rappelle à l'homme que nous devons rester maître de ce que nous disons et que nous devrons rendre compte de toute parole prononcée légèrement qui nous ferait rougir.
38 Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions te voir faire un miracle.
39 Il leur répondit: Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas.
40 Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.
41 Les hommes de Ninive se lèveront, au jour du jugement, avec cette génération et la condamneront, parce qu'ils se repentirent à la prédication de Jonas; et voici, il y a ici plus que Jonas.
42 La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la condamnera, parce qu'elle vint des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et voici, il y a ici plus que Salomon.
43 Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n'en trouve point.
44 Alors il dit: Je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti; et, quand il arrive, il la trouve vide, balayée et ornée.
45 Il s'en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s'y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première. Il en sera de même pour cette génération méchante.
46 Comme Jésus s'adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient dehors, cherchèrent à lui parler.
47 Quelqu'un lui dit: Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler.
48 Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait: Qui est ma mère, et qui sont mes frères?
49 Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères.
50 Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.
Ce sont encore des pharisiens et des scribes dont il est question dans ce dernier passage du chapitre 12. Ils cherchent encore une occasion de pouvoir se saisir de Jésus et espèrent qu'en répondant à leur demande de produire un signe ou un miracle, soit Il ne pourra le faire, et alors ils le prendraient en défaut et pourront l'accuser d'être un menteur et un falsificateur ou Jésus accomplira ce qu'ils demandent, et dans ce cas-là Il deviendrait une marionnette entre leurs mains. Mais Jésus qui connaît leur cœur sait que la motivation de leur demande est mauvaise. La demande elle-même est déraisonnable, Jésus a fait tant de miracles mais ils n'ont pas voulu accepter que la source de la puissance de Jésus se trouve être Dieu Lui-même, ce n'est pas un autre miracle qui les convaincra. Les pharisiens et les scribes n'ont jusqu'à présent fait qu'endurcir leur cœur et rejeté les paroles et les actes de Jésus.
Jésus ne va certainement pas se laisser manipuler par ces chefs religieux et décrit cette génération comme méchante et adultère. Le cœur des chefs religieux et de la foule ne répond pas à l'appel de la grâce du Seigneur. Au contraire, ils contestent avec le Seigneur et essaient de marchander avec Lui. Jésus refuse cela et leur annonce qu'ils devront se contenter des signes et miracles qu'ils ont vu mais refusé de considérer. Il leur annonce que tout ce qu'ils verront désormais est le signe que Jonas avait donné aux habitants de Ninive. Jonas était apparu aux Ninivites comme quelqu'un revenu du Séjour des morts. De la même façon, et mais à un niveau supérieur Jésus sera un signe pour sa génération. D'ailleurs la mort et la résurrection du Fils de Dieu seront l'accomplissement de ce que Jonas ne fut qu'un type. Contrairement à Jonas, le Seigneur, sera englouti et vomi non pas un grand poisson mais par la mort elle-même. (Actes 2:22-24). L'ouragan de la juste colère de Dieu faisait rage. Dés que Jonas fut jeté à la mer, la fureur de la mer s'apaisa. Jeté dans les enrailles de la Terre, le Sauveur apaisa à tout jamais le courroux de Dieu contre son peuple. Les comparaisons s'arrêtent là car si Jonas se montrait désobéissant à Dieu et que sa prédication eut pour résultat la conversion des habitants de Ninive, Jésus fut obéissant en tous points à la Volonté de Dieu et malgré tout, le cœur de son peuple refuse de se repentir. C'est alors que pour la deuxième fois dans ce chapitre, Jésus utilise l'expression (Or je vous le dis, il y a ici quelqu'un de plus grand que Jonas. Cette fois ci le Seigneur se compare aux prophètes et déclare qu'il est plus qu'un prophète et que ses paroles viennent tout droit de Dieu (Jean 14:9-11). Les parole de Jésus sont très graves pour Israël, car si les habitants de Ninive se sont repentis à la prédication d'un prophète moindre, les habitants d'Israël auraient du le faire aussi recevoir et se repentir, mais au lieu de cela, ils ont aussi rejeté les paroles du Seigneur. (Jean 14:23-24).
Jésus va prendre pour signe la Reine de Séba (voir 2 Chroniques 9:1-12) pour exemple et pour signe. Elle qui parcourut plus de 1600 km pour entendre la sagesse du roi Salomon, se repentit en l'entendant. Il est remarquable que Jésus utilise ce passage de l'Histoire d'Israël pour dire pour la troisième fois dans ce chapitre "Or, je vous le dis, il y a ici quelqu'un de plus grand que Salomon" Or Salomon était un des plus grands rois de l'Histoire d'Israël, son règne fut marqué par une paix ininterrompue et son royaume fut le Royaume d'Israël fut à son apogée sous son règne. Or Jésus dit aux scribes et aux pharisiens, que Salomon dans toute sa splendeur et sa grandeur Lui est inférieur. Or si la reine de Séba s'est repentie en écoutant la sagesse de Salomon, le peuple d'Israël n'a plus aucune excuses puisque Jésus marcha devant eux depuis son enfance dans la sagesse de Dieu, (Luc 2:40) et qu'elle ne l'a plus quitté ensuite. Quelle tragédie pour ce peuple d'avoir pu entendre la sagesse de Dieu et de ne pas en avoir tenu compte. De même aujourd'hui, quelle tragédie lorsqu'une personne lit sa Bible sans s'en approprier les promesses et le salut de Dieu !!
Jésus que Matthieu nous présente comme le Messie et donc notre souverain sacrificateur plus grand que les sacrificateurs et le temple eux-mêmes, Il est notre prophète plus grand que Jonas et Il est notre Roi plus grand que Salomon. Combien notre responsabilité (comme celle du peuple d'Israël alors) est grande.
Jésus compare Israël ou pendant le temps de son ministère, il conduisit plusieurs exorcismes à un homme possédé que le mauvais esprit quitte. La situation n'est que temporaire et que si rien ne vient occuper la place, il reviendra en force avec d'autres démons. Le point que le Seigneur veut faire, c'est que lorsque un mauvais esprit est éconduit et que la place est libre, elle ne peut rester vacante et alors, il n'y a que deux options. Soit le Seigneur prend la place, Lui qui a éconduit le mauvais esprit est plus fort qu'eux, et plus fort que Satan lui-même. Ou le mauvais esprit occupera de nouveau les lieux et son cas sera plus grave qu'auparavant. Il n'est pas plus suffisant pour l'homme de vouloir se débarrasser de ses mauvaises habitudes et d'entreprendre quelques activités chrétiennes. Il faut plus qu'une réformation du cœur, il faut une régénération complète. Vouloir chasser le mal est une bonne chose, mais nous n'avons pas la capacité de faire le bien et pour cette raison nous devons demander au Seigneur d'occuper les lieux.
Matthieu va conclure ce chapitre avec la visite de la mère et des frères de Jésus (il est à supposer que Joseph était déjà mort à ce moment-là) mais leur visite n'annonce rien de bon. Ils viennent comme une délégation pour tenter de Le raisonner et d'essayer de Le faire interrompre son ministère. En fait, sa mère était perplexe au sujet de ce fils (Luc 2:40) et ses demi-frères ne crurent en Lui qu'après sa résurrection (Jean 7:1-5, Luc 2:51, Marc 3:21). La bible ne supporte pas les enseignements catholiques selon lesquels Marie serait restée vierge toute sa vie et que ce que la Bible appelle frères et sœurs seraient en réalité des cousins, cousines. Il appartient à chacun d'examiner les Écritures et de rejeter les faux-enseignements. Personne ne pourra être justifié pour avoir cru en quelque chose contraire à ce que Dieu a révélé. Ces site pourront aider le lecteur à faire le tri entre ce qui est biblique de ce qui ne l'est pas (voir ces liens 1 et 2). Le Seigneur, tel un roi étend ses mains sur ces disciples et annonce que ce sont ceux parmi ses disciples qui font la volonté de Dieu qui sont les vrais pères, mères, frères et sœurs.
Aujourd'hui encore, combien de jeunes chrétiens se laissent arrêter dans leur service à Dieu par des membres de leur famille qui ne croient pas et qui cherchent à les détourner de leur service en les incitant à remettre cela à plus tard, ou en les mettant en garde de ne pas devenir un fanatique ou encore de songer à leur place dans ce monde avant de penser à l'autre. Satan ne recule devant rien pour empêcher les hommes de faire la volonté de Dieu. Il utilisera même les relations familiales si cela peut servir ses intérêts.
Jésus ne va certainement pas se laisser manipuler par ces chefs religieux et décrit cette génération comme méchante et adultère. Le cœur des chefs religieux et de la foule ne répond pas à l'appel de la grâce du Seigneur. Au contraire, ils contestent avec le Seigneur et essaient de marchander avec Lui. Jésus refuse cela et leur annonce qu'ils devront se contenter des signes et miracles qu'ils ont vu mais refusé de considérer. Il leur annonce que tout ce qu'ils verront désormais est le signe que Jonas avait donné aux habitants de Ninive. Jonas était apparu aux Ninivites comme quelqu'un revenu du Séjour des morts. De la même façon, et mais à un niveau supérieur Jésus sera un signe pour sa génération. D'ailleurs la mort et la résurrection du Fils de Dieu seront l'accomplissement de ce que Jonas ne fut qu'un type. Contrairement à Jonas, le Seigneur, sera englouti et vomi non pas un grand poisson mais par la mort elle-même. (Actes 2:22-24). L'ouragan de la juste colère de Dieu faisait rage. Dés que Jonas fut jeté à la mer, la fureur de la mer s'apaisa. Jeté dans les enrailles de la Terre, le Sauveur apaisa à tout jamais le courroux de Dieu contre son peuple. Les comparaisons s'arrêtent là car si Jonas se montrait désobéissant à Dieu et que sa prédication eut pour résultat la conversion des habitants de Ninive, Jésus fut obéissant en tous points à la Volonté de Dieu et malgré tout, le cœur de son peuple refuse de se repentir. C'est alors que pour la deuxième fois dans ce chapitre, Jésus utilise l'expression (Or je vous le dis, il y a ici quelqu'un de plus grand que Jonas. Cette fois ci le Seigneur se compare aux prophètes et déclare qu'il est plus qu'un prophète et que ses paroles viennent tout droit de Dieu (Jean 14:9-11). Les parole de Jésus sont très graves pour Israël, car si les habitants de Ninive se sont repentis à la prédication d'un prophète moindre, les habitants d'Israël auraient du le faire aussi recevoir et se repentir, mais au lieu de cela, ils ont aussi rejeté les paroles du Seigneur. (Jean 14:23-24).
Jésus va prendre pour signe la Reine de Séba (voir 2 Chroniques 9:1-12) pour exemple et pour signe. Elle qui parcourut plus de 1600 km pour entendre la sagesse du roi Salomon, se repentit en l'entendant. Il est remarquable que Jésus utilise ce passage de l'Histoire d'Israël pour dire pour la troisième fois dans ce chapitre "Or, je vous le dis, il y a ici quelqu'un de plus grand que Salomon" Or Salomon était un des plus grands rois de l'Histoire d'Israël, son règne fut marqué par une paix ininterrompue et son royaume fut le Royaume d'Israël fut à son apogée sous son règne. Or Jésus dit aux scribes et aux pharisiens, que Salomon dans toute sa splendeur et sa grandeur Lui est inférieur. Or si la reine de Séba s'est repentie en écoutant la sagesse de Salomon, le peuple d'Israël n'a plus aucune excuses puisque Jésus marcha devant eux depuis son enfance dans la sagesse de Dieu, (Luc 2:40) et qu'elle ne l'a plus quitté ensuite. Quelle tragédie pour ce peuple d'avoir pu entendre la sagesse de Dieu et de ne pas en avoir tenu compte. De même aujourd'hui, quelle tragédie lorsqu'une personne lit sa Bible sans s'en approprier les promesses et le salut de Dieu !!
Jésus que Matthieu nous présente comme le Messie et donc notre souverain sacrificateur plus grand que les sacrificateurs et le temple eux-mêmes, Il est notre prophète plus grand que Jonas et Il est notre Roi plus grand que Salomon. Combien notre responsabilité (comme celle du peuple d'Israël alors) est grande.
Jésus compare Israël ou pendant le temps de son ministère, il conduisit plusieurs exorcismes à un homme possédé que le mauvais esprit quitte. La situation n'est que temporaire et que si rien ne vient occuper la place, il reviendra en force avec d'autres démons. Le point que le Seigneur veut faire, c'est que lorsque un mauvais esprit est éconduit et que la place est libre, elle ne peut rester vacante et alors, il n'y a que deux options. Soit le Seigneur prend la place, Lui qui a éconduit le mauvais esprit est plus fort qu'eux, et plus fort que Satan lui-même. Ou le mauvais esprit occupera de nouveau les lieux et son cas sera plus grave qu'auparavant. Il n'est pas plus suffisant pour l'homme de vouloir se débarrasser de ses mauvaises habitudes et d'entreprendre quelques activités chrétiennes. Il faut plus qu'une réformation du cœur, il faut une régénération complète. Vouloir chasser le mal est une bonne chose, mais nous n'avons pas la capacité de faire le bien et pour cette raison nous devons demander au Seigneur d'occuper les lieux.
Matthieu va conclure ce chapitre avec la visite de la mère et des frères de Jésus (il est à supposer que Joseph était déjà mort à ce moment-là) mais leur visite n'annonce rien de bon. Ils viennent comme une délégation pour tenter de Le raisonner et d'essayer de Le faire interrompre son ministère. En fait, sa mère était perplexe au sujet de ce fils (Luc 2:40) et ses demi-frères ne crurent en Lui qu'après sa résurrection (Jean 7:1-5, Luc 2:51, Marc 3:21). La bible ne supporte pas les enseignements catholiques selon lesquels Marie serait restée vierge toute sa vie et que ce que la Bible appelle frères et sœurs seraient en réalité des cousins, cousines. Il appartient à chacun d'examiner les Écritures et de rejeter les faux-enseignements. Personne ne pourra être justifié pour avoir cru en quelque chose contraire à ce que Dieu a révélé. Ces site pourront aider le lecteur à faire le tri entre ce qui est biblique de ce qui ne l'est pas (voir ces liens 1 et 2). Le Seigneur, tel un roi étend ses mains sur ces disciples et annonce que ce sont ceux parmi ses disciples qui font la volonté de Dieu qui sont les vrais pères, mères, frères et sœurs.
Aujourd'hui encore, combien de jeunes chrétiens se laissent arrêter dans leur service à Dieu par des membres de leur famille qui ne croient pas et qui cherchent à les détourner de leur service en les incitant à remettre cela à plus tard, ou en les mettant en garde de ne pas devenir un fanatique ou encore de songer à leur place dans ce monde avant de penser à l'autre. Satan ne recule devant rien pour empêcher les hommes de faire la volonté de Dieu. Il utilisera même les relations familiales si cela peut servir ses intérêts.