11 L'opposition faite au Messie et à son royaume
1 Lorsque Jésus eut achevé de donner ses instructions à ses douze disciples, il partit de là, pour enseigner et prêcher dans les villes du pays. 2 Jean, ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples:
3 Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
4 Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:
5 les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
6 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!
7 Comme ils s'en allaient, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu'êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent?
8 Mais, qu'êtes-vous allés voir? un homme vêtu d'habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits précieux sont dans les maisons des rois.
9 Qu'êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
10 Car c'est celui dont il est écrit: Voici, j'envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.
11 Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean Baptiste. Cependant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui.
12 Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s'emparent.
13 Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean;
14 et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir.
15 Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.
16 A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants,
17 disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés.
18 Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon.
19 Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres.
Pour bien comprendre la valeur et la place que ces deux chapitres ont dans cet Évangile, nous avions dans le chapitre précédent la préparation et l'envoi par Jésus de ses apôtres avec la mise en garde qu'ils trouveront de l'opposition dans ce monde. Pour les Juifs qui se posaient la question si Jésus pouvait être le Messie promis, Matthieu va répondre ici à quelques autres questions que les Juifs se posaient à l'époque "Si Jésus est le Messie promis qui devait instaurer un Royaume, pourquoi n'a t-il pas chassé les Romains ? Et comment les Juifs l'ont Il accueillis ?
On estime souvent que cela faisait déjà un an que Jean était emprisonné quand il envoya deux de ses disciples vers Jésus. Jean n'envoie pas tant ses disciples vers Jésus en raison de doutes qu'il a envers le fait qu'Il puisse être le Messie mais plutôt en raison de sa perplexité suite aux rapports qu'il reçoit de ses disciples. Le problème pour Jean est qu'il connaissait les Écritures et ce qu'elles disaient au sujet du Messie à venir. Ce qu'il ne pouvait pas imaginer c'est que les Écritures parlent de deux événements comme n'en faisant qu'un. La première venue du Messie en humilité et la deuxième encore à venir en gloire accompagnée celle-là de l'instauration du Royaume.
Jean, comme de nombreux Juifs, attendait plus la réalisation des promesses qui s'attachent à la seconde venue du Messie qu'à la première. Durant les longues heures de solitude forcée, il devait souvent se demander pourquoi Jésus ne remplissait pas ses attentes et pourquoi lui, se trouvait toujours dans cette prison.
Il est à mettre à l'actif de Jean sa bonne démarche, celle de se tourner vers le Seigneur avec ses questions bien qu'il ait déjà eu les preuves visibles et audibles (Matthieu 3:16-17). Le Seigneur est patient et compréhensif de notre faible nature, il ne cherche pas à détruire mais plutôt à renforcer et à encourager notre faible foi. Jésus lui rappellera que ce qu'Il fait est en accord avec les Écritures, Il utilisera deux passages du livre d'Ésaïe (Ésaïe 29:18-19; 34:4-6). Aujourd'hui encore, si nous sommes troublés par quoi que ce soit, et que nous nous tournons vers Lui, Il peut et Il veut nous répondre, principalement par les Écritures. Il peut nous arriver de nous méprendre au sujet du Seigneur. Si nous ne voyons en Lui qu'un homme doux parlant d'amour, de paix et de tolérance, alors nous nous méprenons sur son identité et de nombreux passages dans les Évangiles réfutent cette fausse idée. Comme quoi, des idées erronées sur la personne et l’œuvre du Seigneur peuvent conduire à de graves doutes et une perte de confiance en Lui car c'est seulement en lisant la Parole de Dieu que nous pouvons connaître la Vérité au sujet de Jésus. Si ce que nous croyons de Lui n'est pas vrai, alors notre foi est vaine et ne nous sera que de peu d'utilité. Devant les difficultés de la vie, nous devons avoir une foi basée sur ce qui est vrai, autrement nous serons vite ébranlés et ferons naufrage. Le remède quand nous sommes dans une situation comme celle de Jean-Baptiste, où les circonstances nous semblent contraire à ce que la vie chrétienne devrait être, est de ne pas garder ces doutes pour soi ou pire de les partager avec quelqu'un qui connaît mal les Écritures, mais bien plutôt de demander à un frère spirituel ou encore mieux, au Seigneur Lui-même, de nous confirmer par Sa parole comme Il l'avait fait avec Jean (Éphésiens 4:10-16). Le Seigneur ne rejette pas ceux qui viennent à Lui et saura y répondre mieux que tout homme ou tout livre écrit à ce sujet.
Une fois les disciples de Jean partis, Jésus va s'adresser à la foule, dont certainement beaucoup étaient allés voir Jean quand il baptisait dans le désert, par curiosité, mais sans se laisser convaincre par son message.
Jésus annonce que les Écritures avaient annoncé la venue de Jean comme étant le messager qui devait préparer le chemin du Messie (Malachie 3:1-5; 4:5-6). Pourtant en Jean, Dieu avait donné à Israël un prophète de la même trempe qu’Élie et ayant de plus, la même apparence (2 Rois 1:7-8, Matthieu 3:4). Luc nous rapporte dans son Évangile que l'ange qui apparût à Zacharie lui avait annoncé que son fils marcherait devant Dieu avec l'esprit et la puissance (qui caractérisait) Élie. La question que Jésus pose est la suivante : Si vous vous êtes déplacés jusque dans le désert pour voir Jean, c'est que vous l'avez reconnu pour être au moins un prophète, pourquoi n'avez vous alors pas obéi à sa prédication et à son injonction de vous repentir ? Le ministère de Jean était de réconcilier le peuple avec Dieu et de le préparer pour la venue de son Messie. Si beaucoup de personnes ont écouté Jean et se sont fait baptiser par lui dans le Jourdain, beaucoup d'autres, et surtout les chefs religieux de l'époque, se sont déplacés pour le voir par pure curiosité, et peut-être par méfiance de ce qu'un homme simple agisse en dehors de leur religion. Ils pensaient certainement qu'en suivant les pratiques et coutume du Judaïsme, ils faisaient ce que Dieu attendait d'eux et qu'ils étaient en règle avec Lui. Or Dieu ne s'intéresse pas à la pratique d'une religion, ce qu'Il désire c'est un cœur qui désire le connaître et marcher avec Lui. Les Juifs auxquels Jésus s'adresse, étaient coupables de n'avoir pas obéi à Jean, de s'être montré indifférents à son message. Aujourd'hui encore, combien de personnes sont curieuses au sujet de Jésus, mais ne sont pas prêtes ni à fléchir le genou devant Lui, ni à Lui obéir. L'homme présentera toutes sortes d'excuses pour ne pas obéir, mais le problème vient du cœur de l'homme, si celui-ci n'est pas disposé, alors rien ni personne ne pourra le convaincre ni l'obliger.
Le verset 11 est souvent mal compris. Ce que ce verset signifie est que Jean Baptiste est le plus grand des hommes (aux yeux de Dieu) en raison du fait qu'Il est celui qui prépare le peuple à la rencontre du Messie. De tout l'Ancien Testament, aucun prophète n'avait eu un tel privilège. Mais jusqu'à Jean, le peuple ne pouvait que reconnaître qu'il était pécheur, il n'était pas encore réconcilié avec Dieu. Cela intervint lorsque Jésus versa son sang sur la croix pour nous (Hébreux 9:19-28). La personne qui se trouve dans le royaume de Dieu, est une personne sauvée et donc, qui a reçu le pardon de Dieu pour ses péchés. Il est donc un bénéficiaire de la Nouvelle Alliance qui le place à un niveau supérieur à ceux de l'ancienne alliance qui n'était que la préfiguration de la nouvelle. (lire ceci).
Le verset 12 aussi est un verset difficile à en saisir le sens. Le sens le plus plausible est qu'il faut au pécheur une détermination et une décision de sa part, de faire ce qu'il faut pour s'assurer le pardon divin et son éternité. Il faut pour cela qu'il se démarque de la foule qui l'environne et qui refuse de venir au Seigneur pour être sauvé. Si le Seigneur a payé le prix et fait ce qu'il fallait pour assurer le salut, il appartient aux hommes d'accepter le salut par grâce. En d'autres termes, les indifférents, les indécis, le moqueurs et les sceptiques resteront en dehors du royaume de par leur propre faute, celle de ne pas avoir répondu à l'appel divin de la réconciliation avec Dieu.
Jésus va mettre en scène une histoire ou deux groupes d'enfants s'interpellent et où le premier groupe reproche au deuxième de ne pas avoir répondu à l'invitation de danser ni à l'invitation de se lamenter. Ce que Jésus est en train de leur dire est ceci : Vous n'avez pas écouté Jean mais n'avez fait que le critiquer et maintenant vous ne m'écoutez pas non plus et me cherchez des fautes. Au lieu d'écouter et d'obéir, ces deux hommes de Dieu, les Juifs, par leur attitude rebelle, les ont rejeté tous les deux. Ils auraient du cependant se laisser convaincre par les fruits de leur prédication, où les gens se laissaient convaincre de péché et se faisaient baptiser pour se mettre en règle avec Dieu, mais c'est justement de cela qu'ils ne voulaient pas. Aujourd'hui encore, beaucoup se contentent d'une religion qui ne leur apporte pas le salut, mais les remplisse de faux espoir que Dieu se satisfera de leur zèle et de leurs efforts pour lui plaire. Or l'homme ne sera justifié par Dieu que s'il vient à Lui de la manière qui lui a été ordonné (voir justification).
On estime souvent que cela faisait déjà un an que Jean était emprisonné quand il envoya deux de ses disciples vers Jésus. Jean n'envoie pas tant ses disciples vers Jésus en raison de doutes qu'il a envers le fait qu'Il puisse être le Messie mais plutôt en raison de sa perplexité suite aux rapports qu'il reçoit de ses disciples. Le problème pour Jean est qu'il connaissait les Écritures et ce qu'elles disaient au sujet du Messie à venir. Ce qu'il ne pouvait pas imaginer c'est que les Écritures parlent de deux événements comme n'en faisant qu'un. La première venue du Messie en humilité et la deuxième encore à venir en gloire accompagnée celle-là de l'instauration du Royaume.
Jean, comme de nombreux Juifs, attendait plus la réalisation des promesses qui s'attachent à la seconde venue du Messie qu'à la première. Durant les longues heures de solitude forcée, il devait souvent se demander pourquoi Jésus ne remplissait pas ses attentes et pourquoi lui, se trouvait toujours dans cette prison.
Il est à mettre à l'actif de Jean sa bonne démarche, celle de se tourner vers le Seigneur avec ses questions bien qu'il ait déjà eu les preuves visibles et audibles (Matthieu 3:16-17). Le Seigneur est patient et compréhensif de notre faible nature, il ne cherche pas à détruire mais plutôt à renforcer et à encourager notre faible foi. Jésus lui rappellera que ce qu'Il fait est en accord avec les Écritures, Il utilisera deux passages du livre d'Ésaïe (Ésaïe 29:18-19; 34:4-6). Aujourd'hui encore, si nous sommes troublés par quoi que ce soit, et que nous nous tournons vers Lui, Il peut et Il veut nous répondre, principalement par les Écritures. Il peut nous arriver de nous méprendre au sujet du Seigneur. Si nous ne voyons en Lui qu'un homme doux parlant d'amour, de paix et de tolérance, alors nous nous méprenons sur son identité et de nombreux passages dans les Évangiles réfutent cette fausse idée. Comme quoi, des idées erronées sur la personne et l’œuvre du Seigneur peuvent conduire à de graves doutes et une perte de confiance en Lui car c'est seulement en lisant la Parole de Dieu que nous pouvons connaître la Vérité au sujet de Jésus. Si ce que nous croyons de Lui n'est pas vrai, alors notre foi est vaine et ne nous sera que de peu d'utilité. Devant les difficultés de la vie, nous devons avoir une foi basée sur ce qui est vrai, autrement nous serons vite ébranlés et ferons naufrage. Le remède quand nous sommes dans une situation comme celle de Jean-Baptiste, où les circonstances nous semblent contraire à ce que la vie chrétienne devrait être, est de ne pas garder ces doutes pour soi ou pire de les partager avec quelqu'un qui connaît mal les Écritures, mais bien plutôt de demander à un frère spirituel ou encore mieux, au Seigneur Lui-même, de nous confirmer par Sa parole comme Il l'avait fait avec Jean (Éphésiens 4:10-16). Le Seigneur ne rejette pas ceux qui viennent à Lui et saura y répondre mieux que tout homme ou tout livre écrit à ce sujet.
Une fois les disciples de Jean partis, Jésus va s'adresser à la foule, dont certainement beaucoup étaient allés voir Jean quand il baptisait dans le désert, par curiosité, mais sans se laisser convaincre par son message.
Jésus annonce que les Écritures avaient annoncé la venue de Jean comme étant le messager qui devait préparer le chemin du Messie (Malachie 3:1-5; 4:5-6). Pourtant en Jean, Dieu avait donné à Israël un prophète de la même trempe qu’Élie et ayant de plus, la même apparence (2 Rois 1:7-8, Matthieu 3:4). Luc nous rapporte dans son Évangile que l'ange qui apparût à Zacharie lui avait annoncé que son fils marcherait devant Dieu avec l'esprit et la puissance (qui caractérisait) Élie. La question que Jésus pose est la suivante : Si vous vous êtes déplacés jusque dans le désert pour voir Jean, c'est que vous l'avez reconnu pour être au moins un prophète, pourquoi n'avez vous alors pas obéi à sa prédication et à son injonction de vous repentir ? Le ministère de Jean était de réconcilier le peuple avec Dieu et de le préparer pour la venue de son Messie. Si beaucoup de personnes ont écouté Jean et se sont fait baptiser par lui dans le Jourdain, beaucoup d'autres, et surtout les chefs religieux de l'époque, se sont déplacés pour le voir par pure curiosité, et peut-être par méfiance de ce qu'un homme simple agisse en dehors de leur religion. Ils pensaient certainement qu'en suivant les pratiques et coutume du Judaïsme, ils faisaient ce que Dieu attendait d'eux et qu'ils étaient en règle avec Lui. Or Dieu ne s'intéresse pas à la pratique d'une religion, ce qu'Il désire c'est un cœur qui désire le connaître et marcher avec Lui. Les Juifs auxquels Jésus s'adresse, étaient coupables de n'avoir pas obéi à Jean, de s'être montré indifférents à son message. Aujourd'hui encore, combien de personnes sont curieuses au sujet de Jésus, mais ne sont pas prêtes ni à fléchir le genou devant Lui, ni à Lui obéir. L'homme présentera toutes sortes d'excuses pour ne pas obéir, mais le problème vient du cœur de l'homme, si celui-ci n'est pas disposé, alors rien ni personne ne pourra le convaincre ni l'obliger.
Le verset 11 est souvent mal compris. Ce que ce verset signifie est que Jean Baptiste est le plus grand des hommes (aux yeux de Dieu) en raison du fait qu'Il est celui qui prépare le peuple à la rencontre du Messie. De tout l'Ancien Testament, aucun prophète n'avait eu un tel privilège. Mais jusqu'à Jean, le peuple ne pouvait que reconnaître qu'il était pécheur, il n'était pas encore réconcilié avec Dieu. Cela intervint lorsque Jésus versa son sang sur la croix pour nous (Hébreux 9:19-28). La personne qui se trouve dans le royaume de Dieu, est une personne sauvée et donc, qui a reçu le pardon de Dieu pour ses péchés. Il est donc un bénéficiaire de la Nouvelle Alliance qui le place à un niveau supérieur à ceux de l'ancienne alliance qui n'était que la préfiguration de la nouvelle. (lire ceci).
Le verset 12 aussi est un verset difficile à en saisir le sens. Le sens le plus plausible est qu'il faut au pécheur une détermination et une décision de sa part, de faire ce qu'il faut pour s'assurer le pardon divin et son éternité. Il faut pour cela qu'il se démarque de la foule qui l'environne et qui refuse de venir au Seigneur pour être sauvé. Si le Seigneur a payé le prix et fait ce qu'il fallait pour assurer le salut, il appartient aux hommes d'accepter le salut par grâce. En d'autres termes, les indifférents, les indécis, le moqueurs et les sceptiques resteront en dehors du royaume de par leur propre faute, celle de ne pas avoir répondu à l'appel divin de la réconciliation avec Dieu.
Jésus va mettre en scène une histoire ou deux groupes d'enfants s'interpellent et où le premier groupe reproche au deuxième de ne pas avoir répondu à l'invitation de danser ni à l'invitation de se lamenter. Ce que Jésus est en train de leur dire est ceci : Vous n'avez pas écouté Jean mais n'avez fait que le critiquer et maintenant vous ne m'écoutez pas non plus et me cherchez des fautes. Au lieu d'écouter et d'obéir, ces deux hommes de Dieu, les Juifs, par leur attitude rebelle, les ont rejeté tous les deux. Ils auraient du cependant se laisser convaincre par les fruits de leur prédication, où les gens se laissaient convaincre de péché et se faisaient baptiser pour se mettre en règle avec Dieu, mais c'est justement de cela qu'ils ne voulaient pas. Aujourd'hui encore, beaucoup se contentent d'une religion qui ne leur apporte pas le salut, mais les remplisse de faux espoir que Dieu se satisfera de leur zèle et de leurs efforts pour lui plaire. Or l'homme ne sera justifié par Dieu que s'il vient à Lui de la manière qui lui a été ordonné (voir justification).
20 Alors il se mit à faire des reproches aux villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas repenties.
21 Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre.
22 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins rigoureusement que vous.
23 Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd'hui.
24 C'est pourquoi je vous le dis: au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi.
Le
Seigneur poursuit ses reproches en les étendant à la foule en général
et en particulier dans les lieux où ils ont pu être témoins des actes et
des paroles du Seigneur. Pour ces villes qui ont bénéficié à maintes reprises de la présence du Messie et ont pu l'entendre, le questionner et voir ses miracles, il n'y a plus aucune excuse pour ne pas s'être repenti. La présence même du Fils de Dieu parmi elles est aussi proche que l'on peut être de Dieu Lui-même. Il est donc très grave de résister au Seigneur et refuser de venir à Lui a des conséquences incalculables. En effet, refuser le pardon de Dieu en venant par la repentance au Seigneur, expose les personnes, (comme les villes mentionnées) au châtiment divin. Ceux qui auront eu le privilège d'avoir été au contact de l’Évangile ou de chrétiens spirituels et qui ne se seront pas repentis seront durement traités le jour du Grand Jugement. L'auteur Henry Bryant commente à juste propos ce passage en citant 1 Samuel 15:23, Luc 12:48
25 En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants.
26 Oui, Père, je te loue de ce que tu l'as voulu ainsi.
27 Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
28 Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos
29 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.
30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
Matthieu poursuit son récit en mentionnant une prière qu'il a entendu de Jésus. Cette prière révèle non seulement les conditions pour qu'un homme puisse trouver le salut mais aussi la part que les différentes personnes de la Trinité exercent dans cette œuvre de salut des hommes. Il est beau et encourageant pour le chrétien qui ne voit autour de lui que de l'indifférence et de l'opposition, que le Seigneur ait aussi vécu cela. Mais ce qui est remarquable, c'est que le Seigneur ne se laisse pas gagner par le pessimisme mais au contraire loue le Père, reconnaissant Sa souveraineté en toutes choses. Ce n'est pas par son intelligence, ou ses capacités naturelles que l'homme peut trouver le salut (1 Corinthiens 1:18-31). C'est uniquement par révélation de Dieu que l'homme peut connaître Dieu et venir à Lui. Le Seigneur connaît le Père et c'est Lui qui peut révéler le Père à celui qui désire Le connaître. Le Père connaît le Fils et a tout remis entre ses mains (le pouvoir de sauver et le Jugement) et le Fils exerce son autorité en recherchant la volonté du Père. Le Fils révélera le Père à ceux qui viennent à Lui avec humilité, et qui désirent trouver du repos pour leur âme. Le pécheur doit venir avec l'attitude d'un enfant qui dépend du Père et qui ne se base sur aucun mérite personnel.
L'appel du Seigneur est :
1 de venir à Lui (en non pas aux chefs religieux que ce soit de son époque ou de la nôtre)
2 prendre son joug et recevoir ses instructions: autrement dit, d'apprendre de Lui. Or comment apprendre de Lui si ce n'est en lisant notre bible ? Prendre le joug c'est s'attacher à le connaître par la discipline personnelle à étudier la parole de Dieu pour connaître le Seigneur et l'honorer comme il se doit (Psaume 86:11-12)
Le Seigneur promet à ceux qui répondent à son appel, qu'ils trouveront non seulement la paix avec Dieu, mais aussi l'affranchissement du péché et cela non pas seuls mais attelés avec le Seigneur qui jamais ne nous quittera ou nous décevra. Refuser cela c'est garder le fardeau du péché sur soi avec son lot de conséquences, une conscience chargée et une fatigue éternelle.
L'appel du Seigneur est :
1 de venir à Lui (en non pas aux chefs religieux que ce soit de son époque ou de la nôtre)
2 prendre son joug et recevoir ses instructions: autrement dit, d'apprendre de Lui. Or comment apprendre de Lui si ce n'est en lisant notre bible ? Prendre le joug c'est s'attacher à le connaître par la discipline personnelle à étudier la parole de Dieu pour connaître le Seigneur et l'honorer comme il se doit (Psaume 86:11-12)
Le Seigneur promet à ceux qui répondent à son appel, qu'ils trouveront non seulement la paix avec Dieu, mais aussi l'affranchissement du péché et cela non pas seuls mais attelés avec le Seigneur qui jamais ne nous quittera ou nous décevra. Refuser cela c'est garder le fardeau du péché sur soi avec son lot de conséquences, une conscience chargée et une fatigue éternelle.
10 Préparation, formation et envoi des apôtres > 11 L'opposition au Messie > 12 L'opposition s'intensifie